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mercredi, 04 novembre 2020

Menteurs et truqueurs professionnels : les nouveaux faussaires

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Bernard Plouvier

Depuis plus de quarante ans, les résultats des sondages d’opinion portant sur les élections importantes se révèlent erronés de façon si fréquente que même le moins suspicieux des individus, même le plus féroce critique des thèses complotistes en viennent à envisager la possibilité d’une manipulation de l’opinion publique, prenant l’aspect soit d’un matraquage publicitaire, soit d’un « formatage » en douceur, que proposaient dès les années 1920 divers spécialistes en « communication publique », tels messieurs Walter Lippmann ou Eduard-« Edward » Bernays.

En Belgique lors d’une législative où Wilfried Martens fut ré-intronisé « contre toute attente », en France avec le soi-disant raz-de-marée en faveur de Balladur-« Ballamou », aux USA il y a 4 ans, lorsque Hillary Clinton était « assurée » de la victoire – et l’on pourrait multiplier ces « erreurs » des professionnels du pronostic -, le public fut surpris, étonné, stupéfait. Les braves gens se consolèrent avec des banalités du genre : « On ne peut jamais prévoir » ou « Les électeurs sont cachottiers ».

Il est une autre explication, fondée sur la psychologie de masse et la rouerie des manipulateurs d’opinion : le pari de gens très malhonnêtes – mais très bien rétribués – sur le phénomène de « suivisme ». On invente de toutes pièces de faux sondages ou on en truque les résultats pour déclencher un phénomène d’avalanche mentale : on présente un toquard comme un gagnant ou l’on minore le score attendu de qui déplait au lobby payant le sondage... et cela fonctionne parfois.

En 2017, on a vendu à un peuple européen en cours de naufrage un quasi-inconnu, exactement comme l’on aurait fait la promotion d’une nouvelle lessive ou d’une sucrerie. Et ce peuple subit les caprices de son plus jeune chef d’État depuis la chute de la monarchie de droit divin. Si nos actuelles monarchies sont de durée déterminée, elles sont devenues de « droit médiatique » : l’élu est celui qui parvient à regrouper le plus de généreux donateurs pour se payer le plus de battage médiatique.  

Depuis l’été 2020, TOUS les instituts de sondage d’une certaine tendance, dirigés et composés majoritairement d’individus appartenant à un groupe national réputé avoir beaucoup souffert depuis trois mille ans, vendent du Biden, comme ils soutiennent depuis vingt ans les opposants à Vladimir Poutine ou depuis dix ans les ennemis de Bachar el-Hassad.

On annonçait à la planète un tsunami en faveur du vieux ex-colistier d’Obama – qui fut lui-même le pire Président des USA et un crypto-islamiste. Le sieur Joe Biden, aux curieux troubles de la mémoire, est un homme qui aime tâter les fesses des femmes, comme d’autres flattent la croupe d’une vache ou d’une jument. C’est un démagogue qui veut multiplier les dépenses sociales de type parasitaire et, par-dessus tout, le grand homme du soutien au négoce actif entre les USA et la Chine – un État qui est à la fois totalitaire dans son régime politique et libéral dans son économie : soit un exemple de chimère étatique qui laisse cois les trop fameux « politologues ». Ce raz-de-marée n’a pas eu lieu, comme c’est bizarre ! 

Si le mot démocratie a un sens, l’information des citoyens, en n’importe quel État réputé libre, doit être contradictoire, mais également honnête. Il devrait être interdit d’influencer les électeurs incertains, les perpétuels hésitants, par des sondages « bidouillés ». Plus de 50% des adultes formant ce qu’il est convenu d’appeler une opinion publique et un corps électoral sont des gens très influençables, sensibles aux vents dominants des media.

Que les hommes, femmes et individus de sexe-genre indéterminé des media prennent parti, c’est leur droit. Mais qu’ils truquent des sondages, qu’ils mentent délibérément pour aider de façon malhonnête leur candidat, c’est une chose inadmissible. On peut se tromper de bonne foi et aucun tribunal ne devrait condamner un être qui s’est trompé sans intention de nuire. Mais tricher, mentir, calomnier ou truquer des estimations chiffrées devraient tomber sous le coup de la loi, lorsque est engagé l’avenir d’une nation.     

10:39 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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