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lundi, 15 mars 2021

Le site EuroLibertés de nouveau acessible

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Un communiqué de Philippe Randa :

Depuis quelques jours, le site EuroLibertés était hors service. Voilà pourquoi : Le site EuroLibertés est hébergé chez Ovh dont les  locaux ont été partiellement ravagés par un incendie qui s’est déclaré dans la nuit du 9 mars : quatre de ses douze salles serveurs ont été détruites. 

Cela a mis hors service des milliers de sites internet ; celui d’EuroLibertés vient d’être réactivé (ainsi que son adresse courriel).

Nous sommes désolés de cette interruption et reprenons immédiatement la parution de nouveaux articles de réinformation.

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Avez-vous lu le dernier numéro de Terre & peuple magazine ?

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L’impossible assimilation

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Entretien de Nicolas Gautier avec Alain de Benoist

Le débat sur l’« intégration » des immigrés s’enlise depuis des décennies, ne serait-ce que parce qu’il n’est jamais précisé à quoi il s’agit de s’intégrer : à une nation, à une histoire, à une société, à un marché ? C’est dans ce contexte que certains préfèrent en appeler à l’« assimilation ». Il y a deux mois, le magazine Causeur consacrait tout un dossier à cette notion en titrant, en première page : « Assimilez-vous ! » Ça vous inspire quoi ?

Dans les milieux qui s’inquiètent le plus du flot migratoire, on entend en effet souvent dire que l’assimilation serait la solution miracle : les immigrés deviendraient des « Français comme les autres », et le problème serait résolu. C’est la position défendue avec talent par Causeur, mais aussi par des auteurs comme Vincent Coussedière, qui va faire paraître un Éloge de l’assimilation, ou Raphaël Doan (Le rêve de l’assimilation, de la Grèce antique à nos jours). D’autres objectent que « les immigrés sont inassimilables ». D’autres, encore, refusent l’assimilation parce qu’elle implique nécessairement le métissage. Ces trois positions sont très différentes, et même contradictoires, mais elles ont en commun de considérer que l’assimilation est possible, au moins en théorie, même si certains n’en veulent pas ou considèrent que les immigrés ne jouent pas le jeu.

L’assimilation est un concept de nature universaliste, hérité de la philosophie des Lumières (le mot se trouve déjà chez Diderot). Il présuppose que les hommes sont fondamentalement tous les mêmes. Pour faire disparaître les communautés, il faut donc amener les individus qui les composent à s’en détacher. C’est en quelque sorte un marché que l’on se propose de passer avec les immigrés : devenez des individus, comportez-vous comme nous et vous serez pleinement reconnus comme des égaux, puisqu’à nos yeux l’égalité suppose la mêmeté.

Vous vous souvenez de l’apostrophe de Stanislas de Clermont-Tonnerre, en décembre 1789 : « Il faut tout accorder aux Juifs comme individus, il faut tout refuser aux Juifs comme nation ! » (Les Juifs n’ont pas cédé à ce chantage, sans quoi ils auraient dû renoncer à l’endogamie et il n’y aurait plus de communauté juive aujourd’hui.) Emmanuel Macron ne dit pas autre chose quand il affirme que la citoyenneté française reconnaît « l’individu rationnel libre comme étant au-dessus de tout ». Raphaël Doan est très clair sur ce point : « L’assimilation est la pratique qui consiste à exiger de l’étranger qu’il devienne un semblable […] Pour assimiler, il faut pratiquer l’abstraction des origines. » Autrement dit, qu’il cesse d’être un Autre pour devenir le Même. Pour ce faire, il doit oublier ses origines et se convertir. « Émigrer, c’est changer de généalogie », dit Malika Sorel. C’est plus facile à dire qu’à faire. Car s’assimiler aux « valeurs de la République », cela ne veut rien dire. S’assimiler, c’est adopter une culture et une histoire, une sociabilité, un modèle de relations entre les sexes, des codes vestimentaires et culinaires, des modes de vie et de pensée spécifiques. Or, aujourd’hui, les immigrés sont dans leur majorité porteurs de valeurs qui contredisent à angle droit celles des populations d’accueil. Quand on leur propose de négocier leur intégration, on oublie tout simplement que les valeurs ne sont pas négociables (ce qu’une société dominée par la logique de l’intérêt a le plus grand mal à comprendre).

Et vous, l’assimilation, vous la jugez bonne ou mauvaise ?

Ni bonne ni mauvaise. J’ai plutôt tendance à la croire impossible. La raison principale est qu’on peut assimiler des individus mais qu’on ne peut pas assimiler des communautés, surtout quand celles-ci représentent 20 à 25 % de la population et que celles-ci sont concentrées – « non parce qu’on les a mis dans des ghettos, mais parce que l’être humain cultive naturellement le voisinage de ceux qui vivent comme lui » (Élisabeth Lévy) – sur des territoires qui favorisent l’émergence de contre-sociétés exclusivement basées sur l’entre-soi. C’est surtout vrai dans un pays comme la France, marquée par le jacobinisme, qui n’a cessé de lutter contre les corps intermédiaires pour ramener la vie politique et sociale à un face-à-face entre l’individu et l’État. Colbert avait déjà déployé de grands efforts pour « franciser » les Indiens d’Amérique. Ce fut évidemment un échec.

En France, l’assimilation a connu son apogée sous la IIIe République, à une époque où la colonisation battait son plein à l’initiative des républicains de gauche alors désireux de faire connaître aux « sauvages » les bienfaits du « progrès ». Mais la IIIe République a aussi été une grande éducatrice : dans les écoles, les « hussards noirs » mettaient un point d’honneur à enseigner l’histoire glorieuse du roman national. Nous n’en sommes plus là. Toutes les institutions (Églises, armée, partis et syndicats) qui facilitaient l’intégration et l’assimilation dans le passé sont en crise. L’Église, les familles, les institutions ne transmettent plus rien. L’école elle-même, où les programmes sont dominés par la repentance, n’a plus rien à transmettre, sinon la honte des crimes du passé.

L’assimilation implique qu’il y ait une volonté d’assimiler du côté du pouvoir en place et un désir d’être assimilé du côté des nouveaux arrivants. Or, il n’y a plus ni l’une ni l’autre. En décembre dernier, Emmanuel Macron l’a explicitement déclaré à L’Express : « La notion d’assimilation ne correspond plus à ce que nous voulons faire. » On voit mal, d’autre part, quelle attractivité le modèle culturel français peut encore exercer sur des nouveaux venus qui constatent que les autochtones, qu’ils méprisent souvent, quand ils ne les haïssent pas, sont les premiers à ne vouloir rien savoir de leur histoire et à battre leur coulpe pour se faire pardonner d’exister. Dans ce qu’ils voient, qu’est-ce qui peut les séduire ? Les enthousiasmer ? Les pousser à vouloir participer à l’histoire de notre pays ?

Dernière remarque : dans le modèle assimilationniste, l’assimilation est censée progresser de génération en génération, ce qui peut paraître logique. Or, on s’aperçoit qu’en France, c’est exactement le contraire. Tous les sondages le démontrent : ce sont les immigrés des dernières générations, ceux qui sont nés français et possèdent la nationalité française, qui se sentent le plus étrangers à la France, qui pensent le plus que la charia prime la loi civile et trouvent le plus inacceptable tout « outrage » à leur religion. En août dernier, interrogés sur la proposition « L’islam est-il incompatible avec les valeurs de la société française », 29 % des musulmans répondaient par l’affirmative, tandis chez les moins de 25 ans, cette proportion était de 45 %.

Un tel débat est-il propre à la France ? Aux pays occidentaux ? Ou bien la question de l’intégration par l’assimilation se retrouve-t-elle un peu partout ?

Les pays anglo-saxons, n’ayant pas été marqués par le jacobinisme, sont plus hospitaliers aux communautés. Par ailleurs, aux États-Unis, les immigrés n’ont en général aucune animosité envers le pays dans lequel ils cherchent à entrer. La grande majorité d’entre eux, à qui l’on a inculqué le respect des Pères fondateurs, veulent être américains. Le « patriotisme constitutionnel » fait le reste. En Asie, c’est encore différent. La notion d’assimilation y est inconnue, pour la simple raison que la citoyenneté se confond avec l’appartenance ethnique. Pour les deux milliards d’individus qui vivent dans le nord et le nord-est de l’Asie, en particulier dans la zone d’influence confucéenne, on naît citoyen, on ne le devient pas. C’est la raison pour laquelle la Chine et le Japon refusent de faire appel à l’immigration et ne naturalisent qu’au compte-gouttes (les très rares Européens qui ont obtenu la nationalité japonaise ou chinoise ne seront, de toute façon, jamais considérés comme des Japonais ou des Chinois).

Source : site Boulevard Voltaire

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L’université française contre elle-même

Zéro-sur-20.jpgGeorges Feltin-Tracol

Le monde universitaire ne supporte pas la contradiction. À peine sa ministresse de tutelle dénonce-t-elle l’emprise de l’islamo-gauchisme dans les facultés qu’une pétition parrainée par la sociologue Dominique Méda et l’économiste Thomas Piketty recueille six cents signatures de chochottes bardées de diplômes et de titres grandiloquents. Ce texte publié dans Le Monde du 20 février dernier dénonce les propos de Frédérique Vidal. Celle-ci provoque par ailleurs une vive controverse au sein même de la Macronie entre son courant progressiste – libertaire et sa faction libérale – autoritaire.

La ministresse de l’Enseignement supérieur a demandé au CNRS d’enquêter sur l’influence de ce qui s’appelait dans les années 1970 – 1980 l’« islamo-progressisme » et dans les décennies 1990 – 2000 l’« islaméricanisme ». On observe maintenant l’arrivée à maturité d’un croisement surprenant de l’islam politique, de l’idéologie égalitaire et des tares conceptuelles venues d’outre-Atlantique (multiculturalisme, politiquement correct, féminisme, gendérisme, intersectionnalisme, écriture inclusive, études post-coloniales ou décoloniales, etc.). Les pétitionnaires s’élèvent contre ce qu’ils estiment être un inacceptable empiètement de leurs « libertés universitaires ». Véritable Titanic de la recherche française, le CNRS a rendu son travail vingt–quatre heures après sa saisie. Cette rapiditéconfirme l’inquiétude des soutiens d’une autre pétition elle aussi publiée dans Le Monde du 24 février. Les signataires tels que Pierre-André Taguieff, Jacques Julliard, Pierre Manent ou Gilles Kepel réclamaient que l’enquête diligentée revînt au Haut-Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur. Le CNRS répond en effet que l’islamo-gauchisme n’est pas une réalitéscientifique pertinente. La théorie du genre, l’appropriation culturelle et le privilège blanc sont-ils scientifiquement prouvés ? Le croire serait une preuve manifeste de grande naïveté.

Tout ce cirque médiatique risible prouve le délabrement avancé des universités. Cela fait longtemps déjà que l’enseignement supérieur n’est plus un espace de liberté intellectuelle. Il y a plus de vingt ans, en novembre 2000, une commission Théodule de luxe révoquait de sa fonction de chargé de recherche du CNRS Serge Thion (1942 – 2017). Ce sociologue dissident spécialiste de l’Asie du Sud-Est, proche de Dieudonné et de Kémi Séba, soutenait dans les années 1970 les Khmers rouges. Il contestait ouvertement depuis les années 1980 certains événements marquants du XXe siècle dont les exactions pol-potistes commises au Cambodge.

Le 15 novembre 2001, le ministre de l’Éducation nationale de l’époque, Jack Lang, créait une « Commission sur le racisme et le négationnisme à l’Université Jean-Moulin Lyon – III ». Présidée par Henry Rousso, elle se composait d’Annette Becker, de Philippe Burin, de Florent Brayard et de Pierre-André Taguieff. Les successeurs chiraquiens de Lang, Luc Ferry et François Fillon, encouragèrent son enquête. Elle rendit son rapport final, le 5 octobre 2004, soit trois ans plus tard.

Dans ce document, ses membres reconnaissaient volontiers que « son champ d’investigation touche à la question de la liberté d’expression des universitaires – la “ liberté académique ” qui s’exerce dans le cadre de leur métier, à celle de l’autonomie réelle des universités, au mode d’évaluation des travaux scientifiques ou d’attribution des diplômes, ou encore aux procédures du recrutement (p. 9) ». Il s’agissait en réalité d’évaluer la présence d’une fantasmatique « extrême droite » au sein de Lyon – III. Président de cette université de 1979 à 1987, Jacques Goudet, converti à l’Orthodoxie, était connu pour être un ardent gaulliste, militant à l’UNI et au SAC.

À Lyon – III officiaient des esprits libres : Bruno Gollnisch, Bernard Lugan, Pierre Vial, Jean Haudry, Jean-Paul Allard, Jacques Marlaud, Bernard Notin. L’Institut d’études indo-européennes était particulièrement visée tant ses apports novateurs démontaient la doxa officielle. En page 231 du rapport, ses auteurs se permettent de mettre entre guillemets le mot « civilisation » quand ils l’associent aux Indo-Européens ! Un bien bel exemple de négationniste valorisé. À l’époque, aucune voix autorisée ne s’éleva contre cette honteuse ingérence.

Rongée par les vagues successives de gauchisme et les modes incessantes déferlant des côtes Est et Ouest des États-Unis, l’université hexagonale pâtit de sa massification. Trop d’étudiants s’inscrivent dans des impasses professionnelles. Il serait temps que le baccalauréat devienne un véritable concours d’entrée en première année d’études supérieures. Il serait aussi approprié que les jeunes majeurs que sont les étudiants puissent noter chaque semestre leurs enseignants. L’université devrait enfin s’ouvrir à une plus grande diversité des opinions et des expressions. Ces trois mesures de bon sens redonneraient en une génération un lustre nouveau à des universités aujourd’hui sinistrées.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°205, mise en ligne sur TVLibertés, le 9 mars 2021.

Source Europe Maxima cliquez ici

10:21 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Aujourd’hui les bulles, demain l’inflation, après-demain l’explosion

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Marc Rousset

La flambée récente du Bitcoin, actif spéculatif sans valeur intrinsèque, au-dessus de 60.000 dollars, qui évolue en fonction de l’offre et de la demande, relève de la bulle. Un CAC 40 à 6.000 points, parce que les taux d’intérêt sont ridicules, au lieu d’être normalement à 8 % et 10 % pour une France et une Italie en faillite, avec des Bourses au tapis, relève de la bulle. Il n’y a qu’aux États-Unis où le « Commandeur » taux d’intérêt rappelle sa présence, avec un taux à 10 ans sur les obligations d’État américaines à 1,6177 %, soit son plus haut niveau depuis février 2020. Les indices des Bourses américaines sont préoccupés par l’inflation qui pourrait arriver plus vite que prévu. Les marchés volent de record en record car il n’y a plus de limites, avec l’endettement sans fin des États (les 1.900 milliards de dollars du plan Biden) ainsi qu’avec les soutiens non conventionnels de la Fed et de la BCE, mais le Système évolue d’une façon irréversible vers l’inflation, la perte de confiance dans les monnaies et l’explosion à terme.

La Bourse de Paris s’est envolée de 60 % en un an et a retrouvé ses sommets de février 2020 car les États et les banques centrales ont déployé un arsenal de moyens immenses en un temps record. Les boursiers espèrent également que les campagnes de vaccination vont mettre fin à la crise sanitaire, ce qui a attiré en France 400.000 nouveaux petits porteurs d’actions, en 2020 ; de plus, les boursiers n’ont pas le choix car ils n’ont pas le droit de manquer la hausse (TINA : « there is no alternative »).

Les cygnes noirs ont disparu ; il ne reste plus que des cygnes blancs dans les rêves boursiers. Pourtant, la faillite de la société d’affacturage Greensill, à Londres, fait penser à la crise des subprimes et les cours de Bourse des actions Pfizer et AstraZeneca ont diminué car des doutes sont permis, avec des problèmes de coagulation du sang après vaccination, des taux de mortalité qui ne baissent pas et davantage de personnes jeunes touchées par le virus. Selon le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, il faut se préparer à un scénario pessimiste selon lequel il faudra renouveler les vaccins tous les six mois.

La peur de la dette est de retour et certains pensent déjà à la fable de La Cigale et la Fourmi. La France vit à crédit ; elle connaît un déficit public permanent depuis 40 ans, de même que pour ses balances commerciales et des paiements. Aux États-Unis, une simple augmentation de 1 % du taux d’intérêt augmenterait la dette de 10.000 milliards de dollars d’ici 2030 ; en France, ce serait une augmentation annuelle de la charge de la dette de 28,9 milliards d’euros.

Aux États-Unis, où la dette publique a explosé, la Fed ne souhaite donc pas voir les taux obligataires augmenter. Les taux d’intérêt réels doivent rester négatifs. Quant à la BCE, afin d’empêcher la hausse des taux pour rassurer les investisseurs, elle a annoncé une accélération des achats d’actifs du programme PEEP d’un montant global de 1.850 milliards d’euros, en plus des achats d’actifs de 20 milliards d’euros par mois.

Le groupe d’assurances ING s’attend à une inflation de 2,9 % aux États-Unis, en 2021, tandis que l’économiste Jeff Gundlach estime qu’elle pourrait monter à 4 %. Si la planche à billets et le robinet des dépenses publiques ne sont pas contrôlés, l’inflation et l’augmentation de la vitesse de circulation de la monnaie sont probables, d’autant plus que l’inflation est l’arme préférée des politiciens peu courageux dans nos démocraties. Il est plus facile de spolier les épargnants que d’augmenter les impôts ou de diminuer les dépenses. Selon l’ancien secrétaire au Trésor américain Lawrence Summers, « il y a une réelle possibilité que, durant le courant de l’année 2021, nous soyons confrontés au problème de l’émergence de l’inflation, le plus grave auquel nous ayons été confrontés au cours des 40 dernières années ».

La théorie monétaire moderne conduit, à long terme, à l’hyperinflation irréversible, à la perte de confiance dans la monnaie, style 3.000 % d’inflation annuelle au Venezuela avec des billets de 1 million de bolivars, et à l’explosion du Système.

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En Allemagne, tous les mauvais coups ne sont pas permis : la preuve par l’AfD !

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La chronique de Philippe Randa

Le tribunal administratif de Cologne vient de suspendre la mise sous surveillance de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), désormais un des principaux partis politiques d’outre-Rhin.

Ce mouvement populiste fit irruption sur la scène politique allemande en 2013, ratant de peu son entrée au Bundestag (4,7 % des suffrages avec plus de 2 millions de suffrages), mais y envoyant quatre ans plus tard 93 élus avec plus de 12,6 % des votes.

Fort également de 11 députés au Parlement européen et de 243 députés régionaux, il est également arrivé en deuxième position à l’automne 2019 dans deux länder de l’Est avec 27,5 % en Saxe et 22,5 % dans le Brandebourg.

Mais cette légitimité électorale n’est pas suffisante pour le gouvernement allemand dont l’Office fédéral de protection de la Constitution (BfV) avait décidé de le placer sous étroit contrôle : « L’entrée dans cette catégorie signifie que les responsables locaux et nationaux du parti d’extrême droite – à l’exception des parlementaires et les candidats aux élections – peuvent être mis sur écoute, que leur correspondance peut être interceptée et que ses activités peuvent être espionnées par des informateurs rémunérés par le BfV », nous explique Le Monde.

Patatras ! Le tribunal administratif de Cologne a jugé que cette décision n’était pas acceptable ayant « fait l’objet de fuites prématurées dans la presse », le BfV n’ayant pas pris de précautions suffisantes pour sauvegarder la confidentialité de cette mesure qui nuit de fait gravement à l’égalité des chances dont doivent bénéficier tous les partis politiques.

Le député européen et co-président de l’AfD Jörg Meuthen s’est bien évidemment réjoui de cette décision en se gaussant au passage d’un « service secret qui ne sait pas garder un secret. »

La droite dite extrême étant considéré par certains puissants comme le mal absolu, tous les coups, et surtout les plus mauvais, sont bons pour lutter contre son influence. Ainsi de la dissolution du mouvement Génération identitaire en France en conseil des ministres avec des motifs qui doivent faire se retourner dans leurs fauteuils ou leurs tombes tous les juristes un peu pointilleux.

Mais ce qui est vrai en deça du Rhin ne l’est pas en delà… la preuve par l’AfD !

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