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dimanche, 11 avril 2021

République française, avril 2021...

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Le CAC 40 au plus haut depuis 2007, les dettes aussi : plus dure sera la chute !

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Marc Rousset

Le CAC 40 est au plus haut depuis 2007. Il a atteint les 6.169,40 points, en progression de 1,09 % sur la semaine. Le CAC 40 est en route vers les records de la bulle Internet. Seuls les arbres boursiers, suite à l’action des banques centrales, peuvent monter jusqu’au ciel.

Entre le 21 février et le 18 mars 2020, le CAC 40 a plongé de plus de 40 % pour tomber à 3.600. Il a, depuis, regagné plus de 70 %, l’apparition des vaccins ayant accéléré la remontée. Les ratios cours des actions/bénéfices sont de l’ordre de 18, en Europe, et de 23, aux États-Unis. L’euphorie est planétaire, encore loin d’être épuisée. Le CAC 40 pourrait atteindre les 6.500, d’ici la fin de l’année. Certains investisseurs le voient se diriger ensuite vers les 7.000, le record absolu de septembre 2000 avant l’explosion de la bulle Internet.

Les boursiers, comme les politiciens et les médias, refusent d’analyser objectivement la situation actuelle en se complaisant dans les contes de fées. Bercy, dans son prochain rapport à Bruxelles, prévoit en 2027 une dette de 117,7 % qui commencerait à refluer à partir de cette date. Comment ? En réduisant, après les prochaines élections présidentielles de 2022, le rythme des dépenses à 0,65 %, pour une croissance maintenue autour de 1,35 %. Mais ce qu’oublie de nous dire Bruno Le Maire, c’est que cela fait quarante ans que, demain, on rase gratis, que l’on parle de réduction des dépenses publiques qui n’ont fait que progresser dans la réalité.

Bercy, de plus, dans son rapport, ne parle que de l’évolution du pourcentage de la dette par rapport au PIB sans jamais aborder le problème fondamental du coût intenable de la dette par rapport au budget de l’État, si les taux d’intérêt augmentent, avec risque d’inflation. Or, à voir ce qui se passe dès maintenant aux États-Unis, il est très probable que les taux d’intérêt commenceront aussi à s’élever en Europe, en 2022. Ce rapport de Bercy, écrit par des technocrates français, n’est en fait que de la poudre aux yeux pour technocrates bruxellois. Le jour où les États seront en faillite, les Bourses et les monnaies s’écrouleront tandis que les taux d’inflation s’envoleront !

Aux États-Unis, tout est permis pour Joe Biden, avec l’argent gratuit, mais la dette américaine vient de franchir la barre des 28.000 milliards de dollars. Durant les treize derniers mois, elle s’est creusée de 4.700 milliards de dollars. La dette publique des États-Unis atteindra 127 % du PIB dès cette année, avec un déficit budgétaire de 15 % du PIB. La Fed est censée manipuler les marchés en rachetant, tous les mois, 120 milliards de dollars de dette publique d’une façon indéfinie, tandis que le bilan de la Fed gonfle d’une façon inquiétante, seule façon pour Jay Powell d’être reconduit l’an prochain par Joe Biden à la tête de la Fed. Biden veut taxer les riches au-dessus de 400.000 euros par an et plaide pour une taxation minimale de 21 % des bénéfices des entreprises à l’international afin de limiter l’endettement et de financer par l’impôt une partie des nouveaux gigantesques plans de relance.

À ce jour, la Fed prétend ne pas prendre au sérieux la hausse des taux obligataires ou les craintes d’inflation car le taux de chômage réel est de l’ordre de 10 %, mais à terme, lorsque le génie de l’inflation sortira complètement de sa lampe, elle y sera contrainte. La croissance du PPI (l’indice des prix à la production aux États-Unis) est d’ores et déjà de 4,2 % en rythme annuel, niveau le plus élevé depuis septembre 2011, selon l’agence Reuters. Il en est de même en Chine, où les prix à la production ont connu leur plus forte hausse depuis trois ans. En Europe, la BCE recommence à acheter des obligations, dans le cadre du plan PEPP de 1.850 milliards d’euros, pour faire baisser les coûts d’emprunts des États.

Nous vivons, en fait, les prémices de l’inflation à venir avec les premières augmentations de matières premières, des produits importés, des frets maritimes. Le FMI a adressé une mise en garde, ce mardi, contre les prises de risques excessifs sur les marchés, qui alimentent une survalorisation des actifs. Les réalités économiques, l’or, les banqueroutes des États, l’écroulement des monnaies et l’hyperinflation à venir se vengeront un jour des boursiers, des acheteurs de Bitcoin, des médias et des politiciens irresponsables.

Boulevard Voltaire cliquez ici

15:05 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un nouveau numéro du journal québécois : Le Harfang

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Harfang : Le magazine de la Fédération des Québécois de Souche – Vol. 9 N° 4
 
Prendre du recul pour mieux analyser, comprendre, voir, et surtout se diriger, c’est le rôle du magazine : Le Harfang.
 
Au sommaire :
 
Dans ce numéro, un entretien avec André Gandillon, directeur de la revue française Militant, autour du thème de la refonte de l’économie.
 
Sylvain Gauthier pour sa part, aborde l’épineux sujet de la décroissance.
 
C.E. Boilard remet l’histoire à l’endroit sur l’historique de nos relations avec les divers peuples amérindiens.
 
Nous accueillons également dans nos pages la contribution du prolifique auteur français George Feltin-Tracol.
 
Achat et abonnement : harfang@quebecoisdesouche.info ou quebecoisdesouche.info cliquez ici

12:58 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Cahier d'Histoire du nationalisme n°21 intitulé : LES PERON, L'ARGENTINE, LE JUSTICIALISME

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SORTIE FIN MARS,

COMMANDEZ-LE DÈS MAINTENANT

Cette 21e édition des Cahiers d’histoire du nationalisme nous emmène dans les années d’après-guerre en Amérique latine, plus précisément en Argentine, pays qui fut le théâtre d’une expérience politique originale : le Justicialisme. Surtout, le pays des gauchos et de la pampa fut le décor exotique d’une saga qui n’en finit pas de faire parler d’elle, celle des Perón.

Dans cette nouvelle édition revue et augmentée, qui reprend une partie des deux ouvrages publiés précédemment, Perón, dans la collection « Qui suis-je ? » aux éditions Pardès, et Evita, la reine sans couronne des descamisados aux éditions Dualpha, nous revisitons l’extraordinaire ascension d’une petite « Cosette de la pampa », qui s’est hissée au rang des plus grandes stars mondiales. En sa compagnie, nous assistons à l’émergence d’une doctrine politique originale, tentant de concilier le « national » et le « social », le justicialisme, incarné par son mari le général-président Perón.

Dans ce Cahier, l’auteur, Jean-Claude Rolinat, nous montre comment dans sa conquête des cœurs des « sans chemises » et dans la mise en œuvre de cette politique, l’inoubliable Eva Duarte illumina d’une lueur fulgurante les huit années passées aux côtés de son président de mari, avant qu’une cruelle maladie ne l’arrache à l’affection de ses millions d’afficionados, tragique événement qui allait plonger l’Argentine dans le malheur pour plusieurs années.

Idole des descamisados, ce couple mythique a traversé l’histoire et, un peu comme le Gaullisme en France, reste une sorte de référence à ses lointains héritiers, lesquels, libéraux ou démocrates-socialistes, n’en finissent pas de trahir l’esprit d’origine du justicialisme. Affublé du qualificatif de « fasciste » par ses adversaires, cette doctrine politique s’en écartait par le côté plutôt débonnaire de son inspirateur, même si les grandes messes populaires convoquées devant la Casa rosada, pouvaient ressembler à celles du Duce place de Venise…

Toujours imité, rarement égalé, le Péronisme inspira d’autres caudillos. Getulio Vargas au Brésil, comme Hugo Chavez au Venezuela dont parle également cet ouvrage, incarnèrent à leur manière  une sorte de « péronisme de gauche », avec les échecs qu’on leur connait.  

Les Perón, l'Argentine, le Justicialisme, Cahier d'Histoire du nationalisme n°21, Synthèse nationale, Jean-Claude Rolinat, 200 pages, 24 € (+ 5 € de port).

BULLETIN DE COMMANDE

Pour le commander en ligne cliquez là

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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

Livre conseillé par Jean-Marie Le Pen :

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À PROPOS DE LA CHASSE À COURRE

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Tirons sur la chasse !

Article publié dans le n°56 (hiver 2020 2021 - cliquez ici) de la revue Synthèse nationale dans la rubrique "Les pages du marquis".

Jean-Paul Chayrigues de Olmetta

Écrivain, directeur d'émission sur Radio Courtoisie, Président des Amis de Synthèse nationale.

Eh bien oui, je suis un monstre. J'assume ! J'aime la France. Celle des rois et des deux empereurs. J'apprécie les visites dans les autres pays. Enrichissantes... Mais, après chaque pérégrination, quelle joie de retrouver l'Hexagone !

Je ne peux prier que dans la Tradition (que voulez-vous ? Mon éducation sans doute) et suivre la Sainte-Messe qu'en latin.

Je suis fanatique du Grand Opéra appréciant, toutefois, Edith Piaf et Léo Ferré, entre autres. J'ai été élevé par un beau-père éditeur de musique et surtout administrateur de la Réunion des Théâtre lyrique nationaux.

Je déguste le spectacle de la corrida (à laquelle je me suis exercé, à Séville, dans les années soixante...) l'un des symboles forts de l'Espagne triomphante et machiste. En tête, j'ai le souvenir des amours brûlantes du célèbre matador Luis-Miguel Dominguin et de notre B.B. nationale qui n'avait pas encore pensé à sa fondation pour les animaux. Il est tout à son honneur de ne rien renier.

Et voici le bouquet : je suis passionné de chasse à courre ! Horreur, je n'ai aucune explication à cette dépendance ("addiction" en français...).

Régulièrement (accidents ou pas) la vénerie revient sur le devant de la scène médiatique toujours pour exiger sa mort. La Covid met temporairement en recul cette fureur réactivée l'an passé à la suite d'un drame. Une femme, enceinte de six mois, morte à la suite de morsures de chiens (sic).

La triste affaire du chien Curtis

Penchons-nous sur cette histoire éclairante sur le sujet. Un an déjà... Le 3 novembre 2020 les médias annoncent sommairement les conclusions officielles sur la mort d'Élisa Piarski. Son décès avait provoqué beaucoup de tapage... Et pour cause.

10 novembre 2019, Forêt de Retz (Aisne). Tôt le matin, la jeune Élisa part courir avec Curtis, le chien de Christophe Ellul, son compagnon. Au lointain se déploie une chasse à courre avec une meute d'une quarantaine de chiens de grande vénerie (des "Français tricolores"). Il semblerait qu'Élisa ait croisé un promeneur avec un chien. Curtis s'énerve, s'agite et la mord. Apeurée elle appelle son maître et entraîneur (qui le dresse à la discipline du "mordant", interdite par la loi). Arrivé sur place, il constatera la mort de son amie couverte de morsures. Immédiatement, la rumeur devient version officielle : "Elle a été dévorée par des chiens. On connaît les coupables, la meute... Si la chasse à courre était interdite, de telles horreurs ne se produiraient pas !"... Jacques de La Palice, le maître d'équipage incriminé fût jeté en pâture aux "anti-tout" particulièrement remontés contre la chasse de toutes natures. Très digne, il tentait (precdicare deserto) d'expliquer, en vain, que les heures, lieux, traces des chiens ne correspondaient curieusement pas à la triste réalité. Ses chiens n'étaient pas concernés. Que nenni ! "À mort le mosieu du château ! "

Au final, il s'avère qu'après une année d'expertises nombreuses, fiables (et coûteuses) concernant l'ensemble de la meute, le seul coupable est Curtis. Il n'y aura aucune excuse. Que des protestations véhémentes du propriétaire de Curtis. J'imagine bien volontiers sa tristesse : sa compagne et son bébé sont morts et Curtis promis à l'euthanasie. J'espère que le sort de la chasse à courre n'est pas encore joué. Je crois à la résistance des veneurs qui sont mieux préparés pour disserter de la vénerie que les "écolos" revanchards volontairement aveuglés sur le sujet (comme sur bien d'autres).

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