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dimanche, 04 juillet 2021

Violences conjugales Allah mode de chez eux !

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La chronique de Philippe Randa

L’affaire Valérie Bacot vient de défrayer la chronique judiciaire française : à peine condamnée et libérée à la barre pour avoir envoyé en un enfer mérité son tourmenteur violeur, proxénète et alcoolique, elle se retrouve néanmoins « vidée mentalement et physiquement » par des années de violences et d’humiliations. Au moins, est-elle en vie.

Outre-Rhin, autre exemple de violences conjugales, mais sur fond de religion, cette fois. Avec une victime envoyée ad patres.

Un Syrien de 32 ans a en effet définitivement réglé à coups de couteau les ardeurs extra-conjugales de celle qu’il avait épousé enfant, blessant au passage son amant.

Une fois la colère passée, regrette-t-il son acte comme c’est souvent le cas dans ce qui n’aurait pu être qu’un dramatique fait-divers comme tous ceux qui hélas ! jalonnent l’histoire de l’humanité ? Que non ! Au contraire, c’est avec fierté qu’il assume son geste, conscient avant même son passage à l’acte qu’il « irait en prison pour cela », comme il l’avait confié à son frère.

Un meurtrier, parfaitement conscient de son acte donc ! et « droit dans ses babouches » pour avoir puni son épouse. C’est qu’il en avait parfaitement le droit selon lui, et de revendiquer la charia, se référant au Coran (4 :34) : « Les hommes ont autorité sur les femmes parce qu’Allah a rendu les uns supérieurs aux autres, et parce qu’ils dépensent leurs biens pour les entretenir. Les femmes bonnes sont obéissantes. »

Le tribunal de Baden-Baden l’a, certes, condamné à la prison à vie, mais nous rapporte le site LesObservateurs.ch, sans « reconnaître la “gravité particulière” de la faute. Dans ce cas, une libération anticipée après 15 ans aurait été pratiquement impossible. »

Mesdames, vous êtes prévenues… tout comme les 72 vierges dont cet illuminé s’attend sans doute à bénéficier au paradis d’Allah !

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19:50 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Impasse du Rassemblement national

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Vincent Trémolet de Villers

Jusqu’ici, le Rassemblement national était le parti roi du premier tour. La liturgie était rodée : résultats spectaculaires, visages déconfits des adversaires, stupeur, tremblements et République en danger. Suivaient la quinzaine antifasciste, ce mauvais théâtre dénoncé par Lionel Jospin, puis l’échec au second tour du candidat du RN. Aux élections régionales, les électeurs de Marine Le Pen se sont privés de ce maigre plaisir. Cette fois, la baudruche enfla si fort qu’elle creva. Depuis des semaines, le travail conjugué des sondeurs, des ministres, de la sphère médiatique plaçait le RN au sommet mais la vérité des urnes a rappelé une réalité brutale: c’est une force politique aussi puissante (elle oscille autour de 20 %) que stérile (elle échoue systématiquement à devenir une proposition majoritaire).

Jusqu’ici, les électeurs défaits se consolaient dans les transgressions cathartiques. Mais désormais, le cri de rage contre la doxa se fait davantage par l’abstention que par le vote Le Pen. La fonction tribunitienne s’est effacée sans que la légitimité à gouverner n’ait avancé d’un pouce. Pile, tu perds toujours, face, tu ne gagnes jamais. On comprend qu’à un tel jeu, le RN trouve de moins en moins de pratiquants. Reste tout ce qu’il nous dit du déséquilibre démocratique contemporain : par le mode de scrutin, des millions d’électeurs ne sont pas représentés ; par lâcheté, les maux qui frappent notre pays, abandonnés au Rassemble- ment national, n’apparaissent que sous une forme émotionnelle ou caricaturale. Aux sujets qui fâchent - insécurité, immigration, déclassement économique, affaissement moral, terrorisme – se substitue une confortable lutte contre le Front national... Il s’agit moins d’améliorer la vie des Français que de faire reculer un parti politique. Comment s’étonner ensuite du niveau affligeant de notre vie civique ? C’est la bonne nouvelle de ce scrutin : battre Marine Le Pen ne suffit plus à faire un programme. Il va donc falloir que ses adversaires se mettent à réfléchir, à travailler et peut-être même, sait-on jamais, à gouverner.

Source : Figaro 3/7/2021

11:15 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |