lundi, 01 novembre 2021
L’avenir de la planète a des ratés… la France aussi
Le billet de Patrick Parment
C’est à Glasgow en Ecosse que se réunissent la plupart des pays, industrialisés ou non pour tenter de se mettre d’accord sur les mesures à prendre face au réchauffement climatique. Sauf que les Chinois et les Russes ne seront pas de la fête. Pour la bonne raison que leurs intérêts économiques ne sont pas en phase avec les mesures que la COP 21 ne manquera pas de tenter d’édicter. Et c’est bien là le grand paradoxe de ces grands rendez-vous internationaux qui, au final, tournent au catalogue de bonnes intentions. Pékin n’entend pas freiner sa croissance et Moscou entend préserver ses avantages. Emmanuel Macron veut faire entendre sa voix au nom de l’Union européenne. Mais les seuls efforts des Européens ne suffiront pas, on s’en doute, à endiguer, contenir ou restreindre la nouvelle phase climatique que connaît la Terre.
En fait, on prend mal le problème. Il s’agit moins de prendre des mesures globales que de revoir nos modes de fonctionnement énergétique. Comme le souligne fort justement Jean-Marc Jancovici, ingénieur et expert reconnu sur les problèmes d’énergie, notre « modernité » ou notre présent si vous préférez, à l’heure de l’industrie et de l’informatique est de plus en plus gourmande en énergie. Et cette énergie est principalement fournie par le nucléaire, le pétrole, le charbon et le gaz. Autrement dit des ressources dites « non renouvelables » et que l’on exploite depuis des décennies. Il est bien évident que cela aura une fin. Or, il existe une autre énergie, inépuisable celle-là, mais qui n’en est qu’au stade expérimental, c’est l’hydrogène. Sa fabrication est complexe, mais le génie de « l’homme blanc » qui se manifeste depuis la Renaissance devrait en venir à bout. Du moins peut-on l’espérer.
De sorte que les solutions à notre portée aujourd’hui consiste surtout à revoir notre modèle économique basé sur une dépense effrénée. Or, même au sein de l’Europe, un accord sur les mesures à prendre n’est pas évident. Prenons pour seul exemple du nucléaire : la France est en avance dans ce domaine et bénéficie ainsi de l’énergie dont elle besoin à un moindre coût. Ensuite, rien n’est moins polluant que l’énergie nucléaire. Bref, cette énergie, est la solution à moyen terme étant donné que l’uranium est un matériau appartenant à la catégorie des non renouvelables. D’ici là, on aura maîtriser l’hydrogène. Espérons-le. Mais tel n’est pas la politique menée par les Allemands qui ont sur le dos la pression constante de ces faux écologistes qui ont fini par avoir la peau du nucléaire allemand. Les Polonais de leur côté ont bien compris que celui-ci offrait le meilleur rapport énergie/prix. Ils ne sont pas les seuls à l’Est. Et ce n’est pas la seule pierre achoppement à l’échelle européenne. Alors à l’échelle mondiale …
Le problème que nous avons en France, c’est bel et bien la désindustrialisation opérée par toute cette bande d’imbéciles que sont nos politiques qui vivent sous la perfusion des énarques. La France pompidolienne nous avait bâti un empire industriel fort sous la houlette de chefs d’entreprise visionnaires comme Ambroise Roux. Il aura suffi d’un Giscard et plus encore d’un bougli bougla chiraco-mitterrandisme pour réduire à néant tous ces efforts et faire de la France un désert industriel.
Mais, la pire gangrène dont souffre notre pays, c’est bel et bien son administration pléthorique déconnectée des réalités et qui à coup de normes, de lois et de règles diverses et variées et souvent imbéciles portent atteinte à toutes les initiatives entrepreneuriales. La France se meurt dans son carcan administratif. Mais la France se meurt aussi d’un système de protection sociale trop généreux dans la mesure où il est aspiré par une immigration pléthorique et d’un Medef irresponsable qui réclame de plus en plus son lot de chair fraîche immigrée. Comment sortir de ce cercle vicieux ? Telle est la question dont tous nos candidats à la présidentielle n’ont pas la réponse à l’exception d’Eric Zemmour.
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