lundi, 29 novembre 2021
Eric Zemmour : ce n’est qu’un début…
Le billet de Patrick Parment
C’est la dernière lubie médiatique : Eric Zemmour dévisse dans les sondages, son exposition médiatique a fini par lasser. Evidemment Libération, ce torche-cul islamo-gauchiste s’en est donné à cœur joie relayé par tout le boboland de gauche médiatique. Et les sondeurs qui sont à la sonde ce que le bénitier est au salut des âmes, auscultent les entrailles de la bête : pense donc, Zemmour n’est plus qu’à 15%. Il est repassé en dessous de la présidente du Rassemblement national. Raison principale de ce passager désamour : la virée marseillaise de Zemmour qui n’a pas rencontré le succès espéré. Dans cette ville, la plus pourrie de France, où les élus sont des tocards, à commencer par le petit fils de l’amiral de bateau lavoir Muselier, la virée de Zemmour était courageuse dans la mesure où cette ville maghrébine, lieu de tous les trafics, est l’exemple même de tout ce que dénonce Eric Zemmour. Et ce n’est pas un doigt d’honneur qui viendra perturber l’audience du potentiel candidat.
On le sait, une campagne électorale, présidentielle de surcroît, n'est pas vraiment une partie de plaisir. C’est épuisant, d’autant que ce n’est pas en effet, la tasse de thé d’Eric Zemmour. On ne peut donc que louer son courage. Car il dérange tout le Landerneau politique en posant les vraies questions qu’il s’agisse du laxisme de nos élus et gouvernants en matière d’immigration, d’insécurité grandissante mais aussi et surtout la survie de l’identité française, de notre culture et de nos mœurs face à un islam dont tous nos élus ont la trouille et qui baissent leur froc au moindre pet coranique. Zemmour met le doigt sur tous les dysfonctionnements de la société française quand nos élus s’empressent de mettre tout cela sous le tapis.
Les Français ne sont pas dupes contrairement aux sondeurs. Pour la bonne raison que son discours est le reflet de ce que nous attendons depuis des décennies. La preuve en est que ces dernières années les Français ont joué un coup à droite, un coup à gauche et pour finir au centre avec Macron, espérant qu’on les écouterait enfin. Que nenni. Emmanuel Macron a clairement joué le jeu des riches au détriment des classes moyennes qui de quinquennat en quinquennat ne cessent de souffrir de l’incompétence des leurs élites.
C’est peu dire que l’avenir immédiat est incertain. Le paysage politique est proprement dévasté. En tout premier lieu la gauche qui est en train de disparaître complètement. Et ce ne sont pas les Yannick Jadot et autre Jean-Luc Mélenchon qui sauveront les meubles. On ne parle même pas de la maire Hidalgo ! A droite, le centre a quasiment disparu et n’est pas en mesure d’aligner un candidat. Au passage, la guimauve Jean-Christophe Lagarde voulait lui « mettre une balle dans la tête ». On en rigole encore !
Chez les Républicains, c’est proprement la guerre des ego tant ils présentent tous le charisme d’un crapaud en rut. Quant à Marine Le Pen, on le sait depuis longtemps, les Français n’en veulent pas au-delà d’être ce « gueuloir » qu’elle se refuse désormais de jouer, s’imaginant un destin national ! Fort d’un tel constat, les Français vont-ils donc une fois de plus voter contre eux-mêmes. ? Vont-ils prendre le risque de réélire ce président des riches ? Si tel est le cas, alors il faut s’attendre à des mouvements sociaux de grande envergure dont les Gilets jaunes n’apparaîtront alors que comme une modeste répétition. Tant il est vrai que les classes moyennes, celles-là même qui s’abstiennent, n’ont plus rien à perdre.
12:10 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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