mercredi, 29 décembre 2021
Ces vaccins qui nous laissent sans réponse
Le billet de Patrick Parment
« On vit un moment de régime d’exception permanent, un confinement de la démocratie. Le Parlement ne sert plus à rien, sinon à avaliser ce qu’a dit le président. Tout est décidé dans un conseil de défense sanitaire, couvert par le secret, dont nous ne connaissons même pas la composition. Avec ce passe vaccinal, l’exécutif ne ferait que « viruser » un peu plus l’état de droit. » Ce n’est pas nous qui le disons mais Mathilde Panot, présidente du groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale.
Et nous sommes encore d’accord avec elle quand elle avance que « le passe vaccinal, comme tous les passages en force de l’exécutif contre le Covid-19, marque des ruptures très fortes au sein de la société, qui pourraient perdurer bien au-delà de cette épidémie ». Sauf que ce qu’elle ne dit pas, c’est que l’immigration est bien le premier des facteurs de fracture sociale dans notre pays. Mais Mélenchon a besoin des voix des islamo-gauchistes et autres antifas pour exister et nous bassine avec ce contresens raciste d’une France « créolisée ». Pauvre Mélenchon, il ne s’est pas encore rendu compte qu’il était déjà dans les poubelles de l’histoire.
Pour en revenir à ce fameux passe vaccinal, le gouvernement fait fausse route. Si le passe sanitaire pouvait se justifier, il n’en va pas de même du passe vaccinale qui est une atteinte à nos libertés et au fond ne sert pas à grand-chose, sauf à s’imaginer comme Macron et Castex que tout le monde étant vacciné, le virus disparaîtra. La grippe a-t-elle pour autant disparu ?
On nous serine avec la vaccination. On ne dit pas qu’elle n’est pas nécessaire. Toutefois entre la première et la troisième injection, six mois se sont écoulés ! On sait, par ailleurs, que la vaccination n’empêche pas d’être de nouveau contaminé. Ce que le vaccin permet, c’est d’éviter d’entrer dans une phase létale et de surcharger les hôpitaux. Mais, l’engorgement des hôpitaux est aussi le fait de mauvais choix effectués par le gouvernement. Ce dernier n’a eu d’yeux que pour les vaccins alors que d’autres thérapies étaient envisageables. Macron et ses sbires ont tapé comme des durs contre le professeur Eric Raoult et quelques autres qui avaient le mérite d’envisager d’autres voies de guérison. L’Etat aurait dû faire confiance aux médecins et les laisser traiter et évaluer les cas plus ou moins graves, ce qui aurait eu pour vertu de soulager le labeur des personnels de santé dans les hôpitaux. Au lieu de quoi, ce gouvernement n’a juré que par l’hôpital ce qui a eu pour effet secondaires de mettre au rancard tous les patients en attente de soins urgents et d’intervention chirurgicales. Combien de morts à ce titre ? Silence radio.
Que dire encore des incohérences de ce gouvernement qui interdit les réunions de plus de 2 000 personnes en intérieur, 5 000 personnes en extérieur mais qui ne l’applique pas aux meetings politiques ! Tout cela respire l’électoralisme à plein nez. Enfin, face à la persistance du virus on en vient à nous parler qu’une quatrième injection… Car passé un certain délai, même la troisième injection n’immunise plus. C’est dire combien nous sommes dans le brouillard et combien ces vaccins n’ont, au fond, qu’une efficacité limitée. Que sait-on vraiment sur ce virus et ses variants ? Quels seront les effets à long terme des vaccins, notamment ceux à ARN messager ? Quel est l’ampleur des effets secondaires des vaccins ? Quant à la vaccination des 5-11 ans, nous entrons-là dans une zone d’ombres. A priori, on ne voit pas pourquoi les enfants seraient naturellement immunisés contre le virus. Que sait-on exactement des contaminations en milieu scolaire ? Beaucoup de questions et pas assez de réponses !
Dernièrement la presse a fait la Une avec la mort d’un des frères Bogdanov, Grichka, mort du covid. Mais son frère Igor était également en réanimation pour le même motif et n’est pas mort. Pourquoi ? La somme des interrogations ne fait que s’allonger de jour en jour. On se pose la question de savoir dans quel état va-t-on sortir de cet enfer dont notre gouvernement entretient les flammes ?
15:39 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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