jeudi, 10 février 2022
"Le procès de Jupiter" commenté dans la presse francilienne
Source : La Gazette du Val d'Oise cliquez ici
Dans « Le Procès de Jupiter », son septième livre, l'écrivain Charles-Henri d'Elloy se livre à un « portrait à charge contre celui qui incarnait un espoir et qui l'a ruiné ».
Il ne votera pas pour lui, c’est une évidence. Charles-Henri d’Elloy avait déjà écrit sur Emmanuel Macron dans son livre Les Enfants de Maastricht, esquissant une description du personnage « plutôt mesurée et indulgente ».
Cinq ans plus tard, le jugement est tout autre.
« Rien de tel qu’un espoir déçu pour entamer un procès à charge contre celui qui incarnait cet espoir et qui l’a ruiné », dit l’auteur ( ...).
Le Procès de Jupiter, son septième ouvrage (après ses « Chroniques radioactives » en trois tomes et le « Petit abécédaire d’un Français incorrect »), ou 145 pages de réquisitoire contre
« l'ex-banquier, qui pourrait tout aussi bien être appelé Ponce Pilate, le groupie de Kiddy Smile, la tête à claques, le président du ''en même temps'', le planqué »...
En France, « il y a 66 millions de procureurs » : Charles-Henri d’Elloy a décidé d’être l’un d’entre eux.
Une idée de livre née quand il a entendu le président de la République déclarer il y a un an, qu’en France, « il y a 66 millions de procureurs », alors qu’il avait commencé à coucher sur le papier, depuis deux ans, tous les griefs qu’il pouvait reprocher au chef de l’État.
Un procès à charge et « sans appel » en quinze chapitres, dans lequel il accuse le président d’avoir versé dans « la négation de la culture française », lui reprochant notamment sa phrase : « il n’y a pas de culture française ».
Il qualifie de « haute trahison » ses propos sur la colonisation, qu’il avait tenus en 2017, durant un voyage en Algérie, parlant de « crime contre l’humanité ».
La colonisation, « un phénomène naturel [qui] n’est pas à blâmer », estime Charles-Henri d’Elloy, qui dénonce aussi « l’atteinte à la démocratie et aux libertés publiques ».
Il revient notamment sur la crise des gilets jaunes, « un élan populaire au début bon enfant [qui] a vite tourné à l’affrontement avec les forces de l’ordre ».
Un phénomène social pour lequel l’auteur a eu de la sympathie. Un mouvement d’une « France populaire malheureusement infiltrée par des professionnels de l’agit-prop, dont les fameux Black-blocs » et que le président a tenté de « discréditer en faisant passer ces Français exaspérés pour des factieux, voire d’affreux antisémites ».
Le Grand débat national : un « grand bla-bla »
Une crise qui a aboutit au Grand débat national, qualifiée de
« grand bla-bla : ces réunions rassemblaient dans les préaux d'écoles et des gymnases, des élus locaux bien choisis à qui le président déblatérait son catéchisme du "en même temps" pour faire plaisir à tout le monde sans vraiment prendre de décisions substantielles concrètes. Ce qui devait être un grand débat s'est transformé en une démonstration des capacités de Jupiter à faire un monologue, manches de chemise relevées, durant plusieurs heures pour assener tout et son contraire, en nous donnant le privilège d'assister à l'apparition des saintes auréoles formées par la transpiration présidentielle. Le grand débat n'a été qu'un grand bla-bla télévisé pour flatter quelques notables ravis de recevoir les postillons jupitériens ».
Charles-Henri d’Elloy donne juste crédit (une fois n’est pas coutume) au président d’avoir touché juste avec cette phrase qui à son avis résumait tout :
« Nous leur parlons de la fin du monde et eux nous parlent de la fin du mois ».
La gestion de la crise sanitaire est également épinglée. L’auteur reproche tout particulièrement au chef de l’État d’avoir « instillé la peur chez tous les Français ».
« Un souverain mépris du peuple »
« Un souverain mépris du peuple », c’est aussi ce que lui inspire l’« arrogance verbale » du président, qui prend corps à ses yeux dans des phrases sur « les gens qui ne sont rien », « trouver du travail en traversant la rue » ou celle prononcée à l’étranger, au Danemak sur les « Gaulois réfractaires au changement ».
Avant de conclure par « la grande déchéance » que représente à ses yeux cette photo prise aux Antilles d’un président avec « deux éphèbes à la peau de bronze, l’un torse nu et faisant un doigt d’honneur » ou encore l’épisode des « turlupins du Net », Mc Fly et Carlito à l’Elysée.
Avec une plume féroce, l’auteur endosse le rôle de l’accusateur public contre « celui qui se prend pour Jupiter, pour le maître des horloges, pour le premier de cordée, pour le président du monde d’après ».
Des mots « dont la portée sera infiniment moins puissante que les maux imputés à la présidence de l’accusé ». Et souligne-t-il, Emmanuel Macron « ne manque pas d’avocats dans la sphère politique, économique, mais aussi médiatique ».
Avant de conclure son pamphlet par l’élection à venir et de citer notamment Marion Maréchal, le général de Villiers, Florian Philippot ou Éric Zemmour parmi « les personnalités les plus en vue ayant suscité un enthousiasme ces derniers temps ».
« Faudrait-il à la France un Donald Trump ou un Vladimir Poutine, c'est-à-dire un chef d'État qui défende les intérêts de son pays et se moque de ce que l'on pense de lui à l'étranger, inexorable aux oukazes moraux de la caste globaliste ? »
Verdict les 10 et 24 avril concernant l’avenir d’un président pas encore candidat et qui demeure toujours le favori dans les sondages.
Le Procès de Jupiter, de Charles-Henri d’Elloy, est disponible aux éditions Synthèse nationale BP 80135 – 22301 Lannion Pdc. www.synthese-editions.com, 20 €.
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