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vendredi, 01 avril 2022

Demain fera-t-il jour ?

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Le billet de Patrick Parment

On sait très bien par expérience que les programmes politiques énoncés en raison d’élection à venir ne sont que des bouts de papiers jetés au gré du vent qui passe. Chacun essaie de répondre aux problèmes du temps présent, d’où la fatale inactualité de ces programmes une fois l’élection passée. Certes, on aurait mauvaise grâce de dire qu’il n’en reste rien, mais les urgences d’un jour ne sont pas celles du lendemain.

Aussi, les exégèses autour du programme d’Emmanuel Macron ou de Marine Le Pen ne sont à regarder que comme des curiosités. Eric Zemmour, dans ce cirque que constitue une élection présidentielle, présente une exception car il a mis le doigt là sur le danger majeur pour l’avenir de notre pays et de nos enfants : la maîtrise de l’immigration et une remigration plus que nécessaire. On oublie trop souvent que plus d’un million de Français d’Algérie ont regagné la métropole en un temps record.

L’autre aspect majeur que nos politiques se gardent bien d’évoquer, est que cette immigration incontrôlée a notablement fracturé la société française mettant à mal ce que l’on appelle d’ordinaire la communauté nationale. Ce que résume le sentiment général du « on n’est plus chez nous ». Nous devons donc tout à la fois lutter contre cette immigration – la France n’est pas une poubelle – et surtout reprendre en main une justice beaucoup trop laxiste et donner à nos policiers les moyens dont ils ont besoin.

Le degré de violence dû à l’immigration a atteint un niveau qui devient insupportable pour les populations qu’il s’agisse des villes, des banlieues et des campagnes. Il est par ailleurs intolérable de laisser s’implanter dans notre pays un islamisme qui ne correspond à rien dans notre culture judéo-chrétienne. Imagine-t-on élever une église en Arabie saoudite et autres pays du radicalisme islamique ? Une politique de rupture et de fermeté s’impose de manière urgente et on voit mal qui d’autre qu’Eric Zemmour pour la mener à bien.

Reste également que le prochain président aura comme l’on dit du pain sur la planche. Une pandémie qui affecte toujours l’économie française, une dette abyssale et surtout une Europe qu’il serait temps de régenter afin que cesse les méfaits, entre autres, d’une Commission dont les membres ne sont pas élus, faut-il le rappeler. Et tous les présidents qui se sont succédés ont fait preuve de la même incompétence, Ursula van der Leyden en tête en digne émule d’Angela Merkel shootée au mondialisme anglo-saxon.

Le conflit russo-ukrainien, par ailleurs, a mis en valeur tous les dysfonctionnements dont souffre cette institution. Et en premier lieu notre vassalité à l’égard des Américains où Emmanuel Macron a tenté de jouer les petits télégraphistes. Il serait temps de reconsidérer notre situation au regard de la géographie. Si cette guerre a eu lieu, et on ne peut que le déplorer, c’est bien parce que les Américains ont manipulé les Ukraniens et les Européens à ne pas respecter les traités, celui de Minsk notamment. Vladimir Poutine a toujours clamé qu’il ne voulait pas d’implantation de missiles en Europe - pas plus que les Américains avec les missiles russes à Cuba -, sous couvert de l’Otan. Et ce dès sa prise de pouvoir en l’an 2000. Les Américains, avec l’aval de l’Allemagne et plus encore de la Pologne ont fait l’inverse. Ces deux pays vivent dans la hantise imaginaire d’une invasion par l’armée russe !

Cette guerre a également bien mis en lumière notre dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie, notamment pour ce qui concerne le gaz et pour partie le pétrole. Va-t-on se diriger vers un aléatoire approvisionnement américain qui va nous coûter la peau des fesses ? Je pense qu’il est temps que les Européens reprennent leur destin en main. Ce ne sera pas facile tant les tensions intra muros sont fortes. Les intérêts des pays du Nord s’entrechoquent avec ceux du Sud et plus encore de l’Est. Mais notre destin est commun. Il faudra donc bien trouver des solutions. L’Europe ne saurait se résoudre à n’être qu’une balle de ping pong dans l’affrontement entre Américains, Russes et Chinois. Avec cette guerre, c’est tout l’échiquier géopolitique, mais aussi économique qui est remis en cause avec le retour des nations sur la scène. L’Europe sera-t-elle absente ?

On rêve d’une Europe puissante. Mais on n’en prend pas le chemin.  La tâche du prochain président sera donc ardue et il devra batailler sur tous les fronts. Raison de plus pour que ce dernier ait une réelle vision du monde et plus encore une certaine idée de la France. A ce jour, on ne voit guère qu’Eric Zemmour pour porter cet espoir. Car avez-vous seulement entendu les Macron, Pécresse, Le Pen, Jadot et autres Mélenchon nous parler d’un destin français ? Et l’Europe, est-elle condamnée à accueillir toute la misère du monde ?

 

10:50 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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