jeudi, 04 août 2022
L'ECHIQUIER MONDIAL. BRICS contre G7, le renversement du monde ?
Xavier Moreau, directeur du Centre d’analyses politico-stratégiques, et son invité Arnaud Dotézac, géopolitologue, reviennent sur les réunions du G7 et des BRICS de la fin du mois de juin 2022. Ces deux sommets ont rassemblé de part et d’autre les grandes puissances mondiales mais leurs visions du monde s’opposent de plus en plus.
11:40 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Imbécillité et cynisme
Bernard Germain
Le 9 Février 2017, Emmanuel Macron, alors candidat à la présidence de la République, déclarait :
« Il faut avoir une vraie stratégie de sortie des énergies fossiles : dans le quinquennat, nous devrons fermer toutes les centrales à charbon qui existent encore dans notre pays, avec un accompagnement des personnes et des territoires. »
L’heure était, et est toujours, à la lutte contre le réchauffement climatique et pour ce faire à la baisse impérative de la quantité de CO2 produite et rejetée dans l’atmosphère.
« Il faut sauver la planète », comme ils disent. Et même comme il en bourre le crâne de nos enfants dans les écoles.
Parallèlement, il faut sortir du nucléaire. Notamment parce que ce serait une technologie « dangereuse ». Et les mêmes de citer les accidents de Tchernobyl et Fukushima.
En Europe, c’est d’Allemagne que s’est enclenché la matérialisation de cette stratégie.
En 1998, une majorité Sociaux-démocrates et verts venant d’accéder au pouvoir, a décidé l’arrêt sur 20 ans du nucléaire en Allemagne.
En 2011, Merckel a fermé plusieurs centrales nucléaires. Les dernières doivent l’être à la fin 2022.
Quant à la France, elle emboîta bien sûr le pas de l’Allemagne qui est invariablement considérée comme le modèle à suivre par les « élites » françaises.
François Hollande, afin d’obtenir les voix des verts lors de la présidentielle de 2012, s’engagea à fermer la centrale nucléaire de Fessenheim et à enclencher la « transition énergétique » devant aboutir à une réduction de la part du nucléaire à 50 %, remplacée par les fameuses « énergies renouvelables » (éoliennes, solaire, méthanisation et hydroliennes).
11:35 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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La fin de notre politique étrangère
Dans un édito percutant, Natacha Polony montre bien que la tentative allemande d’appeler l’Union européenne à ne parler que d’une seule voix, en contournant la règle en matière diplomatique de l’accord des 27 au profit d’une « majorité qualifiée », n’a pour but que de contourner les refus systématiques de certaines décisions par les pays baltes, la Pologne et la Hongrie. Mais avec la crise, l’Allemagne va également payer le refus des pays du sud - Italie, Grèce, Espagne – pour ne pas les avoir soutenus lors de la crise monétaire. Par ailleurs, cette « majorité qualifiée » priverait la diplomatie française de toute marge de manoeuvre.
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Source Marianne 4/8/2022
11:02 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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