dimanche, 29 janvier 2023
Callac : Bernard Germain adresse une lettre-ouverte à M. Nicolas Heitz, Procureur de la République à Saint-Brieuc
Suite à l'agression dont a été victime samedi matin Danielle Le Men, présidente de l'Association des Amis de Callac et de ses environs cliquez ici, Bernard Germain, porte-parole du Comité d'organisation de la campagne contre le projet Horizon, vient d'adresser une lettre ouverte à M. Nicolas Heitz, Procureur de la République à Saint-Brieuc, Nous la publions donc ci-dessous.
Rappelons que la semaine dernière, suite aux élucubrations fantaisistes des élus immigrationnistes de Callac, plusieurs responsables de la résistance patriotique locale avaient été entendus par la gendarmerie.
Il est temps d'arrêter de confondre les agresseurs et les agressés...
S N
Lettre au procureur de Saint-Brieuc
Monsieur le Procureur,
J’ai eu, comme plusieurs autres personnes, à répondre devant les gendarmes que vous avez chargés de m’interroger, dans le cadre de 12 plaintes déposées contre l’association « Les amis de Callac et ses environs » dont je suis membre.
Comme vient de le reconnaître en public le maire de Callac, samedi 28 janvier, nous ne sommes en rien concernés par les accusations portées par ceux qui ont déposé ces 12 plaintes.
Alors pourquoi cet acharnement contre notre association les « amis de Callac et ses environs ».
Nos actions sont menées à visage découvert et « à la loyale ». Nos actions sont uniquement politiques et en aucune manière violentes.
Par contre, Monsieur le Procureur, étrangement, vous restez sans réaction contre les organisateurs de deux contre-manifestations tenues les 17 septembre et 5 novembre 2022.
Ces manifestations n’ont pas été déclarées. Ce qui est absolument illégal.
Elles ont, de plus, été l’occasion d’affrontements très violents de la part d’antifas, contre les gendarmes qui les ont empêchés d’accéder à la place de la mairie où se déroulaient nos deux rassemblements pacifiques contre le projet Horizon.
Samedi 28 Janvier 2023, à l’occasion des vœux du Maire, des antifas ont encore eu recours à la violence. Ils ont agressé Mme Le Men, Présidente de l’association, pour l’empêcher d’accéder à la salle des vœux dans l’enceinte de la mairie. Fort heureusement, elle n’est pas blessée.
Ils ont par ailleurs également agressé les gendarmes présents, blessant l’un deux et dégradant un véhicule de gendarmerie.
Deux interpellations ont eu lieu.
Qu’attendez-vous Monsieur le Procureur, pour déclencher une enquête sur ces trois évènements où la violence des antifas s’est donnée libre cours à chaque fois ?
Qu’attendez-vous Monsieur le Procureur pour enquêter et poursuivre les membres de l’équipe municipale de Callac qui ont soutenus (voire organisé) les deux contre-manifestations illégales et « chauffé » les antifas pour qu’ils attaquent nos rassemblements pacifiques et à cette occasion agresser les gendarmes qui leur barraient la route ?
Combien de faits condamnables de ce type va-t-il falloir pour qu’enfin vous réagissiez et surtout que vous poursuiviez les responsables de ces faits et exactions ?
Enfin, un article du journal « Le Télégramme de Brest » paru ce jour, dimanche 29 janvier, m’amène à rajouter un paragraphe à cette lettre.
Cet article affirme, concernant les deux personnes appréhendées par les gendarmes :
« Inconnus de la police et de la justice, les jeunes interpellés ont été placés en garde à vue pendant 24 heures et sont sortis ce dimanche 29 janvier. Ils ont été déférés à la permanence du parquet de Saint-Brieuc et ils seront jugés, le 9 mai, pour actes de vandalisme. « Le parquet requiert un placement sous contrôle judiciaire et une interdiction de paraître dans le département des Côtes-d’Armor », indique le procureur de la république de Saint-Brieuc. »
Si ce que rapporte cet article est vrai, ma stupeur est totale.
En effet, aucune charge ne semble être retenue par vous, à l’encontre de ces deux antifas, pour avoir agressé des gendarmes, dont l’un d’eux a même été blessé.
Seul l’acte de « vandalisme », sans doute s’agit-il de la dégradation du véhicule de gendarmerie, est retenu contre eux.
Ne pas retenir comme charge, les violences exercées à l’encontre des forces de l’ordre va envoyer un terrible message à la mouvance des antifas.
Ces derniers ne manqueront pas de l’interpréter de manière désastreuse ce qui les conduira certainement à en conclure que « casser du flic » n’est guère risqué.
Je ne peux, Monsieur le procureur, que vous exprimer ma totale désapprobation s’agissant de votre refus de poursuivre ces individus quant aux violences faites aux force de l’ordre.
Veuillez agréer, Monsieur le Procureur, l’expression de mes salutations distinguées. »
Le 29 Janvier 2023
Bernard GERMAIN
Porte parole du Comité d’Organisation
Pour comprendre l'affaire de Callac cliquez ici
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