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mardi, 07 février 2023

Béatrice Bourges : "la Manif pour Tous était une opposition contrôlée"

Interview de Béatrice Bourges, fondatrice du Printemps français et figure de la Manif pour Tous, qui passe en revue l'actualité française depuis 2014. Cette interview à ne pas mettre entre toutes les mains est un témoignage inestimable pour comprendre ce que les organisateurs du mouvement ont vécu de l'intérieur.

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Source : Le Courrier des Stratèges

20:14 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

UN GRAND ENTRETIEN AVEC REYNALD SECHER À PROPOS DU FILM "VAINCRE OU MOURIR" PUBLIÉ SUR LE SITE EUROLIBERTÉS

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Spécialiste de la résistance face au totalitarisme, Reynald Secher est connu du grand public pour ses ouvrages dont “Le génocide franco-français : La Vendée-Vengé” (1986), ses bandes dessinées et ses films historiques. Ses travaux portent principalement sur la guerre de Vendée. Il est lauréat de nombreux prix notamment le prix Combourg 2012 pour son livre “Vendée. Du génocide au mémoricide” (2011) et pour l’ensemble de son œuvre. Il a participé au film Vaincre ou mourir.

(Propos recueillis par Philippe Randa)

« Nous sommes, il faut le souligner,
dans un régime totalitaire, voire dictatorial.
La pensée doit être unique
et malheur à celui qui pense différemment »

Le film « Vaincre ou mourir » semble déchaîner les passions idéologiques et politiques… Vous n’allez pas me dire que cela vous étonne ?

Rien ne m’étonne plus. J’ai connu une situation similaire en 1986 lors de la parution de mon livre Le génocide franco-français, la Vendée Vengé, puis en 2000 lors de la publication des bandes dessinées Histoire de Bretagne par le journal Ouest France. Même méthode, même violence, même intensité. C’est un tsunami de haine gratuite à coup d’injures, d’arguments fallacieux, de délires en tout genre. En réalité, la gauche n’accepte pas que l’on puisse aller sur le terrain culturel dont elle se considère le propriétaire exclusif. Tout lui est permis. Nous sommes dans la logique révolutionnaire résumée par cet incroyable slogan : la liberté, celle définie par la gauche bien sûr, ou la mort ! En clair, ceux qui ne sont pas dans la pensée unique doivent être éliminés. Qu’importe les méthodes ou les moyens : tout est permis pour tuer l’autre, l’indésirable. Les critiques s’inscrivent dans cette logique et par conséquent, il n’y a aucune limite dans leurs propos. Par ailleurs, certains critiques ont raison : l’honneur est une valeur de droite ce qui sous-entend que le déshonneur est une valeur de gauche. Nous venons d’en faire de nouveau le constat.

Ce film est tout de même l’occasion d’ouvrir un débat entre historiens sur le martyr de la Vendée, qui s’est passé il y a plus de deux siècles… Or, ce sont surtout des politiques ou des journalistes qui s’expriment sur le sujet, comment l’expliquez-vous ?

C’est la mode du moment. Regardez ce qui s’est passé avec la Covid : les spécialistes ont été systématiquement écartés : Macron est ainsi devenu par la grâce des circonstances professeur en médecine, grand expert de la santé et du virus, les médecins généralistes bien-pensants ont été bombardés sur les plateaux comme les sachants, les journalistes se sont auto-proclamés savants… En la circonstance, pour les mêmes raisons, nous vivons une situation similaire. Nous sommes, il faut le souligner, dans un régime totalitaire, voire dictatorial. La pensée doit être unique et malheur à celui qui pense différemment.

Ces idéologues veulent nous faire taire coûte que coûte et, pour reprendre une expression révolutionnaire, nous éliminer de la surface de la France. S’ils avaient un peu de culture et d’imagination, il leur suffirait de persuader le président de la république de réactiver les lois prises en 1793 à l’encontre de la Vendée, lois qui n’ont jamais été abrogées. Ils peuvent ainsi exterminer les Vendéens, nationaliser leurs biens, repeupler leur territoire avec de bons idéologues, et même changer le nom de la Vendée pour celui de Département Vengé.

Ce film aurait dû être l’occasion de réfléchir sereinement sur ce qui s’est passé en Vendée en 1793-1794. Rappelons-le, ces événements ont eu lieu il y a 200 ans.

Non seulement nous avons le recul de l’histoire, mais, de surcroît, nous connaissons les conséquences régionales, nationales et internationales de la politique d’extermination et d’anéantissement de la Vendée, matrice de tous les totalitarismes et des systèmes génocidaires du XXe siècle. Mais… les idéologues qui maîtrisent l’enseignement, la recherche, les médias, empêchent toute analyse, toute étude qui pourrait remettre en question les fondements de leur idéologie. Nous sommes toujours en révolution, il faut bien en avoir conscience, d’où le discours de Macron, énarque, sur la non-identité française, le wokisme en vogue, la lutte ouverte et permanente à l’encontre de l’Église et des valeurs dites traditionnelles.
La Vendée est le crime des crimes de la Révolution, et il y en a eu beaucoup d’autres. Je prépare avec Monsieur le professeur Guillaume Bernard, un livre argumenté et référencé sur la question.

Ce qui paraît incroyable est que ce crime ait été caché si longtemps, car il n’a été découvert qu’en 1985, et encore que très partiellement.

Par ailleurs, ce n’est qu’en 2011, comme je l’ai énoncé dans mon livre intitulé Vendée du génocide au mémoricide (Le Cerf), que j’ai pu découvrir par le plus grand des hasards l’intégralité du système d’extermination et d’anéantissement de la Vendée, système qui a duré dix-huit mois.

Le scandale ne réside ni dans mes livres, ni dans le film Vaincre ou mourir, mais dans le fait que l’on ait pu commettre de tels crimes au nom de l’intérêt supérieur de la nation, et que l’on ait tué les Vendéens non pas pour ce qu’ils avaient fait, mais tout simplement parce qu’ils étaient. Ce premier scandale se double d’un autre tout aussi dramatique : non seulement ces idéologues nient les faits, mais, pire, ils seraient prêts à renouveler ce crime de masse.

Que l’on en dise du bien, que l’on en dise du mal, le « scandale » organisé autour de Vaincre ou mourir participe finalement à son succès… car le succès est indéniable, n’est-ce pas ?

Le chiffre de la première semaine de projection est là : 100 000 spectateurs. C’est incroyable d’autant que les grands medias ont refusé de nous recevoir tout en donnant la parole à nos adversaires. Ce succès est dû à la qualité intrinsèque du film, de l’homme qu’est Charette, considéré comme un héros par les Vendéens au sens grec du terme, mais également au nom même du Puy du Fou, associé à celui des Villiers, gage de qualité et de véracité du thème abordé, ou plus exactement sous-entendu, c’est-à-dire celui du génocide de la Vendée.

Nous pouvons nous étonner de la réactivité des spectateurs. Je pense qu’elle est due à la violence de la campagne menée par les médias, les arguments avancés, les méthodes retenues, les contre-vérités évidentes, l’anathème généralisé… Comme disait en son temps Talleyrand, expert en la matière, tout ce qui est excessif est insignifiant. Désormais, le public est habitué à ce genre de manipulation : la crise de la Covid les a vaccinés. Le jeu de mot est facile, je le reconnais, mais il correspond à la réalité de la situation. Et puis, le confinement a libéré la parole, resserré les liens familiaux et amicaux, allumé des contre-feux notamment médiatiques, d’où l’explosion des réseaux d’information parallèle qui ont joué pleinement leur rôle.

Entre autres, on peut citer pêle-mêle Cnews, TV liberté, radio Courtoisie et j’en passe. Un grand merci à tous.

Pour commander les livres et les films de Reynald Secher : reynaldsechereditions

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MARINE DÉCOUVRIRAIT-ELLE LA COMÉDIE PARLEMENTAIRE ?

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Bernard Germain 

Est-elle d’une incroyable naïveté politique, ce qui serait grave après autant d’années d’expérience dans le domaine ?

Est-elle frappée d’un grave problème psychologique de « reconnaissance » par la classe politique et le pouvoir ?

Toujours est-il que Marine Le Pen enchaîne erreur sur erreur, sans en tirer aucune leçon. S’obstinant à conserver la même ligne politique qui la conduit pourtant d’échec en échec.

Dernier exemple en date, ce qui vient de se passer à l’Assemblée Nationale, concernant la réforme des retraites.

Petit retour en arrière.

Il y a quelques jours, deux motions référendaires ont été déposées. L’une par la NUPES, l’autre par le RN.

Une motion référendaire, si elle est votée par l’Assemblée Nationale, impose l’arrêt des débats, un vote identique au Sénat. Puis il faut aussi l’acceptation du Président de la République pour qu’un référendum national soit organisé afin de demander au peuple de trancher la question, en l’occurrence la réforme des retraites.

La présidente de l’Assemblée Nationale, constatant l’existence de deux motions, décide que c’est par tirage au sort que sera désignée celle qui sera présentée au parlement.

Hurlements de la NUPES qui prétend que c’est la première déposée qui doit être présentée. Or, il n’existe aucune jurisprudence sur le sujet. La présidente de l’AN maintient sa décision et c’est la motion du RN qui est tirée au sort.

Hier lundi 6 février, ont débuté les débats sur la Loi relative à la réforme des retraites.

L'Assemblée nationale a repoussé, par 292 voix contre 243, une motion préalable de LFI demandant le rejet de l'ensemble de la réforme des retraites, à l'ouverture des débats sur le projet du gouvernement. Une motion de rejet permet à l'Assemblée nationale de rejeter un texte de loi, avant même le début des débats.

Notons que le RN a voté cette motion de rejet de la NUPES. Marine Le Pen déclarant à ce sujet avoir voté pour ... « sans sectarisme » !

Vint ensuite la présentation de la motion référendaire présentée par le RN. Et là … stupeur ! Plusieurs députés du RN reçoivent simultanément un message vocal leur indiquant qu’un proche vient d’être hospitalisé et qu’il faut venir immédiatement à l’hôpital. Panique parmi les députés ciblés dont certains quittent précipitamment l’hémicycle. Petit détail… si l’un des députés signataires de la motion référendaire est absent de l’hémicycle au moment de sa présentation, la motion ne peut être ni présentée ni mise au vote.  Vous l’avez compris, … ces coups de téléphone visant à faire quitter l’Assemblée à des députés paniqués n’avait donc qu’un objectif : empêcher le RN de présenter sa motion référendaire. On relèvera au passage qu’il faut être pourri au-delà de l’imaginable pour recourir à de telles pratiques.

Résultat … 45 minutes de bazar complet à l’Assemblée.

Plainte a été déposée par le RN pour ces appels, bien sûr en numéro masqué. Nous verrons si les services spécialisés de Darmanin feront la lumière sur l’origine de ces appels. Quelque chose me dit qu’ils vont avoir du mal ou que cela va prendre beaucoup de temps !

Or, il suffit d’une commission rogatoire d’un juge d’instruction à un opérateur téléphonique pour qu’il identifie l’appel et en informe la justice. Et même si c’est avec une carte prépayée on sait identifier la carte, donc où et par qui elle a été achetée. 

Bref, après ce moment de panique à l’AN et que les députés RN furent revenus comprenant l’immonde manœuvre dont ils étaient l’objet, la motion référendaire fut mise aux voix et rejetée par 272 voix contre 101, … sans les voix de la NUPES parce que cette motion était présentée par le RN. Pourtant la NUPES avait présenté une motion identique. Donc ils étaient d’accord avec l’objectif.

Au final, alors qu’ils sont d’accord, ils votent contre… « avec sectarisme » ! Est-ce bien étonnant ? A la suite de quoi, le débat sur la Loi proprement dite a pu commencer.

La NUPES présente … 18.000 amendements. Autant dire que la NUPES donne la possibilité au pouvoir de recourir aux moyens que lui octroie la constitution de clore le débat rapidement, au motif d’une « obstruction parlementaire », en ayant recours à un 49-3 ou autre. De ce fait l’issue du « débat » ne fait aucun doute ! Seule la date de fin reste inconnue.

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20:02 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Didier Patte, fondateur du Mouvement normand, s’en est allé

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Source Breizh info cliquez ici

Didier Patte, fondateur du Mouvement normand, s’en est allé en ce début février 2023, à l’âge de 82 ans.

Né le  à Rouen, Didier Patte était professeur d’histoire et de géographie dans un lycée de Rouen. Il s’engage en politique dans les années 60 après avoir fréquenté les groupements pro-Algérie française sous le nom de « Guillaume Lenoir » : il crée alors en compagnie de Pierre Godefroy et Jean Mabire, l’Union pour la région normande. Pendant ce temps, il fréquente l’université de Rouen, où il est président de la Fédération des étudiants de Rouen, adhérant à la Fédération nationale des étudiants de France (FNEF) et s’opposant à l’Union nationale des étudiants de France (UNEF).

À la suite du référendum de 1969 sur la régionalisation, il transforme la FER en Mouvement de la jeunesse de Normandie. En 1971, celui-ci prendra le nom définitif de Mouvement normand, dont il reste le président. Il veut faire de la Normandie « le lien entre le monde franco-latin […] et les mondes nordique et britannique ».

En 1976, il est arrêté sur un mandat d’un juge de Rennes au sujet d’un transit d’armes par le port du Havre ; le Mouvement normand est accusé de servir de base d’approvisionnement au Front de libération de la Bretagne.

Il est aussi un proche du Groupement de recherche et d’études pour la civilisation européenne (GRECE). En , il participe au 34e colloque du GRECE consacré « L’Europe et les régions », où il fait une conférence sur le Mouvement normand et participe à la table ronde « Souverainisme ou fédéralisme » aux côtés de Luc Pauwels  et Pierre Pujo.

Président de l’Association des amis de Jean Mabire de 2001 à , il est également directeur de la revue L’Unité normande. En 2010, il est à l’initiative avec Gilles Arnaud du lancement de la télévision régionaliste par internet TVNormanChannel.

Une interview récente de lui est disponible ici. Toute sa vie, il aura lutté pour la défense de  nos patries charnelles et de sa Normandie, dont il aura vécu, de son vivant, la réunification pour laquelle il combattait.

Il avait d’ailleurs accordé, sur le sujet, un entretien à Breizh-info à redécouvrir ici

Toute la rédaction salue ici la mémoire d’un soldat des patries charnelles et de l’enracinement.

11:33 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |