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lundi, 27 février 2023

Le témoignage édifiant d'un "mauvais" qui s'est infiltré dans la manif du "camp du bien...

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Nicolas Zahar
 
Nous étions quatre dans la voiture de mon ami Gilles, direction Saint-Nazaire... Puis Saint-Brevin-les-Pins pour une manif contre l'importation de migrants chez nous.
 
Avec mes trois camarades, nous sommes arrivés à l'avance, c'est toujours comme ça avec les anciens du DPS recyclés au Parti de la France, parce qu'il faut que je vous dise que mes trois compagnons ont plus de 70 ans, mais n'ont rien perdu de leur testostérone. Un beau passé de militants royalistes et nationalistes derrière deux d'entre eux ! Ils ont d'ailleurs l'âge de mes parents, et sont de très chouette compagnie.
 
Arrivés sur place, un café d'abord puis une visite de courtoisie à la contre-manif de midi devant la mairie. On y voit une cinquantaine de jeunes tout de noir vêtus (un peu crades, comme d'hab) avec sac à dos bien dodus, quelques visages barrés de tatouages brouillons, des piercings dans les narines façon bétail, regroupés autour d'une affiche où il est indiqué "Nous sommes tous des fils de P..." (pour le P j'imagine qu'ils voulaient dire "patrons") et cette odeur âcre de "beuh", d'herbes, ou de haschisch... Bref ! De drogue.
 
Aucun filtrage des poulets, mais des drapeaux de la CGT venant soutenir le grand remplacement de leurs emplois, la LFI revendiquant sa soumission à tout, des enseignants, des libertaires, des wokes, des non genrés, des écolos, des communistes, des socialistes, des libéraux, des bien-pensants, bref toute la gauche, toute la république, le camp du bien, en tout 150 citoyens démocrates, plus 50 journalistes-fonctionnaires, vachement sympas, dont certains avec qui j'ai échangé. 
 
Manu par exemple, qui aime bien Macron, et qui en est à sa cinquième dose ; il est venu avec son "fiancé" Ahmed pour dire non au fascisme et à l'intolérance ; peut-être admet-il que l'on puisse être fasciste et tolérant ? Je lui demande ce qu'est le fascisme aujourd'hui en France, en guise de réponse j'ai plutôt eu un regard explicite du genre "tu t'es gouré de manif"... Bref, je salue ces deux gentils invertis pour aller causer avec une loqueteuse aux gros nibars, Martine qu'elle s'appelle. Martine, la cinquantaine, mon âge, un sourire crampé d'illuminée et une poitrine intelligente (je sais j'insiste un peu trop, mais c'est là tout son capital). Martine est une femme libérée, d'ailleurs personne ne chercherait à l'emprisonner bien longtemps. Martine sait qu'elle a raison puisqu'elle est de gauche et que tout le monde le lui dit, BHL (elle fait partie des 29 spectateurs qui sont allés voir le film de BHL sur BHL par BHL pour BHL avec BHL...), les journalistes, les profs, les psychologues et même le camp républicain. Martine est psychologue d'ailleurs, elle m'avoue avoir tout de suite deviné que Zemmour était un pervers narcissique, elle connaît bien ce genre d'individus puisqu'elle a récemment rompu avec l'un d'eux ; j'aimerais bien me marier avec Martine pour une heure ou deux, mais je comprends que je ne suis pas son genre ; son genre c'est plutôt les hommes déconstruits qui sont végans et tolérants. J'aime trop la viande ! Je me replie vers un porte-drapeau de la CGT, je lui demande si c'est une manif contre le projet Macron des retraites ou pour la sauvegarde de nos emplois, il me répond que c'est une manif contre l'extrême droite, je lui dis que je ne savais pas que les syndicats faisaient de la politique. Je devine qu'il me prend pour un con ; je suis presque vexé, alors je lui fais remarquer qu'il faudrait faire une manif pour que les Français se mettent au boulot, il n'a pas l'air d'accord, il préfère sans doute que ce soit les étrangers qui bossent et lui qui manifeste... Pour quoi, pour qui ? Il se barre direction le bar. Moi pareil. 
 
On casse la croûte au cul de la bagnole. A côté un groupe de trentenaire, des enseignants sans doute ? Ils remarquent ma casquette "Place d'armes" vissée sur le crâne, alors ils me saluent en me braillant qu'ils seront à la manif. Charles leur indique que ce ne sera pas la même. Ils me disent qu'ils aiment bien Zemmour, surtout pour son humanisme. C'est vrai que Zemmour est contre l'esclavage, particulièrement celui qui sévit aujourd'hui et qui consiste à importer une main d'œuvre déracinée pour effectuer les tâches qu'ils refusent...
 
13h45, direction Place de la Mairie pour notre manif. Sur le chemin, nous avons un petit accrochage avec une trentaine de gauches qui nous interdisent l'accès ; ils bousculent mes trois septuagénaires. Mes vieux se retrouvent le cul par terre, ils protestent et ont du mal à se relever. Je suis assez fier d'eux, je les relève, les "jeunes" me bousculent à peine, mais me subtilise ma casquette à cinq balles, ça semble les rendre heureux et ils nous oublient le temps d'un repli ! Les CRS présents ont disparu. En fait je pensais que ces jeunes gens courageux, prêts à défendre toutes les plus nobles et merdiatiques causes, se seraient concentrés sur ma personne ; c'est le contraire qui s'est produit, j'ai été méprisé, ce sont les personnes âgées qui les intéressent, les salauds ; bien que nous connaissions la lâcheté de ces étrons républicains, je dois avouer avoir été malgré tout surpris. Comment peut-on s'attaquer à des vieux ?
 
Nous arrivons à notre manif : pas mal de monde malgré les obstacles, dont une cinquantaine de jeunes, évidemment pas de la même qualité. Beaucoup de Reconquête!, une poignée de RN qui refusent les oukases de la direction de leur parti, Place d'armes, les frères dissidents, mais aussi quelques personnes engagées à gauche. Et comme animateur courageux, talentueux et énergique, Pierre Cassen.
 
A la manif des gauches aucun filtrage, à la nôtre fouille complète et gros détour pour y accéder.
 
Du coup les flics ont reçu sur la gueule des projectiles, du genre boules de pétanque, et ont fini par un peu se fâcher avec l'autorisation de leur hiérarchie ; dix minutes plus tard, la cinquantaine de jeunes natio-royalistes (aucun républicain parmi ces jeunes que j'ai interrogés, moitié AF, moitié dissidents AF regroupés au sein de mouvements plus légitimistes) ont fait le ménage... Plus personne lorsque nous sommes retournés récupérer nos bagnoles.

23:22 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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