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vendredi, 09 juin 2023

Le livre "Transgression. Voyage du camp du "bien" vers le camp du "mal" présenté hier à la presse parisienne

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Roland Hélie, Bernard Germain, Pierre Cassen

et Jean-Yves Le Gallou

Hier, jeudi 8 juin, une conférence de presse était organisée à Paris afin de présenter le nouveau livre édité par Synthèse nationale, Transgression. Voyage du camp du "bien" vers le camp du "mal". Cette conférence était présentée par Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale et éditeur du livre.

Pendant près de deux heures, les journalistes et amis présents ont ainsi pu écouter et interroger successivement Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polemia, qui a préfacé l’ouvrage, et les deux auteurs, Pierre Cassen, co-fondateur et animateur de Riposte laïque, et Bernard Germain, animateur de la coordination Partout Callac. Point commun entre ces deux derniers : leur militantisme passé, trotskiste et syndicaliste, à la Ligue communiste révolutionnaire et à la CGT pour le premier, à l’Organisation communiste internationaliste et à Force ouvrière pour le second… Un parcours et une évolution similaires, du camp du "bien" vers le camp du "mal", qui est justement le sujet de ce volume d’un peu plus de 200 pages écrit à deux mains… (et comprend en annexe huit autres témoignages d'ex-cadres gauchistes aux parcours identiques). 

Premier à prendre la parole, Jean-Yves Le Gallou, militant de toujours de la droite nationale et identitaire, a affirmé sa « fierté » de compter à ses côtés, depuis quelque temps déjà, ces deux « camarades » issus de l’autre bord de l’échiquier politique et dont l’engagement au service de notre cause est particulièrement exemplaire. Il a salué le « transfert de compétences » du camp du "bien" vers le camp du "mal" dont ils sont le symbole. Puis face à l’offensive liberticide actuelle du pouvoir macronien contre les activités de nos milieux (dont l’institut Iliade a fait les frais, avec l’interdiction du colloque d’hommage à Dominique Venner), il a insisté sur le rassemblement et l’engagement plus que jamais nécessaires de toutes les forces de notre famille politique, à l’imitation de la NUPES et de Mélenchon (qualifié d’« admirable » car lui, « il ne condamne jamais une action émanant de son camp »), avant de rappeler cette évidence, en guise de conclusion : « on perd les batailles que l’on ne livre pas »…

Pierre Cassen lui a alors succédé. Il a déploré l’absence à cette conférence de presse de journalistes des médias "mainstream", décidément plus prompts à exprimer à distance leurs fantasmes sur le camp du "mal" qu’à se confronter à ses représentants quand ils en ont l’occasion. Il a rappelé que pour la gauche, le « pas liberté pour les ennemis de la liberté » demeure une constante de son action et que, dès lors, il ne saurait être question pour elle, fondamentalement, de reconnaître et d’accorder la moindre liberté à ceux (c’est-à-dire nous) qu’elle définit comme "fascistes". Il a dénoncé le recours à la diabolisation par le prétendu camp du "bien" afin d’empêcher tout débat sur l’immigration, l’insécurité ou encore l’islam ; un recours dicté par sa volonté de survie à l’heure où le fossé ne cesse de s’élargir entre ses positions et les attentes d’une majorité de plus en plus large de Français… Pour conclure, le chef de file de Riposte laïque a appelé les membres de notre famille d’idées à être fiers de leur liberté de pensée, de leur esprit critique, à être fiers de « ne pas bêler avec le troupeau » et à poursuivre leurs efforts pour libérer ceux qui sont encore prisonniers des dogmes de gauche et d’extrême gauche afin de les amener à leur tour à nos positions, à notre combat pour la France et pour l’Europe.

Enfin, Bernard Germain a évoqué et expliqué dans les grandes lignes sa prise de conscience et son évolution, jusqu’à son engagement au sein de Reconquête, le parti d’Éric Zemmour, et la coordination Partout Callac. Un éveil et une mutation qui l’ont conduit à ses prises de position actuelles, parfaitement résumées par cette formule : « Je veux que Callac reste Callac, que la Bretagne reste la Bretagne et la France reste la France ». Pour terminer, il a lancé un appel à l’ouverture vers nos compatriotes que le camp du "bien" abusent encore afin de les amener à ouvrir les yeux pour voir l’évidence et à  transgresser à leur tour pour rejoindre le camp du "mal"…

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12:10 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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