Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 13 juillet 2023

Saint-Brevin : si le pyromane était un gaucho, nous le dirait-on ?

dacbb9e6fa146becbb9e6fa14d2dbbv-960x640.jpeg

Un communiqué de Pierre Cassen, fondateur de Riposte laïque :

Une rumeur circule à Saint-Brevin-les-Pins, depuis 72 heures. Il se dit que l’incendiaire de la maison du maire Yannick Morez, dans la nuit du 21 au 22 mars, serait un militant d’extrême gauche, zadiste actif du temps de Notre-Dame-des-Landes, écologiste également actif de l’association dissoute “Les soulèvements de la Terre”. Il se dit également qu’il aurait été pris plusieurs en photo avec le maire de Nantes, Johanna Rolland.

Si nous étions dans un pays normal, je me dirai que si tel est le cas – ce que j’ignore à ce jour – le procureur de la République ferait immédiatement une conférence de presse, et donnerait l’info aux médias. Après ce serait aux journalistes et aux politiques, qui ont accusé avec beaucoup de légèreté l’extrême droite supposée et le collectif de la Pierre Attelée d’être coupables de l’incendie, de gérer les grossiers mensonges qu’ils ont proférés.

Mais comme nous sommes dans un pays où l’extrême gauche (et les exemples sont fort nombreux, je vais vous en citer quelques-uns) bénéficie d’une impunité totale, et comme l’appareil d’État est mobilisé contre la seule prétendue extrême droite (voir la circulaire Darmanin et les incroyables déclarations du chef de la DGSI, Nicolas Lemer), on ne peut plus avoir confiance en la justice d’un pays dont l’État n’est plus neutre, mais est partisan.

Sur Saint-Brevin, nous savons que les gendarmes et les policiers n’ont eu comme consigne que d’enquêter sur les réseaux de ce qu’ils appellent l’extrême droite. J’ai été interrogé dans l’urgence deux heures durant, et huit des animateurs du collectif de Saint-Brevin ont subi le même sort. Par contre, aucun militant de gauche n’a été interrogé, alors que la veille de l’incendie de la maison du maire, les gauchistes vandalisaient le pont de Saint-Nazaire, situé juste à côté de Saint-Brevin.

Donc, si le procureur se tait, cela va encore davantage accroître les doutes, quant à la volonté de l’État de protéger, une fois encore, les casseurs d’extrême gauche. Le pire est que même si ce même procureur démentait la rumeur, la perte de confiance dans la neutralité de l’État est telle que personne ne le croirait.

J’avoue que personnellement, je crois crédible la thèse de l’œuvre d’un gauchiste voulant faire accuser l’extrême droite, sachant que les médias relaieraient cela.

Riposte laïque cliquez ici

16:58 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les commentaires sont fermés.