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mardi, 05 septembre 2023

Michel Festivi sera samedi au Puy-en-Velay

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Samedi 9 septembre, à 17h, la librairie Arts Enracinés recevra notre collaborateur Michel Festivi pour une conférence sur la guerre d’Espagne et une signature de ses livres.

Michel Festivi présentera notamment les ouvrages suivants :

​- Miguel Primo de Rivera : un dictateur éclairé pour régénérer l’Espagne (1923-1930)  cliquez ici ;

L’Espagne ensanglantée : anarchistes, milices socialistes, communistes et révolutionnaires (1880-1939) ;

Les trahisons des gauches espagnoles : du républicanisme au totalitarisme (1930-1936).

L’entrée est à 10€.

Arts Enracinés 25 rue Raphaël 43 000 Le Puy-en-Velay - 06 32 25 93 59

17:13 Publié dans Livres, Michel Festivi, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Espagne : Où en est Vox ? Quid de l’union des droites ?

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Michel Festivi 

A la suite des élections régionales et municipales du 28 mai, puis des législatives du 23 juillet, il était important de faire le point sur la situation du parti Vox emmené par Santiago Abascal, parti qui se bat pour l’unité de l’Espagne, l’unité de sa langue, la lutte contre l’immigration sauvage et débridée, et qui pourfend les doxas ultra féministes et la chape de plomb mémorielle des gauches qui se sont abattues sur le pays depuis plusieurs années.

S’agissant des élections législatives du 23 juillet dernier, il est de bon ton dans la grande presse et les grands médias du système, de soutenir avec délectation que Vox a singulièrement reculé et qu’il est en grande perte de vitesse.

Or, pour qui connaît bien la vie politique espagnole, c’est loin d’être le cas. Vox avait obtenu un score sensationnel en 2019 en engrangeant 52 députés (Les Cortès des députés disposent de 350 sièges). Mais ce que les commentateurs n’évoquent jamais, c’est qu’alors, le Parti Populaire était en totale perdition et avait recueilli 89 sièges soit l’un des pires résultats de son histoire.

Vox en avait logiquement profité, par le jeu des vases communicants (les élections ne sont qu’à un seul tour, à la proportionnelle par listes provinciales). En effet, dans la précédente législature Vox avait obtenu 24 députés. Il n’est pas inutile de rappeler que Vox n’a été créé qu’en 2013, d’une scission du PP d’ailleurs. Dès lors en obtenant 33 députés ce 23 juillet, Vox a fait un résultat des plus honorables, le PP obtenant 137 députés, soit 48 de plus qu’en 2019. Au demeurant tous les sondages prévoyaient qu’avec un PP en ascension fulgurante, Vox ne pouvait pas maintenir son niveau de 52 députés, c’est quasiment mécanique, certains sondages indiquaient même que Vox n’aurait que 20 à 25 députés.

Aujourd’hui on attend le dénouement de la tentative d’Alberto Nuñez Feijoo, le chef du PP, d’obtenir des Cortès son investiture, mais cela s’annonce difficile voire impossible de réunir une majorité absolue et même relative. Le résultat aura lieu pour le 27 septembre. En cas d’échec, c’est Pedro Sanchez du PSOE qui tentera l’investiture, et à défaut, les espagnols revoteront vers la mi-janvier.

S’agissant des municipales et des régionales du 28 mai, Vox a multiplié par 3 voire plus le nombre de ses élus. Avec le PP, Vox gouverne désormais dans près de 150 municipalités, dont plusieurs capitales provinciales, comme Tolède, Burgos, Aranjuez, Ciudad Real, Alcala de Henares etc…

Une municipalité en Espagne est une collectivité territoriale bien plus importante qu’en France en superficie, voire en habitants, l’Espagne ne comptant que 8112 municipalités, contre 34945 en France. Dans mon « municipio » de la province d’Almeria par exemple, avec une seule voix de majorité, le PP et Vox gèrent désormais cette cité andalouse de plus de 31000 Habitants, le PP avait comme le PSOE obtenu 10 sièges et Vox 1. Ici l’union des droites a prévalu. Le lecteur avisé observera qu’en Espagne pour une municipalité de plus de 31000 habitants, cela génère 21 conseillers, contre 39 en France.

Mais, et de loin, le plus important restait les élections aux communautés autonomes qui disposent de très larges pouvoirs en divers domaines, économiques, fiscaux, sanitaires, scolaires et d’infrastructures. Désormais et après bien des tergiversations, le PP et Vox ont réussi, non sans mal, à s’accorder dans les régions qui ne pouvaient être gouvernées qu’avec leur entente.

Il faut dire que le galicien Alberto Feijoo est franc comme un âne qui recule, et qu’il a passé son temps à envoyer des messages contradictoires aux électeurs de droite, ce qui lui a coûté cher, puisqu’il n’a pas obtenu avec Vox la majorité absolue aux Cortès (176 sièges). A cet égard, il ne peut que s’en prendre à sa très mauvaise campagne des législatives, alors qu’il surfait sur sa victoire aux municipales et régionales. Mais à vouloir effectuer, comme disait Lénine « un pas en avant, deux pas en arrière », on n’arrive à rien ou à pas grand-chose.

Si aux Baléares, Vox a accepté de soutenir le PP, sans sa participation directe à l’exécutif, il a obtenu néanmoins des conseillers locaux à Minorque et à Majorque. En Estrémadure, dans la région de Valence, en Castille et Leon, en Aragon et désormais dans la région de Murcia, Vox est rentré dans ces exécutifs régionaux, dans le cadre d’accords de gouvernement avec le PP.

Cela tranche totalement avec les rejets réitérés des LR chez nous, de refuser tous accords même locaux avec les élus RN, préférant laisser la gauche prendre le pouvoir. Malgré de nombreux obstacles liés essentiellement au Parti Populaire, dont le leader n’a aucune doctrine claire, les choses avancent et des jalons sont posés pour l’avenir. 

Reste maintenant à Vox à démontrer son sérieux, sa constance et sa volonté de faire triompher les forces populaires et nationales contre les séparatismes, les indépendantismes, et les gauchismes de toutes obédiences. Ce sera l’enjeu crucial des prochaines semaines et des prochains mois.  

14:43 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Lâcheté, inculture et propagande : une prof lève le voile sur l’école de 2023

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Arnaud Florac Boulevard Voltaire cliquez ici

Puisque c'est bientôt la rentrée, l'occasion faisant le larron, intéressons-nous à ce que l'on apprend désormais à l'école. Demandons-nous ce que nos chères têtes (de moins en moins) blondes entendent toute la journée, ce qu'on leur fait dire, écrire et même penser. Comme pour nous épargner un fastidieux travail de recherche, la décidément excellente Judith Waintraub relaie, dans Le Figaro, de larges extraits de La Grande Garderie, un livre qui semble très prometteur, écrit par Lisa Kamen-Hirsig, une enseignante qui a tout vu et nous le fait partager. Alors, allons-y !

L'idéologie semble être, sans surprise, la base de tout. L'Éducation nationale fournit les grands sujets : sexualité et écologie sont au cœur du projet. Dans le domaine de l'éducation sexuelle, on commence dès le CP et on demande ensuite à des enfants de huit ans (dont le propre fils de l'enseignante) d'imaginer qu'ils changent de sexe. Au concours de professeur des écoles, on pose la question suivante : « En classe de moyenne section, vous remarquez que les garçons jouent aux voitures et les filles à la dînette : comment résolvez-vous ce problème ? » Parce qu'évidemment, il y a un problème là-dedans. On demande aux élèves de réécrire une histoire caricaturale, et totalement inventée par l'Éducation nationale, dans laquelle un père et son fils regardent le foot à la télévision pendant que la mère et sa fille préparent des crêpes. Sous prétexte de l'impayable « lutte contre les stéréotypes de genre », on fait donc n'importe quoi. Il n'y a guère d'autre terme. Dans le domaine de l'écologie, on fait des « jeux de rôle » pour négocier pendant une COP. Les élèves y jouent des militants d'ONG, avec des consignes tellement claires que, sur une fiche de poste pour les grandes personnes, cela semblerait très directif : « En tant qu’ONG, vos revendications en faveur de la nature peuvent paraître irréalisables aux yeux des autres participants. Les États pourront vous reprocher d’oublier leurs enjeux économiques (compétitivité et emplois). Pour légitimer vos propos, vous devrez donc vous appuyer sur votre expertise scientifique et votre expérience des négociations internationales. Vous aurez également un regard critique sur les conclusions de la négociation en produisant un compte rendu sur les mesures prises. » Quand on fait les questions et les réponses, comment cela s'appelle-t-il ? L'URSS, peut-être ?

Voilà pour le fond idéologique. Passons au contenu des programmes. Évidemment, rien de contraignant, pas de discipline à l'ancienne, pas d'apprentissages fondamentaux. En classe de première (!), on trouve les injonctions infantilisantes suivantes, dans une liste intitulée Ma petite planète scolaire, au chapitre « biodiversité » : « réaliser la posture du lion en yoga et en profiter pour méditer cinq minutes » ou encore « faire un câlin à un gros arbre (un dont tu ne peux pas faire le tour avec les bras) ». Les plus petits ne sont pas épargnés, rassurons-nous. Ainsi, entre le CP et le CE2, « cycle des apprentissages fondamentaux », on trouve la matière « questionner le monde », qui reprend peu ou prou les vocables ringards d'histoire, géographie et sciences naturelles. Curieux, vous direz-vous peut-être, de questionner le monde en général au lieu de poser des questions concrètes à des adultes précis, qui vous donneront des réponses, imparfaites peut-être mais du moins réelles. Elle est comme ça, l'Éducation nationale. Plus c'est abstrait, mieux c'est. Moment de sabir issu du programme, choisi parmi mille autres : « Utiliser et produire des représentations de l’espace. »

On termine ce consternant florilège par la dernière couche de vernis : fascination idiote pour le numérique et le ludique (avec la fin des tableaux noirs, la transformation de tout en jeu sans conséquence, etc.), couplée à une lâcheté totale du corps enseignant. Lisa Kamen-Hirsig raconte que deux harceleurs qu'elle avait punis, et dont elle avait demandé l'exclusion, ont été couverts par le proviseur, qui a refusé de les renvoyer pour ne pas avoir d'ennuis avec le rectorat.

Voilà, en somme, ce qui attend nos enfants ou nos petits-enfants à l'école de la République. Pour ceux qui en seraient atterrés, il y a toujours la solution adoptée par des élites qui savent très bien ce qu'elles ont fait et agissent en conséquence : mettre ses propres enfants dans des écoles privées exigeantes qui appliquent des méthodes intemporelles. Ainsi de Pap Ndiaye avec l'École alsacienne - comme tant d'autres avant lui. Ou alors, au hasard des listes de classe, il y a la possibilité de tomber sur un professeur passionné qui serpente entre les oukases académiques pour transmettre son savoir avec passion. Bon courage à tous les parents, bonne rentrée à tous les enfants ! La vie est un combat, si on veut, mais l'instruction ne devrait pas être une lutte.

La Grande garderie, Lisa Kamen-Hirsig, Albin Michel, 2023, 288 pages, 20,90 €

12:03 Publié dans Livres, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

SOS Santé

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Jacques-Olivier Martin

L’inaction et les mauvais politiques sont un poison redoutable.  Et voilà que l’on découvre politiques sont un poison redoutable. Les premiers symptômes sont très longs à se manifester. Mais, lorsqu’ils deviennent visibles, la dégradation s’accélère. Difficile alors, pour ne pas dire impossible, de faire machine arrière. Il en est ainsi du recours à la dette publique. Au début (il y a cinquante ans), quelques milliards d’euros, puis 100, 1 000 et plus de 3 000 milliards aujourd’hui. Toujours plus d’intérêts, de prélèvements, de promesses non tenues de baisse de l’endettement... Redoutable nœud coulant. Et que dire des 35 heures, qui ont sapé la valeur travail. Aux mêmes maux, les mêmes conséquences. Partout, y compris pour les pénuries de médicaments qui frappent notre pays. Là encore, elles sont la conséquence des errements politiques des décennies passées. Quels sont-ils ? La combinaison de trois calamités au minimum. L’abandon de l’industrie. Au départ, rien de bien visible. Les usines sont toujours là, mais leurs propriétaires n’y investissent plus et les nouveaux traitements sont produits ailleurs. Les principes actifs cruciaux pour la souveraineté du continent tombent à bas bruit dans l’escarcelle de la Chine ou de l’Inde. Et voilà que l’on découvre politiques sont un poison que l’on manque d’aspirine et d’antibiotiques.

La bureaucratie dévorante, ensuite. Celle du médicament, si lente et tatillonne, pousse les labos à mener leurs essais cliniques à l’étranger. Les moins téméraires ne veulent même plus demander l’autorisation de mise sur le marché de leurs traitenemts en France, tant la procédure est lente et coûteuse.  Et, enfin, une politique de santé qui a fait du médicament, et notamment du prix des génériques, la variable d’ajustement du financement d’une Sécurité sociale obèse et dispendieuse.

Alors, que faire ? Commencer par augmenter les prix pour que les laboratoires livrent nos officines. Et puis débureaucratiser la santé, restaurer les finances publiques pour retrouver des marges de manœuvre financières pour l’éducation, la formation, l’innovation, le prix des médicaments... Première urgence : passer à l’action. Désormais, la santé des Français en dépend.

Source : Le Figaro 5/9/2023

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Affaire Traoré : Rendons au Mali ses forces vives !

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La réaction du Parti de la France :

La justice a prononcé un non-lieu en faveur des trois gendarmes impliqués dans l'affaire du délinquant Adama Traoré, mort en juillet 2016 à la suite de son interpellation par des gendarmes à Beaumont-sur-Oise, dans le Val-d'Oise, selon une ordonnance des juges d'instruction.

Ça fait donc 7 ans que la smala Traoré excite les banlieues afro-maghrébines contre les forces de l'ordre et la France en général pour que, finalement, la justice admette au bout du compte que ces mythomanes ont raconté n'importe quoi depuis le début.
 
Remigration prioritaire pour toute cette racaille ! Rendons au Mali ses forces vives !

00:03 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |