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lundi, 02 octobre 2023

Jeudi 5 octobre, à Nancy :

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18:07 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

LA STATUE DE SAINT-MICHEL RESTERA AUX SABLES D'OLONNE

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La secte Libre pensée locale a tout tenté pour faire déboulonner la statue de Saint Michel qui rayonne devant l'église Saint Michel aux Sables d'Olonne. Mais la détermination de la municipalité, de la paroisse et des associations patriotiques a évité que ce sacrilège se produise. La statue restera sur la place et, samedi dernier, elle a été bénie par Mgr l'évêque de Luçon.

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Voici la déclaration faite à cette occasion par Yannick Moreau, maire des Sables d'Olonne :

« Aux Sables d'Olonne, on ne laisse pas déboulonner nos statues, notre culture et notre art de vivre. La Ville et la paroisse ont trouvé une solution pour que la volonté des Sablais soit respectée : la statue de Saint-Michel restera sur sa place, devant l'église, en toute légalité.

  • La France de 2023 déboulonne ses statues

Une poignée de laïcistes radicaux a traîné notre Ville devant les tribunaux, et obtenu que l’on déboulonne l’emblème du quartier Saint-Michel, une modeste statue de Saint-Michel, installée devant l’église du même nom.

À l’heure où les violences et les zones de non-droit prospèrent, nos tribunaux avaient probablement mieux à faire… mais c’est ainsi : la tempête de la "cancel culture" a frappé Les Sables d’Olonne.

En tant qu’élu engagé, je reste sidéré. Cela me paraissait impossible, lointain, aberrant.

Et pourtant, cette idéologie destructrice est bel et bien en marche jusque dans nos provinces et petites patries charnelles.

  • Un combat nécessaire pour défendre notre patrimoine

Jusqu’au bout, l’équipe municipale aura défendu cette œuvre si discrète, ce patrimoine historique auquel les Sablais sont attachés. Ils étaient 94% lors de la votation 2022 à vouloir que cette statue demeure devant l’église Saint Michel.

Il était nécessaire d’aller au terme de la bataille juridique, de défendre nos convictions, de ne pas céder sans avoir employé tous les recours possibles pour faire valoir nos arguments.

Je suis fier d’avoir mené ce combat, au nom des Sablais, au nom des Vendéens et au nom de la majorité silencieuse qui n’en peut plus de voir son pays se résigner ou s’auto-flageller.

En tant que maire, je me dois de respecter la décision du Conseil d’Etat, plus haute juridiction administrative française, mais la volonté et le vote des Sablais seront respectés.

Avec la paroisse nous avons trouvé une solution pour qu’elle reste en toute légalité devant l’église Saint-Michel sur cet espace désormais privé.

  • Une solution « à la Sablaise » pour que Saint-Michel reste devant son église.

Il y a plusieurs mois, la Ville a vendu au diocèse de Luçon une bande de terre longeant l’église afin de permettre la mise aux normes d’une rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite.

Sur cet espace désormais privé, le Père Antoine Nouwavi, Curé-Doyen de la paroisse Sainte Marie des Sables d'Olonne, propose qu’un petit emplacement, non utilisé pour la construction de la rampe, puisse accueillir la statue Saint Michel. La paroisse propose également de prendre en charge l’ensemble des travaux.

Je remercie le Père Antoine et les paroissiens pour cette offre qui permet de se conformer et à l'arrêt du Conseil d'Etat, et à la volonté des Sablais.

Les travaux auront lieu dès ce mois de septembre.

  • Les attaques contre le Saint-Michel sablais nous encouragent à affirmer, cultiver et transmettre nos filiations affectives

Alors, certes, les ayatollahs de la laïcité auront fait reculer notre statue de quelques mètres, mais ils auront fait avancer notre volonté de défendre notre culture et notre art de vivre.

Oui la République est laïque, mais la France, elle, est chrétienne. Notre Nation, nos villages, nos quartiers, nos prénoms sont de culture chrétienne. C'est ainsi... C'est une réalité objective que certains irréductibles laïcards aimeraient annuler, effacer. Et pourtant, depuis le baptême de Clovis il y a 1500 ans c'est une réalité qui est constitutive de ce que nous sommes nous les Sablais, Vendéens, Français.

Face à ceux qui détruisent et déboulonnent, nous continuerons à bâtir sans relâche, à maintenir vivants les liens qui nous unissent, à célébrer notre culture et notre liberté.

Nous continuerons, à danser sur Les Lacs du Connemara au bal des pompiers, à admirer le feu d’artifice du 14 juillet en famille, à décorer nos sapins à Noël, à fêter Pâques, à boire une bonne bière d’abbaye les pieds dans le sable… Oui les cloches sonneront encore demain aux Sables d’Olonne.

Ce n’est pas être rétrograde que d’aimer et cultiver nos traditions, c’est perpétuer et transmettre aux générations futures l'art de vivre à la française.

Vive Saint-Michel ! Vive les Saint-Michel de Vendée et de France ! »

Yannick Moreau,

Maire des Sables d’Olonne

Source cliquez ici

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FLAMBEE DE VIOLENCE AU KOSOVO, DISPARITION DU NAGORNY-KARABAKH : LES MAUVAISES FRONTIERES FONT LES BONNES GUERRES !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Fin septembre, des paramilitaires serbes, retranchés ensuite dans le monastère de Banjska, ont attaqué la police kosovare. Cette dernière a riposté, tuant plusieurs de ses adversaires. Un policier kosovar est mort dans cet échange de tirs, décès donnant lieu à un concert de pleurs de la part des officiels de Pristina, la capitale de cette ancienne province autonome de l’ex- Yougoslavie, dépecée dans les années 1990.

Kosovo/ Nagorny-Karabakh, « même combat » ?

Il y a plus d’une similitude entre la situation du Haut-Karabakh et celle du Kosovo. Ces deux régions, cœurs historiques de deux nations – Serbe et Arménienne  - ont toutes deux été envahies par l’ennemi voisin – Albanais pour les uns, Azéri pour les autres - ce qui a entrainé leur effacement de la carte, partiellement pour la première, totalement pour la seconde. À l’heure où ces lignes sont écrites, les 9/10 ème du Nagorny-Karabakh sont vidés de leurs habitants arméniens. Une épuration ethnique qui n’avoue pas son nom. Les autorités de Bakou ont beau dire qu’elles respecteraient leurs droits, la façon dont leur soldatesque s’est comportée laisse peu d’espoirs aux irréductibles d’avoir une vie « normale » ! D’autant, déjà, que des responsables militaires de cette défunte République d’Artsakh ont été arrêtés, en tant que « criminels de guerre » selon les autorités de Bakou…

 La chance d’une partie des Serbes du Kosovo, par rapport aux Arméniens de l’enclave proclamée indépendante lors de la chute de l’URSS en décembre 1991, est d’être accolée à la Mère-patrie, à partir de la partie nord de la ville mixte de Mitrovica, séparée par la rivière Ibar. Les autres villageois serbes, enclavés, ne doivent leur survie qu’à la molle protection de la KAFOR, la force d’interposition forte de 4500 soldats mise en place par l’OTAN. Le président Serbe Aleksander Vucic, massant des troupes à la frontière du Kosovo, a encore déclaré qu’il ne reconnaitrait jamais l’indépendance de cette ancienne province, « …même si vous devez nous tuer tous » ! (On n’est pas sorti de l’auberge…)

« Diviser pour régner » !

En  1921, Staline, alors commissaire aux nationalités de la nouvelle République bolchévique, appliquant au mieux la célèbre maxime «  diviser pour régner »,  avait érigé en Oblast autonome l’enclave arménienne du Nagorny-Karabakh au sein de la République  soviétique d’Azerbaïdjan, à la population majoritairement musulmane, alors que les Arméniens sont chrétiens depuis la nuit des temps. C’était introduire le ver dans le fruit ! Il savait ce qu’il faisait le Géorgien, qui allait s’emparer de tous les leviers de commandes de l’Empire communiste. Pendant toute la durée de vie de l’Union soviétique, les conflits ethniques, qui couvaient comme les braises sous la cendre, étaient contenus,  contrôlés dans cet univers carcéral par « Le petit père des peuples ». Il avait pourtant semé, ici ou là, des petites bombes à retardement, qui n’ont explosé que bien après sa mort,  intervenue en 1953. Les conflits, oui, ont explosé, comme en Moldavie, avec la sécession – réussie – de la Transnistrie et de la Gagaouzie - réglée, elle, pacifiquement - en Géorgie avec l’indépendance proclamée de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud, l’Adjarie rentrant dans le rang avec un  statut d’autonomie. Il aura fallu deux guerres et d’énormes concessions faites par Poutine au satrape Kadyrov, pour que la Tchétchénie calme ses velléités séparatistes. Le Tatarstan s’est assagi, lui aussi – jusqu’à quand ? – tandis que le Daghestan est toujours la proie d’une agitation islamiste.

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16:28 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |