mardi, 03 octobre 2023
Je lance un défi à Erwan Chartier : qu’il ose débattre avec moi sur Callac !
Bernard Germain
Erwan Chartier (en photo ci-dessus), pour ceux qui l’ignoreraient encore, est le rédacteur en chef d’un minuscule journal publié près de Callac et que nous avons contribué à sortir de l’anonymat lorsqu’il s’est cru obligé de dire pis que pendre de notre combat mené, et gagné, à Callac en faisant capoter le projet Horizon qui entendait faire venir 70 familles de migrants (environ 530 personnes selon les chiffres de Ouest-France) dans ce village de 2 200 habitants.
Cette défaite a jeté le désarroi dans la « gauche » qui est en fait l’extrême gauche et créé un véritable problème politique : comment la « gauche » qui prétend représenter les couches populaires et les défendre, comment cette gauche a-t-elle pu être contrainte d’abandonner piteusement son projet le 11 janvier 2023 ?
Deux explications contradictoires s’affrontent sur ce point :
- Celle que j’ai toujours défendue avec mes amis de l’association « Les amis de Callac et ses environs »
- Celle que défend la « gauche » avec le soutien constant et tapageur d’Erwan Chartier ainsi que de la presse bien-pensante (Le Télégramme, Ouest-France)
Notre explication est des plus simples et est conforme à la réalité. Tout d’abord, le maire n’avait nullement inscrit le projet « Horizon » dans son programme électoral. Dès lors, et compte-tenu des énormes conséquences que ce projet aurait eu pour le village, nous avons dit : soit vous retirez le projet, soit vous demandez à la population si elle est d’accord.
Chacun comprendra que c’est le minimum en démocratie que de demander son avis au peuple.
Et bien pas à Callac, voyez-vous. Le 5 octobre 2022, sur le marché et devant plusieurs dizaines de personnes, le maire a déclaré aux habitants qui l’interrogeaient : « Je ne ferai pas de référendum car je sais que 80% de la population est contre ».
Quand on est la «gauche» et qu’on se prétend défenseur de la démocratie, ça la fout mal de dire qu’on refuse de demander son avis au peuple et que les élus feront ce qu’ils veulent même si le peuple est contre.
Au passage, j’observe que cette « gauche » a des principes à géométrie variable, car lorsqu’il s’est agi des retraites, la même «gauche» a réclamé à corps et à cri qu’un référendum soit organisé. Donc pour les retraites, un référendum c’est nécessaire, mais sur un projet qui va bouleverser la vie d’un village, un référendum c’est non.
Un second point a fait basculer la population contre le projet. Il y a à Callac 18% de chômage, et pour trouver du travail, les gens – surtout les jeunes – sont obligés de partir, ce qui contribue à faire baisser l’activité et la vie locale. De plus, il y a à Callac des gens qui sont pauvres ou n’ont guère de moyens. Pour ceux là, il n’y a jamais rien. Alors quand la mairie a annoncé qu’il y avait 80 emplois qui avaient été identifiés et 3,2 millions d’€ pour le projet Horizon et l’aide aux réfugiés, ce fut un choc pour les habitants.
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Les chiffres et le coût de l'immigration présentés par André Posokhow
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Les chiffres de l'insécurité exposés par Stanislas Rigault (Reconquête)
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Miscellanées
Le billet de Patrick Parment
Politique
Non sans surprise, on voit débarquer, quasi la fleur au fusil, Emmanuelle Mignon. Le nom ne vous dit pas grand-chose. Elle a été la directrice de cabinet de Sarkozy quand il était président de la République. Retiré au Conseil d’Etat, Eric Ciotti est allé la pêcher, l’a nommé vice-présidente des Républicains, et l’a chargé de mettre sur pied un programme en vue des prochaines présidentielles. Avec comme ligne rouge, pas d’accord avec Marine Le Pen qui d’ailleurs ne veut pas en entendre parler. Le problème qui se pose est le suivant : les Français sont-ils prêts à sauter le pas et élire Marine Le Pen ? Si ce n’est pas le cas, alors les jeux sont ouverts à droite, car la gauche politique – mais pas encore médiatique – n’est plus du tout crédible.
Instruction publique
Notre système éducatif est à bout de souffle, les enseignants font de la garderie, le bac est ouvert à tous les vents de la médiocrité. Il en résulte que de nombreux jeunes qui n’ont rien à y faire s’inscrivent en faculté, un voire deux ans, avant de gagner les rangs de l’ANPE. Les réformes de notre système ne manquent pas. Mais pour faire simple, tenons d’abord compte de la réalité. Dans une classe d’âge, guère plus de 20 % des jeunes sont en capacité de faire des études longues. Les autres trouveraient largement leur bonheur dans l’enseignement professionnel. L’une des grandes richesses de la France, ce sont ses artisans. Profitons-en. C’est d’ailleurs ce qu’a bien compris un homme comme Bernard Arnault à la tête de LVMH.
L’autre urgence : redonner à nos enfants la fierté d’être français, d’appartenir à une même communauté de destin. Cela passe donc par un enseignement intelligent de notre histoire et du roman national comme su le faire avec intelligence la IIIe République. Même si cela risque fort d’être difficile au regard de nos taux migratoires.
Ecologie
Ah, l’écologie. On la colle à toutes les sauces, chacun y va de son programmme. Commençons donc par lever un paradoxe. Imagine-t-on un instant que la Chine et l’Inde vont renoncer à leur développement afin de se hisser à un niveau équivalent à l’Occident ? L’écologie, ils s’en foutent. Et ce sont deux gros pollueurs, même s’ils ne sont pas les seuls.
Rassurez-vous je n’ai pas la solution, et je me contente d’émettre quelques évidences. L’écologie, il faut aussi l’envisager sous l’angle de la réalité. Or, cette réalité quelle est-elle ? En écologie, mais pas que, tout repose sur la demande d’énergie. Actuellement ce besoin est satisfait par le gaz, le charbon, le pétrole et le nucléaire. Il sera très difficile de s’en passer du moins dans le court terme. Conclusion, il faut donc économiser ces ressources et donc modifier nos modes de vie en les rendant beaucoup moins énergivores. Et en tenant compte du fait que l’énergie la moins polluante et la moins dangereuse, c’est bel et bien l’énergie nucléaire. Nous disposons par ailleurs d’autres sources d’énergie comme la géothermie, la biomasse, l’énergie hydraulique, solaire, voire éolienne si on décidait d’en faire un usage intelligent – notamment domestique -, et non pas pseudo industriel comme c’est le cas aujourd’hui. Sans oublier l’hydrogène dont on ne maîtrise pas encore toute la technologie. Cela viendra. Reste que de demander aux hommes d’être raisonnables est une gageure. C’est quand nous serons au pied du mur que l’on se décidera malheureusement à réagir.
11:28 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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A propos des manifestations de soutien à la police...
Suite à la publication sur notre site de l'annonce des manifestations de soutien à la police qui se sont déroulées samedi dernier à travers la France, nous avons reçu un certain nombre de messages de lecteurs nous faisant part de leur désapprobation.
Ces lecteurs, dont nous ne doutons pas un instant de leur sincérité, mettent en avant le fait que la répression policière n'a jamais été tendre à l'encontre de la droite nationale et identitaire alors qu'elle est beaucoup plus timorée lorsqu'il s'agit de mater les manifestations violentes de la gauche, de l'extrême gauche ou des racailles des cités. Nous ne les contredirons pas sur ce point, mais le problème n'est pas là...
Qu'on le veuille ou non, tout État a besoin d'une police. Celle-ci, en principe, est là pour assurer l'ordre et la sécurité. Le problème, ce n'est donc pas la police en elle-même, le problème ce sont ceux qui dirigent l'État. Si les tenants du pouvoir la poussent à dépasser ses prérogatives, c'est à eux qu'il faut s'en prendre. Si nous avons appelé à participer à ces manifs, c'est justement parce que nous faisons la part des choses entre les dérives tyranniques de Macron et de sa clique et les policiers qui prennent au quotidien des risques énormes pour tenter de maintenir encore un semblant de sécurité dans le pays.
Je précise que celui qui écrit ces lignes a reçu, en cinquante ans de militantisme, son lot de coups de matraques, de gardes à vue, de perquisitions et n'a donc pas de leçons à recevoir de quiconque dans ce domaine. Lorsque l'on s'engage dans l'action politique, surtout lorsque cet engagement est en opposition radicale au Système en place, on doit être conscient des risques que cela implique.
Roland Hélie
02:51 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Samedi 7 octobre : La Richardais (près de Dinard), conférence de Claude Janvier
01:50 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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La revue Eléments vient de sortir
Voir le sommaire ICI
01:40 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Agnès Buzyn : « Quoi qu’elle en dise »…
La chronique de Philippe Randa
Covid-19… saison 4, donc, puisque le « virus qui rend fou », tel que si justement défini par Bernard-Henri Levy, est sinon apparu, du moins mondialement connu depuis le début de l’année 2020. C’était il y a 4 ans ! Déjà !
Qui s’y intéresse encore, à part quelques traumatisés à vie ? Peu de monde, heureusement… Quelle que soit la façon dont on ait interprété ou vécu cette page folle de l’humanité – ou que l’on appréhende encore à tort ou à raison d’éventuelles conséquences vaccinales – l’immense majorité de la population a désormais bien d’autres préoccupations en tête. Au choix : réchauffement climatique, submersion migratoire, écroulement du niveau de vie pour cause de « quoi qu’il en coûte », tiers-mondisation de notre quotidien…
C’est dire si les états d’âme d’Agnès Buzyn, ancienne ministre de la Santé à l’époque du Covid-19, tentant de justifier son action d’alors dans les colonnes du quotidien Libération, ne vont guère captiver nos compatriotes.
À l’entendre, elle avait pourtant tout senti, tout deviné, tout compris et sonné le tocsin à Matignon comme à l’Élysée… pour peau de balle ! Personne ne l’a crue alors.
Que n’eût-elle alors jugé indispensable de tout dire… aux Français ? Non à eux, ce fut « motus et bouche cousue » : sa lâcheté n’a donc eu comme écho que l’incompétence des autres dirigeants de la Macronie. Cela va-t-il mieux en le disant ? Bah ! si ça soulage la dame…
On rappellera toutefois qu’Agnès Buzyn finira par « lâcher le morceau » dans les colonnes du quotidien vespéral Le Monde pour déplorer le maintien des élections municipales qu’elle qualifiera de « mascarade »… mais après avoir tout de même tenté de se faire élire Maire de Paris ! Sanctionnée d’une défaite électorale assez humiliante pour une représentante de la majorité présidentielle, aurait-elle eu le même jugement en cas de victoire ? On peut légitimement en douter…
Quant aux solutions qu’elle « aurait » proposées alors à Édouard Philippe et à Emmanuel Macron, il y a celle, notamment, du confinement : celui-ci aurait dû survenir plus tôt et aurait dû être annoncé de façon moins brutale ! Bel exemple d’oxymore, s’il en est, mais on n’en est plus à ça près ! Évidemment !
Évidemment, car comme le rappelle fort justement Nicolas Gauthier dans les colonnes de Boulevard Voltaire : « Quoi qu’il en soit, et avec le nécessaire recul, on constate que quelle que soit la manière employée par tous les gouvernements de la planète – confinement relatif ou coercitif, politique vaccinale plus ou moins militante –, partout, le virus a gagné. Comme quoi nous sommes parfois peu de chose face à la nature. »
Mais plus juste et surtout plus dramatique encore, Nicolas Gauthier ajoute : « Un sujet d’autant plus délicat qu’il a, partout, suscité une autre forme de psychose, entre pro et anti-confinement, partisans et adversaires du vaccin, le tout sur fond de paranoïa et de Big Pharma en tireur de ficelles. Si l’on résume, il n’y avait pas que des dingues dans ces deux camps, mais ces mêmes dingues étaient assez équitablement répartis des deux côtés de la barrière. La preuve en est qu’on ne connaît guère de familles dans lesquelles les repas dominicaux ne commençaient pas en joutes énervées pour finir au bord du pugilat. On n’oubliera pas, non plus, le rôle des médias, avec journalistes improvisés virologues de plateau ou de comptoir ; les mêmes “toutologues” qui s’intronisent un jour experts en finance mondiale et, l’autre, sélectionneurs de l’équipe de France de football. »
Terrible constat, difficilement contestable, qui empêche tout honnête homme de ressentir quelque empathie pour les misérables tentatives de justification d’une faillie de la politique – si ce n’est de la médecine, mais c’est un autre débat – et néanmoins légiond’honneurisée et recasée à la Cour des comptes avec Jean Castex en 2022 !
Quoi qu’elle tente désespérément de dire, sa réputation est à jamais tachée – et à juste titre – par les lâchetés, l’incompétence et le cynisme de la Macronie. Dont elle restera l’une des figures emblématiques. Ne lui en déplaise…
Si l’enfer est pavé de bonnes intentions, paraît-il, la vie publique peut assurément être truffée d’explications aussi vaines que pathétiques.
Note
(1) Rappelons que l’ancien directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, sans crainte du ridicule, avait osé comparer lors de son audition par des députés, à la Peste du XIVe siècle (qui elle, a tué entre 50 et 70 % des malades) ou à la grippe dite espagnole (en fait, déjà asiatique) de 1917 dont le taux de mortalité fut de 20 % des contaminés (soit tout de même entre 30 et 55 millions de morts, statistique de l’OMS et de l’Institut Pasteur).
Selon Santé publique France, le nombre de décès dans le monde dû au Covid-19 du 11 mai 2020 au 30 juin 2023 est le suivant : 6 947 192 décès jusqu’au 28 juin 2023 dont 2 243 097 en Europe.
01:36 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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