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mardi, 26 décembre 2023

Le cocard du coco Mondange : un nouveau bobard contre “l’extrême droite”

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Martin Molsan Riposte laïque cliquez ici

Si on en croit les gros titres de la presse républicaine, le maire d’une commune de l’Isère a été attaqué par des gens se "prétendant nationalistes" et tenant des propos "racistes". cliquez ici

Comme aurait dit Brassens, "la seule chose un peu sincère dans cette histoire de faussaire", c’est le beau cocard que porte le nommé Mondange après que des individus lui auraient demandé ce que signifiait la cocarde au revers de son veston. Tout le reste est flou et sent le narratif inventé de toute pièce, vraisemblablement pour habiller une embrouille qui a mal tourné. Autrefois au rugby quand tu ne savais plus quoi faire, tu tapais en touche, aujourd’hui à gauche quand tu t’es pris une tête au carré, tu balances la double accusation de racisme et de fachisme, le double effet censé marcher à tous les coups.

"Se prétendant". Déjà, dès les gros titres dans la presse, le ton est donné et tout le monde en reste à une sorte de conditionnel suggéré. D’ailleurs, si la presse main-stream a relayé, c’est finalement avec pas mal de distance et de doutes à peine voilés, en tout cas pas avec le buzz qu’aurait dû susciter l’attaque d’un maire de gauche par des fachos sur un motif raciste.

De leur côté, le pouvoir et les officiels en sont restés au service minimum.

Prudent, le préfet de l’Isère reste dans le vague. Pas de reprise ni du caractère raciste, ni de la revendication par de prétendus identitaires. On me permettra de penser que connaissant l’oiseau, il aura jugé préférable de rester à distance par rapport au narratif de l’édifiant édile.

Plus laconique que le tweet de la préfecture de l’Isère, on n’a jamais vu : "Le préfet Louis Laugier condamne avec fermeté l’agression d’André Mondange, maire de Péage-de-Roussillon. Il apporte tout son soutien au maire et ses proches devant cette épreuve, face à cet acte inacceptable." Cliquez ici

Cécile Helle, maire d’Avignon (PS) également sur le reculoir. « Je vais rentrer en contact avec lui pour lui exprimer le soutien de la Ville, voir comment on peut l’accompagner, lui témoigner ma solidarité. C’est un acte intolérable, qui touche un élu de la République. Si en plus, il a été agressé parce qu’il était maire, c’est quelque chose de condamnable. »

Là non plus, aucune référence ni au caractère raciste ni aux prétendus auteurs. Pire, le ”si en plus” de la dernière phrase exprime clairement le doute sur les motivations de l’agression et sur la véracité du récit. Prudente l’élue de gauche qui a dû se renseigner sur le lascar, se tient à bonne distance. Serait-il un peu mytho ? En bon coco-CGT, serait-il un habitué des coups tordus ? Sa réputation serait-elle établie dans le milieu, au point que tout le monde se tienne sur la réserve ?

Yannick Neuder, député (LR) de la 8e circonscription de l’Isère. « Cette agression est révoltante et s’inscrit dans un contexte toujours plus inquiétant d’atteintes verbales et physiques ciblées sur nos élus, notamment maires. André a aussi été ciblé, lui et sa famille, avec un motif raciste. Il va bien, mais il est affecté pour sa famille. Personne ne devrait avoir à vivre ça devant ses proches. Ses agresseurs doivent être traduits devant les tribunaux. »

Petite insuffisance personnelle, comme il est de droite et donc entaché par le péché originel, il s’est senti obligé de reprendre l’accusation de racisme tellement porteuse, tellement républicaine et surtout tellement libératoire. Le conformisme et la lâcheté de ces élus de droite sont à gerber. Un LR qui défend un coco, ça sent aussi la fraternelle tripodique.


Jérôme Buisson, député RN de l’Ain dans un tweet : "J’ai habité 20 ans au Péage-de-Roussillon. J’apporte tout mon soutien au maire André Mondange, agressé par des nazillons, semble-t-il". Là on est au top de la veulerie, le type est entré au FN en 91 à l’âge de 18 ans … Plus blanc-bleu qu’un élu RN ex FN, y’a pas. Pathétique au carré, maintenant les RN parlent comme les cocos.  Fustiger les nazillons, c’est devenu la norme des abonnés de tous bords de la rente électorale. Buisson, une bonne gueule de "normy" républicain.

Législatives, 4e circonscription - Premier député RN de l'Ain, Jérôme ...

Curieusement il n’y a que l’Huma pour reprendre in extenso le discours de Mondange.

Si j’osais je dirais que ça signe le forfait. "Propos racistes sans ambiguïté". "Des gens qui se sont présentés comme nationalistes’’. Solidarité sainte. Ce qu’il y a de bien avec les cocos, c’est il n’y a pas un boulon qui bouge. En public et en public seulement, un pour tous et tous pour un. Le discours de Mondange est repris et dûment enluminé par les pisse-copie du journal. Pathétique. Quand on a fait voter Macron, qu’on n’a plus ni programme ni électeurs, on fait comme on peut. De toute manière il y a longtemps que plus personne ne les lit. En plus, tout le monde sait que les communistes sont des menteurs compulsifs. Le premier réflexe de sauvegarde, c’est de ne jamais rien croire de ce qu’ils disent.

Le maire agressé dans le secteur d’Avignon où personne ne le connaît. On connaît les élus de cette trempe, ils se comportent généralement en potentats orientaux, ou si on préfère en disciples de Staline aux petits pieds. Souvent abusifs, arrogants, et dominateurs, ils ont l’habitude de faire courber tout le monde devant eux. Ce qui peut bien-entendu susciter des rancœurs locales et parfois des envies de les coincer dans quelque coin obscur pour leur coller une bonne danse. Bien-entendu ce n’est pas à faire, mais cela se fait de plus en plus. Quelle relation de cause à effet ? Chacun appréciera en fonction de son expérience personnelle.

En tout cas agressé du Côté d’Avignon, ce n’est manifestement pas un règlement de compte local. Alors quoi ?

Sûrement pas une attaque par des nationalistes. D’abord, parce que ça ne s’est jamais vu – ça serait un précédent – et qu’en plus ce n’est pas encore dans les mœurs des milieux de l’ultra droite de s’en prendre physiquement à des élus. Et puis surtout, quel ”natio” serait assez bas du plafond pour aller dérouiller un élu en public en se revendiquant "natio" et en tenant des propos racistes ? Franchement, ça ne tient pas debout, il n’y a qu’un coco, plus que primaire, pour raconter une connerie pareille. On se demande où ils l’ont trouvé. Ah, on me dit qu’il serait aussi à la CGT …

Une embrouille qui a mal tourné. Une histoire à la sortie d’un bar. On connait bien ce genre d’élu, tout le monde doit s’écarter devant eux, il faut qu’ils occupent l’espace, qu’ils se pavanent. Jusqu’au jour où bingo. Il était dans un bar où soi-disant, ils fêtaient la thèse d’un neveu. À partir de là, tout devient banal. L’honorable Mondange qui n’a pas l’habitude qu’on lui tienne tête a dû vouloir faire plier quelqu’un, voire l’humilier en public. D’après sa version, Mondange en homme-fort (le patriarcat blanc de plus de 50 ans se pratique encore chez les cocos) serait intervenu pour protéger le groupe familial. Et là, c’est parti en cacahuète.

Des déclarations qui puent le mensonge à plein nez, au point de faire douter le journaliste. cliquez là

Probablement pas plus de "natios", ni de propos racistes que de beurre en Broche.

Coco, cocarde et coquard sont les seuls mots vrais de cette histoire de cornecul dont tout le monde se fout.

00:34 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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