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mercredi, 10 janvier 2024

La forfaiture de l’infâme Pierre Moscovici

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Bernard Germain

Cet individu, socialiste de son état, fut d’abord député européen de 1994 à 1997 puis ministre chargé des Affaires européennes de 1997 à 2002 sous Lionel Jospin. Il fut également vice président du Parlement européen de 2004 à 2007. Il fut ensuite député en France puis directeur de campagne du candidat Hollande en 2012. Lorsque ce dernier fut élu, il nomma Pierre Moscovici ministre de l’Économie, des Finances et du Commerce extérieur. Il redeviendra ensuite député à l’issue de ses responsabilités ministérielles. En novembre 2014, il est nommé commissaire européen aux affaires économiques et financières, à la fiscalité et à l’union douanière, sous l’ère de Jean-Claude Juncker. En juin 2020 il sera nommé, par Emmanuel Macron, président de la Cour des comptes C’est à ce titre qu’il vient de s’illustrer à nouveau dans la rubrique forfaiture.

Mais tout d’abord, qu’est-ce que la Cour des compte ?

La Constitution de 1958, dans son article 47-2 dispose : « La Cour des comptes assiste le Parlement dans le contrôle de l'action du gouvernement. Elle assiste le Parlement et le Gouvernement dans le contrôle de l'exécution des lois de finances et de l'application des lois de financement de la sécurité sociale ainsi que dans l'évaluation des politiques publiques. Par ses rapports publics, elle contribue à l'information des citoyens.

Les comptes des administrations publiques sont réguliers et sincères. Ils donnent une image fidèle du résultat de leur gestion, de leur patrimoine et de leur situation financière. »

On peut donc dire que la Cour des compte a un double rôle : rôle d’expertise et rôle d’information du parlement, du gouvernement et des citoyens.

On comprend dès lors que dans des périodes où des décisions sur un sujet doivent être prises, cette institution a une action des plus importantes puisqu’il s’agit de donner les informations qui vont éclairer les décideurs avant qu’il ne tranchent dans un sens ou dans un autre.

Cette explication générale étant faite, venons-en aux éléments concrets. Comme chacun le sait, l’immigration est un sujet de la plus haute importance, à la source de multiples problèmes (notamment explosion de la délinquance et de violences partout en France). Les Français n’en peuvent plus et environ 70 à 80 % d’entre eux veulent un arrêt pur et simple de cette immigration ainsi que l’expulsion du territoire national de tous ceux qui commettent des crimes et délits.

Quant au coût de cette immigration il se situe entre 50 et 100 milliards par an. Somme que l’on peut sans doute doubler si l’on y ajoute la fraude sociale dont de multiples immigrés sont responsables.

On notera au passage que Bruno Le Maire, le ministre des Finances, vient de faire une déclaration alarmiste disant qu’il fallait absolument réaliser 12 milliards d’économie en 2024. Vu qu’il a l’air de chercher où faire ces économies, je lui suggère de simplement baisser l’immigration et il aura sans aucun problème ses 12 milliards. S’il arrête l’immigration, comme le demandent les Français, il ne saura plus où mettre les dizaines de milliards qu’il économiserait. Mais, là on est dans le rêve… revenons à la réalité.


De son côté, le gouvernement qui refuse d’entendre les Français, ne peut toutefois faire autrement que de faire semblant de prendre des mesures et c’est à ce titre que pour la 30e fois en 30 ans, une nouvelle Loi sur l’immigration, après plusieurs renvois est finalement arrivée sur le bureau de l’Assemblée nationale et du sénat.

Mais patatras… les députés ont voté une motion de rejet, quant au Sénat, il a adopté un texte « dur » qui en fait n’est dur que pour ceux qui ne veulent rien faire contre l’immigration. Donc pas d’examen de la Loi et instauration d’une commission mixte (Sénat – Assemblée nationale) pour essayer de trouver un arrangement.

C’est dans ce contexte que la cour des compte menait depuis un certain temps une enquête afin de donner les moyens aux parlementaires et au gouvernement d’y voir clair sur le sujet avant de voter ou pas telle ou telle mesure.

La Cour a remis jeudi 4 janvier 2024, le rapport consacré à la politique de lutte contre l'immigration irrégulière. Mais en fait ce rapport, initialement programmée pour le 13 décembre 2023, a été reportée au 4 janvier, soit deux semaines après l’adoption définitive de la loi sur l’immigration.

C’est Pierre Moscovici en personne qui a pris cette décision, déclarant : « C'est une initiative que j'ai prise personnellement... Comme nous étions dans une crise politique, dans un moment où les arguments rationnels se faisaient peu entendre, je n'ai pas voulu que ce rapport soit déformé, utilisé, ni interférer avec un vote sous pression du Parlement»

En clair, Pierre Moscovici a ordonné qu’on diffère la publication du rapport afin de ne pas influencer les parlementaires et le gouvernement. Il n’a publié le rapport que lorsque la Loi a été votée.

Hallucinant… !

Il se trouve que c’est exactement le rôle de la Cour des compte de publier des documents pour informer les décideurs avant qu’ils ne décident. Donc Pierre Moscovici en ordonnant le report a tout simplement imposé que les décideurs prennent leurs décisions sans avoir les informations.

Mais pour qui se prend ce Monsieur Moscovici ? Il s’autorise à avoir, grâce à sa fonction, des informations clé et décide de ne pas les donner parce que ça pourrait influencer le cours des choses.

Dans n’importe quel régime démocratique digne de ce nom, la personne à l’origine d’une telle forfaiture devrait être immédiatement dénoncée devant tout le pays et démise sur le champ de ses responsabilités. Mais nous avons un président qui visiblement n’est nullement choqué de ces pratiques totalement contraires à la démocratie. Donc Pierre Moscovici n’est pas chassé.

Un dernier point mérite d’être évoqué : le danger que la « gauche » fait courir à la démocratie.

On nous bassine matin, midi et soir avec les « heures les plus sombres de notre histoire » qui reviendraient, avec les « violences de l’ultra-droite », avec la menace « fasciste » qui guette notre pays.

Mais la vérité, c’est que c’est l’inverse qui frappe aujourd’hui notre pays. Il n’y a aucune violence de « l’ultra-droite » qui d’ailleurs n’existe pas. Sinon, qu’on me cite où et quand il y a eu des violences de « l’ultra-droite ». Par contre des violences de la gauche je peux en citer des dizaines.

Il paraît aussi que la démocratie serait en danger… c’est exact, mais à cause de la gauche. Par exemple, chaque évènement est présenté de manière tordue et non objective par la presse bien pensante et les partis de gauche. Juste un exemple : La mort de Thomas, c’était une « rixe », alors que tout le monde le sait, ce sont des racailles qui sont venues « planter du blanc » et qui l’ont fait.

De même, les faits sont constamment cachés, pour « ne pas faire le jeu du RN ». Ce n’est pas celui qui s’est fait poignarder le problème. Non, ce qui est grave c’est qu’on va pouvoir dire que l’auteur des coups de couteau est presque invariablement un brave migrant. Et ça il ne faut pas que ce soit dit. Alors ils cachent tout.

Ou encore, comme dans le cas de Moscovici, digne représentant de la gauche, comme le rapport dit qu’il y a de sérieux problèmes avec cette immigration irrégulière, pour éviter que les parlementaires n’utilisent ces faits pour décider des dispositions de leur Loi, Moscovici décide lui aussi de cacher les choses, et publie le rapport après le vote de la Loi.

En fait les bien pensants et la gauche sont persuadés de détenir la vérité. C’est donc leur point de vue qui doit s’imposer. Peu importent les moyens, ce qui compte c’est que leur opinion soit celle qui est retenue.

Donc, ils mentent et trichent en permanence. Nous venons d’en avoir un nouvel exemple.

Et, comme ils disent, ce serait « l’extrême droite » la menace ?

Non, la menace, la vraie, c’est la gauche et les bien pensants. C’est eux qui tuent la démocratie, au nom du bien. Ceux qui disent le contraire sont aveugles et stupides ou complices.

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10:05 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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