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vendredi, 15 mars 2024

À quatre jour du 19 mars, soixante-deux ans après le cessez-le-feu en Algérie, une réflexion, en passant…

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Synthèse nationale

Hier, jeudi 14 mars, sur Cnews, à L’heure des Pros. Question du magistrat honoraire Philippe Bilger à Pascal Praud : « À partir de quand, Pascal, à votre avis, la dénonciation absolue de la barbarie du 7 octobre, accompagnée de la demande d’un cessez-le-feu, peut n’être pas qualifiée de soutien à la cause palestinienne ? » Réponse de l’intéressé : « C’est le mot "cessez-le-feu" qui pose problème. Est-ce que vous cessez le feu avec une organisation terroriste ? (…) Le mot "cessez-le-feu" a en lui-même une ambiguïté »…

Pour mémoire, cette position était celle des partisans de l’Algérie française qui refusaient tout idée de négociation et, plus encore, de cessez-le-feu avec le FLN qui, alors, quelques décennies avant le Hamas, utilisait déjà l’islam et la terreur comme des armes au service de sa cause. On connaît la suite : le gouvernement gaulliste a négocié, a conclu un cessez-le-feu avec les fellagas et leur a finalement abandonné le territoire.

Soixante-deux ans après la fin de la « sale guerre », il est tout de même curieux de voir aujourd’hui cette compréhension pour la position de l’État d’Israël (parfaitement compréhensible) alors même qu’il continue d’être de bon ton de pourfendre celle des partisans du maintien de la France en Algérie…

En fait, cette contradiction trouve son explication dans une formule : « Malheur aux vaincus ! »… Les perdants ont toujours tort. Ce sont les vainqueurs qui écrivent l’histoire…

20:43 Publié dans Didier Lecerf | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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