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mercredi, 27 mars 2024

Lannion (22) : quand les vieilles perruques de l'anti-racisme sénile refont surface...

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« La France, c’est comme une mobylette » ; il lui faut du mélange ?

Jany Leroy

Source Boulevard Voltaire cliquez ici

À Lannion, les journalistes de la presse locale s'étaient donné rendez-vous, samedi, pour rendre compte d'une manifestation d'un autre temps. Réveillés par la montée du RN et autres secousses telluriques, les dinosaures de l'antiracisme sont sortis de leur long sommeil. Professeurs à la retraite depuis des décennies et militants de SOS Racisme venus du fond des âges brandissent pancartes et drapeaux. Çà et là fleurissent des slogans imprimés sur des feuilles blanches accrochées aux imperméables. « Le Trégor, une terre d’accueil depuis toujours », affirme l'un d'entre eux. La dame porteuse de cette affirmation a vu les premières peuplades arriver en terre bretonne. Les Celtes, les Phéniciens, les Romains... Elle peut en témoigner. Un peu plus loin, un gauchiste qui n'a pas lu les faits divers depuis le Déluge tient un panneau « Collectif soutien aux migrants ». Il nous parle d'un temps que les moins de 1.000 ans ne peuvent pas connaître.

Brusquement, un orateur prend la parole. À l'aide d'une parabole plaidant pour le métissage, il va faire entrer la réunion de plain-pied dans la modernité : « La France, c’est comme une mobylette ; pour avancer, il lui faut du mélange »lance-t-il. Le bond dans le XXe siècle secoue les participants. Les plus au fait du carburant de l'époque se souviennent que le mélange était composé de 2 % d'huile. Bien loin des 10,3 % d'immigrés donnés par l'INSEE. L'image est mal choisie. Les plus remontés proposent une grande manifestation contre les mobylettes. L'engin qui, jadis, les transportait d'un surprise-partie à l'autre n'était qu'un félon à la solde de l'extrême droite. Les migrants transpirant sur leurs vélos l'ont bien compris. Sur leur passage, l'antiraciste se découvre. Un repas de livré et c'est 2 litres de mauvais mélange qui échappent au RN.

Pendant que le rassemblement tourne à la polémique autour de Motobécane, à Paris, une vaste manifestation regroupant une vingtaine de futurs dinosaures se tient devant le siège du parti maudit. Les derniers militants de SOS Racisme sont venus danser pour dénoncer les propos de Marine Le Pen au sujet de la chanteuse Aya Nakamura. Solidarité oblige, la section vétérans de Lannion a prêté quelques banderoles sauvées de Mai 68. Fraîchement repassé, le drap « Ici, c'est Paris, pas Vichy » a belle allure. De génération en génération passent ainsi les pavés d'une époque révolue. Transmission des traditions, sauvegarde des objets sacrés. À quand, un musée du gauchisme de Néandertal à nos jours ?

18:29 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Carhaix (22). Plus d’un an après, toujours pas de trace de « la menace d’extrême droite », après l’alerte à la bombe qui aurait visé le journal « Le Poher »

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Source Breizh-Info cliquez ici

La fin d’année 2022 et le début d’année 2023 avaient été agités dans le Centre-Bretagne autour de l’affaire Callac notamment. Le journal local Le Poher, dirigé par le militant breton de gauche Erwan Chartier, avait d’ailleurs été au centre de l’actualité, puisque le journal avait indiqué avoir reçu de nombreuses menaces et avait même été évacué suite à une alerte à la bombe que les journalistes prétendaient avoir reçu, dans les locaux de Carhaix, en février 2023.

Une alerte à la bombe qui avait été le point de départ d’une campagne médiatique inédite, avec mobilisation massive de journalistes en soutien à Erwan Chartier et son équipe, et surtout « contre l’extrême droite » vague, très vague mouvance qui était accusée d’avoir menacé le journal, Erwan Chartier, et d’être une menace pour la démocratie. Profitant de l’espace médiatique sans précédent pour lui et son journal, ce dernier avait d’ailleurs dans la foulée sorti un livre intitulé Callac ou les obsessions de l’extrême droite dans lequel il livrait sa version très romancée, très idéologique aussi, des évènements autour du projet Horizon de Callac.

Depuis, le rédacteur en chef du journal Le Poher est en tournée, notamment en Bretagne, à l’appel de différents comités antifascistes, ou de gauche, pour présenter son livre, et pour le vendre. Petit souci : un an après les évènements, le ou les auteurs des prétendues « alertes à la bombe », et des « menaces d’extrême droite », n’ont toujours pas été arrêtés, ni démasqués. Certains commencent même à s’interroger sur leur existence réelle. 

Il est vrai que le scénario semble parfait : les méchants d’extrême droite qui s’en prennent à une association qui veut imposer des migrants dans une commune rurale, qui organisent une manifestation pleine de haine contre la gentillesse de ceux qui veulent les accueillir. Les journalistes locaux de gauche qui décrivent la situation et qui se font menacer eux aussi par le camp de la haine, avant de partir en campagne antifasciste, pour se donner un grand frisson (et au passage, pour permettre à un livre de bien se vendre et à un journal de ne pas vivoter, bien qu’il soit d’intérêt local important).

Ce scénario, Bernard Germain n’y croit pas, comme il l’indique dans un article publié sur le média Synthèse nationale  : il est vrai qu’entre Bernard Germain, l’un des artisans de l’opposition à l’accueil de migrants à Callac, et Erwan Chartier, rédacteur en chef du Poher, ça n’est pas le grand amour. Voici ce qu’indique Bernard Germain : cliquez ici

Difficile au final de savoir ce qui est vrai, ce qui ne l’est pas, ce qu’il s’est passé. Oui, des plaintes ont bien été déposées en Gendarmerie de Carhaix suite aux menaces présumées. Néanmoins, force est de constater que plus d’un an après, les enquêtes, si enquête il y a eu, n’ont absolument rien donné. On peut pourtant voir au quotidien dans de nombreuses autres affaires que les enquêtes aboutissent tout de même lorsqu’il s’agit de menaces sérieuses, y compris en Bretagne.

Quoi qu’il en soit, que les menaces aient été bien réelles et sérieuses ou sorties d’un scénario hollywoodien (voir encore récemment cette histoire du maire qui avait accusé l’extrême droite avant d’avouer avoir menti), jamais le journal Le Poher, ni Erwan Chartier, n’auront bénéficié d’une telle couverture médiatique que durant cette année 2023 et le début de l’année 2024. C’est ce qu’on appelle un plan parfait de communication… sur le dos de « l’extrême droite », concept qui sert décidément beaucoup.

Y V

18:09 Publié dans Callac 22, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

IGNACE...

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10:18 Publié dans IGNACE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |