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mardi, 13 août 2024

Jean Foor, militant de toujours la cause nationale, vient de nous quitter

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Jean est décédé la semaine dernière. Il était né en 1948. Dans les milieux nationalistes franciliens, c'était "une figure". Militant et artiste, il était apprécié de tous. Chaque année, il exposait ses oeuvres lors des Rendez-vous Bleu-Blanc-Rouge de Synthèse nationale. C'était toujours un plaisir de le retrouver.

Mieux que quiconque, l'écrivain et historien Eric Lefèvre qui le connaissait bien a prononcé un bel éloge lors de la messe d'enterrement, le 7 août dernier en l'église Saint-Hilaire de La Varenne (Val-de-Marne) :

Un ami et un camarade sûrs, ainsi pourrait être défini Jean Foor. Mais surtout un ami et un camarade imperméable à toute malveillance, qui posait sur les hommes un regard d’une rare aménité et d’une grande bienveillance, teintée d’une pointe d’ironie bon enfant si cela s’imposait. Celui qu’il posait sur l’abominable époque dans laquelle nous sommes contraints de vivre, de survivre plutôt, n’était jamais dénoué d’humour, fut-il percutant. Car Jean Foor était tout le contraire d’un aigri. Il savait comme personne tenir son interlocuteur éloigné des pleurnicheries stériles et d’un désespoir tout aussi infécond.  Qui ne se souvient des savoureuses anecdotes et souvenirs piquants dont il semblait avoir une réserve inépuisable ? Ils étaient toujours accompagnés d’un coup d’œil qui témoignait de sa personnalité profonde et narrés avec la verve et l’accent d’un titi parisien de vieille et bonne souche. Il n’était pourtant pas parisien mais authentiquement saint-maurien, né dans la boucle de la Marne, y ayant toujours vécu pour finalement y reposer en terre chrétienne.
 
Mais Jean fut aussi un militant aux convictions bien ancrées, fussent-elles teintées d’idéalisme plus que de réalisme, comme pour beaucoup d’entre nous qui affectons de croire à nos rêves. Jamais il ne renia ces rêves, posant sur les formations et partis de sa famille politique un regard aussi serein que dénué d’illusions. Mais toujours sans acrimonie ni sectarisme et avec ici encore une ironie bienveillance. Faut-il rappeler que cet ami, ce camarade, était aussi et avant tout un homme aussi bon que désintéressé et tout le contraire d’un diviseur ? A qui d’entre nous a-t-il refusé un service ? Avec qui, dans quelque domaine que ce fût, pouvait-il entretenir des relations agressives ? Ce n’était évidemment pas de sa part manière de se défiler, car Jean était tout le contraire d’un lâche, il l’a prouvé.
 
Jean fut aussi un artiste. Il a exercé plusieurs métiers, finissant par ouvrir sa fameuse boutique-atelier saint-maurienne Formes et Ombres que nous connaissions tous, pour y admirer et acquérir, entre autres, ses magnifiques blasons aux couleurs des provinces françaises. On les retrouve aujourd’hui un peu partout dans nos familles. L’on sait qu’il se donna à cette tâche avec un telle application et une telle constance qu’il y ruina irrémédiablement sa santé.
 
Jean, enfin, eut la chance — mais l’on a après tout que ce que l’on mérite — d’être épaulé de bout en bout par la merveilleuse épouse qu’était Catherine, qui partageait ses convictions. Leur fils Erich ne pouvait être, à tous égards, que le digne héritier de ses parents.
 
Ayant dans sa jeunesse fréquenté le séminaire, Jean Foor n’était pourtant pas un « cul-béni ». Mais comment un tel homme ne pourrait-il pas goûter maintenant une félicité éternelle ? Et puis les terribles souffrances qu’il a endurées durant les dernières années de sa vie, souvent avec le sourire, pèsent dans la balance. L’on ne peut que l’espérer, et même y croire profondément.

Tout est dit, qu'il repose en Paix...

09:47 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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