samedi, 01 mars 2025
Zelensky, la fuite en avant d’un fou inconséquent
Thomas Joly, président du Parti de la France
L’Histoire jugera. L’instant était solennel, l’heure grave. Et pourtant, ce vendredi 28 février, Volodymyr Zelensky, sous les ors de la Maison-Blanche, s’est offert le luxe inouï de cracher dans la main qui le nourrit. Il n’est plus à une outrance près, cet histrion qui joue au chef de guerre comme d’autres jouent les matamores. Devant un Donald Trump patiemment revenu aux affaires et sincèrement désireux de trouver une issue au bourbier ukrainien, le président de Kiev a fait preuve d’une arrogance aussi déplacée qu’insensée.
Au lieu de saisir cette occasion historique, Zelensky a cru bon de s’ériger en donneur de leçons, lançant des piques méprisantes à son hôte, refusant tout compromis, affectant l’attitude du chef intraitable alors même que son pays ne tient que par la perfusion américaine. On aurait cru un roitelet sous amphétamines, habité par une excitation étrange, une nervosité suspecte. Aurait-il puisé son inspiration ailleurs que dans la raison d’État ? La question mérite d’être posée.
L’Ukraine, depuis deux ans, est devenue une épave errant dans les flots tumultueux d’une guerre qu’elle n’a plus les moyens de mener. Les milliards américains, distribués à jets continus sous l’ère Biden, ont maintenu sous respiration artificielle un régime gangrené par la corruption et l’influence étrangère. Trump, fidèle à son pragmatisme, veut mettre fin à cette mascarade et trouver une sortie de crise. Mais pour cela, encore faudrait-il que son interlocuteur soit un homme d’État et non un bouffon déguisé en stratège.
Naturellement, les gouvernements d’Europe occidentale – qui ont poussé à la guerre depuis trois ans – se sont empressés de voler au secours du comédien en chef. Il faut dire qu’en matière d’inversion accusatoire, nos élites n’ont plus rien à apprendre. Zelensky l’arrogant devient une victime, Trump le pacificateur devient le coupable. L’Ukraine, elle, continue de s’enfoncer, et ses soldats meurent pendant que leur président parade sur les plateaux et insulte ses bienfaiteurs.
Il y a une vérité cruelle que les Ukrainiens devront bien finir par affronter : leur salut ne viendra ni de Washington ni de Bruxelles. Tant que leur pays restera entre les mains de ce clown en treillis, ils seront condamnés à une guerre sans fin, un enfer absurde entretenu par l’orgueil et la corruption. La Russie, elle, attend patiemment que l’épuisement fasse son œuvre.
L’Histoire jugera, oui. Et elle se souviendra que, lorsque l’heure était venue de faire la paix, Volodymyr Zelensky a préféré fanfaronner, quitte à précipiter la ruine de son propre peuple.
11:31 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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