Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 19 mars 2025

Le Conseil d’État encourage la submersion migratoire sans limite de la France

téléchargement (1).jpeg

Jean-Yves Le Gallou, Polémia cliquez là

Le Conseil d’État vient de prendre une décision d’une importance considérable qui va encore amplifier l’immigration en France. Analyse par Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia.

Une décision qui ouvre totalement les vannes de l’immigration

Le Conseil d’État vient de casser une décision de la CNDA (Cour nationale du droit d’asile), ouvrant ainsi le droit d’asile à tout Égyptien (ils sont 100 millions) se contentant de déclarer, sans preuve, qu’en raison de son homosexualité, il craint d’être persécuté en Égypte. Il s’agit d’une nouvelle démonstration pratique de l’existence d’un gouvernement des juges qui impose aux Français ses désirs politiques. Les implications de cette décisions sont apocalyptiques.

Considérer qu’une simple déclaration d’homosexualité entraîne l’appartenance à un groupe social  ouvrant des droits à l’immigration en France est pour le moins problématique.

La CNDA et le Conseil d’État reconnaissent des groupes sociaux étrangers susceptibles de bénéficier, sur simple déclaration, de la protection subsidiaire au titre du droit d’asile :

- Femmes afghanes (25 millions)

- Musulmanes sri-lankaises (2 millions)

- Homosexuels togolais (combien sont-ils ? 600.000 ?)

- Homosexuels égyptiens (5 millions ?)

Cette discrète décision du Conseil d’État ouvre en fait la possibilité à plus de 2 milliards de personnes (provenant d’Afrique et de pays arabo-musulmans) de solliciter l’asile en France simplement en déclarant appartenir au groupe social homosexuel susceptible d’être mal perçu.

La gauche toute-puissante au Conseil d’État

Cette décision du Conseil d’État a été prise par des juges dont l’identité est connue. La transparence démocratique rend nécessaire de faire connaître le parcours des trois principaux auteurs de cette décision.

Nicolas Boulouis, président de la 2ᵉ chambre, s’était déjà fait remarquer en mai 2021, lorsque le Conseil d’État a rejeté le recours-suspension déposé par Génération Identitaire, les empêchant de reprendre leurs activités avant la décision finale de leur dissolution. Lors de cette délibération, Nicolas Boulouis était l’assistant de Christophe Chantepy, proche du Parti socialiste et conseiller technique, notamment auprès d’Édith Cresson et de Pierre Bérégovoy à Matignon pendant le mandat de François Mitterrand. Par la suite, il a dirigé le cabinet de Ségolène Royal à l’enseignement scolaire (1997-2000), puis celui de Michel Sapin à la fonction publique (2000-2002). En 2007, Christophe Chantepy a fait campagne pour la candidate socialiste Ségolène Royal, avant de soutenir François Hollande lors de la primaire de 2011 et de diriger le cabinet de Jean-Marc Ayrault jusqu’en 2014. Énarque de la promotion « Fernand Braudel » (1987), ses principales nominations ont été obtenues sous des gouvernements socialistes ou macronistes, notamment son élection en décembre 2017 au collège de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), sa nomination comme président adjoint de la section administration au Conseil d’État (2016-février 2019) et comme président de la 2ᵉ chambre de la section du contentieux au Conseil d’État en février 2019. Précisons que Nicolas Boulouis a été nommé au Conseil d’État par la voie du tour extérieur en 2000, alors qu’il travaillait comme administrateur civil dans les services du Premier ministre Lionel Jospin.

Amélie Fort-Besnard, rapporteure, était rapporteure publique lors de l’audience de l’Affaire du Siècle au tribunal administratif de Paris, le 14 janvier 2021. À cette occasion, elle a déclaré que l’inaction climatique de la France constituait une faute engageant la responsabilité de l’État, donnant raison aux quatre ONG plaignantes : la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, Greenpeace France, Notre Affaire à Tous et Oxfam France. Le 21 décembre 2021, elle a également donné raison aux ONG CIMADE, GISTI (Groupe d’information et de soutien des immigré.e.s), Ligue des droits de l’homme (LDH), FASTI (Fédération des associations de solidarité avec tou-te-s les immigré-e-s) et COMEDE (Comité pour la santé des exilés), en annulant pour excès de pouvoir l’arrêté du 7 janvier 2021 ainsi que l’article 1ᵉʳ de l’arrêté du 7 avril 2021, pris en application de l’article L. 744-2 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile.

Dorothée Pradines, rapporteure publique, a été conseillère auprès du délégué interministériel à la prévention et à la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes de septembre 2018 à août 2020. Ce poste était alors occupé par Olivier Noblecourt (du 15 novembre 2017 au 7 janvier 2020), ancien directeur de cabinet de Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale sous la présidence de François Hollande, et ancien assistant parlementaire de Michel Destot, député PS de Grenoble. Dorothée Pradines n’est pas formellement l’auteure de la décision qu’elle a simplement éclairée par son avis.

Pendant que François Bayrou parle de sentiment de submersion migratoire, les juges militants s’activent à l’accélérer !

13:07 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

19 mars 1962 : ne jamais oublier, ne jamais pardonner...

484872981_4055782688012709_5116828311338226161_n.jpg

12:59 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Philippe de Villiers était l'invité mardi soir de C-news

GmQ9rNKaYAAoDAl.jpg

12:51 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La revue "War Raok" fête ses 25 années de combat pour la Bretagne !

484165458_9475103699202073_531613994242948288_n.jpg

Un communiqué de War Raok :
 
War Raok fête ses 25 années de combat pour la Bretagne !
 
Avec le numéro 72, à paraître sous peu, la revue War Raok fête ses 25 années d’existence.
 
25 années de combat politique, combat pour les libertés bretonnes et l’émancipation du peuple breton, combat pour la civilisation, la pérennité de nos ethnies, de nos peuples...
 
Finis les projets utopiques, les sursauts libérateurs jaillis d’un autre printemps… Finis les doux rêves d’un romantique mouvement breton. L’émancipation du peuple breton, la vraie, celle qui dans un même mouvement change l’homme breton et la société, ne peut germer que dans une société nouvelle où les préoccupations matérielles n’accaparent pas totalement les esprits. Malheureusement aujourd’hui, le contexte politique enferme la plupart des Bretons dans l’individualisme, dans l’égoïsme matérialiste ou dans le désespoir.
 
Le nationalisme breton que l’on retrouve exprimé dans War Raok est en fait un espoir de liberté par delà des siècles de servage, un besoin d’identité qui n’a jamais été aussi fort. Vouloir être Breton aujourd’hui, c’est vouloir retrouver le sens de la communauté fraternelle, c’est vouloir maîtriser son destin, c’est vouloir exprimer sa dignité dans sa propre culture, c’est vouloir vivre ses traditions… en un mot c’est vouloir être un Breton libre, un Breton de ce temps.
 
L’esprit de la revue War Raok est simple : il faut dépouiller de ses dernières guenilles passéistes le combat breton. Ce dernier doit impérativement devenir authentique et indubitable ! Aussi, la revue s’inscrit dans une démarche souverainiste bretonne, un souverainisme breton qui doit demeurer frontal.
 
La muraille du mépris édifiée par les divers gouvernements français depuis des siècles se lézarde sérieusement. C’est l’occasion de réaffirmer nos revendications de justice, de liberté et sortir définitivement des abysses dans lesquels l’État français nous entraîne.
 
Pour la rédaction de War Raok,
Padrig Montauzier,
directeur de publication.
 
 
Site de War Raok ("En avant "en français) cliquez ici

12:47 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’entente Russie-Etats-Unis, bis repetita placent

Trump-Poutine 2.jpg

Le billet de Patrick Parment

C’est presque avec étonnement que les médias s’étonnent de la soudaine complicité entre les Etats-Unis et la Russie. Au sujet de l’Ukraine et dont celle-ci n’est qu’un prétexte pour redessiner la carte du continent.

Il n’est guère possible de faire de la diplomatie en ignorant l’histoire. Sans remonter très loin, il suffit de jeter un œil sur la Seconde Guerre mondiale et les rapports Roosevelt-Staline où ce dernier roula dans la farine un président américain malade autant qu’handicapé.  La Deuxième Guerre mondiale s’est-elle jouée lors de la fameuse conférence de Téhéran du 28 novembre au 1er décembre 1943 ? C’est ce que pense Henri-Christian Girault* dans un article fort documenté et éclairant du Figaro hors-série consacré à 1945 et la défaite de l’Allemagne.

L’historien militaire américain, Carlo d’Este (1936-2020), écrit : « Depuis le début la politique américaine durant la Seconde Guerre mondiale donna constamment la priorité à l'action militaire directe sur les considérations politiques. Churchill, tout au long du partenariat avec les Américains se battit pour introduire dans la pensée américaine une grande vision stratégique qui incluait l'endiguement des ambitions russes, même si la Russie était devenue une alliée dans la lutte contre Hitler, Churchill était sensible à la menace qu’il croyait percevoir d’une domination russe sur l’Europe de l’Est après la guerre, et sa méfiance à l’égard de Staline ne cessa de grandir ».

D’où l’opposition du Premier ministre anglais à l’égard de l’opération « Overlord », à savoir le débarquement en Normandie. Churchill voulait avec raison couper la route aux troupes russes en Europe de l’Est, d’où son choix d’un débarquement en Provence, qui aura lieu tout de même mais qui se révèlera au final inutile. Et dans cette affaire, Eisenhower, balancé patron des troupes alliées par Roosevelt, n’était qu’un pion dans la partie d’échec qui se jouait. Roosevelt a imposé à Eisenhower l’application stricto sensu des décisions stratégiques de la conférence de Téhéran de 1943. A savoir le partage américano-soviétique du continent européen. Et pour vendre sa salade, le roué Staline fit remarquer à Roosevelt que l’Union soviétique présentait un grand marché pour son pays. Une fois de plus le commerce l’emportait sur la politique.

On notera au passage que le général Giraud était largement favorable à une offensive danubienne dès 1943. Idée combattue par De Gaulle rallié au plan américano-soviétique en raison de ses liens particuliers avec Staline.

Comme l’écrit Henri-Christian Giraud, le 4 février 1945, « lors de la conférence de Yalta, d’entrée de jeu Roosevelt tient à se démarquer en tout de Churchill, notamment en sapant ses projets stratégiques et parfois même en se moquant de lui, de façon à bien marquer sa complicité avec Staline, lequel se montre habile et sûr de lui (…) De la Baltique à l’Adriatique, s’abat déjà dans son esprit (de Staline), un futur rideau de fer. »

Eisenhower reconnaîtra dans ses Mémoires, qu’il « était loin de prévoir la lutte implacable qu’allait engendrer l’antagonisme de nos idéologies (…) depuis la conférence de Téhéran en 1943, lorsque Staline, soutenu par Roosevelt, avait défini la stratégie alliée à l’Ouest, l’Europe était vouée à être partagé en faveur de Staline ».

Le 8 mai 1945, jour de la signature de la capitulation allemande, le général Patton déclara devant les journalistes : « Nos politiciens à Washington et Paris ont réussi à se débarrasser d’un salopard, tout en facilitant l’installation d’un autre, encore plus maléfique que le premier… Nous aurons besoin de toute l’aide du Seigneur pour pouvoir vivre dans le même monde que Staline et ses égorgeurs ».

On dit que l’histoire ne repasse pas les plats. Ce n’est pas tout à fait exact. Donald Trump, qui n’est pas pour autant Roosevelt, pas plus que Poutine n’est Staline, n’en renoue pas moins avec une vielle tradition inaugurée à Téhéran en 1943, le partage du monde et accessoirement de l’Europe. A une nuance près, que ce face à face est désormais perturbé par l’entrée de la Chine dans le concert non plus des nations mais des blocs.

Les Européens vont-ils payer l’addition ? Une fois de plus nous allons payer l’indigence de nos politiques. Car l’Europe ne manque pas d’atouts. Outre qu’elle possède une industrie, certes malmenée, des armées, quasiment désarmées, une industrie nucléaire performante, elle peut aussi compter sur ses cerveaux dans tous les domaines de la recherche. Mais, le hic, est que sans volonté politique, il n’y a pas de chemin possible. Donald Trump a fait de la politique un commerce comme l’écrit Alain de Benoist quand Poutine et Xi-Jinping font de la real politique. On a du mal à croire que nos responsables politiques soient aussi aveugles. D’où ma question : qui gouverne ?

(*) Henri-Christian Giraud est journaliste et historien. On lui doit un remarquable ouvrage De Gaulle et les communistes (Perrin, 2020). 

08:46 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

SUITE À L'INTERDICTION DE LA CONFÉRENCE DU CERCLE TRÉGOR & GOËLO À LANNION (22) : LE CERCLE CONTESTE LES ARGUMENTS DU MAIRE

1200x680_index.jpg

La mairie de Lannion (22)

Mardi matin, François Floc'h, vice-président du Cercle Trégor & Goëlo et ancien conseiller municipal de Lannion, s'est rendu à la mairie de Lannion pour remettre au maire, M. Paul Le Bihan (PS), la réponse suivante à l'arrêté municipal qui, jeudi dernier, a interdit la tenue d'une conférence privée organisée, comme c'est régulièrement le cas, par le Cercle et au cours de laquelle devait être projeté la film "Silenced" réalisé par le journaliste anglais Tommy Robinson cliquez ici.

Voici le texte remis par François Floc'h en main propre au maire ainsi qu'à la presse locale.

 Objet : En contestation de l'argumentation de justification de l'arrêté municipal N° DSG_2025_0073 du 13 mars 2025 

À Monsieur le Maire de Lannion

 Monsieur le Maire,

Le jeudi 13 mars dernier, vous m'avez reçu en mairie pour me remettre l'arrêté municipal N° DSG_2025_0073 interdisant la projection du film "Silenced" dans la salle Yves Le Faucheur, ce même jeudi 13 mars 2025.

À 11 h 25, j'ai signé le bordereau d'envoi attestant que votre arrêté m'avait bien été remis en main propre. Je vous avais indiqué alors que nous prenions acte de cette interdiction que nous ne contesterions pas. Notre petite association n'ayant ni les  moyens ni la volonté de le faire. Et que, bien sûr, nous respecterions cette interdiction. Voilà une belle acceptation "citoyenne", convenez-en ! Et nous nous sommes quittés en nous serrant la main comme le font les gens civilisés.

Mais, signer le bordereau d'envoi ne veut pas dire que j'exprimais ainsi mon accord avec l'argumentation qui tentait de justifier cette interdiction. C'est donc ici que je veux contester fermement vos "Considérants" spécifiques à l'affaire du film Silenced. 

1 – Vous commencez par appuyer votre argumentation sur le fait que ce film est interdit en Grande Bretagne. Il est surprenant que la loi de notre voisin, qui a quitté l'Union européenne, devrait s'appliquer chez nous ! Et que vous approuveriez en quelque sorte l'emprisonnement du réalisateur du film, nous Français qui nous vantons d'appartenir à la patrie des droits de l'homme !

De plus, je pensais naïvement qu'un arrêté municipal, acte administratif, s'appuyait sur des arguments factuels et neutres politiquement. Mais vous qualifiez bien vite d'extrême droite le réalisateur emprisonné Tommy Robinson qui est surtout le dénonciateur courageux des viols de masse de jeunes filles anglaises par des gangs pakistanais alors que le Premier ministre anglais actuel était procureur général. C'est là le cœur du scandale.

Je pense que vous ne pouvez que vous solidariser avec les pauvres victimes de cette affaire monstrueuse !

2 – Monsieur le Maire, vous continuez dans la même veine en "CONSIDÉRANT que le film contient des propos complotistes et promeut des idées racistes, de nature à attiser la haine et la discrimination et porter atteinte à la dignité de la personne humaine". L'utilisation de la forme grammaticale du conditionnel aurait manifesté de votre part plus de prudence quant au contenu du film que vous n'avez pas visionné. Reprendre les allégations calomnieuses de vos voisins politiques ne fait pas vérité !

Et il y a là une incohérence à empêcher la projection d'un film qui, justement, dénonce des pratiques inhumaines qui avaient été cachées par les autorités anglaises.

Hélas, les "propos" du film ne sont en rien complotistes car les faits de violences sexuelles sont totalement avérés !

Ah ! Je pense aux responsables, de là-bas et d'ici, dont la conscience viendra un jour les tourmenter !

3 – CONSIDÉRANT que la projection est ouverte au public par une réservation par le biais des réseaux sociaux et n'est pas réservée aux seuls adhérents de l'association…

Monsieur le Maire, je ne vais pas chipoter avec vous sur ce point. La projection était effectivement ouverte sur réservation mais avec un filtrage que l'on peut qualifier "de sécurité" pour éviter les intrusions malveillantes susceptibles d'entraîner des violences. Qui, de bonne foi, pourrait nous le reprocher ? Les événements nous l'ont confirmé.

4 – CONSIDÉRANT que l'annonce de cette projection du film "Silenced" le 13 mars 2025 a été relayée par la presse numérique locale et a suscité la réaction de la députée LFI Murielle Lepvraud, parue dans la presse numérique locale…

Ce "Considérant Murielle Lepvraud" est carrément surréaliste ! En effet, être dénoncé – vieille pratique trotskiste – par une élue LFI est fort cocasse. Cette mouvance que nombre d'observateurs politiques qualifient d'islamo-gauchiste se vautre toujours un peu plus dans l'ignoble, par ses déclarations, ses colloques, ses votes, ses publications, et maintenant par ses affiches antisémites scandaleuses représentant Cyril Hanouna ! Une sorte de reconstitution du pacte germano-soviétique des deux compères Hitler et Staline ! Inquiétant !

Monsieur le Maire, vous n'allez pas me dire que vous vous solidarisez avec les dires et les actes de ces encombrants voisins politiques ?

5 – CONSIDÉRANT qu'une association lannionnaise a également alerté l'autorité municipale de la projection du film…

Monsieur le Maire, vous serez sûrement d'accord avec moi pour dire que l'on ne peut nous reprocher une certaine discrétion dans l'annonce de notre réunion – sur nos réseaux numériques et non pas dans la presse locale – et vous vous appuyez, sans la nommer, sur une "alerte" d'une association locale.

Est-ce une association domiciliée dans les locaux municipaux de la rue de Kerampont ? Une association qui y aurait un local mis à disposition par la commune ?

Reconnaissez-le, ce serait là de drôles de mœurs !

6 – Et, vous terminez en beauté, si je puis dire, en "CONSIDÉRANT que les troubles à l'ordre public sont avérés, notamment à l'extérieur de la salle située dans le bourg de Buhulien, à proximité d'habitations".

À deux occasions au moins, notre association a organisé des réunions en ce lieu, justement pour que la quiétude soit préservée. Et tout s'était parfaitement passé. Aucun trouble n'était "avéré" et s'il y avait crainte ce n'était pas de notre fait !

L'autre soir, la réunion ayant été annulée, c'est nous qui avons demandé à la police nationale, par un appel téléphonique, d'envoyer une patrouille pour sécuriser les lieux.  Et, il n'y a pas eu dispersion comme l'a écrit un journaliste mal intentionné car nous ne sommes jamais montés jusqu'à la mairie annexe mais sommes restés plus bas au rond-point, pour accueillir nos amis qui n'auraient pas été prévenus de l'annulation de la projection.

Tout cela, vous le savez sans doute directement par le commandant de la police nationale.

Mais, ce qui peut interpeller, comme l'on dit aujourd'hui, c'est de voir une sorte de brigade de pompiers pyromanes en manque d'incendies, ou plutôt une milice privée  "autorecrutée", se mettre en place sur les lieux pour "faire respecter l'arrêté municipal", dixit la presse. Un peu bizarre, non ?   

Il faut conclure…

Cette triste affaire se termine, bien pour la tranquillité dans l'espace public, très mal pour la liberté d'expression. La fois précédente le thème de notre réunion était "Les éoliennes et question énergétique". Un sujet éminemment xénophobe, vous en conviendrez ! Pour la prochaine rencontre, nous pensons inviter un journaliste "numérique" pour nous parler de la liberté d'expression sur la toile. Aurons-nous encore accès à une salle municipale ?

En ces temps mauvais, les atteintes à la liberté d'expression qui se multiplient prennent même des allures d'atteinte à la liberté de pensée. Voir l'affaire de la chaîne TNT C8 ! Tout cela est inquiétant !

La liberté d'expression, la vraie, celle en acte, sera un beau sujet pour les prochaines élections municipales qui approchent. Les candidats potentiels commencent à en rêver. Et même, pour certains, à s'organiser.

Sans aucun doute, à Lannion comme ailleurs en France, le thème de la liberté d'expression sera au cœur de la campagne électorale. La cohérence sur cette question d'importance sera un gage de crédibilité des candidats !

Acceptez, Monsieur le Maire, l'expression de mes sentiments respectueux. 

François Floc'h, conseiller municipal de Lannion au siècle dernier !

Déclaration remise à Monsieur le Maire de Lannion lors ma rencontre avec lui, en mairie, ce 18 mars 2025.

Sur cette affaire , lire aussi :

Breizh info : Projection de « Silenced » signé Tommy Robinson, en Trégor ce jeudi 13 mars : la dérive totalitaire de LFI qui veut interdire la projection par la voix de Murielle Levpraud cliquez là

Reconquête ! : Suite à l'interdiction de la projection de "Silenced" à Lannion : la réaction nationale prend forme. Reconquête condamne cette interdiction... cliquez ici

Riposte laïque : Pierre Cassen solidaire du Cercle Trégor et Goëlo cliquez là

08:28 Publié dans François Floc'h | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Mercredi19 mars à 19 h :

20250314_092905.jpg

00:28 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |