mardi, 18 mars 2025
Quand Macron s’en va en guerre… mironton, mironton, mirontaine
La chronique de Philippe Randa
« Si vis pacem, para bellum » : préparer la guerre si on veut la paix ! Cette maxime est vieille comme le monde et parfaitement exacte, qui dirait le contraire ? Personne, bien sûr, mais – car il y a souvent un « mais » dans toute vérité – certains esprits grincheux pourraient ajouter qu’il faudrait encore en avoir les moyens ! Ou à défaut de les avoir, se les donner. Au mieux et au plus vite !
Un aspect des choses qui n’a semble-t-il pas effleuré le président Macron qui s’est empressé de sonner le tocsin de la mobilisation armée auprès de ses homologues européens après que Donald Trump, sitôt de retour à la Maison-Banche, ait sonné, lui, celui pour la paix entre la Russie et l’Ukraine en renouant des contacts diplomatiques avec le Kremlin.
Première conséquence dans notre pays : la fracture visible entre une majorité de la classe politique qui n’ose le contredire ouvertement et lui reprocher ses sautes d’humeur belliqueuses… et l’immense majorité de la population ne goûtant guère l’idée de verser le sang de ses enfants à l’autre bout du continent pour des enjeux qui ne la concerne guère.
Car nombre de commentateurs ont beau répéter inlassablement que Vladimir Poutine ne s’arrêtera pas à une Ukraine en partie dévorée, les mêmes esprits grincheux – toujours ! – ne manquent pas aussitôt de rétorquer : quelles raisons aurait-il d’attaquer un ou plusieurs autres pays qui ne le menacent en rien… sinon en d’inutiles sanctions économiques, comme on l’a vu depuis trois ans.
Des sanctions économiques qui devaient, certes, « provoquer l’effondrement de l’économie russe » selon l’ancien ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire, celles-ci étant d’une « efficacité redoutable » (dixit le même) : on sait désormais ce qu’il en est en Russie où « après un gros creux en 2022, année du déclenchement de la guerre, la croissance a été dynamique. Le pays le plus sanctionné au monde a vu son PIB croître de 4,1 %, selon son Premier ministre Mikhaïl Michoustine » (source : Service fédéral des statistiques de l’État russe Rosstat).
Certes, on peut toujours douter de la crédibilité de Rosstat, bien sûr, mais sans doute moins que de la dette publique de notre pays qui atteignait quelque 3 300 milliards (et les charges d’intérêt à 59 Md€) lorsque le même Bruno Le Maire quitta ses fonctions à l’automne 2024.
De plus, si « l’ogre russe » – comme le surnomme désormais fréquemment la presse mainstream de notre pays – n’a guère de raisons de vouloir conquérir tout ou partie du vaste Monde, en aurait-il les moyens ?
On peut en douter quand, après trois années de guerre en Ukraine, ses troupes n’occupent « que » 125 000 km2, soit 20,7 % du territoire ukrainien.
On se doute bien que ce n’était pas le plan prévisionnel estimé par le Kremlin lorsqu’il déclencha les hostilités en février 2022.
Difficile alors de vraiment paniquer comme l’actuel locataire de l’Élysée semble tant l’espérer en appliquant désespéremment cette autre maxime, certes dans un latin très approximatif, proche des cuisines, mais qui a toutefois l’avantage de pouvoir être facilement traduit : « Si vis continuare existare, ficha trouillarum » : Si tu veux continuer d’exister, fiche la trouille !
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17:41 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Rod Dreher : Retrouver Dieu et défendre nos valeurs avec J.D. Vance
Rod Dreher, journaliste et intellectuel américain de renom, est de passage en France pour présenter son nouvel ouvrage "Comment retrouver le goût de Dieu dans un monde qui l'a chassé". Ami personnel du vice-président des États-Unis, J.D. Vance, Rod Dreher soutient ce dernier, qu’il considère comme une figure clé du renouveau conservateur aux États-Unis. Il apprécie son combat contre la sécularisation et son attachement aux valeurs chrétiennes et traditionnelles. Rod Dreher voit en lui un espoir pour restaurer une société enracinée dans la foi et l’identité culturelle. Il le perçoit comme un successeur potentiel à Donald Trump. Lors de cet entretien, le journaliste estime que Trump a le mérite de vouloir remplacer les institutions défaillantes plutôt que de simplement les réformer. Cependant, Rod Dreher est plus réservé sur la personnalité d’Elon Musk, qu’il considère comme un libertaire technologique et un chantre du transhumanisme.
En tant qu’observateur aguerri du monde contemporain, Rod Dreher constate que la sécularisation a vidé la foi de sa substance, rendant Dieu lointain pour beaucoup. Pourtant, il souligne que l’homme reste en quête de transcendance et d’émerveillement et qu’apparaissent des signes encourageants. S’appuyant sur l’histoire, l’anthropologie et le christianisme, Rod Dreher propose une voie pour retrouver une foi vivante. Il évoque les anges, les miracles et la lutte entre le bien et le mal comme des réalités spirituelles essentielles. Il critique également l’influence croissante du matérialisme et de la technologie, qui détournent l’humanité de la dimension mystique de l’existence. À travers des témoignages et des réflexions, il invite à redécouvrir le monde avec les yeux de la foi, au-delà de la pensée rationnelle, et à renouer avec la beauté et la profondeur du divin.
16:29 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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La France macronienne humiliée par l'Algérie
Thomas Joly, président du Parti de la France
Une fois de plus, nous assistons au spectacle pathétique d’un gouvernement français humilié par l’arrogance d'un pays sous-développé du Tiers-Monde. L’Algérie, ce « partenaire » fantasmé de nos élites bien-pensantes, refuse ouvertement de reprendre une soixantaine de ses ressortissants, pourtant visés par des Obligations de Quitter le Territoire Français (OQTF). Ces individus ne sont pas de simples clandestins perdus dans les dédales administratifs, mais bel et bien des individus dangereux qui mettent en péril l’ordre public et la sécurité des Français. Et que fait le gouvernement face à ce camouflet magistral ? Il agite timidement l'idée d'une « riposte graduée » que personne n'arrive même à définir.
Monsieur Retailleau, ce spécialiste de l’indignation feutrée et de la fermeté en mousse, nous promet une fois de plus des mesures rigoureuses qui se transformeront rapidement en discours creux et en formules aseptisées. Cette énième humiliation témoigne de la faiblesse abyssale de nos dirigeants face à l’oligarchie algérienne, cette caste incapable qui ne survit que grâce aux généreuses perfusions financières de la France et à la complaisance coupable de nos dirigeants pusillanimes.
Pourtant, les leviers de pression contre l’Algérie sont nombreux et évidents : réduction drastique voire suspension totale des visas, coupure nette des aides au développement, gel des transferts financiers et durcissement des contrôles sur les envois de fonds, révision immédiate des accords commerciaux, économiques et diplomatiques dont ce pays est tributaire. L’arrêt de l’envoi annuel de milliards d’euros serait déjà un début salutaire. Enfin, conditionner clairement toute négociation ou coopération à la reprise immédiate et sans conditions des ressortissants algériens indésirables sur notre sol.
L’immigration algérienne, il faut oser le dire clairement, est devenue un fléau national. Le communautarisme exacerbé, la délinquance massive, les tensions sociales explosives ne laissent aucun doute : la grande remigration, loin d’être une simple hypothèse, devient une impérieuse nécessité. Et c’est précisément par l’Algérie que doit commencer ce mouvement vital pour l’avenir de la France. Cessons de tendre l’autre joue à ceux qui nous méprisent. Il est temps d’agir avec force, détermination et, pour une fois, avec dignité.
11:15 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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RAPPEL : samedi 5 avril, Paris, colloque de l'Institut Iliade
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10:25 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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18 MARS 1978 : FRANÇOIS DUPRAT ÉTAIT ASSASSINÉ
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10:10 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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