lundi, 17 mars 2025
Le vrai nom du grand bordel mondial : arc-en-ciel - Martin Peltier
Derrière les discours de justice sociale, de diversité et de droits humains, se cache une stratégie globale visant à remodeler les sociétés occidentales. L’Empire Arc-en-ciel n’est pas une simple juxtaposition d’idéologies progressistes, mais un projet cohérent qui infiltre les structures politiques, éducatives et médiatiques pour imposer un ordre mondial où les repères traditionnels sont méthodiquement détruits.
L’écologisme, le wokisme, le LGBTisme et l’antiracisme ne sont que des outils de contrôle servant un but précis : affaiblir les nations, fragmenter les peuples et rendre les individus dépendants d’un pouvoir globalisé. Ce projet est orchestré par un réseau d’ONG, de médias alignés et de grandes institutions supranationales, exigeant un cadre idéologique inattaquable. Quiconque ose le contester est immédiatement marginalisé, accusé de haine et réduit au silence.
Loin d’être un simple organisme de coopération, l’Organisation des Nations Unies est le cœur du système qui ordonne ces dogmes à l’échelle mondiale. Derrière des concepts comme le développement durable, la justice climatique ou les droits sexuels, l’ONU agit comme une force de subversion qui transforme en profondeur les sociétés occidentales. Grâce à un soft power implacable, elle impose ses politiques aux États sous forme de normes globales. Son influence s’exerce à travers ses agences comme l’UNESCO, l’OMS ou l’UNICEF, qui interviennent directement dans les lois nationales, l’éducation et les médias.
Chaque crise est une opportunité pour renforcer ce contrôle. Pandémies, réchauffement climatique, tensions raciales, tout est utilisé pour accélérer la transition vers un nouvel ordre mondial. En imposant des politiques uniformes sous prétexte de bien commun, l’ONU sape les fondements des États et des cultures et impose un modèle sous lequel les décisions ne sont plus prises par les peuples, mais par une technocratie mondiale détachée de toute souveraineté nationale.
L’ingénierie du chaos est au cœur de cette stratégie. Plus une société est divisée, plus elle est facile à contrôler. La déconstruction des valeurs, l’effacement des traditions et la dissolution des identités nationales ne sont pas des phénomènes naturels, mais des étapes planifiées pour rendre les peuples malléables. La pandémie a servi de laboratoire pour tester des restrictions massives des libertés et préparer les esprits à une gouvernance globale sous prétexte de sécurité sanitaire. La crise climatique justifie des restrictions économiques qui affaiblissent les États-nations. La promotion de la lutte des minorités exacerbe les tensions et empêche toute union nationale.
Ce projet ne laisse place à aucune alternative. Loin d’être un simple mouvement idéologique, l’Empire Arc-en-ciel est une révolution totale qui vise à redéfinir le monde selon les intérêts d’une élite qui veut tout contrôler : les lois, les comportements, l’éducation, les croyances et jusqu’à la définition même de la réalité.
Martin Peltier lève le voile sur cette mécanique infernale sur Géopolitique Profonde avec Raphaël Besliu !
17:54 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Kivu : Quand les Africains broient du Noir !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
La République « démocratique » du Congo, l’ex-Congo Belge, est un accident de l’histoire, un véritable scandale géologique qui ne profite pas beaucoup à ses peuples. Ecrivons « ses » peuples, car l’on sait qu’en Afrique la notion de tribu, d’ethnie, a une importance considérable, contrairement à ce que voudraient nous faire croire, philosophes et autres psychologues nourris au lait d’un gauchisme étriqué. « Psy » qui n’ont des réalités africaines qu’une vision déformée par le prisme de l’idéologie.
Le professeur Bernard Lugan, a magistralement et définitivement tout dit à ce sujet.
« Chimères noires »
Contrairement à la France, dont la colonisation en AOF et AEF a tout de même produit des personnalités exceptionnelles – Léopold Sédar Senghor, Houphouët Boigny et autre cardinal Sara -, les Belges – Flamands comme Wallons -, n’ont pas voulu ou pas réussi à faire émerger de vraies élites capables de prendre les rènes du pays au moment de l’indépendance, le 30 juin 1960.
Résultats des courses, leaders médiocres – Lumumba par exemple, cheval de Troie du marxisme au « Congo Léo » comme on disait -, corruption, gabegie, anarchie, sécessions du katanga de Moïse Tschombé – « Monsieur tiroir-caisse » -, et du Sud-Kasaï, mercenariat et guerres tribales. Albert Kalondji, roi autoproclamé de cette dernière province sous le nom d’Albert 1er, visitait ses « sujets » sceptre à la main, couronne vissée sur le chef, et peau de léopard l’enveloppant de la tête aux pieds. Faux nez de la Forminière et autre Union minière - sociétés minières exploitant allègrement les sous-sols du Congo -, il disparut du théâtre congolais aussi vite qu’il était apparu.
Mobutu Sésé Séko, journaliste, sergent de la Force publique belge puis général de l’Armée nationale congolaise, mit tout le monde d’accord avec cette ANC dont il était devenu chef d’état-major, grâce aux mercenaires de Bob Denard, plus ou moins téléguidés par Paris. Il régna sans partage sur son Zaïre pendant 32 ans, défendant les intérêts occidentaux non sans se servir généreusement au passage. Il devait fuir son pays en mai 1997 sous les coups de l’armée de Laurent-Désiré Kabila, soutenu par le Front Patriotique Rwandais qui, déjà, s’ingérait dans les affaires de son voisin. Après son assassinat le 16 janvier 2001, son fils Joseph, né en 1971, devait lui succéder. Une sorte de « Républicanisme » héréditaire que l’on semble affectionner dans les pays du Sud….
C’est finalement un opposant, Félix Tshisekedi, un Pentecotiste de 61 ans, père de cinq enfants, exilé en Europe par Mobutu, qui réussit à se hisser au pouvoir le 30 décembre 2018. Réélu en 2023, c’est toujours le même qui gouverne à Kinshasa. Jean Lartéguy, brillant officier, célèbre reporter, écrivain reconnu avec ses romans « Les Centurions » et « Les Prétoriens », a magnifiquement raconté les premières années du Congo dans un bon roman, « Chimères noires », paru aux « Presses de la Cité » en 1963.
Le Rwanda, un nouveau prédateur ?
Le génocide des Tutsis par les Hutus dans les années 1990, pour faire simple, est encore dans toutes les mémoires. Un homme a surgi de ce chaos, Paul Kagamé, un Tutsi fondateur du FPR, qui a fait gagner son ethnie, minoritaire, et qui gouverne sans partage un pays qu’il a remis en ordre. Depuis sa capitale modernisée, Kigali, il tire les ficelles de nombre de conflits dans la région des Grands lacs. Les Tutsis, une ethnie dynamique qui alimentait la dynastie des souverains rwandais et burundais, a gagné la guerre contre les francophones Hutus, soutenus par Paris.
Le Rwanda et son arrière-boutique ougandaise, ont joué le jeu des Anglo-saxons. La France a, péniblement, essayé de rattraper son retard, et de faire oublier son soutien sans partage aux Hutus sous l’ère mitterrandienne. On mesure aussi, à la lumière des échecs macroniens, les hésitations, les va-et-vient et les atermoiements nocifs d’une politique française en Afrique qui, in fine, nous fâche avec tout le monde, nous chasse de nos traditionnelles « citadelles » - Sénégal, Côte d’Ivoire, États du Sahel -, pour le plus grand bonheur de prédateurs autrement plus dangereux, chinois, russes et anglo-saxons. Mais c’est la France, et ceci est une autre histoire qu’il faudra bien écrire un jour !
10:06 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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