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mercredi, 16 juillet 2025

Décès d'un grand Français : Loïk Le Floch-Prigent

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Loïk Le Floch-Prigent est décédé, ce mercredi, à l’âge de 81 ans. Cet ancien magnat de l'industrie avait dirigé plusieurs grandes entreprises publiques françaises, dont GDF, la SNCF et Elf Aquitaine. Tout au long de sa brillante carrière, il avait placé l'intérêt national au premier rang de ses préoccupations. C'est sans doute pour cela qu'il s'attira bien des problèmes... 

« Jusqu'au bout, le grand capitaine d'industrie qu'il était se sera battu aussi bien pour ses entreprises que pour la défense de l'industrie française », a écrit Marlène Le Floch-Prigent, son épouse, dans une déclaration transmise à l'AFP.

Costarmoricain, et fier de l'être, homme de convictions, Loïk Le Floch-Prigent, bien que jadis proche de François Mitterrand, s'était courageusement engagé, en 2022, aux côtés d'Eric Zemmour lors de la dernière élection présidentielle. Partisan de notre indépendance énergétique, en particulier grâce au nucléaire, il était aussi un opposant déterminé aux "travaux" du GIEC et aux implantations d'éoliennes.

C'est un grand Français qui nous a quittés aujourd'hui.

S N

La réaction de Sarah Knafo (Reconquête!) :

J’apprends avec tristesse la mort de Loïk Le Floch-Prigent. Je crois pouvoir dire qu’il était devenu un ami. J’avais pris le réflexe de l’appeler régulièrement pour lui demander conseil sur l’énergie, sur l’industrie.
 
L’an dernier, je l’avais reçu à notre université d’été sur le thème « Comment la politique a tué notre industrie et comment nous pouvons la sauver ». Il ne verra pas la victoire des idées qu’il a défendues toute sa vie. Mais je conserverai précieusement tout ce qu’il m’a transmis, et son combat continuera.
 
Merci et Adieu, Monsieur.
 
Et celle de Eric Zemmour :
 
Quand il me disait rigolard : « je ne suis qu’un pauvre ingénieur, moi », je savais que je devais être très attentif : sa démonstration serait comme d’habitude acérée et fouillée.
 
Économie, industrie, énergie, il était à la fois compétent et pédagogue, traçant les grandes lignes et plongeant dans un détail pour illustrer sa thèse. C’était un plaisir que de l’écouter autour d’un verre de vin et des chipirons que nous aimions déguster dans l'un des bistrots où nous avions nos habitudes.
 
Il me contait ses discussions avec le Président Mitterrand, dont il avait été le conseiller avisé et passait au crible de son intelligence scientifique mes analyses et mes idées.
 
Avec Loïk, je perds à la fois un grand-frère et un ami. Que son épouse et ses enfants reçoivent mon soutien et mon affection. Je suis inconsolable. Il n’y aura plus de chipirons pour moi.
 

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16:21 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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