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mardi, 07 avril 2015

En déposant plainte contre le dessinateur Ri7, Anne Hidalgo menace la liberté d'expression et le droit à la caricature

RI7Hidalgolechebabouches.jpgUn COMMUNIQUE DE RIPOSTE LAIQUE :

En déposant plainte contre le dessinateur Ri7, Anne Hidalgo menace le droit à la caricature et la liberté d’expression

Le 11 janvier 2015, le maire de Paris, Anne Hidalgo, était au premier rang des manifestants parisiens, affichait « Je suis Charlie » et affirmait défendre la liberté d’expression, notamment celle des dessinateurs sauvagement assassinés par des musulmans radicaux. Le 12 janvier, elle faisait le journal Charlie Hebdo citoyen d’honneur de la Ville de Paris.

Pourtant, irritée par une caricature du dessinateur Ri7, parue sur Riposte Laïque, à l’occasion de la commémoration du ramadan à la mairie de Paris, le 9 juillet 2014 (ce qui viole les principes laïques de notre pays), cette élue a oser déposer plainte contre cet artiste, estimant que ce dessin constitue « une injure publique envers un citoyen chargé d’un mandat public ».

Cette plainte est consternante, mais surtout très inquiétante. Quelle liberté resterait-il aux dessinateurs et aux caricaturistes, éternels esprits libres, si le dessin de Ri7 était reconnu injurieux ? La conception de la liberté d’expression du maire de Paris serait-elle à géométrie variable ? Caricaturer de manière très polémiste Nicolas Sarkozy ou Marine Le Pen (voir les illustrations en pièces jointes) relèverait-il de la liberté d’expression, alors que la dessiner, elle, dans une position de soumission à des religieux, deviendrait-il injurieux ?

Riposte Laïque espère qu’Anne Hidalgo retirera au plus vite une plainte qui apparait grotesque. En attendant, soucieux de la défense du droit à la caricature et à la parole libre, nous informons l’ensemble des médias de la grave menace que la démarche judiciaire du maire de Paris fait peser à l’ensemble de la profession et aux libertés publiques. Lors du premier procès de Charlie Hebdo, en 2007, intenté par le recteur Boubakeur et l’UOIF, la France entière s’était reconnue dans la phrase de Nicolas Sarkozy : « Plutôt un excès de caricature que pas de caricature du tout ».

Nous sommes obligés de constater que la démarche d’intimidation du maire de Paris rejoint, avec d’autres méthodes, celle des islamistes, et constituent une véritable agression contre le droit à la caricature, symbole d’un pays où les artistes sont encore libres.

Nous espérons que les journalistes qui écrivaient « Je suis Charlie », le 11 janvier ne couvriront pas, par leur silence, les dangereux agissements liberticides du maire de Paris, et lui demanderont des explications sur sa conception de la liberté, dans un pays où il est attribué à Voltaire cette célèbre phrase : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous puissiez le dire ».

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La Ligue du Midi se mobilise pour soutenir le buraliste Luc Fournié

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Un communiqué de Richard Roudier, Président de la Ligue du Midi :

« Je suis Luc Fournié » : on a tous en mémoire le calvaire de  René Galinier en 2010, ce vieux monsieur de 73 ans originaire de Nissan dans l’Hérault, placé malgré son âge, en détention préventive. L’émotion avait été si forte qu’Elie Aboud, le député de la circonscription avait rendu visite au prisonnier incarcéré à la maison d’arrêt de Béziers et qu’un soir, à la télé, Xavier Bertrand, alors ministre du travail déclarait  à une question qu’on ne lui posait pas  « s’il y a un scandale, c’est celui de ce vieux monsieur qui est en détention préventive pour avoir tiré sur deux cambrioleuses qui s’étaient introduites dans sa villa… ». Les choses n’avaient pas trainé et après un jeu de chaises musicales judiciaires, le détenu était libéré au bout de 60 jours grâce à un lobbying efficace des identitaires de la Ligue du Midi. « Papy » Galinier comme on le surnomma dès lors affectueusement devrait être jugé en juin de cette année 2015; la légitime défense sera au cœur des débats.

Cette fois-ci c’est dans le Tarn, que le buraliste  Luc Fournié a été condamné par la cour d’assises d’Albi à la peine disproportionnée de 7 ans d’emprisonnement et incarcéré sur le champ pour avoir abattu un cambrioleur chez lui, de nuit. Pourtant l’affaire paraissait simple et avait de fortes chances de déboucher sur un acquittement.  Mais en France, en matière de légitime défense, ce genre d’affaire n’est jamais simple. Résumé : le buraliste Luc Fournié est averti, par sa sœur, 4 jours avant les faits, que les barreaux d’une fenêtre avaient été sciés. Ce n’est pas la première fois que cela se produit. Le buraliste prévient les gendarmes –une fois de plus- et  décide de monter la garde dans sa boutique : «On était sur le qui-vive depuis plusieurs jours et je croyais que les gendarmes nous protégeaient ». Il dort  avec à proximité un fusil de chasse chargé et dispose quelques chaises en équilibre de façon à être réveillé en cas d’intrusion. En pleine nuit, il entend du bruit, distingue deux silhouettes et fait feu à deux reprises. Un des cambrioleurs meurt sur le coup, le second prend la fuite.

L’affaire, pour un jeune étudiant en droit, ne fait pas problème : il y a d’évidence légitime défense si l’on se réfère aux articles du Code pénal. En effet, l’article 122-6 stipule :

« Est présumé avoir agi en état de légitime défense celui qui accomplit l'acte : pour repousser, de nuit, l'entrée par effraction, violence ou ruse dans un lieu habité … »

Mais l’article 122-5 qui donne la définition de la légitime défense apporte une précision qui va s’immiscer au cœur du débat:

« N'est pas pénalement responsable la personne qui, devant une atteinte injustifiée envers elle-même ou autrui, accomplit, dans le même temps, un acte commandé par la nécessité de la légitime défense d'elle-même ou d'autrui, sauf s'il y a disproportion entre les moyens de défense employés et la gravité de l'atteinte ».

Dans cette affaire, les conditions du paragraphe 6 semblaient être remplies, en outre le buraliste  agissait pour défendre sa personne et sa famille et enfin le fait de se saisir d’un fusil de chasse dans le noir face à deux agresseurs semblait ressortir de la  notion de proportionnalité. Et bien NON et ce en raison du discours ambiant droit de l’hommiste  qui met  sur le même pied une racaille et un honnête commerçant. La légitime défense est un droit naturel qui implique, qu’à travers toutes les époques, on a le droit de se défendre quand on est attaqué, la notion de riposte proportionnée, n’étant qu’un faux nez destiné à incapaciter les braves gens.

Faudrait-il alors que tous les buralistes de France se mettent à la pratique du karaté –et encore pourrait-on leur reprocher que la pratique d’un art martial peut constituer une circonstance aggravante- ou alors, l’agressé devra t’il proportionner les coups qu’il va donner avec ceux qu’il est en train  de recevoir ; l’agressé devra t’il demander à ses agresseurs s’il peut prendre un temps de réflexion afin d’analyser si la riposte envisagée est proportionnée au millimètre près. Peut-être pourrait-il également inviter les malfaisants  autour d’une tasse de thé, leur demander s’ils sont eux aussi adeptes des sport de combat et s’ils ne dissimuleraient pas par hasard sous leurs vêtements, une arme blanche ou à feu. On en revient à l’affaire Galinier où un membre du parquet avait déclaré sans vergogne : « Galinier aurait dû s’enfermer dans une pièce et téléphoner à la gendarmerie ». Le problème, c’est que « Papy » avait déjà téléphoné à deux reprises à la gendarmerie et que préférant  faire confiance à l’adage, « il vaut mieux être vivant en prison que mort au cimetière », Galinier avait fait ce que son devoir d’homme lui imposait, à savoir assurer sa défense quand la société n’était pas capable d’y pourvoir. Je ne sais pas si cette réaction s’appelle de la légitime défense, mais je sais en tous cas que sa défense était légitime.

Aujourd’hui, les commerçants sont en première ligne dans le combat pour la reconnaissance de la légitime défense. En 2010 l’affaire Galinier, avait démontré le caractère insupportable d’une telle situation et les hommes politiques de droite n’ont pas eu plus de courage, hier, que ceux de gauche aujourd’hui pour renverser cette situation par une modification de la loi en instaurant, par la sanctuarisation du domicile, une présomption absolue de légitime défense dès lors qu’un logement ou une échoppe subit une intrusion maligne évidente.

Voilà pourquoi, jusqu’à la libération du buraliste de Lavaur, je suis Luc Fournié !

Ligue du Midi cliquez ici

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dimanche, 05 avril 2015

Joyeuses Pâques...

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Samedi 25 avril : colloque de l'Institut ILIADE à Paris

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samedi, 04 avril 2015

Le Journal du Chaos de cette semaine :

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Pour télécharger, cliquez ICI

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Le n°5 de l'Aristoloche

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L'Aristoloche n°5 cliquez ici

 

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Le gentil Stéphane Hessel et le méchant Jean-Marie Le Pen…

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Bernard Bayle Riposte laïque cliquez ici

Décidément, l’ineffable Bourdin se fait un plaisir de faire dire ce qu’il a envie d’entendre à ses invités. Il y a quelques semaines, il faisait dire à Roland Dumas que Valls était sous influence juive, avec des manœuvres journalistiques grossières qui lui valurent même des reproches du CSA. Cette fois, il fait le coup de la repentance à Jean-Marie Le Pen (87 ans) ! Interrogé par Jean-Jacques Bourdin, qui lui demandait s’il regrettait sa phrase sur le « détail », bien évidemment, celui-ci a répondu non, ce que savait d’avance Bourdin. Qui peut imaginer qu’un homme comme Le Pen puisse dire le contraire ? Le lèche-babouche de RMC peut être fier de lui, l’effet qu’il recherchait, comme pour Roland Dumas, est atteint. Le fondateur du FN, comme l’ancien ministre de Mitterrand, subit un lynchage médiatique dont ils se foutent tous les deux, vu leur âge, comme ils se moquent royalement des plaintes qui tombent sur eux. On peut, comme sa fille Marine, principale cible de la campagne politico-médiatique qui vient de se mettre en route, et nombre de nos compatriotes, ne pas partager la formulation du fondateur du FN. Mais imaginons que cela soit lui, et non Stéphane Hessel, qui ait prononcé la phrase ci-dessous, où il était dit que l’Etat d’Israël, c’était pire que l’Allemagne nazie…

Or, jamais l’auteur de « Indignez-vous » n’a subi la moindre campagne de presse suite à ses propos. Le moins qu’on puisse dire est que le Crif et toute la clique antiraciste fut des plus discrets… De quoi s’interroger sur le déchaînement médiatique qui suit les propos du père de Marine Le Pen, de la part de ces associations juives qui trahissent leur communauté, en préférant cibler le FN que les islamistes.

« Aujourd’hui nous pouvons constater ceci : la souplesse de la politique d’occupation allemande permettait, à la fin de la guerre encore, une politique culturelle d’ouverture. Il était permis à Paris de jouer des pièces de Jean-Paul Sartre ou d’écouter Juliette Gréco. Si je peux oser une comparaison audacieuse sur un sujet qui me touche, j’affirme ceci: l’occupation allemande était, si on la compare par exemple avec l’occupation actuelle de la Palestine par les Israéliens, une occupation relativement inoffensive, abstraction faite d’éléments d’exception comme les incarcérations, les internements et les exécutions, ainsi que le vol d’oeuvres d’art. Tout cela était terrible. Mais il s’agissait d’une politique d’occupation qui voulait agir positivement et de ce fait nous rendait à nous résistant le travail si difficile. » (Cité par Jacques Tarnero, « Stéphane Hessel, l’indigné », Huffingtonpost, 11/07/2012).

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ETRE FRANCAIS :

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Le Cercle Non Conforme de Lille consacre un article au Cahier d'Histoire du nationalisme sur Jacques Doriot et le PPF (n°3)

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Cercle Non Conforme de Lille cliquez ici

Jacques Doriot et le Parti Populaire français est le second volet de l’étude que l’ancien membre du PPF, Bernard-Henri Lejeune, consacra à son ancien parti et à son célèbre dirigeant, Jacques Doriot. Le premier tome, consacré au PPF de 1936 à 1940 avait déjà été recensé par nos soins (ici) et il était logique d’en faire de même pour cette suite et fin. Une fois encore, cet historisme se présente sous la forme d’un copieux ensemble de documents et de témoignages nous éclairant sur ce que fut ce grand parti français de la débâcle de 1940 à sa fin tragique en 1945.

Indissociable de ce « parti de type fasciste », la figure de Doriot, du « Grand Jacques » comme on l’appelait affectueusement, est présentée par Roland Hélie qui retrace les grandes étapes de la vie de ce personnage haut en couleurs qui mit toute son énergie dans le combat politique au service du redressement de la France. Passé du communisme au socialisme national, ce qui ne fut finalement pas si rare dans l’avant-guerre, Doriot l’ancien métallo était « une prodigieuse force brute, excessive en tout […] un miracle de la puissance physique au service de la parole » nous rapporte Eric Labat. Un autre combattant bien connu du front de l’est, René Binet, confirme qu’ « il faisait grande impression sur les foules ». Solidement implanté à Saint-Denis dont il fut député-maire, il fonda en 1936 le Parti Populaire français (PPF) qui devint rapidement un parti de masses. Combattant en 1940, il se range après la défaite derrière le Maréchal et fait du PPF le plus important organisme politique des années suivantes. Le prestige de Doriot n’y est pas pour rien : déjà fort connu en France, il s’engage sur le front de l’est, y gagne la croix de fer et n’hésite pas à multiplier les meetings politiques dès qu’il revient en permission sur le territoire national. Exilé à Sigmaringen en juin 1944, Jacques Doriot garde son optimisme et croit toujours en la victoire de l’Allemagne. Le combat politique pour le « gouvernement national et révolutionnaire » qu’il appelle de ses vœux continue à mobiliser toutes ses forces mais le « Grand Jacques » trouve malheureusement la mort sous les balles d’un avion allié le 22 février 1945 près de la ville allemande de Mengen.

Le PPF se désignait comme un parti « national, social, populaire » et se posait en défenseur des classes laborieuses et de la paysannerie. Farouchement anti-communiste, il s’inspirait certes du modèle mussolinien (en particulier sur sa charte du travail) mais restait avant tout un organisme original et indépendant. Appelant de ses vœux un homme nouveau qui aurait « le goût du risque, la confiance en soi, le sens du groupe, le goût des élans collectifs », le PPF souhaitait avant tout œuvrer pour la nation dans son ensemble et « refaire la France » pour reprendre Abel Bonnard. Pour faire « sortir du tombeau » notre pays, il convenait de rassembler les Français quelles que soient leurs différences (classes sociales, métropolitains ou coloniaux etc.). Le PPF s’intéressait à toutes les composantes de la vie de la nation et les documents présentés dans le présent ouvrage le montrent bien. De la religion au monde du travail en passant par la jeunesse, la presse ou le racisme, le parti entendait ne rien laisser au hasard dans son objectif de rebâtir la France dans une perspective révolutionnaire. Prenons pour illustrer ce propos l’exemple du programme d’urgence du PPF. Celui-ci faisait suite à la débâcle de 1940 et développait en 8 points ses propositions en cette période troublée :

  1. Le PPF exige la liquidation du communisme sous toutes ses formes, théoriques et pratiques, politiques et terroristes.
  2. Le PPF exige le châtiment des responsables de la guerre 1939-1940, de la livraison de l’Afrique du Nord et de la Corse aux Anglo-Américains.
  3. Le PPF exige l’examen par un Tribunal populaire de toutes des hommes publics, quels qu’ils soient, et la révision de tous les grands marchés et transactions commerciales passés depuis 1939.
  4. Le PPF exige l’abolition de la dictature des trusts et de l’exploitation capitaliste. Comme première mesure, le PPF exige la défense et le développement des Comités Sociaux d’entreprises et un appui matériel et moral aux syndicats qui œuvrent dans l’esprit de la Charte du Travail.
  5. Le PPF exige l’anéantissement de la puissance juive et la restauration d’une race française forte.
  6. Le  PPF exige l’exclusion des francs-maçons de la vie publique.
  7. Le PPF exige le châtiment exemplaire des trafiquants du marché noir et l’organisation d’un ravitaillement cohérent.
  8. Le PPF souhaite une coopération entre les grandes puissances continentales pour l’établissement du nouvel ordre européen.

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L’organisation du PPF, nationale et locale, fait l’objet de plusieurs documents dans l’ouvrage qui nous la font connaître dans les détails. Fortement structuré, hiérarchisé et discipliné, le PPF était construit autour de Jacques Doriot, ce Chef incontesté inspirateur d’une profonde mystique militante présente à tous les échelons du parti. Le sens du sacrifice y était honoré plus que tout autre. Dans le serment du parti, on trouvait ainsi le passage suivant : « Je jure de servir jusqu’au sacrifice suprême la cause de la révolution nationale et populaire d’où sortira une France nouvelle, libre et indépendante. » L’action et l’effort étaient également des marqueurs incontournables de la vie militante. L’esprit qui prévalait au PPF transparait bien dans cet extrait du discours que prononça Victor Barthélémy, numéro 2 du parti : « Prenez ce pays à bras-le-corps ; sortez-le de la défaite et de la honte. Ouvrez-lui toutes grandes les portes d’un avenir digne de son passé. Et faites fleurir sur les tombes de nos martyrs et de nos héros les lauriers féconds de la Révolution victorieuse. » L’engagement au PPF était pluriel, tant au niveau de l’origine sociale de ses membres que de leur parcours politique antérieur. Toutes les classes sociales y étaient représentées mais les ouvriers constituaient la majeure partie des effectifs (environ 35% en 1936 et 50% en 1942). Si de nombreux militants venaient originellement de la gauche (anciens communistes ou socialistes) ou de la droite au sens large (Action Française…), le parti du « Grand Jacques » avait toutefois réussi à attirer un grand nombre de personnes qui ne s’étaient jamais investies auparavant dans une structure politique. Le PPF, d’après les calculs de Bernard-Henri Lejeune, aurait compté sur un vivier de 30.000 militants sans prendre en compte les dizaines voire les centaines de milliers de sympathisants ! Il était donc un parti de masses et les meetings de Doriot dans les plus grandes villes de France en 1942 le prouvent bien. Tous les chiffres de ce tour de France des régions montrent le succès des réunions où le « Grand Jacques » prenait la parole devant des foules conquises. 4000 personnes à Lille, 5000 à Rouen, 7000 à Bordeaux !

La machine PPF, en plus de son efficacité organisationnelle, pouvait compter sur le soutien de  nombreux intellectuels (Abel Bonnard, Alexis Carrel…). De prestigieux collaborateurs participaient (parfois épisodiquement) à  ses différents organes de presse : Le cri du peuple, L’émancipation nationale, Les cahiers de l’émancipation nationale etc. Les noms suivants suffiront à vous en donner une idée : Benoist-Méchin, Alphonse de Chateaubriant, Cousteau, Drieu, Fontenoy, Fabre-Luce, Bertrand de Jouvenel, Montandon, Saint-Paulien, Suarez, Rebatet ou encore Jean Hérold-Paquis, chroniqueur de Radio Paris (dont est repris ici un superbe éditorial datant de 1943).

Dans Jacques Doriot et le Parti Populaire français, on retrouve plusieurs textes provenant directement de la plume de Bernard-Henri Lejeune ou de cette presse PPF que l’on vient d’évoquer. Ces articles ont été bien choisis car les thèmes sont diversifiés (La Commune, La médecine, Le PPF et la question anglaise, La question raciale...) et permettent de mieux connaître et comprendre les positions des doriotistes. Au sujet de la religion par exemple, Alain Janvier préconisait le régime concordataire comme « solution logique ». Estimant que « l’éducation antichrétienne, appelée laïque, a été l’origine de tous nos maux », ce membre du Bureau Politique du PPF se faisait le défenseur d’un nécessaire accord entre l’Eglise et l’Etat : « Nous devons favoriser les forces spirituelles et morales qui, plus que toutes les autres, ont contribué à la grandeur de la France. […] L’Eglise, gardienne de ces puissantes traditions, et l’Etat, sauvegarde du bien public, doivent donc s’accorder et, sur le plan spirituel, coordonner leurs efforts. » La question bretonne, chère au PPF, est également à l’honneur avec un article passionnant datant de 1943 où l’auteur fustige le jacobinisme français qui, depuis 1789, a cherché à tuer l’âme bretonne. Au contraire, il faut que la Bretagne reste elle-même, qu’elle conserve à tout prix sa personnalité et ses traditions ! Contre l’assimilation et l’unification, il convient de mettre en œuvre un « statut breton » qui apportera à la Bretagne « la place qu’elle doit avoir dans le cadre de l’Etat français » car « on doit l’admettre comme elle est » et non chercher à la faire changer. Ce sera la condition élémentaire « pour de jeunes bretons fiers de leur sol, de leur race et de leurs ancêtres et décidés à faire de la Bretagne l’élément dynamique et pur d’une France nouvelle, populaire et nationale. » Cette position de bon sens était logique lorsque l’on sait que, dès 1936, le PPF s’était positionné pour la reconstitution des anciennes provinces françaises !

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Vous l’aurez compris, ce troisième volume des Cahiers d’Histoire du Nationalisme est un achat fortement recommandé car il permet de combler une vieille lacune : la méconnaissance de ce grand parti que fut le PPF. Il trouvera ainsi sa place à côté du Doriot de Jean-Claude Valla. La richesse de sa documentation en fait également un outil précieux à la compréhension des idées politiques de cette période de notre histoire.  

Rüdiger / C.N.C.

Note du C.N.C.: Toute reproduction éventuelle de ce contenu doit mentionner la source.

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Ce samedi, à midi, sur Radio Courtoisie

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vendredi, 03 avril 2015

Bernard Lugan sur TV Libertés : toujours aussi passionnant...

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7 ans de prison pour avoir défendu son travail !

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Ce vendredi soir, sur Méridien zéro

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jeudi, 02 avril 2015

De la pureté à la purée...

images.jpgClaude Bourrinet

Ainsi nos Anciens du Sénat ont-ils eu la sagesse de ne pas sanctionner les clients des prostituées. On en est tout chaviré : il resterait un lopin de bon sens dans notre pays ! On en avait perdu l'habitude.

Notre nation, pourtant, se veut cartésienne. Elle n'a pas attendu Voltaire pour faire usage de la raison. Du reste, les « Lumières » aveuglent souvent. Qui lit la littérature de cette époque, rencontre inévitablement une dose mortelle de moralisme et de mauvaise foi. De moraline, dirait-on. Au fond, n'a-t-on pas guillotiné la Reine en l'accusant d'être lesbienne, et n'a-t-on pas excommunié l'aristocratie parce qu'elle avait commis l'outrage d'être libertine ? A la suite de quoi, nos censeurs, une fois abreuvés de sang impur, se sont empressé, sous le Directoire et l'Empire, de forniquer orgiaquement, d'une chair, il faut le dire, beaucoup plus triste que celle qui avait égayé les tableaux de Fragonard et de Boucher.

Notre période est, assurément, celle de Tartufe, personnage, comme on le sait, bien vivant, qui se mêle de tout. D'un côté, on interdit d'interdire, la censure est perçue comme un péché capital, on prône une sexualité tous azimuts, pour tous les goûts, et les désirs sont des ordres, surtout s'ils sont commercialisables. D'un autre, on accumule les lois liberticides, répressives, tracassières, qui vont chercher nos vices jusque dans les chiottes. Malheur à l'homme qui pisse debout, ou à la mère qui flanque une baffe à son marmot ! Le bras vengeur de la Justice ne manque pas de s'abattre sur eux !

Qu'on ne s'y trompe pas : comme dans l'Education nationale, ou les relations entre hommes et femmes, ce qui taraude, torture, gêne, c'est la réalité. Cette dernière présente le redoutable inconvénient d'être incontournable, comme la nature, qui revient, comme on le sait, toujours au galop. Le mariage pour tous, la procréation médicalement assistée au service des homosexuels, c'est une manière de la nier. Elle est comme ces microbes, qu'aux USA, on nettoie à coups de Javel puritaine. On veut une vitrine « clean », mais on trouve, dans l'arrière-coup, les tripatouillages les plus infâmes, les affaires et la pornographie, les travailleurs de l'argent et ceux du sexe.

La vertu du catholicisme était, par la confession, d'avoir le sens de l'homme. Qui veut faire l'ange fait la bête. Qui veut la pureté morale s'embourbe dans la purée idéologique. La sagesse est de faire la part du feu. La morale, c'est d'abord d'apprendre à bien penser, écrivait Pascal. Et non de verser dans la bouillie du cœur.

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Le nouveau numéro ce Conflits, la revue géopolitique de Pascal Gauchon

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Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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3,50 €, chez votre marchand de journaux

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Chronique de la France asservie et résistante

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Robert SPIELER - RIVAROL N° 3181 du 26 mars 2015

UN CONSEILLER général socialiste du Haut-Rhin, Pierre Freyburger, a décroché le crucifix fixé au mur de l’hémicycle du Conseil général pour le mettre dans son sac, prétextant avoir eu un coup de sang, faisant observer « qu’on était dans une enceinte républicaine et que ce crucifix n’avait pas lieu d’être » et ajoutant : « Je l’ai simplement décroché pour qu’on le remette à qui de droit c’est-à-dire à l’Eglise, et pour permettre au Conseil général de rentrer à nouveau dans la légalité ».

 

UN EXCITÉ ALSACIEN ET SOCIALISTE

 

L’assemblée départementale a tout de même porté plainte pour vol. Et l’abruti de service d’aller effectivement remettre le crucifix au “curé” de la commune voisine. Il a beau se retrancher derrière la laïcité, il est dans l’illégalité la plus totale. L’Alsace est en effet sous régime concordataire et la loi concernant la séparation de l’Eglise et de l’Etat n’y a jamais été appliquée. L’Alsace était en effet allemande quand le petit père Combes imposa sa loi. La France tenta certes de l’appliquer à l’Alsace et à la Moselle en 1918, après le départ de l’administration allemande, mais la révolte populaire fut telle, suscitant un puissant mouvement autonomiste, qu’elle y renonça. Pour en revenir à Pierre Freyburger, rappelons que c’est lui qui a porté le projet de la réalisation de la mosquée-cathédrale « An Nour » de Mulhouse quand il était adjoint chargé des cultes de cette ville : une mosquée subventionnée par la mairie à hauteur de 240 000 euros et sur un terrain appartenant à celle-ci !

 

COURAGEUX ROBERT MÉNARD QUI FLINGUE LE 19 MARS 1962

 

Samedi 14 mars 2015, le maire de Béziers a débaptisé une rue « du 19 mars 1962 » pour la renommer rue du « Commandant Denoix de Saint Marc ». Au cours de la cérémonie, Robert Ménard a notamment fustigé la repentance et évoqué le sort atroce des harkis et des Pieds- Noirs. Il a enfin promis de dire « notre vérité à ceux qui armaient le bras des assassins des harkis ». Inutile de faire un dessin aux lecteurs de RIVAROL. La gauche s’époumona de rage, les plus excités scandant « facho, assassin… » lors de ladite cérémonie. Le porte-parole du gouvernement n’a pas pu s’empêcher d’y aller de sa petite giclée de venin, déclarant : « Avec Denoix de Saint Marc, Ménard et le FN montrent leur visage : réécrire l’Histoire, mépriser la mémoire et s’en prendre à la République ». Quelle imbécillité ! C’est tout juste s’il n’a pas évoqué les six millions de victimes de la shoah. Mais le maire de Béziers tient bon, ce qui est tout à son honneur. De quoi lui pardonner, au moins partiellement, d’avoir allumé des bougies pour la fête juive d’Hanouka !

 

DIEUDONNÉ BIENTÔT EN PRISON ?

 

On sait que Dieudonné est poursuivi par les hordes, pour provocation à la haine raciale, notamment pour des propos sur le journaliste de France Inter Patrick Cohen. On se souvient de sa sortie, lors de son spectacle : « Quand je l’entends parler, Patrick Cohen, je me dis, tu vois, les chambres à gaz… Dommage. » Dieudonné a été condamné par la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris, jeudi 19 mars, à 22 500 euros d’amende. Il s’agit d’une amende qui peut se transformer en emprisonnement si la personne condamnée à la payer ne l’a pas versée en intégralité. Le parquet avait requis une peine de 300 jours amende à 100 euros, soit au total 30 000 euros. Dieudonné bientôt emprisonné ? Ils en sont capables… Par ailleurs, la veille, l’humoriste a été condamné à deux mois de prison avec sursis pour apologie de terrorisme pour sa saillie du 11 janvier : « Je me sens Charlie Coulibaly ». Elle est belle la liberté d’expression dans notre pays occupé et asservi !

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LA BELGIQUE, PAYS DE PLUS EN PLUS DÉLIRANT

 

Le Premier ministre belge, Charles Michel (qui, paraît-il, n’est pas homosexuel contrairement à son prédécesseur Elio di Rupo) sera membre du jury pour l’élection de Mister Gay Flandres 2015, organisé le 29 mai prochain, ont annoncé les organisateurs. L’an dernier, une autre figure politique nationale avait fait partie du jury, le chef de file des nationalistes flamands et maire d’Anvers Bart de Wever, relève le site homosexualiste Yagg.com. A noter que le Vlaams Belang de Filip Dewinter semblerait en voie de redressement si l’on en croit les derniers sondages. Il avait été durement malmené lors de précédentes élections par le parti populiste plus “soft”, le NVA de Bart de Wever.

 

BERNADETTE CHIRAC HAIT HOLLANDE

 

C’est la haine. La haine à l’état brut. Bernadette Chirac s’est fait piquer son canton de Corrèze par l’affreux Pingouin, qui l’a purement et simplement euthanasié (le canton, pas Bernadette). Folle de rage, elle attaque Hollande, sans aucun humanisme. Elle l’accuse de l’avoir “humiliée” et de lui avoir « manqué de respect ». C’était “son” canton. Bernie enrage : « C’est ce qu’on appelle un tripatouillage politique, fulmine-t-elle. Du charcutage ! J’ai été chassée de chez moi, de mon canton de Corrèze ! » Du coup, elle se met à balancer. Elle commente ainsi les visites annuelles que François Hollande leur fait au mois de juillet dans leur château de Bity : « Il quémande des rendez-vous à mon mari, explique-t-elle. Il s’assied à côté de lui et lui parle comme s’il était son cousin germain ! » Bernie, qui fait partie de de la meilleure société (elle est une Chodron de Courcel), exècre ces familiarités de gueux parvenu. Quand le Pingouin débarque, elle raconte avoir préparé « des argenteries astiquées et des boissons sur un plateau. Il ne prend jamais rien, je ne l’intéresse pas. » Seule compte pour lui, accuse Bernadette, la possibilité de raconter dans toute la Corrèze : « Vous savez, je suis dans les meilleurs termes avec Jacques Chirac, il me reçoit tous les étés. » Du coup, on ne serait pas étonné que Bernie compte soigneusement ses petites cuillères en argent après chaque départ de François Hollande…

 

MARINE LE PEN, UNE “SALOPE FASCISANTE” ?

 

La cour d’appel de Paris a débouté, mercredi 18 mars, la présidente du Front national (FN), Marine Le Pen, des poursuites pour injure qu’elle avait engagées contre le supposé “humoriste” Nicolas Bedos. Ce dernier la qualifiait dans l’hebdomadaire Marianne de « salope fascisante », accusant Claude Guéant de vouloir “singer” ladite “salope”. Marine Le Pen avait évidemment porté plainte. Les auteurs de la chronique avaient été relaxés en première instance. En appel, les magistrats ont également estimé qu’il était « parfaitement clair pour tout lecteur que la chronique en cause se situe dans un registre aux accents délibérément provocateurs et outranciers, revendiqué comme tel ». Pour le tribunal, ce style “pamphlétaire” n’était pas contradictoire avec la « polémique politique ». Ben, voyons… Imaginons un rédacteur de RIVAROL traiter Cécile Duflot de « salope gauchiste ». En attendant, Guéant, accusé de “singer” l’extrême droite a lui été qualifié par Nicolas Bedos de « tête de bite sous Prozac ». Pas de condamnation, bien entendu, par les tribunaux de leur République.

 

DES CANDIDATS DU FN AFFREUSEMENT RACISTES ET HOMOPHOBES

 

On en frémit d’effroi. Comment un parti aussi démocrate, avec des personnalités aussi respectables que Marine Le Pen ou le gaullo-chevènementiste Florian Philippot a-t-il pu accueillir en son sein des candidats ayant pris des positions racistes, homophobes, antisémites, islamophobes ? Le collectif “anti-FN” l’Entente, qui suit de très près, tel un cafard, les nauséabondes atrocités verbales du FN les dénonce, les révèle, les vitupère. Quoi ? Florian Philippot dénonce « quelques brebis galeuses », qui ne représenteraient que 0,08 % des candidats ? Mais, disent les rats, il y en a beaucoup plus que cela ! Voici ce candidat du FN dans le canton de Roanne 2. Le 9 février dernier, il partage sur son profil Facebook un texte antisémite de Boris Le Lay intitulé « Pourquoi j’ai choisi la Russie contre l’Ouest socialiste, maçon et juif. »

 

Dans la même gamme, Jean-Marie Moulin, candidat du FN dans le canton de Redessan (Gard) relaye une vidéo qui présente François Hollande comme le président de la République “judéo-maçonnique” pour ensuite présenter le rappeur Cortex comme un « sodomite africain ». Ludovic Larue, lui, plantait le décor dès juillet 2012 en postant un statut Facebook : « Travail, Famille, Patrie », la devise de la France de Pétain. Il porte les couleurs du FN à Louviers dans l’Eure. Thierry Perez, candidat frontiste à Versailles, ironise à l’aide d’une photo d’une famille visiblement issue de l’immigration, avec deux enfants tractés dans une baignoire roulante. Son commentaire en ce mois de septembre 2014 : « La France avance ! » Le 15 janvier dernier, dans l’émotion des attentats, Ludovic Marchetti, candidat à Chatelet-sur-Loing (45), s’interroge : « Sur 6 millions de musulmans en France, seulement 15 % sont des islamistes radicaux : ouf ! Hein ? Combien dites-vous? 900 000 ? Ah quand même… » Mais pas de souci. La direction du FN a annoncé qu’elle allait virer ceux qui s’autorisaient quelques débordements et que, fussent-ils élus, ils ne siègeraient pas sur les bancs du FN mariniste. Nous voici rassurés…

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mercredi, 01 avril 2015

FN : la mariée est belle mais… moins qu’espéré !

fn.jpgJean-Yves Le Gallou

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Le FN a rassemblé au premier tour 25 % des suffrages au lieu de 16 % (19 % où il était présent) en 2011. En 2015, il a gagné 31 cantons alors que, de 1974 à 2012, il n’en avait emporté que 17 (de plus petite taille). Partout où le FN dirige des mairies, il emporte le canton ou, à tout le moins, la majorité dans la ville qu’il détient. À Béziers et Hénin-Beaumont, le FN réalise même le grand chelem (tous les cantons).

Par rapport au passé, le verre paraît plein. Même si, contrairement aux espoirs du premier tour, aucun département n’est tombé dans l’escarcelle du FN : caramba, encore raté ! Reconnaissons que la propagande anti-FN de Valls a été efficace pour aider la gauche… et l’UMP à sauver leurs sièges face au FN. L’énergumène de Matignon peut donc être satisfait : Gracias, Manuel !

Mais pour les régionales de décembre prochain, le FN peut espérer faire un nouveau bond en avant avec un mode de scrutin plus favorable. Les 30 % promis  (à tort ) pour les départementales par les sondages sont clairement atteignables et même dépassables pour les régionales.

Pour la présidentielle de 2017, la victoire est nettement moins probable. En l’absence de bouleversements majeurs, Marine Le Pen peut difficilement l’emporter sauf à trois conditions : se retrouver face à la gauche, franchir la barre des 42 % au premier tour et disposer d’un programme économique qui n’effarouche pas trop.

1. Sur les 28 cantons gagnés au deuxième tour, trois l’ont été en triangulaire, 22 en duel avec la gauche, 3 en duel avec la droite. Encore convient-il de noter que, dans ces deux cas, le candidat FN avait atteint près de 46 % au premier tour (Béziers 2) et près de 45 % (Villers-Cotterêts), villes de surcroît détenues par des nationaux, et plus de 47 % à Saint-Dizier.

2. Face à la gauche, il est possible de gagner à partir de 35 % des suffrages, et plus de la moitié des vainqueurs FN au second tour ont obtenu moins de 42 % au premier. Il est donc beaucoup plus aisé de gagner face à la gauche que face à la droite.

3. Reste que les reports de voix vers le FN en provenance de l’UMP n’ont pas été bons. Le « ni-ni » semble avoir été écouté. Il est vrai que le FN, qui joue sur du velours sur l’identité et la sécurité, a tendance à délaisser ces thèmes porteurs au profit d’un discours économique dont certains aspects sont de véritables repoussoirs pour l’électorat de droite.

Le succès du FN aux départementales ne doit pas être minimisé. Même s’il doit conduire à s’interroger sur la ligne stratégique : comment parler aux électeurs de droite ? Pour les séduire avant 2017, condition pour gagner, ou, à défaut, s’apprêter à les récupérer en cas d’alternance UMP en 2017. À cet égard, les études d’opinion sont claires : il y a une grande proximité entre les électeurs de l’UMP et ceux du FN, sur les valeurs, sur l’immigration, sur la sécurité et sur la fiscalité. Quant au reste, personne ne croit que, demain, on rasera gratis…

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