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vendredi, 18 octobre 2024

La cavale en Suisse de Bruno Le Maire

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Arnaud Raffard de Brienne

La cavale en Suisse de notre romancier érotique et accessoirement ex-ministre des Finances, Bruno Le Maire, rappelle étrangement celle d’Agnès Buzyn, réfugiée à Genève après la gestion calamiteuse que l’on sait de la fameuse crise dite sanitaire du Covid-19. Après avoir longtemps assuré la noble fonction de coffre-fort de l’Europe, la Suisse serait-elle devenu le refuge des plus incapables de nos éminences ? Notons au passage qu’il n’est sans doute pas anodin que ces cavales aboutissent hors zone euro.

Après un départ précipité, notre littérateur y prodiguerait depuis fin septembre, devant un auditoire que l’on nous dit au mieux sceptique sinon hostile, des cours de politique publique, de géopolitique aussi et nos voisins Helvètes auront par conséquent au moins échappé à ses talents d’économistes dont nous n’avons pas fini de subir les conséquences les plus funestes.

La polémique autour des 50 milliards d’euros d’écart entre les prévisions financières et une réalité fort opportunément dévoilée après les élections européennes en dit long sur la gestion de l’économie et des finances nationales. Au point de justifier une commission d’enquête parlementaire dont le rapport sortira forcément trop tard et sans qu’en découlent la moindre sanction, ni le plus insignifiant amendement du système. 

Tous les indicateurs sont au rouge

En sept années, le gouvernement et par conséquent son ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, auront présidé à une aggravation terrifiante de la dette de la France à hauteur de 1.000 milliards d’euros et à un déficit annuel de 6,1% alors même que notre romancier aura feint jusqu’aux limites du raisonnable de l’estimer à 4,4%. 

Comment, dans le pays le plus fiscalisé au monde a-t’on pu passer d’un excédent budgétaire annuel de 200 millions d’euros pour l’année 1974 à un déficit, et donc une dette, de 147 milliards pour la seule année 2023 ? Faut-il rappeler que la totalité de la collecte de l’impôt sur le revenu en France pesait 55 milliards d’euros pour s’établir aujourd’hui à environ 112 milliards ? 

S’il fallait conserver une once de confiance en nos politiciens, comment pourrait-on l’accorder à Michel Barnier, Premier ministre provisoire, alors même qu’il déclare « La situation que je découvre est très grave », avant d’exposer un projet plutôt vague, conventionnel et ronronnant. Ces simple huit mots suffisent amplement à discréditer définitivement son action (ou inaction) à venir.  Voici cinquante années que la France connait chaque année des déficits croissants dont le seul service de la dette représente près de 60 milliards chaque année et Michel Barnier ne ferait que découvrir la situation désespérée de nos finances publiques ? Voilà qui promet des lendemains en fanfare.

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mardi, 23 juillet 2024

Lutte contre le racisme : les botanistes en délire

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Erythrina caffra sera rebaptisée, en 2026, Erythrina affra 

Arnaud Raffard de Brienne

Travailler au plus près de la nature et dans un cadre rigoureusement scientifique ne prémunit à l’évidence pas d’une contamination par les nuées du wokisme et d’un certain révisionnisme. En témoigne un vote majoritaire de botanistes scientifiques du monde entier réunis en fin de semaine dernière et cette semaine à Madrid dans le cadre de leur vingtième congrès international qui se tient à Madrid, en ce moment-même, du 21au 27 juillet.

En effet, 351 des 556 congressistes présents, soit 63% alors que le minimum requis était fixé à 60%, ont voté le 18 juillet, juste en amont de leur réunion générale, pour un changement de nom de plus de 200 plantes, champignons et algues à l’appellation jugée raciste. La plupart des appellations desdites plantes contiennent en effet, le mot latin « caffra » issu de l’arabe « kafir », c’est-à-dire non-croyant, un terme récupéré péjorativement pour désigner les Noirs pendant l’apartheid puis, par extension tous les Noirs d’Afrique du Sud. Tous ces changements de nom s’imposeront à partir du 1er janvier 2026.

Pour exemples, l’Erythrina Caffra deviendra l’Erythrina Affra, la Protea Caffra sera renommée Protea Affra, et la Dovyalis Caffra deviendra, toujours au nom de l’antiracisme,  le Dovyalis Affra. A l’initiative de cette démarche bien dans l’air du temps, les scientifiques Gideon Smith et Estrela Figueiredo de l’université Nelson Mandela – ça ne s’invente pas - en Afrique du Sud, ont en effet proposé sinon imposé ce préfixe « afr » en référence à leur origine africaine, prouvant ainsi que le bourrage de crâne « afrophile » ne se limite pas aux publicités télévisées ou des magazines, ni à Netflix ou à l’ensemble ou presque de la production cinématographique ou télévisée.

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jeudi, 18 juillet 2024

L’ARCOM, une autorité indépendante ? Vraiment ?

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Arnaud Raffard de Brienne

Selon la vulgate de l’époque, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, l’ARCOM pour faire court, relèverait d’une « autorité publique indépendante ».  Passons pour ce qui est de l’autorité et son aspect public mais qu’il nous soit permis de douter sérieusement de son indépendance.

Avec un collège dont trois membres sont désignés par le Sénat, trois autres par le président de l’Assemblée nationale, un par le Conseil d’Etat dont nous ne connaissons que trop les pompes et les œuvres, un dernier par la Cour de cassation et, pour conclure en beauté, son président directement nommé par le président de la république, l’idée même d’indépendance relève de l’indécence là où nous apparait plutôt, et de façon criante, une parfaite dépendance au Système, ses serviteurs , ses orientations et lubies. 

Pour s’en convaincre tout à fait, il suffit d’ailleurs de se pencher sur les faits d’armes, si l’on ose dire, de cette officine depuis sa création, le 1er janvier 2022, par fusion du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) avec la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi.

Parmi les cinq principales décisions rendues par l’ARCOM, quatre ont été menées frontalement contre la chaîne CNews dont la relative et bien encadrée liberté de ton semble porter ombrage aux médias couchés et à la classe politique, alors même qu’on ne comptabilise qu’une simple mise en demeure pour Europe 1 coupable d’avoir usé d’un ton par trop critique en évoquant le Nouveau front populaire (NFP) et d’avoir invité des personnalités prétendues d’ « extrême-droite ». 

Assécher et ruiner économiquement toute dissidence

Quant aux sanctions imposées à CNews, elles s’échelonnent d’une mise en demeure le 10 mai 2022 à une amende de 50k€ en janvier de cette année pour un prétendu « manquement à l’honnêteté de l’information » sur un sujet sensible tel que l’insécurité, puis à nouveau 50 k€ en mai pour sanctionner des propos tenus par Geoffroy Lejeune sur l’immigration, thème à l’évocation duquel lequel il convient d’adopter la plus extrême déférence, et enfin, le bouquet que l’on espère final, d’un double amende le 10 juillet dernier : l’une de 60 k€ pour des propos sur l’immigration (encore) tenus le 10 décembre dernier et une autre de 20 k€ pour avoir osé, lors de l’émission « Punchline été », évoquer le mensonge et l’escroquerie de l’imputation à l’activité humaine du réchauffement climatique.

Nous en sommes là du totalitarisme idéologique et de la répression à l’égard de toute dissidence. Il semble définitivement interdit de voir ce que l’on voit et de comprendre ce que l’on comprend. La méthode demeure inchangée : faire taire par asséchement économique et ruine les journaux, radios et chaines télévisées mal-pensantes et tenter de censurer le reste. 

Les dirigeants de la chaine, contraints de courber l’échine face à ces dérives totalitaires et soucieux d’obtenir un renouvellement de la fréquence TNT ont présenté à l’ARCOM, il y a quelques jours, le 15 juillet, quelques engagements dont la mise en place d’une « direction du pluralisme », le sous-titrage de l’intégralité de la grille et autres aménagements, alors même que devait les tarauder la furieuse pulsion d’un vigoureux et sonore bras d’honneur.

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mardi, 26 mars 2024

Aya Nakamura sacrée artiste féminine de l’année 2024

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Arnaud Raffard de Brienne

A moins d’avoir tenté une expérience troglodyte ou spatiale, et encore, nul n’a pu échapper à la polémique entourant le choix, présidentiel nous assure-t-on, d’Aya Nakamura pour interpréter un titre de notre Edith Piaf nationale à l’occasion de l’ouverture des Jeux olympiques 2024 à Paris. Au-delà des polémiques opposant de prétendus progressistes à d’hypothétiques racistes, comment ne pas percevoir la colossale provocation d’Emmanuel Macron, essentiellement destinée à faire diversion d’une situation politique, économique et sociétale catastrophique à bien des égards. Justifiée ou non, la polémique était courue d’avance et elle vient à point nommé pour diviser toujours un peu plus nos concitoyens qui n’en demandent pas tant.

Cette chanteuse franco-malienne dont bien peu de nos concitoyens n’avaient à ce jour jamais entendu ne serait-ce que le patronyme, a emporté le Prix de la meilleure artiste féminine pour l’année 2024 à l’occasion des Victoires de la musique 2024 – une cérémonie annuelle cofondée en 1985 par un certain Jack Lang alors ministre de la Culture.

Une chose semble certaine, ces Victoires de la musique ne pourront à l’évidence plus se confondre, l’ont-elles un jour pu, avec celles du bon goût et de la culture si l’on s’en tient aux textes de la lauréate 2024. A l’évidence et aussi titrée soit-elle,  Aya Nakamura ne devrait pas s’inscrire, tout au moins à court terme, au répertoire des chanteurs français à texte. Quoiqu’il en soit, il restera aux infortunées candidates Véronique Sanson, Louane, Zaho de Sagazan, Jain et autres consœurs à espérer des jours meilleurs et, en l’occurrence, une future victoire à cette emblématique distinction de la culture française.

Le dernier album d’Aya Nakamura, DNK, référence à son véritable nom Danioko, offre un aperçu de son talent littéraire en nous épargnant, pour le moment les affres de ses vocalises.

Voici un extrait de « Baby », l’un des tubes de ce tout dernier album :       

Toi là, toi tu veux tout (Tu veux tout)
Sans rien dire, pour moi c'est chelou
J'sais pas trop c'que t'attends de moi ('tends de moi)
Hey, eh, eh, il veut qu'j'sois sa nana (Aïe, aïe aïe)
Me faire des minis moi (Aïe, aïe aïe)
J'ai senti c'que t'attends d'moi (C'que t'attends d'moi)
Moi aussi, j'suis dans celle-là, là

J'l'ai senti, j'ai senti de loin sans mentir
On peut pas se fâcher, j'ai senti ce que t'as senti
Il veut câlin partout, partout (Partout)
Veut cher-tou partout, partout (Partout)
Affection et tout et tout
Entre nous, c'est trop dar
Parce que j'suis sa baby (Baby)
Veut devenir mon daddy (Daddy)
Hey, baby (Hey)
Veut devenir mon daddy (Yeah)

Extraits de « Bisous », un autre titre de l’album :

Connexion tu dis (Tu dis)
Pull up un peu, j'suis free (J'suis free)
Demande encore, c'est oui (C'est oui)
Moi j'veux savoir la suite (Moi j'veux savoir la suite)
T'es mon médicament, c'est d'la magie ce que tu m'fais (Ce que tu m'fais)
Habituellement, je craque pas aussi vite, tu sais (Tu sais)
Mwah, mwah, mwah (Mwah, mwah)
Bisous, mwah, mwah, mwah
Mwah, mwah, mwah (Mwah, mwah)
Bisous, mwah, mwah, mwah

Nul doute qu’avec pareil talent, le monde entier ne pourra qu’envier et se prosterner devant Paris, capitale des Arts et des Lettres...

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mercredi, 06 mars 2024

L’intelligence artificielle au service de la surveillance généralisée

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Arnaud Raffard de Brienne

C’est parti pour le déploiement de la reconnaissance faciale, en toute illégalité, soit dit en passant, tout au moins à ce jour. L’expérimentation s’est déroulée dimanche dernier à l’occasion d’un concert du groupe britannique Depeche Mode qui se donnait à l’Accor Arena de Paris devant quelques milliers de fidèles de tous âges. Précisons quand même que quelques aveux glanés ici et là confirment une utilisation illégale de la reconnaissance faciale depuis plusieurs années par certains services de police.

Il s’agissait officiellement de la mise au point d’un dispositif de traitement des images par la prétendue intelligence artificielle, l’IA comme on dit, sans doute artificielle mais qu’il nous parait impossible de qualifier d’intelligente. Il s’agit en réalité d’algorithmes destinés en l’occurrence et selon leurs concepteurs, à détecter uniquement des mouvements de foule, des franchissements de clôture, des présences en zone interdite et même des départs d’incendie mais jamais au grand jamais, promis-juré, à la reconnaissance faciale. Il faudra toute la pusillanimité des médias de grand chemin pour accréditer ou tout au moins le feindre cette garantie lorsque l’on sait la débauche de moyens technologiques dont, précisément la reconnaissance faciale, que nous mijote le gouvernement et tout particulièrement le ministère de l’Intérieur en vue des prochains Jeux Olympiques 2024. L’enjeu de taille consistera à masquer aux yeux du monde entier l’effarant niveau d’insécurité sévissant en France et écarter autant que faire se peut tout risque d’attentat.

Les Jeux olympiques constituent un excellent prétexte à la mise en œuvre des technologies de reconnaissance faciale et à la validation juridique de leur utilisation étendue. Celle-ci ne serait que ponctuelle et provisoire, nous affirme-t-on pourtant, juste le temps des JO, du 26 juillet au 15 août de cette année.

Mais alors, à quoi peut-on bien destiner les millions de caméras – oui les millions – déjà installées à chaque carrefour, dans chaque rue, tout au long des routes et autoroutes, dans les entreprises, les commerces, les résidences… ? A améliorer la sécurité pour tous ? Pas vraiment si l’on s’en tient aux statistiques officielles de la délinquance qui, même vraisemblablement minorées, démontrent une explosion de toutes les formes de crimes et délits, des cambriolages aux meurtres en passant par les violences et viols.

Les caméras « intelligentes » qui n’ont, elles non plus, rien d’intelligent annoncent plutôt un monde de surveillance à la chinoise, à faire pâlir les pionniers du roman d’anticipation et à reléguer « 1984 », le célèbre titre de George Orwell au rang des livres de science-fiction pour enfants sages.

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vendredi, 23 février 2024

Le piratage informatique : un véritable fléau

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Arnaud Raffard de Brienne

Après le piratage informatique d’une ampleur inédite de 33 millions de comptes de Sécurité Sociale et plus particulièrement des sociétés Viamedis et Almerys, sous-traitants en charge de la gestion du tiers-payant des complémentaires,  c’est au tour de la Caisse d’allocations familiales (CAF) de constater, la semaine dernière, le piratage de 600 000 comptes d’ayant-droit, exploit immédiatement revendiqué fièrement sur les réseaux sociaux. Loin de nous rassurer, la direction de la CAF s’est crue obligée de nier toute faille de sécurité de leurs systèmes informatiques.

Plus une semaine ne passe sans l’annonce d’attaques informatiques de plus en plus massives et sophistiquées à l’encontre d’entreprises de toutes tailles, d’administrations, d’associations et bien entendu de particuliers. Au point d’inquiéter l’autorité de surveillance financière de la Banque centrale européenne (BCE) dont les services ont envoyé aux grandes banques et aux plus importants prestataires de services informatiques (SSII) une liste de 478 questions portant sur les conséquences financières du piratage informatique.

Le tout-digital c’est le tout-piratable

Le grand public n’imagine sans doute pas l’effervescence des hackers et le développement exponentiel du nombre de tentatives d’intrusion dans les systèmes informatiques. Presque toutes les entreprises, des PME aux filiales de multinationales, et administrations font l’objet d’attaques sinon quotidiennes, hebdomadaires ou mensuelles. En août dernier, Pôle Emploi avait déploré le vol de 10 millions de données personnelles, numéros de téléphone, adresses courriel, adresses postales…, aussitôt revendues sur internet et notamment sur le dark web, cette face sombre d’internet ignorée du plus grand nombre. Rien qu’en 2023 et pour ne mentionner que les enseignes les plus emblématiques, la Banque postale, Orange, SFR, Free, Ouigo, SNCF, G7 Taxis, Amazon, Canal+, Booking et des centaines d’autres grandes entreprises ont eu à déplorer des attaques de grande envergure. Sans parler de la fuite d’enregistrements d’un million de communications téléphoniques. Où l’on découvre d’ailleurs incidemment les millions et sans doute dizaines de millions d’enregistrements de nos conversations au téléphone.

La situation devient inquiétante et qui d’ailleurs n’a jamais subi de tentative d’hameçonnage au moyen de courriels ou de tentative de piratage de son PC ou de son smartphone ? La cyber sécurité se place aujourd’hui au tout premier rang des fléaux à conjurer dans un monde presque entièrement informatisé.

A l’heure où nos élites nous concoctent un euro numérique et la convergence des données vers un passe numérique (permis de conduire, carte Vitale, banque…) mesure-t-on les chaos prévisible, inéluctable même, qui nous attend ? Sans parler des vols et détournements de données biométriques censées sécuriser nos accès informatiques alors qu’elles ne constituent qu’un moyen de flicage intégral : reconnaissance faciale, empreintes digitales, iris et même ADN. Une fois ces informations intimes volées et dispersées aux quatre coins du dark web, qu’adviendra-t-il de notre sécurité informatique, de nos données, de nos comptes en euros numériques et de leur utilisation ? Quelles que soient les avancées des technologies de sécurité informatique et malgré des stratégies de défense de plus en plus sophistiquées, il n’est pas bien difficile d’imaginer que le tout digital demeurera potentiellement et toujours le tout piratable.

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jeudi, 25 janvier 2024

2024 sera-t-elle « annus horribilis » pour Bruno Le Maire ?

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Arnaud Raffard de Brienne

Après une croissance économique poussive à 0,8% en 2023 et une perspective à 0,2% pour les deux premiers trimestres de cette année, le cap fixé par Bercy à 1,4% semble relever sinon de la folie douce tout au moins d’un optimisme de façade un rien excessif. Mais c’est l’usage et la convention et chaque année l’exécutif se croit ainsi obligé d’annoncer des objectifs inatteignables auxquels aucun observateur sérieux n’accorde le moindre crédit mais qui ont l’heur de flatter dans le sens du poil milieux financiers et citoyens. Un peu comme ces vœux qui chaque année vous augurent inlassablement fortune, amour, santé et bonheur.

Nous devrions assister cette année à une stagnation persistante de la consommation sur fond d’atonie de la production industrielle, d’une grande modération de l’investissement des entreprises et d’une aggravation de leur taux de défaillance qui devrait, selon la Banque de France, atteindre un sommet. Rappelons en passant qu’en la matière le quatrième trimestre 2023 aura été le pire depuis une trentaine d’années. Le tout dans un contexte d’inflation, certes un peu plus modérée que celle de ces deux dernières années, et de ralentissement global du commerce mondial.

L’inébranlable optimisme de notre ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, influera-t-il, même à la marge, sur l’érosion de nos parts de marché à l’exportation ? On peut en douter si l’on se réfère au déficit commercial historique de 2022 et à la désindustrialisation en profondeur de la France considérée aujourd’hui, très officiellement, comme dotée d’une économie de services.

Ajoutons à cela le ralentissement observé dans l’immobilier avec un effondrement de la construction des logements neufs, le coup de frein sur l’immobilier, la prévisible baisse du marché auto présagée par l’Association des constructeurs européens d’automobiles escomptant une croissante de 2,5% des nouvelles immatriculations dans l’Union européenne contre 12% en 2023.

Le contexte international et la convergence des difficultés et dangers ne sont évidemment pas étrangères à ces perspectives et à la nouvelle donne du monde multipolaire qui vient. C’est dans la tempête que l’on évalue les bons capitaines et leur capacité à prendre les bonnes décisions au bon moment. 2024 sera-t-elle « l’annus horribilis » de notre ministre de l’Economie au, au contraire, une opportunité de premier choix de faire preuve de ses talents ?

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jeudi, 08 juin 2023

Travailler plus longtemps pour se faire tondre davantage encore ?

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Arnaud Raffard de Brienne

La période actuelle d’inflation qui voit fondre à vitesse accélérée notre pouvoir d’achat comme notre épargne n’offre-t-elle pas une occasion propice de s’interroger sur les dernières mesures régressives concernant l’indemnisation du chômage, les retraites et, de façon plus générale, sur la finalité de cette frénésie productiviste et matérialiste qui domine la fonction économique, le consumérisme et la folie du toujours plus de production, de productivité, de consommation, de gaspillage aussi, auxquels nous n’avons que trop sacrifié. Et si nous nous demandions sérieusement un instant pour qui et pour quoi il nous faudrait travailler toujours plus longtemps alors que la productivité n’a jamais cessé de s’améliorer pour atteindre des sommets, notamment en France et contrairement à ce que l’on voudrait nous faire croire ?

Nous savons tous plus ou moins qu’entre le salaire total payé par l’employeur, le “salaire super brut”, et ce que perçoit le salarié sur son compte en banque, la captation de départ s’élève déjà à environ 50%. Le salaire véritable, celui déboursé par l’employeur se trouve, avant même prélèvement de l’impôt sur le revenu, diminué de moitié avant de rejoindre l’escarcelle du salarié, ce qui n’est pas rien mais ne constitue pourtant qu’un tout début…

Le salarié va-t-il quand même pouvoir vivre de la moitié de ce salaire brut total ? Non, bien entendu, cette inimaginable ponction initiale ne constitue en effet que le point de départ d’un laminage fiscal en règle qui fait de notre pays le champion du monde des prélèvement fiscaux et sociaux comme l’a reconnu l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans un rapport publié en 2019. Le pays le plus taxé au monde donc, celui du vin et du fromage dont il serait capable d’offrir une variété chaque jour de l’année mais aussi celui de près de 500 taxes et impôts divers et variés.

Revenons à notre salarié lambda dont le salaire a déjà été divisé par deux puis ponctionné de l’impôt sur le revenu calculé en fonction de sa rémunération et donc de la tranche d’imposition dans laquelle il se situe, avant même d’aboutir sur son compte bancaire. Mais il ne s’agit là que d’aimables préliminaires et c’est maintenant que commence vraiment la fête. La totalité de ses achats de biens et de services, de la plaquette de beurre au PC portable ou à l’automobile lui coûtera 20% d’impôts au titre de la fameuse Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), cette invention perverse datant des années 1950. Perverse en effet puisqu’elle sera ajoutée aux dépenses à chaque stade de la commercialisation d’un bien ou d’un service, sur la base de la valeur dépensée, ce qui revient à intégrer dans l’assiette de l’impôt la valeur de taxes déjà récoltées au stade précédent. Il fallait y penser !

Donc, après avoir perdu à la source la moitié de son salaire puis l’impôt sur le revenu et 20% sur tout achat de biens et de services, voici notre salarié pour le moins allégé. Il lui reste maintenant à subir les centaines de taxes et impôts directs et indirects potentiels au premier rang desquels la taxe d’habitation, les taxe foncière pour les propriétaires de leur logement, les intérêts et frais bancaires en tous genres, la taxation aberrante prélevée par les notaires pour tout acte de vente, d’achat ou toute opération patrimoniale, les taxes spécifiques sur les carburants, le tabac, l’alcool, les jeux bien sûr mais aussi l’impôt sur les sociétés, l’un des plus élevés au monde, sur l’épargne, sur les droits d’enregistrement de tout acte juridique, taxes à l’importation, à l’exportation, pour l’environnement, le recyclage, les amendes… L’exhaustivité en la matière relèverait d’une gageure et d’un labeur de bénédictin.

En 2022, le jour de libération fiscale, celui à partir duquel le salarié commence à travailler pour lui et les siens, était estimé au 19 juillet 2022. Il aurait donc travaillé six mois et demi pour la collectivité, ce qui nous apparait très largement sous-estimé puisque ne prenant pas en compte la totalité des éléments mentionnés ci-dessus. Il ne resterait en fait au salarié que bien moins de 20% du salaire brut total déboursé par l’entreprise. Sans doute entre 10 et 20%, selon la combinaison des variables propres à chaque cas.

Mais n’imaginez pas pour autant que le salarié et ses héritiers puissent jouir sans entraves de ces ressources résiduelles car ce serait ignorer le terrible coup de rabot qui, au soir de sa vie et surtout après, lui volera une bonne partie de ce qu’il aura néanmoins réussi à grappiller tout au long de son existence placée sous le signe de la tyrannie fiscale. Nous voulons bien entendu évoquer l’épargne et la fiscalité du patrimoine et de la succession. Après avoir gavé sa vie durant l’État, les banques, notamment à travers ses emprunts, les intermédiaires en tous genres (assurances, syndics…) et l’ensemble du système, il lui faudra, une fois ad patres, se faire voler, selon les cas de figure d’une fiscalité complexe, en moyenne 20% de son patrimoine légué à ses propres enfants mais carrément 35 à 45% si la succession bénéficie à ses frères et sœurs, 55% pour les autres membres de la famille et jusqu’à 60% pour les tiers et concubins… La fiscalité nécrophagique en quelque sorte.

Seule consolation  dans cet enfer fiscal : pareille prédation globale nous garantit évidemment un État prospère, des ministères pleins aux as, des infrastructures de premier ordre, la gratuité des autoroutes et un réseau routier de qualité irréprochable, des villes propres et pimpantes, un système de santé incomparable et un hôpital opulent, une sécurité à toute épreuve pour les citoyens, un premier rang dans le domaine de la recherche, le plein emploi, l’absence de toute précarité et une éradication durable de la pauvreté, des logements douillets pour tous, une armée puissante, bien dotée, aux équipements d’avant-garde, des retraites confortables garanties pour des décennies et des décennies et une Éducation nationale aux performances mondialement enviées, n’est-ce pas ? Et, bien entendu, pas le moindre centime de dette de l’État ! Bon, passons… Insister serait cruel.

Il faudrait donc, si l’on s’en tient au récent pseudo-débat sur les retraites et aux votes de l’Assemblée nationale et du Sénat, cotiser deux années supplémentaires pour que se prolonge pareille félicité ? On comprend qu’il y ait peu de volontaires.

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jeudi, 13 octobre 2022

Arnaud Raffard de Brienne interviendra dimanche 16 octobre lors du Rendez-vous BBR de Synthèse nationale

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samedi, 11 juin 2022

Faut-il craindre une pénurie de blé ?

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Arnaud Raffard de Brienne

Régulièrement depuis plus de deux ans la rumeur médiatique évoque les pénuries que nous devrions prochainement subir et il est chaque jour question de pénuries des plus classiques aux plus insolites. Après des décennies d’abondance de l’offre, nous subirions aujourd’hui les conséquences de carences et manques affectant aussi bien les composants électroniques, les pièces détachées, l’électricité, le gazole, les matières premières que, plus récemment, l’alimentation, certains évoquant même des famines à venir. Les publications et propos insistants évoquant une pénurie de blé, cette céréale majeure dans notre alimentation, contribuent à un climat anxiogène loin d’être anodin.

Il serait un peu rapide de n’attribuer la responsabilité de cette pénurie annoncée qu’au seul conflit russo-ukrainien et au blocus présumé des ports d’Ukraine dont l’armée a copieusement miné les abords, sans évoquer une sécheresse, toute relative d’ailleurs, mais aussi la spéculation opportuniste des courtiers et traders pour lesquels pénurie a toujours rimé avec aubaine.

L’agence de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture, The Food and Agriculture Organization (FAO) annonce d’ailleurs pour la campagne 2022-2023 une production mondiale en augmentation de 5 millions de tonnes par rapport à l’an dernier, avec notamment une amélioration des rendements aux Etats-Unis et en Russie. L’Union européenne quant à elle maintient ses prévisions au même niveau, tout comme l’Inde, deuxième plus important producteur mondial ayant toutefois annoncé un gel de ses exportations afin de réserver sa production en priorité à son marché intérieur. Nous sommes par conséquent bien loin de la catastrophe annoncée.

Les perdants de la mondialisation

Les principaux acheteurs de blé européen sont l’Algérie, l’Egypte, le Nigéria, le Maroc et la Chine qui détient le plus important stock mondial. Pour mémoire, au moment de son indépendance l’Algérie connaissait l’autosuffisance alimentaire alors qu’elle importe aujourd’hui les deux tiers de son blé et notamment la moitié des exportations de cette céréale par la France. Ce sont essentiellement des pays déjà fragilisés et les plus dépendants des exportations de céréales et notamment ceux d’Afrique du Nord, l’Ethiopie, le Soudan du Sud, la Somalie, Madagascar et quelques autres qui risquent de faire les frais de cette désorganisation des flux commerciaux, avec pour conséquence une insécurité alimentaire aggravée. Les nations occidentales quant à elles se contenteront sans doute d’une envolée des prix et par conséquent d’une baisse du pouvoir d’achat due autant aux perturbations du marché qu’à la spéculation.

Il parait donc un peu hâtif d’évoquer une véritable pénurie de blé alors que nous assistons essentiellement à une restructuration du marché mondial imposée par des considérations géopolitiques et notamment par la guerre menée par l’OTAN à la Russie par Ukraine interposée, sur un fond de renversement d’alliances imposé par les sanctions économiques dont perdants et gagnants ne seront pas forcément ceux attendus par leurs initiateurs... Pour le reste, voici des décennies que l’agriculture française, trahie par ses dirigeants – relire les livres d’Henry Coston sur le sujet – se trouve maintenue en situation de quasi-faillite permanente pour satisfaire aux traités internationaux, européens entre autres, et au maintien des marges de l’industrie agro-alimentaire et de la grande distribution. C’est encore un tiers des exploitations agricoles qui devraient disparaitre cette année.

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mercredi, 27 avril 2022

Macron président… Une bonne nouvelle pour le halal et le casher

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Arnaud Raffard de Brienne

La réélection d’Emmanuel Macron pour au moins cinq années, sans préjuger d’un maintien du format quinquennal ou d’un prolongement septennal, devrait en principe rassurer les milieux musulmans et juifs et dissiper leurs craintes d’une éventuelle interdiction de l’abattage rituel en France. Au nom du Rassemblement national, Jordan Bardella avait en effet évoqué un possible interdit de ces méthodes venues d’ailleurs et d’un autre âge d’abattage des animaux de consommation courante, en contradiction flagrante avec les principes affichés et déclamés de laïcité et de neutralité de notre république athée et de sa matrice, l’Union européenne. Sans parler de l’intrigant silence des représentants du monde associatif prétendument engagés dans le combat pour le bien-être animal mais davantage soucieux de s’en prendre aux numéros animaliers de cirque, à la tauromachie et aux animaleries qu’aux cartels de la viande cautionnant l’égorgement à vif, sans étourdissement préalable, de millions d’animaux chaque année. Ni fous, ni téméraires, ni simplement courageux.

Avec Emmanuel Macron président, ces derniers pourront continuer à violer sans risque la législation sur les normes d’abattage, grâce à une dérogation de l’Union européenne d’ordinaire plutôt chatouilleuse sur les questions de laïcité mais étrangement pusillanime envers ces pratiques dites religieuses nous plongeant quelques millénaires en arrière.

Il faut ici préciser que Macron bénéficie de l’insigne honneur de présider une France comptant « en même temps » les plus importantes communautés musulmane et juive d’Europe, ce qui incite dans doute à quelques circonvolutions et aménagements, d’autant plus délicats qu’environ 70% de l’électorat musulman a voté au premier tour pour Jean-Luc Mélenchon, président d’une France pas si insoumise que cela si l’on considère son appel à voter Emmanuel Macron pour le second tour. Tout comme les organisations juives d’ailleurs. Sans parler des colossaux enjeux financiers – des milliards d’euros – d’un marché en pleine croissance, dont l’importance surpasse celui du bio pourtant omniprésent.

La tradition imaginée du halal

Par souci de modération et d’équilibre, Jordan Bardella s’était voulu rassurant et avait pourtant, au nom du Rassemblement national, promis qu’il demeurerait possible de continuer à importer des viandes halal et casher d’animaux abattus selon un rite « parfaitement religieux » afin de ne pas pénaliser nos concitoyens musulmans et juifs désireux de respecter scrupuleusement les préceptes de leur religion. En oubliant toutefois de préciser que le halal ne relève non seulement d’aucune obligation religieuse musulmane mais procède de plus d’une tradition inventée voire fantasmée et d’une mode en expansion depuis les années 1980. Il ne s’agit à l’évidence que de l’un des marqueurs identitaires qui nous sont imposés.

Déjà oublié le drame de la cinquantaine de nos compatriotes, jeunes pour la plupart, victimes de la redoutable bactérie E.Coli présente dans les pizzas Buitoni qu’ils avaient ingurgitées – conséquence sanitaire directe de l’abattage halal – dont un certain nombre mourront tandis que les autres subiront jusqu’à la fin de leurs jours l’un des pires handicaps qui soit.

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mercredi, 13 avril 2022

Pizzas contaminées : la piste de l’abattage halal

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Arnaud Raffard de Brienne

Après la contamination par la redoutable bactérie Escheria coli, plus connue sous le raccourci E. coli, de cinquante personnes dont quarante-huit enfants et deux adultes, une enquête avait été immédiatement ouverte qui aboutit à la mise en cause des pizzas de marque Fraich’up commercialisées par la société Buitoni, elle-même filiale du géant Nestlé. Le bilan s’avère particulièrement lourd avec deux décès et des dizaines de cas d’insuffisance rénale grave nécessitant une dialyse à vie. Autant de jeunes vies brisées et de conséquences effroyables à endurer jusqu’à leur dernier souffle. Cette infirmité grave fait partie des conséquences les plus courantes de l’infection à l’E. coli.

Des recherches ont permis d’identifier avec précision le site de production à l’origine de la contamination. Il s’agit de l’usine de Caudry (Nord) à laquelle le Préfet e région a, c’est la moindre des choses, interdit de poursuivre la production de pizzas à la suite d’enquêtes menées les 22 et 29 mars derniers par des agents de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) et de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), en même temps qu’était décidée l’ouverture d’une procédure par le Parquet de Paris pour homicides involontaires, tromperie et mise en danger de la vie d’autrui.

Mais si les enquêtes ont mis en évidence, sans surprise, « un niveau dégradé de la maîtrise de l'hygiène alimentaire », aucune autorité officielle, ni aucun média n’a seulement, même du bout des lèvres évoqué une cause pourtant plausible et récurrente d’infection de la viande par E. coli : l’abattage halal.

Le grand tabou de l’abattage halal

Ce mode d’abattage rituel d’un autre temps, cruel et de plus parfaitement illégal mais bénéficiant d’une dérogation européenne – encore et toujours cette Europe… - comporte des risques sanitaires parfaitement connus et définis dont, essentiellement la contamination par la bactérie E. coli et quelques autres germes. La régurgitation provoquée par l’égorgement dit large, tranchant à la fois la trachée et l’œsophage – méthode légalement interdite – provoque une dissémination dans la viande du contenu des viscères et de leurs microbes et bactéries. Régulièrement sont rappelés des stocks de viande, notamment hachée, et ce sont à chaque fois des dizaines de tonnes de viande détruites et des milliers d’animaux morts dans la souffrance et pour rien. Tout cela est parfaitement connu et l’infatigable docteur vétérinaire Alain de Peretti a tout dit sur le sujet, ce qui rend d’autant plus incompréhensible le silence général des médias. AUCUN n’a émis cette hypothèse pourtant essentielle, mais bien gênante pour les autorités politiques et sanitaires qui n’ont nulle envie de voir s’ouvrir un débat sur l’abattage rituel, la condition animale et les conséquences sur la santé publique. Il faut sans doute éviter de désespérer les « banlieues sensibles », ou de stigmatiser tel rite à prétention religieuse et encore moins flétrir la fête annuelle de l’Aïd-el-Kebir, le plus grand massacre animalier annuel au monde.

Article paru dans Présent d'aujourd'hui 

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jeudi, 20 janvier 2022

Rapport Bronner : mise au pas idéologique des entreprises

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Arnaud Raffard de Brienne

Moins de trois mois avant l’élection présidentielle, alors que se mobilisent les diverses composantes de droite et que semble s’éreinter le narratif officiel sur la crise sanitaire, la commission gouvernementale menée par Gérald Bronner, sociologue, vient de remettre à Emmanuel Macron son rapport pompeusement intitulé « Les Lumières à l’ère numérique. Il s’agit officiellement pour cette commission créée en septembre dernier par le président de la république, de lutter contre la désinformation, les « fake news » et, bien entendu un complotisme très en vogue et omniprésent si l’on en croit les médias du système.

Présidée par le sociologue Gérald Bronner, au cursus exclusivement universitaire, et une poignée d’intellectuels, treize précisément triés sur le volet pour leur adhésion sans faille à la pensée unique, dont le politologue Roland Cayrol, directeur d’éditions chez Calmann-Lévy et l’inénarrable Rudy Reichstadt, fondateur de Conspiracy Watch et grand pourfendeur devant l’Eternel de l’extrême-droite, du négationnisme, du complotisme et autres horreurs, la commission repousse plus loin encore les limites de la censure en s’en prenant, entre autres, aux entreprises.

Outre les nobles ambitions de développer l’esprit critique et l’éducation aux médias, brider la liberté d’expression sur les réseaux sociaux, s’en prendre aux référencements algorithmiques sur internet et mettre sur pied une défense internationale contre les opérations de désinformation, le rapport Bronner évoque la nécessité de responsabiliser les entreprises et de promouvoir “l’investissement publicitaire responsable” par la constitution de listes d’inclusion et d’exclusion de sites web”. Objectif, ne plus financer la “haine” et la désinformation en établissant des listes noires de sites web infréquentables, indignes de percevoir le moindre fifrelin des annonceurs publicitaires. Se pose l’éternelle question de savoir qui et comment décide de ce qui relève de la désinformation ou non ? Sur le sujet, le gouvernement et certains titres de la grande presse, y  compris dits de référence, paraissent particulièrement mal placés pour dicter une quelconque règle du jeu…

Un chantage imposé aux entreprises

Il s’agit ni plus ni moins d’imposer aux entreprises une censure toujours plus étroite et de parvenir à un contrôle de l’information par la gestion orientée des budgets publicitaires, le nerf de la guerre, et d’étrangler ainsi les sites mal pensants ou insuffisamment vigilants en les privant de toute ressource publicitaire.

Cette ingérence assumée dans la gestion des budgets des entreprises rappelle la pression exercée en 2019 par le groupe Ferrero (Nutella), exigeant de chaîne Paris Première de ne plus diffuser ses annonces publicitaires avant l’émission d’Eric Zemmour. L’année suivante, c’est le groupe Decathlon qui retirait sa manne à Cnews coupable de laisser s’exprimer le même Zemmour, par pétoche et juste pour satisfaire aux exigences d’une poignée d’activistes en ligne tels Sleeping Giants, organisation américaine gauchiste créée peu après l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis.

Les entreprises sont-elles taillées pour cette guerre idéologique qui leur est imposée ? Est-ce leur vocation ? Poser ces deux questions, c’est y répondre.

Publié le 18 janvier 2022

dans le quotidien Présent cliquez ici

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mercredi, 27 octobre 2021

Pas de pénurie de main-d’œuvre !

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Arnaud Raffard de Brienne

Selon la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), 44% des entreprises éprouveraient des difficultés à recruter faute de candidats adaptés à leurs besoins. Plus généralement, ce serait près de 270 000 postes vacants en France, au premier trimestre 2021, qui ne trouveraient pas preneurs. Par exemple, le secteur de l’hôtellerie et de la restauration aurait perdu, pour les raisons que l’on imagine, près de 240 000 salariés entre 2020 et 2021. Selon la Fédération nationale des transporteurs routiers (FNTR), il manquerait aujourd’hui 50 000 chauffeurs, ce qui n’est pas rien.

Mais la rengaine n’a rien d’original et cela fait des décennies que sévit le débat sur une présumée pénurie de main-d’œuvre et la multitude de postes vacants qui en résulterait, sous-entendant qu’il existerait de prodigieux gisements d’emplois dédaignés par les chômeurs. En vérité, il convient d’abord d’observer que, même si l’on constate effectivement un manque de candidats dans presque toutes les qualifications, une large majorité des emplois non pourvus relèvent des métiers de services comme le transport, le bâtiment, l’hôtellerie, la restauration et l’aide à la personne, tous emplois cumulant à la fois pénibilité, faible rémunération et précarité. Une offre mise en concurrence avec un système social jusqu’à présent plutôt généreux même si les contraintes budgétaires laissent présager d’importantes régressions en la matière. Certains milieux patronaux jusqu’au-boutistes, à tendance esclavagiste et toujours avides de chair fraîche à vil prix, ne voient d’issue que dans une relance de l’immigration alors que le pays compte, officiellement mais bien davantage au réel, 5 688 700 demandeurs d’emplois, dont 3 510 000 de catégorie A, sans aucun emploi, et 2 178 000 des catégories B et C, en sous-emploi. Et bien davantage d’immigrés ou issus de l’immigration.

Nous sommes par conséquent, loin, très loin de la moindre pénurie de main-d’œuvre et c’est plutôt l’abondance qu’il faudrait évoquer si certains tabous n’entouraient un débat aussi tronqué que truqué. Rien que pour le plaisir des chiffres, il y a treize fois plus de chômeur en catégorie A que de postes vacants et vingt-deux fois plus si l’on considère les catégories A, B et C.

Les vraies raisons d’une fausse pénurie

Et puis, comment traiter d’une pénurie de main-d’œuvre sans évoquer tout d’abord l’invraisemblable inadéquation entre l’offre et la demande ? Mais pareil constat entérinerait tout à la fois l’échec cuisant  de l’Education dite nationale et, plus largement, du système éducatif et d’orientation français en même temps que de la folle politique d’immigration ou plutôt de son absence. Il faudrait reconnaitre dans la foulée que la faible attractivité de certaines filières et métiers s’explique aussi par le cumul de tâches souvent inintéressantes, pénibles, parfois insalubres, assorties de conditions de travail déplorables et le tout dans un contexte de forte précarité. Enfin, sujet sans doute tabou lui aussi, comment ne pas au moins évoquer une inexorable montée de la fainéantise, conséquence tout à la fois d’un système social jusqu’ici très protecteur, d’une société survalorisant les loisirs et des infinies possibilités de distraction offertes par le numérique ?

Débattre d’une prétendue pénurie de main-d’œuvre sans évoquer ces trois principales pistes de réflexion et sans doute quelques autres n’améliorera sans doute jamais la situation d’un iota.

Article publié dans le quotidien Présent 27/10/2021

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mercredi, 09 juin 2021

Crise du Covid et aggravation de la pauvreté

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Arnaud Raffard de Brienne

Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), émanation de l’ONU spécialisée dans les questions liées au monde du travail et à l’emploi, la crise sanitaire en cours serait à l’origine d’une augmentation de 100 millions du nombre de travailleurs pauvres recensés dans le monde mais aussi de la perte de 75 millions d’emplois en 2021 et autour de 23 millions en 2022.

En France, selon les derniers indicateurs de l’INSEE, la pauvreté connait aussi une forte aggravation. Que l’épidémie de Covid ait joué un rôle d’amplificateur dans la paupérisation de la population la plus précaire et la plus démunie, personne ne songerait à le contester mais impossible d’occulter le fait qu’en 2019, l’année précédant la crise que nous vivons, 9,1 millions de nos concitoyens percevaient déjà une rémunération inférieure à 1 070 euros nets par mois, le seuil de pauvreté en vigueur. Parmi ceux-ci, 5,3 millions devaient se contenter de ressources inférieures à 885 euros dont 12% parmi les 18-29 ans  (8,2% en 2002). L’arrêté des statistiques pour 2021 devrait révéler un nombre de pauvres compris entre dix et onze millions de Français. Triste record national, l’analyse révèle que nos jeunes concitoyens de 18-24 ans figurent parmi les plus pauvres comparativement à de nombreux autres pays européens. La situation ne s’avère guère plus brillante pour les actifs de 25 à 34 ans, tranche d’âge des actifs les plus impactés selon l’INSEE, dont un tiers accuse une baisse de revenu au minimum égale à 50 euros. 

Autre indicateur donnant à réfléchir, 81% des personnes en situation de grande pauvreté ne peuvent s’offrir de vêtements neufs et, pire encore, elles sont 90% incapables de s’offrir la moindre semaine de vacances, même dans les conditions les plus modestes qui soient.

Il est vrai que le nombre de bénéficiaires des minimas sociaux n’avait pas attendu la crise et les confinements pour progresser inexorablement d’année en année. Fin 2020, plus de deux millions de foyers percevaient le Revenu de solidarité active (RSA), soit 143 000 bénéficiaires de plus qu’en 2019, un peu plus de l’équivalent du nombre d’habitants d’une ville comme Aix-en-Provence. Plus 6,1% d’ayant-droit à l’allocation de solidarité spécifique (ASS) et +2,5%d’aides au logement. Sans oublier une augmentation de 48% des aides d’urgence du Crous aux étudiants, par rapport à 2019.

Le poids des départements d’outre-mer

Bien que la situation soit globalement des plus inquiétantes, il serait déloyal de ne pas s’attarder un instant sur le poids relatif des départements d’outre-mer dans ces statistiques sur la progression de la pauvreté. Si ceux-ci – Martinique, Guadeloupe, Guyane, La Réunion - représentent 14% du total de nos concitoyens les plus pauvres, Mayotte à elle seule compte pour 10% avec les trois-quarts de sa population vivant, malgré les aides sociales massives, sous le seuil de 50% du revenu national.

On comprend aujourd’hui l’enthousiasme des Mahorais votant à 95,2% leur accession au rang de 101ème département français lors du référendum de 2009, offrant à Nicolas Sarkozy un triomphe facile lorsqu’il lançait superbement « Mayotte c’est la France » à une foule enthousiaste rassemblée sur l’esplanade du marché de Mamoudzou. Très chère Mayotte…

Quoiqu’il en soit, les Français d’ici ou d’ailleurs paient certes au prix fort la crise sanitaire et sa gestion chaotique qui ne constituent cependant que l’accélérateur d’une situation qui ne cessait déjà de se dégrader bien avant la crise actuelle. Les publications de l’INSEE l’automne prochain devraient fournir un aperçu édifiant sur l’ampleur des déprédations économiques et sociales.

Article publié dans le quotidien Présent d'aujourd'hui cliquez là

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mercredi, 17 mars 2021

Lidl : la face sombre du hard-discount

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Arnaud Raffard de Brienne

Les récentes bousculades et piétinements dans les magasins Lidl prouvent, contre toute évidence, la pugnacité de nos concitoyens dès lors qu’il s’agit de lutter pour de nobles causes. En l’occurrence, pour bénéficier de prix particulièrement bas sur un robot de cuisine, le Monsieur Cuisine Connect que la chaîne de supermarchés Lidl avait décidé de déstocker avant une possible interdiction de vente imposée par voie judiciaire au motif d’une contrefaçon présumée au détriment d’un robot aux fonctions identiques de la société Vorwerk mais vendu près de quatre fois plus cher.

Bousculades donc dans un certain nombre de magasins et même, dans celui de Vendin-le-Viel, près de Lens dans le Pas-de-Calais, piétinement par des ménagères en furie d’une cliente qui dut être évacuée et transférée par les pompiers aux urgences. L’enseigne de hard-discount préférée des Français, nous dit-on, mais coutumière de ces débordements, tire son succès croissant d’une politique offensive de prix particulièrement bas l’ayant propulsée au troisième rang de la distribution en France.

Le président de Lidl première fortune d’Allemagne

Avec Kaufland, l’enseigne Lidl appartient au groupe allemand de hard-discount Schwarz dont le président Dieter Schwarz, l’homme le plus riche d’Allemagne, a doublé sa fortune en sept ans, passant de 21 milliards d’euros en 2014 à près de 42 en 2020. C’est la démonstration, s’il en manquait encore une, que rien n’est plus lucratif finalement que de vendre des produits très peu chers à d’innombrables cohortes de pauvres. L’envers du décor, dévoilé en partie dans une émission Cash investigation en 2019, révèle des méthodes managériales intolérables, des pressions excessives sur le personnel, des conditions de travail déplorables, un dialogue social au point mort et des modalités inadmissibles de licenciement. 

Scandales et pensée unique

Sans parler des scandales à répétition comme une infection de la viande par la redoutable bactérie E.coli, signature incontestable de l’abattage halal ou l’affaire révélée en 2019 du micro caché dans le robot de cuisine Monsieur Cuisine Connect ou encore les publicités sexistes du meilleur goût comme celle pour des beignets dont le slogan suggestif  « un trou c’est un trou » fit scandale. En 2017, des consommateurs attentifs avaient remarqué sur les emballages d’une gamme de produits grecs la disparition de la croix chrétienne surmontant les dômes de la célèbre église Anastasis sur l’île de Santorin. Cette retouche stalinienne de photo répondait, selon la direction, à une volonté de respecter la diversité. De mauvais esprits pourraient rétorquer qu’aucune censure n’affecte pour autant la représentation des minarets sur le conditionnement des produits halal de l’enseigne. 

Question diversité, Dieter Schwarz, semble d’ailleurs nettement moins frileux dès lors qu’il s’agit de définir les objectifs du fonds d’investissement Zukunftsfonds Heilbronn (ZFHN) qu’il préside. Dont, notamment, celui d’investir dans les entreprises technologiques israéliennes et d’aider les startups de l’État hébreu pour lequel il semble avoir les yeux de Chimène. « J’ai appris l’écosystème des startups à Tel-Aviv pour la numérisation et la robotique » confie ce magnat de la distribution, précisant quand même «Nous voulons consolider une entreprise en Israël, l’amener au marché européen mais nous voulons que le cœur de l’entreprise soit ici, en Israël ». Nous voici rassuré.

Source Présent cliquez ici

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dimanche, 07 mars 2021

Et si les complotistes avaient raison ?

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Arnaud Raffard de Brienne

Article publié dans le n°56 (hiver 2020 2021)

de la revue Synthèse nationale cliquez ici

À en croire les médias du Système, grands par leur audience bien qu’en déclin continu malgré une perfusion financière permanente, la multiplication du nombre des « complotistes », adeptes de foisonnantes « théories du complot », toutes plus folles les unes que les autres, constituerait la principale épidémie actuelle, plus grave sans doute, laissent-ils à croire, que celle de la Covid-19. Semble relever de cette catégorie toute personne une peu trop encline à remettre en cause la version officielle et médiatiquement agréée des évènements, actions et décisions des tenants du pouvoir et de leurs relais.  

L'un des spécialistes auto-proclamés de la lutte contre ce complotisme présumé, Rudy Reichstadt, grand pourfendeur devant l’Éternel des théories du complot, proche de Bernard-Henri Levy et de Caroline Fourest – c’est dire l’objectivité et la clairvoyance - et accessoirement directeur du site ConspiracyWatch.info, ne trouvera sans doute jamais de mots assez durs pour fustiger ses contemporains qu’une curiosité naturelle incite au doute méthodique et à une interprétation libre de évènements et actualités.

Le titre de son ouvrage publié en 2019, « L’opium des imbéciles »1 en dit long sur la haute opinion du sieur Reichstadt sur les non conformistes affichant l’impudence de douter des doxas de l’époque. Ne pourrait-on lui retourner le compliment lorsque, ayant sans doute raté quelques épisodes, il affirme se conformer à la version officielle de l’attentat du World Trade Center à Manhattan ? Simple exemple parmi tant d’autre pour ce chantre de la soumission aux vérités formatées, même les plus improbables.

Qu’il existe des maniaques du complot privilégiant systématiquement, par jeu ou pour pimenter leur vie, certaines théories fumeuses et capillotractées, nous ne pouvons que le constater. Et encore, est-on bien certain que la théorie la plus alambiquée d’aujourd’hui ne s’imposera pas demain comme vérité reconnue ? C’est bien connu, la réalité surpasse bien souvent la fiction.  Et d’ailleurs qui sont ces insolents contempteurs de complotistes qui prétendent avec morgue détenir une vérité absolue à tout sujet et mettre à l’index les déviants et les inutiles comme dirait Laurent Alexandre, l’urologue de plateaux télévisés, sans doute lassé de la palpation de prostates ? L’histoire du monde, de ses guerres, révolutions mais aussi périodes de paix, n’est-elle pas en grande partie, aucun historien ne l’ignore, la résultante d’une succession ininterrompue de plans cachés, d’ententes occultes, d’alliances secrètes, en un mot de complots ? Pourquoi en serait-il autrement aujourd’hui ?

Le tort d’avoir raison trop tôt

L’épidémie de la Covid-19 en cours aura permis la vulgarisation d’un terme jusqu’ici plutôt réservé au milieu journalistique et bien peu familier du commun des mortels. Aujourd’hui, à peine exprimée la moindre réserve sur l’origine du virus, sa provenance, le traitement de la crise par les autorités ou l’efficacité des vaccins et il vous sera attribué la soi-disant infamante étiquette de complotiste. Que la plupart du temps ces prétendus complotistes aient tout simplement raison bien avant la confirmation de leurs thèses ne change rien à la force de cette anathémisation. Un exemple parmi cent autres : quels quolibets méprisants – de parano à illuminé - n’ont pas subi les lanceurs d’alerte qui dénonçaient une surveillance électronique de grande ampleur des communications en tous genres (courriels, SMS, conversations téléphoniques…) ! Il aura fallu le retournement puis la fuite et même la cavale d’Edward Snowden, brillant élément de la National Securtiy Agency (NSA) pour confirmer par le menu un espionnage mondial généralisé de toutes les télécommunications et échanges digitaux.

Et que dire des insultes et surtout du mur de silence érigé autour des écrits de la regrettée Claire Séverac, notamment après la publication de son ouvrage « Complot mondial contre la santé »2. La cruelle actualité démontre qu’il n’y a pas une virgule à retirer à ses écrits. Pire, le plus souvent, les plus incisifs des lanceurs d’alerte se retrouvent bien souvent largement surpassés par le déroulement des évènements.

L’hostilité des anti-complotistes patentés ne connait pas de limites surtout si, de plus, vous tentez d’établir des corrélations entre une succession de faits troublants survenus depuis une petite année. Pour atténuer leurs sarcasmes, il faudrait sans doute accepter béatement, sans le moindre esprit critique, la gestion calamiteuse et pour le moins étrange de cette crise sanitaire sans précédent et à bien des égards suspecte. À ce sujet, l’analyse proposée par le professeur Christian Perronne dans son ouvrage « Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? »3 laisse pantois. Des confinements absolument inédits dans notre histoire, des contradictions accablantes au sujet du masque, déconseillé, interdit à la vente puis autorisé et imposé, la très louche interdiction de la chloroquine, médicament sans doute imparfait mais le seul disponible au début et au plus fort de la crise et dont il est admis aujourd’hui qu’il aurait pu sauver de nombreuses vies humaines. Voici un médicament en vente libre depuis sept décennies, brusquement déclaré toxique en début de crise, au moment où mouraient des milliers de Français privés de traitement. Hasard ? Pas forcément si l’on remonte la chronologie et établit un organigramme des différents protagonistes de cette surprenante décision.

Comment ne pas s’interroger aussi sur l’interdiction d’autopsier des victimes du fameux virus alors même que les milieux scientifiques avouaient ignorer presque tout de ce nouveau virus de la famille des coronavirus ? Et sur la généralisation aberrante de tests PCR dont le calibrage inapproprié n’a eu d’autre effet que surévaluer artificiellement le nombre de contaminés ? Que dire encore du scandale du remdésivir, de la libéralisation du Rivotril dans les maisons de retraite afin d’assurer une mort douce à nos anciens qu’un système de santé exsangue ne pouvait prendre en charge ? D’ailleurs, qui a démantelé le système de santé français alors que l’inéluctabilité du vieillissement de la population s’impose comme évidence depuis des décennies ? Qu’a pu justifier l’arrêt incompréhensible des essais portant sur la chloroquine dans le cadre de l’étude Discovery, le dossier bidonné de la célèbre revue scientifique The Lancet et des prises de position plus que suspectes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ?

En même temps comme dirait le locataire de l’Élysée, dans un autre registre mais la fonction première de l’intelligence humaine ne consiste-t-elle pas à établir des corrélations, Laetitia Avia profitait du confinement pour déposer un projet de loi pour censurer davantage internet, le gouvernement relâchait en plein été plusieurs milliers de prisonniers, sans parler de la loi Sécurité globale et de la validation d’une autre autorisant le fichage selon les opinions politiques. Tout cela en plein ou entre deux confinements.

La fin du complotisme ?

Et que dire encore, alors que les Français étaient assignés à résidence, enfermés, muselés, des avancées de la culture de mort, qu’il s’agisse de la GPA, PMA ou de l’autorisation d’avorter jusqu’à la neuvième semaine ? De l’interdiction de pratiquer leur religion en interdisant les célébrations publiques de messe ? Impossible d’établir une liste exhaustive de cette folle course en avant vers un monde orwellien et cauchemardesque. Citons quand même encore un renforcement sans précédent de la censure par les mutinationales américaines de télécommunication, les fameux GAFA. Était-il imaginable, il y a seulement quelques mois que des entreprises privées aux mains de milliardaires cosmopolites de la Côte Ouest puissent bannir sans préavis Donald Trump, le président de la première puissance mondiale, pour quelques considérations de bon sens ? Un complot aussi la notion de Deep State ? Vraiment ? Et l’élection frauduleuse de Joe Biden aux États-Unis, pitoyable et redoutable à la fois pantin lié à l’État profond et aux ordres du Nouvel ordre mondial ? Il serait impossible de lister l’ensemble des mensonges et trucages statistiques éhontés destinés à tétaniser nos contemporains, la répression folle et souvent violente de toute dissidence confirmant que nous ne sommes plus dans un État de droit. Avant cette étrange diversion épidémique, les Gilets jaunes (canal historique) avaient déjà payé un lourd tribut à cette confiscation programmée de toute liberté de penser différemment. Qu’il leur soit une fois encore rendu hommage.

Est-il "complotiste" d’établir un lien entre tous ces faits, beaucoup d’autres et notamment les modifications législatives régressives ? Est-il "complotiste" d’avoir tout simplement une ou plusieurs longueurs d’avance sur l’information officielle et donc cadenassée ?

D’ailleurs, la notion de « théorie du complot » devrait progressivement disparaître du champ lexical contemporain : qu’on se le dise, il n’y a plus de complots. Tout est dévoilé, publié, accessible à qui veut bien se donner la peine de chercher hors des sentiers battus par la bien-pensance.                                                

Notes

1 L'opium des imbéciles, Rudi Reichstadt, Grasset, 2019.

2 Le complot mondial contre la santé, Claire Severac, Alphée Jean-Paul Bertrand éditeur, 2010.

3 Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ?, Pr Christian Perronne, Albin Michel, 2020. Lire article en p. 81.2021,

Article Synthèse nationale libre de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine.

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mardi, 26 janvier 2021

Covid 19 : le fraudeur Joe Biden prépare une nouvelle arnaque

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Arnaud Raffard de Brienne

Le jour même de l’investiture du fraudeur Joe Biden à la mandature de président des États-Unis, nous disons bien le jour même, le 20 janvier 2021, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dont ceux qui ont un peu suivi le mauvais scénario en cours depuis une petite année connaissent le positionnement dans le Deep State, modifiait le protocole des tests prétendûment destinés au dépistage du Covid 19. Elle feignait de découvrir et de mettre en garde le monde de la santé contre les faiblesses des tests PCR et de ses modalités d’application.

Voici pourtant des mois que de grands scientifiques, plus pointus et surtout courageux que l’immense majorité de leurs confrères, ne cessent de souligner, malgré les critiques, les sarcasmes, l’étiquette que certains voudraient infamante de « complotiste », l’inadéquation de ce test PCR à la réalité de l’épidémie virale d’aujourd’hui, l’inanité de son application généralisée sur des personnes ne présentant aucun symptôme et surtout l’aberration de tests PCR utilisés à un « seuil de cycles » d’amplification leur ôtant tout intérêt. Au-dessus de 30 cycles d’amplification, les tests PCR, déjà peu fiables, ne présenteraient quasiment plus aucun intérêt si ce n’est celui de gonfler artificiellement le nombre de cas positifs au virus… Selon le professeur Didier Perronne, seul un calibrage à 25 cycles maximum, appliqué à des patients présentant un ou plusieurs symptômes du Covid, pourrait présenter un certain intérêt. Et encore, cela ne dispenserait-il pas pour autant les patients testés positivement du diagnostic rigoureux d’un médecin.

Les tardives critiques et préconisations de l’OMS, publiées, insistons, le jour même de la prestation de serment du fraudeur Joe Biden constituent donc le plus beau des cadeaux offert à celui qui clame sa volonté de faire de la lutte contre la pandémie sa priorité numéro un et surtout la garantie d’une baisse significative du nombre de contaminations dans les semaines et mois à venir. L’Organisation mondiale de la santé, officine mondialiste largement financée par Bill Gates et qui vient d’exfiltrer l’encombrante Agnès Buzyn – dont le mari Yves Lévy appartenait au comité pilotage du fameux laboratoire P4 de Wuhan – en la plaçant à la tête de son implantation suisse a donc choisi de casser le thermomètre pour faire chuter la fièvre. Le masque de l’OMS vient de tomber et ce n’est sans doute qu’un début.

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jeudi, 21 janvier 2021

La censure féroce des GAFA

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Arnaud Raffard de Brienne 

Les géants de la communication numérique tels Facebook, Twitter, WhatsApp, Youtube, Snapchat continuent de censurer à tour de bras et de fermer des centaines de milliers de comptes jusqu’à celui de Donald Trump lui-même, leur compatriote, président, au moins jusqu’à ce jour, de le première puissance économique mondiale. Au-delà de l’indignation, on peut néanmoins déplorer l’addiction de ce dernier pour les services Twitter, par exemple, dont il usait et abusait en n’ignorant rien pourtant de la sourde hostilité de ses dirigeants comme de l’ensemble de la petite coterie présidant aux destinées de Big tech. Le gouvernement américain a lancé, mais un peu tard, une enquête aux résultats courus d’avance sur ces entreprises technologiques mais n’eut-il pas été préférable d’impulser et de favoriser l’émergence de réseaux alternatifs durant ces quatre dernières années ?

La folle censure des GAFA

C’est l’électrochoc qui manquait, même si la folie excommunicatrice de ces réseaux sociaux aux mains d’un poignée de milliardaires cosmopolites de la côte ouest des États-Unis n’a rien de bien nouveau. Aux centaines de milliers d’internautes virés de ces réseaux s’ajoutent des centaines de milliers d’autres fermant leur compte pour rejoindre des entreprises plus tolérantes mais aussi plus respectueuses de la confidentialité et de la vie privée. Orfèvre en la matière, Edward Snowden, transfuge de la National Security Agency (NSA) réfugié en Russie, aura suffisamment mis en garde sur les accointances et même la mainmise des services de renseignement sur ces réseaux dits sociaux dont les données sont notoirement épiées, collectées et vendues a plus offrant. Nul ne peut plus l’ignorer.

La perte de confiance planétaire envers ces entreprises de services numériques américaines devrait inciter à migrer plus massivement encore vers des réseaux et messageries davantage sécurisés tels Signal, VK, Parler, Gab et des plateformes vidéo comme Rumble ou Odysée. Selon Snowden et quelques pointures de la sécurité informatique, Signal serait aujourd’hui la messagerie la plus sécurisée connue. Le réseau Parler, réputé pour son respect de la liberté de parole, avait commis l’erreur de confier son hébergement sur cloud à un Amazon, éminent membre des GAFA, dont le PDG, Jeff Bezos, l’homme le plus riche au monde a décidé le blocage.

La Pologne au secours de la liberté d’expression

Ironie de l’histoire, contrastant avec le lâche silence des dirigeants politiques européens, c’est de l’Est que provient la plus claire condamnation de cette révoltante censure. Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a en effet rappelé la nécessaire liberté d’expression, évoquant fort opportunément que « Pendant près de 50 ans, nous avons vécu dans un pays où la censure était pratiquée, où Big Brother nous a dit comment nous étions censés vivre et ce que nous étions censés ressentir, et ce que nous n’avions pas le droit de penser, de dire ou d’écrire ».

Plus que jamais, il apparait nécessaire de fuir au plus vite ces officines privées de surveillance au service du Deep State pour rejoindre des services tels que Signal, VK, Gab… et des plateformes vidéo telles que Rumble et Odysée et quelques autres.

Source Présent cliquez ici

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mardi, 08 décembre 2020

Plus de deux millions de foyers bénéficiaires du RSA

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Arnaud Raffard de Brienne

Pour la première fois depuis la création du dispositif en juin 2009, il y a onze ans, le cap des deux millions de foyers bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA) vient d’être allègrement franchi. Ce seul minimum social – il en existe une dizaine -, remplaçant du Revenu minimum d’insertion (RMI), assure, sous certaines conditions plutôt larges et souples, un revenu forfaitaire, une sorte de revenu universel avant l’heure, aujourd’hui financé par les départements pour un montant supérieur à douze milliards d’euros par an. Cette ponction devenue insupportable pour les départements, une loi en cours d’examen prévoit une renationalisation du RSA dont l’État assurera le financement. À noter, on se demande bien pourquoi, c’est déjà le cas pour nos chers départements et territoires d’Outre-mer comme la Guyane et la dispendieuse Mayotte depuis 2019, et pour  La Réunion depuis le début de cette année.

Le Premier ministre Jean Castex, en visite le 25 septembre dernier en Seine-Saint-Denis, l’un des départements les plus pauvres de France, là encore on se demande bien pourquoi, reconnaissait « les difficultés sociales exceptionnelles auxquelles est confronté ce département ». Il venait officiellement présenter, si possible sans rire, la mise en œuvre du plan « L’État plus fort en Seine-Saint-Denis ». De façon plus prosaïque, il s’agissait d’officialiser, sous les yeux énamourés de Stéphane Troussel, Président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis, la prise en charge, à titre expérimental du financement du RSA par l’État, dès janvier 2022. Voici des années que diverses personnalités de ce département surendetté, aux sept villes parmi les vingt plus pauvres de France, multipliaient les appels au secours et suppliaient les politiques de leur venir en aide. C’est chose faite.

Une folle fuite en avant

En France cette année, avant un prévisible nouveau record en 2021, le RSA fait l’objet de 3 000 nouvelles demandes par jour. L’explosion du nombre de pauvres devrait encore s’aggraver en 2021 mais il s’agit bien entendu, selon les grands médias, d’imputer cette situation à la commode crise sanitaire en cours alors que l’ensemble des indicateurs confirment que nous ne sommes que face à l’aggravation, certes accélérée, d’une situation devenue intenable de longue date et renvoyant très directement à la folle politique ou plutôt absence de politique d’immigration.

Pendant ce temps, l’État continue à distribuer à tour de bras un argent dont il ne possède pas le premier centime. Sait-on, par exemple, que la prime d’activité bénéficie à 8,9 millions de personnes, soit une augmentation de 42,7% de bénéficiaires depuis 2018 ? Dernière trouvaille, la prime Covid annoncée par Emmanuel Macron le 14 octobre dernier dans le cadre et sans doute pour adoucir l’annonce du couvre-feu, de 150 euros pour les allocataires du RSA, 100 pour ceux de l’Aide personnalisée au logement (APL), agrémentée d’une prime de 100 euros par enfant à charge, ce qui dans certains territoires peut représenter un pactole. Cette démente fuite en avant ne présage évidemment rien de fameux pour les contribuables et épargnants…

Article paru dans le quotidien Présent cliquez ici

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vendredi, 27 novembre 2020

Les enjeux colossaux d’une vaccination

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Arnaud Raffard de Brienne

Avec près de 300 000 commerces en difficulté dont une bonne partie ne pourra échapper à la faillite, une dégradation accélérée des dépenses publiques, un chômage (officiel) en voie de repasser le seuil symbolique des 10%, un endettement surpassant tous les records – les prêts non remboursés pourraient atteindre 1 400 milliards d’euros en 2021 –, les Bourses reprennent des couleurs, le CAC 40 progresse et Wall Street connait des journées de folie. L’économie financière, dopée aux injections massives de liquidités, se moque bien de l’économie réelle au bord du collapsus. Mais les grands gagnants, au moins à titre personnel pour le moment, sont les dirigeants des multinationales américaines de chimie pharmaceutique engagées dans une course au vaccin contre la Covid-19 dont les enjeux financiers s’avèrent colossaux et sans commune mesure avec toute autre découverte pharmaceutique. Dans les rêves les plus fous de leurs dirigeants, ce serait un ou plusieurs vaccins par an pour l’ensemble de la population mondiale. L’affaire se compte en centaines et même milliers de milliards.

Au moins deux grands gagnants chez Pfizer

Le 9 novembre, Le laboratoire Pfizer annonçait un vaccin efficace à 90 % sur une période d’observation… d’une semaine.  Le jour même, ni la veille, ni le lendemain, son PDG, Albert Bourla revendait la plupart de ses actions du groupe pour un montant de 5,6 millions de dollars d’actions. Bel opportunisme décomplexé pour cet immigrant juif grec au parcours vertigineux au sein du groupe Pfizer sur lequel Benyamin Netanyahou, premier ministre, approché pour une offre commerciale, ne tarit pas d’éloges « Albert Bourla est très fier de ses origines juives de Salonique et des excellentes relations entre Israël et la Grèce ».

Sa vice-présidente et coreligionnaire, Sally Susman, profitait de l’effet d’aubaine pour revendre, le même jour, 43 622 actions pour une valeur de 1,8 million de dollars. On peut quand même s’étonner et surtout s’inquiéter de cette précipitation alors que l’on imagine qu’avec un rien de patience, un vaccin finalisé et commercialisé à plusieurs centaines de millions de doses aurait pu entrainer le titre vers des sommets. Cette précipitation ne signe-t-elle pas l’aveu d’un inquiétante partie de poker planétaire à l’issue très incertaine ?

Moderna expérimentait un vaccin début mars dernier

Question opportunisme, Stéphane Bancel, PDG de Moderna Therapeutics n’a certes rien à leur envier. Bien qu’ayant acquis, surtout depuis mars dernier, une fortune  de 2,9 milliards de dollars, ce chanceux patron n’en a pas moins bénéficié d’une aide gouvernementale de 483 millions de dollars. Mais le plus incroyable ne se situe pas là. En janvier dernier, alors qu’il se trouvait à Davos, au Forum économique mondial 2020, en relation avec le National Health et en compagnie de tout le gratin dirigeant du monde et alors même que les cas d’infection au Covid-19 se faisaient rares, il reçut l’intuition, l’illumination même, que ce virus tournerait rapidement en pandémie. Son entreprise conçut un vaccin en quarante-deux jours et à mi-mars, avant même tout confinement – il débuta le 17 mars en France – ses chercheurs vaccinaient déjà quarante-cinq volontaires. Voyance, médiumnité ou plus prosaïquement combine de haute volée ?

Plus récemment, le 16 novembre, énième épisode de la guerre commerciale et financière actuelle, le laboratoire Moderna annonçait une efficacité vaccinale à 94,50%, avec l’évidente volonté de surpasser Pfizer et ses 90%.

Ces vaccins élaborés à la hâte, selon une technologie insuffisamment maitrisée, celle de l’ARN Messager, interférant dans l’ADN des vaccinés, ont été entièrement modélisés sur ordinateur, en 3 D, sans que jamais les chercheurs n’aient approché ni de loin, ni de près le virus.

Article paru dans le quotidien Présent cliquez là

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mercredi, 25 novembre 2020

DÉCATHLON : À FOND LA SOUMISSION...

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Arnaud Raffard de Brienne

Soumis à la pensée unique, comme la plupart des groupes multinationaux, le groupe Decathlon vient d’annoncer la suppression de ses messages publicitaires sur la chaîne CNews, coupable d’accueillir Eric Zemmour dont les propos libres et généralement pleins de bon sens déplaisent à l’establishment.

La direction du groupe confirme donc son retrait de toute publicité sur la chaîne pour cette fin d’année et sans doute pour 2021. Cette décision en dit long sur la conception de la liberté d’expression de la direction de cette entreprise qui se la joue volontiers « à fond la forme » et « entreprise libérée ». Libérée de pas grand chose si ce n’est de quelques scrupules essentiels. Comme celui de rétribuer à sa juste valeur les producteurs, par exemple. Grande adepte de la délocalisation Decathlon confie une part toujours plus importante de sa production au Bengladesh, le salaire moyen chinois n’en finissant plus de progresser jusqu’à atteindre les 800 à 900 dollars mensuels. Où va-t-on ? Les ouvriers textiles du Bengladesh doivent pour leur part se contenter de l’équivalent de 90 euros pas mois pour un labeur harassant, le plus souvent dans un environnement insalubre et une protection sociale qui ferait passer les romans de Zola pour des contes de fée.

L’héritier de l’empire Decathlon, Thomas Leclercq, richissime coqueluche de la jet-set et amateur de berlines luxueuses a de qui tenir. Son yacht, l’Idol, de 59 mètres de long est aujourd’hui immobilisé dans le port d’Ajaccio, au titre d’une saisie conservatoire, depuis le conflit opposant les six membres d’équipage philippins au milliardaire. Ces esclaves des temps modernes travaillaient jusqu’à 105 heures par semaine pour un salaire horaire moyen de 3,40 euros de l’heure et de plus, un nombre fantaisiste de jours de repos.

Que ces gens gardent donc pour eux leurs leçons de morale et les petits glaviots dont ils sont prodigues dès que l’on en vient à déroger à une pensée unique férocement défendue à leur strict avantage.

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mercredi, 16 septembre 2020

Impôts : la France toujours championne

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Arnaud Raffard de Brienne

S’il y a un titre auquel la France ne semble pas prête à renoncer, c’est bien celui de championne du monde de la fiscalité, tous impôts et taxes confondus. Le dernier rapport de, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), s’appuyant sur les données 2018, les dernières disponibles sur le sujet, épingle en effet la France qui, avec un taux de recettes fiscales de 46,1% de la richesse produite cette année-là, conserve le peu glorieux titre de pays le plus spoliateur des 37 nations de l’OCDE. Même si elle se trouve talonnée par les Belgique et le Danemark, autres enfers fiscaux dépouillant à égalité leur population à hauteur de 44,9% de leur PIB respectif, c’est-à-dire un peu plus de dix points au-dessus d’une moyenne évaluée à 34,3%, moyenne elle-même évidemment plombée par ces trois ténors du fiscalisme.

Et comment imaginer un instant qu’après le déluge de milliards prodigués ici et là au titre du soutien de l’économie et de la relance, la situation fiscale des nos compatriotes n’empire pas encore dans les années à venir ? Les annonces gouvernementales évoquant un status quo fiscal ne duperont que ceux congénitalement destinés à l’être. La seule mesure de reconduction de la CRDS jusqu’en 2033 alors que son extinction avait déjà été repoussée à 2024, représente une ponction supplémentaire de 77 milliards d’euros sur la période en question. Cette contribution au remboursement de la dette sociale, prévue à l’origine en 1996 dans le plan Juppé pour une durée de treize années devait prendre fin en 2009 avant donc d’être renouvelée jusqu’en 2024 puis maintenant jusqu’à 2033, confirmant cette évidence que tout impôt créé ne disparait jamais sauf à être remplacé par un autre. Cette taxation de l’ensemble des revenus est dédiée, avec une fraction de la CSG, au financement de la Caisse d’amortissement de la dette sociale (CADES), véritable organisme de crédit permettant à nos gouvernants successifs de maintenir jusqu’à l’absurde et aux limites de la de tolérance des marchés financiers, la fiction d’un État-providence toujours aussi fringant, généreux et attractif…

136 milliards de dettes supplémentaires pour la CADES

Une fiction bien éventée depuis que la crise dite du Covid-19 a publiquement révélé l’état de délabrement avancé de l’hôpital public ruiné par des restructurations hasardeuses et surtout une immigration incontrôlée. Un hôpital malade de la technocratie et tiers-mondisé – une matinée passée aux urgences, par exemple, devrait suffire à éclairer les plus candides -, véritable tonneau des Danaïdes, sommé d’accueillir le monde entier (et ses pathologies) sans le moindre souci de régulation, ni de contrôle. Notre très coûteux système de santé ne nous empêche pas pour autant de lambiner à la onzième place des nations européenne pour l’espérance de vie et même à le vingt-et-unième place en ce qui concerne la mortalité péri-natale. Vraiment pas de quoi pavoiser. Sans parler de la paupérisation de la plupart de nos services régaliens et administrations.

Le projet de loi relatif à la dette sociale et à l’autonomie, ayant validé, pour l’instant, un transfert de 136 milliards de dettes à la CADES ne serait sans doute qu’une étape avant l’affectation de la « dette Covid », qui reculerait encore l’échéance de la CRDS à 2042 ou davantage. Tout cela, bien sûr, sans avoir commencé à rembourser le moindre fifrelin de la dette abyssale de la France.

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Article paru dans le quotidien Présent d'aujourd'hui cliquez ici

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mercredi, 15 avril 2020

Notre-Dame de Paris, un an déjà

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Arnaud Raffard de Brienne

Un an jour pour jour après le terrifiant attentat qui embrasait la cathédrale Notre-Dame de Paris, le plus élémentaire des devoirs de mémoire impose de rappeler inlassablement l’évidence de son origine criminelle dont demeure d’ailleurs convaincue l’immense majorité de nos concitoyens. Preuve s’il en manquait des limites du pilonnage médiatique dont l’emprise, fort heureusement, laisse encore à désirer.

Alors que l’incendie qui embrasa le plus symbolique des édifices catholiques et français, le premier jour de la Semaine sainte, pendant près de quinze heures, de la soirée du 15 avril 2019 au lendemain n’était pas encore maitrisé, le Parquet de Paris ouvrait une enquête, avant même 21 heures, pour « destruction involontaire par incendie ». D’emblée, alors que les flammes ravageaient encore la charpente de la cathédrale, par conséquent avant tout début de commencement d’enquête et, nous le verrons, contre toute vraisemblance, les autorités politiques, administratives et judiciaires imposaient donc la piste accidentelle à l’exclusion de toute autre. Cette précipitation suspecte devrait, à elle seule au moins, susciter la méfiance et l’on imagine d’ailleurs le tollé si la directive avait exclusivement mentionné la piste criminelle. Ils ont d’ailleurs vite été étouffés les propos tenus sur LCI, confirmant que l’accès aux échafaudages était simple et que des personnes « un peu louches » s’amusaient à grimper jusqu’aux charpentes les jours précédant l’incendie. Oublié tout aussi promptement le témoignage de la pourtant très conformiste chaîne BFMTV qui affirmait que « bien qu’au départ la piste criminelle est (sic) restée privilégiée… » et s’interrogeait : Cette tragédie est-elle alors d’ordre criminel ou accidentel ? ». Tous sont bien vite rentrés dans le rang.

Pareille orientation forcément descendue du plus haut niveau de l’État ou presque ne va pas sans rappeler l’explosion meurtrière de l’usine AZF, le 21 septembre 2001, soit exactement dix jours après les attentats du 11 septembre aux États-Unis, dont Michel Bréard, Procureur de la République, s’était immédiatement empressé de claironner l’origine accidentelle. On peut en venir à se demander à quoi finalement servent les prétendues enquêtes.

Pensée unique, médias aux ordres

Le trucage de l’enquête par une orientation imposée à priori constitue déjà en soi, un sérieux indice d’insincérité et de volonté de dissimuler à ne surtout pas négliger. La hargne des grands médias stipendiés de la presse écrite, audio et télévisée à l’égard du moindre questionnement divergeant en constitue un autre qui ne peut que renforcer la légitime suspicion d’esprits libres. La commode accusation de complotisme à l’égard de toute thèse ou analyse plus ou moins éloignée de la doxa devrait connaître le même sort que celle de fascisme qui servit à discréditer toute opposition politique pendant un demi-siècle : la banalisation, l’usure puis finalement le rejet du concept aux oubliettes de la pensée unique.

L’agressivité des chiens de garde du système devrait aussi alerter sur la pertinence des analyses et questionnements interdits. Toutou en chef historique, Le Monde – le seul quotidien à pouvoir se targuer d’avoir fait l’objet de plusieurs livres sur ses mensonges et désinformations –, accusait, dès le 16 avril, le jour même de la difficile maîtrise de l’incendie, l’extrême-droite de semer le doute en osant tergiverser sur la version accidentelle. Le quotidien des milliardaires Niel, Pigasse et Bergé blâmait même le site Wikistrike, plutôt bien renseigné et peu suspect d’extrémisme, de s’interroger sur la piste accidentelle à raison du double-foyer de départ de l’incendie. Comme si ce double départ de feu ne constituait pas, à lui seul, un indice essentiel dans l’enquête sur l’origine d’un sinistre.

Au-delà des pressions et orientations politique et médiatiques, des déclarations intempestives et prématurées et du possible double-foyer de départ du feu, tous éléments qui suffiraient presque à accréditer définitivement la thèse de l’incendie criminel, il existe quantité d’informations, de témoignages et d’analyses qui ne peuvent laisse subsister le plus ténu des doutes. Et encore devrait-on évoquer aussi le contexte de l’attentat avec la troublante date de l’incendie, le premier jour de la Semaine sainte, facétieux hasard, le début d’incendie volontaire de l’église Saint-Sulpice à Paris moins d’un mois auparavant et les innombrables destructions et profanations d’églises tout au long de l’année, sans parler des innombrables projets d’attentats régulièrement déjoués par les services de renseignement. On pourrait aussi évoquer l’étrange multiplication des incendies d’origine « accidentelle » dont, par exemple, le 26 septembre dernier, celui de Lubrizol, le site rouennais classé Seveso…

Quelques témoignages trop vite occultés

Ce ne sont donc pas les témoignages et indices qui manquaient pour inciter très fortement à investiguer l’hypothèse de l’attentat. Ainsi, Benjamin Mouton, ex-architecte de la cathédrale de 2000 à 2013, donc pas le dernier des gloseurs du café du Commerce, déclarait-il « L’incendie n’a pas pu partir d’un court-circuit, d’un simple incident ponctuel. Il faut une vraie charge calorique au départ pour lancer un tel sinistre ». Voilà qui met à mal la fable grotesque du mégot ou du court-circuit. L’ingénieur précise même que la protection incendie récemment modernisée et aux normes « avait été portée à son plus haut niveau ».

Dans les jours suivant l’incendie, il a été amplement expliqué, démontré et même prouvé, exercices pratiques à l’appui que la mise à feu de poutres de chêne vieilles de sept siècles et d’une section d’un mètre, au moins aussi dures que la pierre, nécessitait une charge calorique de très forte intensité. Ni un court-circuit, ni quelques litres de pétrole ou même un chalumeau n’auraient suffi à lancer le violent incendie auquel a assisté médusé le monde entier. N’en déplaise aux chiens couchants de la presse, la soudaineté et la violence d’un incendie progressant de plus, comme le prouvent les vidéos, plus vite contre que sous le vent, ne laissent aucune chance à l’hypothèse de l’accident.

Pour l’ingénieur en chef de Notre-Dame de Paris, en fonction au moment de l’incendie « Du vieux chêne, il faut beaucoup de bois pour le faire brûler, Il y a deux hommes en permanence jour et nuit pour aller voir dès qu’il y a une alerte. Je suis stupéfait ». D’ailleurs l’un des employés de la cathédrale avait affirmé au journaliste américain Christopher J. Hale, avant qu’il ne leur soit rigoureusement interdit de répondre aux sollicitations de la presse, que l’incendie était à l’évidence d’origine criminelle.

Julien Le Bras, responsable technique de l’immense échafaudage entourant la flèche avait aussi lui aussi confirmé la nécessité d’une vraie source de chaleur pour enflammer ce type de structure. A ces quelques témoignages et aux nombreux autres, ajoutons quelques éléments dûment répertoriés par quelques spécialistes et sites de réinformation. L’installation électrique avait été entièrement refaite récemment et mise aux normes les plus strictes avec, notamment, un système de détection et de protection incendie particulièrement performant et rigoureux. D’ailleurs, l’encadrement normatif et technique, les contrôles et procédures parfaitement cadrées ne laissaient rien au hasard. Comme chaque jour, ce soir-là, le dernier technicien avait quitté les lieux à 17h50, selon une procédure parfaitement rôdée, coupé l’électricité, remis les clefs à la sacristie de la cathédrale comme en témoigne un registre tenu à jour quotidiennement.

Aucun point chaud n’existait sur l’échafaudage, les travaux n’avaient pas commencé sur la charpente et aucun travail de soudure n’avait été effectué. D’ailleurs le départ de feu à l’intérieur de l’édifice et non depuis l’échafaudage met à mal la fable d’un court-circuit des moteurs électriques des ascenseurs. Moteurs d’ailleurs bien éloignés de la flèche comme a pu en témoigner Marc Eskenazi, chargé de communication de la société Europe Échafaudage. La mauvaise farce du court-circuit ne tient pas davantage que celle du mégot ou de l’accumulation de poussière.

La vérité finira-t-elle par triompher ?

Jean-Marie Le Pen, à qui il a beaucoup été reproché et surtout d’avoir eu trop souvent raison avant tout le monde sur les grands sujets de société, évoquait en parlant de l’incendie de Notre-Dame de Paris, un acte criminel, « probablement le fait d’un service car le matériel mis en œuvre et la diffusion de la flamme ont nécessité une organisation qui dépasse sans doute celle d’une initiative personnelle ». Le tome deux de ses Mémoires laissera un témoignage indélébile sur l’aveuglement et surtout le degré de compromission des classes politiques successives depuis plusieurs décennies. L’actuelle crise sanitaire et sa gestion calamiteuse par le gouvernement sur fond de ruine du système de santé français en offre un aperçu édifiant. Cela suffira-t-il à éclairer nos concitoyens ? Comment taire aussi le pharaonique projet immobilier de refonte globale de l’île de la Cité, pour une vision des lieux à l’horizon des vingt-cinq prochaines années, commandé en décembre 2015 par Anne Hidalgo et François Hollande et présenté en 2016 dont l’Histoire nous révèlera, tôt ou tard, le rapport, même indirect, avec cette catastrophe.

Alors, aurons-nous droit un jour prochain à quelques bribes d’une enquête prétendument menée depuis un an déjà ou devrons-nous, comme trop souvent, attendre un demi-siècle – après le décès de la plupart des témoins, acteurs et protagonistes du drame - la déclassification de pièces confidentielles dissimulées au public pour raison d’État ?

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15:05 Publié dans Arnaud Raffard de Brienne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 05 décembre 2018

Le piège mortel du Pacte mondial pour les migrations de l’ONU

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Arnaud Raffard de Brienne

En avant-première, l'article qui paraitre dans le prochain numéro (n°50) de la revue Synthèse nationale.

Le « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières », conçu par l’Organisation des Nations Unies ne vise, ni plus ni moins, qu’à déréglementer l’immigration et à en faire disparaitre la notion même. Ce sera la fin de l’immigration, des politiques migratoires et des quotas pour la consécration du droit humain universel de s’établir où et quand bon lui semble.

Les 10 et 11 décembre prochain, la quasi-totalité des 192 États-membres des Nations Unies devraient signer, dans le cadre d’une cérémonie officielle qui se tiendra au Maroc, à Marrakech précisément, un accord de l’ONU, le « Pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulée ». Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a exprimé son espoir de bâtir avec les 193 États-membres « un cadre mondial pour une immigration sans entrave ». Ce pacte représentera l’ultime étape d’un processus entamé il y a dix-huit mois, avec la signature de la Déclaration de New-York pour les réfugiés et les migrants, adoptée à l’unanimité lors de l’assemblée générale des Nations unies, en septembre 2016.

Ledit accord, visant officiellement à améliorer leur gestion administrative de l’immigration déboucha sur un Pacte mondial sur les réfugiés, d’une part, et sur le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, d’autre part. Ce dernier, imaginé et conçu pour imposer aux États signataires des directives en matière de gestion et d’accueil de l’immigration, consacre, ni plus ni moins que la disparition même de la notion d’immigration pour imposer un droit perpétuel et universel de tout homme à migrer où bon lui semble. Il constituera le premier document international sur la gestion des migrations et la tentative la plus intrusive, à ce jour, de gouvernance internationale.

Ce pacte entérinera la fin des politiques migratoires nationales et européenne, ce qu’ont bien compris les Etats-Unis en se désolidarisant dès le mois de décembre 2017 de la démarche. Ils furent suivis dans leur retrait par Israël, la Hongrie, l’Autriche, l’Australie, la Bulgarie, la République tchèque et la Pologne dont le Premier ministre, Mateusz Morawiecki rappelait récemment la priorité absolue de protéger les frontières et contrôler les migrations. Pour l’Autriche, le vice-chancelier du FPÖ, Heinz-Christian Strache, rappela que « l’immigration n’est pas et ne peut pas être un droit humain », ajoutant que le pacte représente une menace pour la souveraineté nationale. Un bon sens aux antipodes des prises de position du président français Emmanuel Macron affirmant, sans surprise, depuis une conférence de presse tenue à Bruxelles le 19 novembre dernier, l’entier soutien de la France au « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières ».

Un pacte qui imposera aux nations le brassage des populations

À l’étude de ce pacte concocté dans la plus grande discrétion, comme c’est le cas chaque fois qu’il s’agit de ne pas inquiéter le bon peuple avant de lui asséner un mauvais coup, on commence à mesurer l’origine, les raisons et les conséquences de l’apparition relativement subite du terme « migrant », curieusement et rapidement imposé par l’ensemble de la classe médiatique et politique dès les débuts de la déferlante migratoire et de la réalisation des prémices du « Camp des saints ». Exit l’émigré et l’immigré légal ou non, clandestin, climatique ou bénéficiaire de l’asile qui se métamorphosa ainsi en quelques semaines en migrant, citoyen du monde, libre de s’établir où et quand bon lui semble sans limitation aucune.

La signature de ce pacte consacrera non seulement la fin des politiques migratoires et des quotas mais aussi jusqu’aux notions même d’immigration et d’étranger : il prépare et organise la submersion du monde occidental, augurée froidement depuis des décennies par la science démographique, principal alibi de la folie migratoire de l’ONU.

Minimiser l’impact de ce texte en affirmant, par exemple, comme certains, que ce pacte serait inapplicable et que, même signé, il demeurerait par conséquent inopérant, l’ONU ne possédant pas les moyens de le faire appliquer, relève de la plus stupéfiante des inconséquences alors qu’il ôterait à l’évidence aux signataires toute possibilité de maintenir le moindre traitement différencié qui soit en faveur des nationaux dont l’appellation perdra de fait toute signification. Il n’est quand même pas bien difficile d’anticiper qu’aux préconisations et contorsions pédagogiques des débuts succédera immanquablement, à plus ou moins bref délai, la coercition.

Il semble même évident que ce pacte s’imposera rapidement aux nations au titre du droit international et sonnera, de ce fait, le glas de toute politique nationale en matière d’immigration. Certains commencent à comprendre, mais un peu tard, que l’affaire vient de loin et que l’opprobre jetée depuis plusieurs décennies sur les défenseurs et le concept de préférence nationale contribuait à désarmer moralement et intellectuellement des populations dont les mondialistes s’étaient jurés la disparition ou tout au moins la fin de leur homogénéité ethnique. Face à des populations anesthésiées par le plus épais des matérialismes et une perte de repères en grande partie causée par la baisse du niveau d’enseignement et l’abrutissement généralisé lié à la baisse du niveau de l’enseignement, au foisonnement et à la lobotomisation numériques, ces derniers ne dissimulent d’ailleurs plus leur projet de domination mondiale et il semble déjà loin le temps où seuls quelques auteurs non conformistes alertaient sur le complot mondialiste ourdi par différents cénacles plus ou moins occultes tels que Bilderberg, la Trilatérale, le Concil of Foreign Relations, la Franc-maçonnerie, le sionisme international dont les desseins convergent malgré les inévitables oppositions et rivalités. Quelques courageux précurseurs ont alerté à temps et à contretemps dont Henry Coston, Jacques Ploncard d’Assac, Jacques Bordiot, Léon de Poncins, Yann Moncomble, Pierre Virion et un certain nombre d’autres chercheurs catalogués conspirationnistes pour n’avoir fait qu’alerter sur ce que chacun peut aujourd’hui constater. Complotistes hier, visionnaires aujourd’hui pour avoir dénoncé et analysé, il y a plusieurs décennies déjà, l’engrenage mondialiste. Plus besoin donc de se cacher et même les journaux à fort tirage évoquent aujourd’hui banalement des notions naguères férocement taboues telles que mondialisme, gouvernance mondiale, abolition des frontières, monnaie unique…

L’acharnement de l’ONU contre les souverainetés nationales

La résolution 71/80 adoptée le 6 avril 2017 par l’assemblée générale des Nations unies ne fait d’ailleurs aucun mystère des ambitions du texte, lorsqu’elle affirme « Rappelant également que le pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières constituerait un ensemble de principes, d’engagements et d’accords entre les États Membres concernant les migrations internationales sous tous leurs aspects, qu’il serait une contribution importante à la gouvernance mondiale et renforcerait la coordination s’agissant des migrations internationales, qu’il proposerait un cadre pour une coopération internationale globale en matière de migrations et de mobilité humaine (…) ». Le complot d’hier se répand aujourd’hui, dans sa phase ouverte, comme une évidence incontournable et dans une indifférence quasi généralisée.

Jamais consulté au sujet d’une immigration qu’ils subissent de plus en plus péniblement, les peuples continuent d’ignorer ce qui se prépare, se limitant le plus souvent à subir, avec une passivité surprenante, les effets tangibles et quotidiens d’une immigration folle. Combien savent, par exemple, que le texte évoqué stipule que les « réfugiés et migrants bénéficient des mêmes droits de l’homme universels et des mêmes libertés fondamentales (que les nationaux), droits qui doivent être respectés, protégés et déployés à tout moment. » (Préambule, section 4). Des mêmes droits, donc, de tous les droits dont ils disposent, que ces immigrés soient légaux ou illégaux, prétendument clandestins ou non, en matière de vote, de protection sociale, de logement, d’éducation, de santé… Le texte abolit en effet, de fait, toute différenciation entre immigration légale et illégale, de travail ou au titre de l’asile.

Devant cette course folle au chaos, la mission américaine auprès de l’ONU a informé par la voix de son ambassadrice, Nikki Haley, son secrétaire général que les États-Unis mettaient fin à leur participation au Pacte mondial sur la migration, conformément à la décision prise dès le mois de décembre 2017 par Donald Trump. Elle précisa que « l’approche mondiale de la Déclaration de New-York est juste incompatible avec la souveraineté américaine ». Est-il nécessaire de préciser que Barak Obama était un partisan acharné dudit pacte ?

L’Arlésienne des bienfaits de l’immigration

Face à des réticences légitimes, la représentante spéciale du Secrétaire Général pour les migrations internationales, Louise Arbour, après avoir rappelé que « l’adoption du Pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière en décembre à Marrakech sera “un moment décisif” pour l’élaboration des politiques mondiales en matière de migration » a admis du bout des lèvres qu’il y a “des cas où la migration internationale peut avoir des effets négatifs, par exemple lorsque d’importants flux de migrants ont des effets déstabilisateurs à court terme sur les marchés du travail locaux mal réglementés ou lorsqu’un grand nombre de migrants qualifiés quittent un pays, créant des manques de main-d’œuvre qui peuvent être difficiles à combler”. “Mais sur le long terme, les preuves sont claires : les avantages de la migration, en particulier d’une migration bien gérée, dépassent largement les problèmes”, a-t-elle déclaré.

A quelles preuves peut-elle bien faire allusion lorsque l’on sait que l’immigration représente aujourd’hui le premier des problèmes pour nombre de nations et que son coût abyssal semble interdire tout redressement durable à celles dont la politique migratoire s’est révélée des plus laxistes ?

Selon Louise Arbour, l’adoption du Pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière en décembre à Marrakech sera “un moment décisif” pour l’élaboration des politiques mondiales en matière de migration. On ne peut, hélas, mieux dire…

02:58 Publié dans Arnaud Raffard de Brienne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |