samedi, 28 avril 2007
KAREL DILLEN NOUS A QUITTE...
Nous venons d'apprendre avec tristesse la disparition, à 82 ans et à la suite d'une longue maladie, de Karel Dillen, fondateur du Vlaams Blok.
Pendant près de quarante ans, Karel Dillen avait incarné le combat nationaliste flamand. Sous son impulsion, le VB, qu'il avait créé en 1977, était devenu, dès le milieu des années 80, une force politique de premier plan. En 1996, alors que la progression du VB était constante à chaque élection, il eut la sagesse de laisser la direction de celui-ci à une équipe de jeunes cadres, parmi lesquels Frank Vanecke qui devint alors président du mouvement et notre ami Filip Dewinter.
A plusieurs reprises, j'ai eu l'occasion de m'entretenir avec ce Grand Militant de la cause identitaire. C'était un homme d'une immense courtoisie, qui voyait juste sur l'avenir de l'Europe et de nos idées. A sa famille, à nos camarades du Vlaams belang, nous présentons ici nos sincères condoléances.
R.H.
Site du Vlaams belang
17:10 Publié dans En Europe et ailleurs... | Tags : politique, flandre, europe, belgique, anvers, Jean-Marie Le Pen, droite | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 02 avril 2007
L’EFFET BAYROU EST-IL ENFIN TERMINE ?
Depuis quelques jours, il semble que la mayonnaise concoctée par les médias soit en train de tomber. Le retour en force, après les incidents de la Gare du Nord, au « centre » de la campagne présidentielle des seuls thèmes importants qui concernent l’avenir de notre peuple en tant que tel, à savoir l’immigration incontrôlée et la perte de notre identité, recale de fait le démago du Béarn en dehors du débat.
En réalité, la chute amorcée de Bayrou dans les sondages et sa probable éviction du club des présidentiables remettent les choses en place. En effet, il arrivait parfois, dans certains cénacles proches de notre famille d’idées, d’envisager, au nom d’une hasardeuse finesse stratégique visant à éliminer Ségozy et Sarkolène, de voter pour le candidat centriste. Le risque d’une telle démarche inconsidérée était grand.
Outre le fait que Bayrou n’a rien d’un candidat anti-système, son élection aurait en rien éliminé Sarkozy du paysage politique. Celui-ci se serait retrouvé, de fait, dans le rôle de Chirac en 1976 face à Giscard. Le rôle du recours providentiel, celui du sauveur de la droite… celui en réalité du parfait piège à gogos. La chute de Bayrou aura au moins l’avantage d’épargner à la droite nationale et identitaire un pénible come back au cœur des années de traversée du désert.
Il est temps, maintenant, de revenir à l’essentiel et de laisser les états d'âme de côté. Les trois semaines qui nous séparent du 22 avril doivent être consacrées à la mobilisation de toutes les énergies. Plus le vote Le Pen sera fort, plus la classe politico-médiatique sera sanctionnée, plus vite l’heure du réveil national et identitaire approchera…
Roland Hélie
08:25 Publié dans Editoriaux | Tags : politique, présidentielle, france, droite, jean-marie le pen, udf, bayrou | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |