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dimanche, 28 octobre 2007

Toute la droite nationale et identitaire était au rendez-vous :

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Première table-ronde :

Alexis Arette, Jack Marchal, Odile Bonnivard, Didier Lecerf, Robert Spieler, Pierre Sidos

 

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Seconde table-ronde :

Philippe Randa, Jérôme Bourbon, Catherine Robinson, Didier Lecerf, Robert Spieler, Bruno Larebière, Olivier Pichon, Xavier Guillemot, Thibaut de Chassey

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Un public nombreux (plus de 600 entrées payantes), attentif et enthousiaste

 

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Une salle vite trop petite (500 places assises)... 

 

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 Roland Hélie conclut la réunion.

A la tribune : Chantal Spieler, Nicolas Bay, Fabrice Robert, Jean-François Touzé, Hilde De Lobel, Robert Spieler, Bruno Larebière, Pierre Vial

 

Quelques interventions :

- 27 10 07 Intervention de Bernard Antony.pdf

- 27 10 07 Intervention de Jean-François Touzé.pdf 

- 27 10 07 Intervention de Roland Hélie.pdf

- 27 10 07 Intervention de Pierre Vial.pdf

- 27 10 07 Intervention de Nicolas Bay.pdf

ENORME SUCCES DE LA REUNION POUR LA DEFENSE DE NOTRE IDENTITE DE SYNTHESE NATIONALE…

 
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PLUS DE 600 PERSONNES ONT REPONDU A NOTRE APPEL...

Toutes nos espérances, même les plus folles, ont été pulvérisées par l’immense succès de la réunion organisée samedi 27 octobre à l’occasion du premier anniversaire de la revue Synthèse nationale. Toute la droite nationale, régionaliste et identitaire était présente. Incontestablement, cette réunion a marqué un tournant décisif dans l’histoire de notre famille politique.

Ils sont tous venus, ils ont tous exprimé leur détermination à défendre notre identité, qu‘elle soit régionale, nationale ou européenne. Devant un public enthousiaste, nous avons réalisé la véritable synthèse de toutes ces sensibilités qui font la richesse de la droite de conviction.

Au cours des deux tables-rondes animées par Robert Spieler et Didier Lecerf, nous avons écouté des interventions toutes aussi passionnantes les unes que les autres. Ainsi, dans une première partie, nous avons entendu Alexis Arette, président d’honneur de la Fédération française de l’agriculture, Odile Bonnivard, porte-parole de Solidarité des Français, Frédéric Pichon, Président d’Europae gentes, Jack Marchal, que l’on ne présente plus, Pierre Sidos, Président de l’Oeuvre française, et Anne Kling, Présidente de l’association Défendons notre identité et auteur du livre La France licratisée.

 

La seconde table-ronde rassemblait les représentants de la presse nationale et identitaire. Se succédèrent les interventions de Catherine Robinson, journaliste au quotidien Présent, de Bruno Larebière, du Choc du Mois et de Minute, de Philippe Randa, écrivain et éditeur, de Jérôme Bourbon, de Rivarol, d’Olivier Pichon, de Monde et Vie, de Xavier Guillemot, de l’Idée bretonne, et de Thibaut de Chassey, directeur de l’Héritage et responsable du Renouveau français.

 

Puis vint le moment des interventions des personnalités politiques. D’abord, Hilde De Lobel, député d’Anvers, qui représentait le Vlaams belang et qui nous lut un message de soutien et d’amitié de Filip Dewinter, et Chantal Spieler qui nous lut le discours de Bernard Antony, empêché d’être parmi nous en raison de la grève des transports aériens. Ensuite, se succédèrent Fabrice Robert, Président du Bloc identitaire, Nicolas Bay, Secrétaire général du Mouvement national républicain, Pierre Vial, Président de Terre et peuple, Bruno Larebière, Jean-François Touzé, conseiller régional d’Île-de-France et membre du Bureau politique du Front national, Robert Spieler, Président d’Alsace d’abord. Il revenait à Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, de conclure cette journée qui, de l’avis de tous, est à marquer d’une pierre blanche dans la grande histoire du mouvement national et identitaire. Une constante ressort de toutes ces interventions : la volonté de chacun de voir se réaliser le rassemblement de toutes les énergies pour sauver notre civilisation.

 

Dans la prochaine livraison de la revue Synthèse nationale qui, à partir du mois de janvier, passera à une périodicité bimestrielle, vous pourrez lire un compte-rendu détaillé de cette formidable journée.

 

Plus de 600 personnes étaient présentes. Parmi elles, de nombreux élus, locaux et régionaux, de la droite nationale et identitaire ainsi que plusieurs anciens députés. Dans le grand hall de l’Asiem, plus de trente stands d’associations, de journaux, de mouvements et de maisons d’édition s’étaient installés. Ce grand succès prouve, s’il en était encore besoin, que Synthèse nationale, en quelques mois, s’est imposé comme la revue de référence incontournable de la droite nationale et identitaire…

 

A l'occasion de cette réunion, un numéro hors-série de Synthèse nationale a été édité. Il s'agit d'une grande enquête sur l'identité. Ce numéro comprend, outre les contributions des personnalités intervenantes, celles de Bruno Gollnisch, député européen et délégué général du FN, Bruno Mégret, Président du MNR, Jean-Yves Le Gallou, Président de Polémia, Christian Baeckeroot, membre du Bureau politique du FN, Jean-Claude Rolinat, écrivain et journaliste...

 

Plusieurs groupes d’extrême gauche avaient appelé à la riposte « antifasciste ». La présence d’importantes forces de l’ordre (dix cars de gendarmes mobiles avaient pris position autour de la salle) et l’efficacité de notre service de sécurité, admirablement dirigé par notre ami B.C.A., dissuadèrent les contre-manifestants de troubler notre réunion.

 

S.N.

 

 

vendredi, 26 octobre 2007

LE RENDEZ-VOUS DE LA DROITE NATIONALE ET IDENTITAIRE :

 SAMEDI 27 OCTOBRE, PARIS…

 COMMENT DEFENDRE

 NOTRE IDENTITE ?

1er anniversaire de la revue Synthèse nationale

Théâtre de l'Asiem (6, rue Albert de Lapparent 75007 )

De 13 h. 30 à 18 h. 00

 Tract 27 10 07 - liste des intervenants.pdf

 

TOUS LE SAMEDI 27 OCTOBRE A PARIS !

vendredi, 12 octobre 2007

Un entretien avec Roland Hélie publié dans Présent...

Le quotidien Présent mène actuellement, sous la conduite de Catherine Robinson, une vaste enquête au sein de la Droite nationale. Nous reproduisons ici l'entretien avec Roland Hélie publié dans la livraison du 3 octobre de Présent :

Quel est le trait dominant de la période dans laquelle nous vivons ? L’élection de Nicolas Sarkozy marque-t-elle la fin du cycle Chiraco-Mitterrandien, entrons-nous dans une nouvelle ère de la vie politique française ?

Beaucoup de gens de droite semblent avoir trouvé dans Nicolas Sarkozy le nouvel «homme providentiel» qu’ils recherchaient depuis des années. Il faut dire qu’il est probablement le seul à avoir véritablement compris la leçon du 21 avril 2002 et qu’il est un as en matière de communication.  Mais tout cela ne suffit pas, Sarkozy a été et il reste un homme du système. Il est formaté par le système et il ne fera rien pour le changer en profondeur. Ces électeurs qui ont été séduits par le langage «musclé» du candidat seront, à plus ou moins long terme, très déçus par la politique du Président. Prenez l’exemple de la composition du gouvernement, il s’est empressé de confier certains ministères, et non des moindres, à des personnalités issues de la gauche ou de l’immigration…

En réalité, la période que nous venons de vivre avec l’élection de Sarkozy à l’Elysée me rappelle étrangement une autre période. C’était en 1974 avec l’élection de Valéry Giscard d’Estaing. Là aussi, la droite de conviction pensait avoir trouvé son héraut. Toute la presse nationale et les mouvements nationalistes de l’époque (à l’exception de Le Pen) avaient appelé à voter pour Giscard dès le premier tour. Quelle ne fut pas leur déception, quelques mois plus tard, lorsque celui-ci commença, avec Chirac comme Premier ministre, à montrer son vrai visage et à appliquer sa politique. La loi Veil, le regroupement familial, pour ne citer que ces exemples, ne faisaient certainement pas partie des motivations des électeurs droitistes qui lui avaient fait confiance.

Quelles sont les menaces auxquelles est confrontée la société actuelle et les enjeux les plus importants, autant intérieurs qu’extérieurs ?

La principale menace à laquelle est confrontée notre société est, à mes yeux, la perte programmée de notre identité. Est-ce que notre civilisation existera encore dans un siècle ? C’est la seule question qui mérite d’être posée. Tout le reste en découle. Accepter le brassage généralisé des civilisations, et je dis cela sans aucun mépris pour aucune d’entre elles, est criminel. J’ai la faiblesse de penser que la civilisation européenne a encore un rôle à jouer dans l’Histoire de l’Humanité.

En tant que nationaliste français et identitaire européen, je mets la défense de nos identités, qu’elles soient régionale (la patrie charnelle), nationale (la patrie historique) ou européenne (la civilisation commune), au premier rang de mes préoccupations.

Quel avenir voyez-vous au Mouvement National ? Quelles sont les formes que le Mouvement National devrait prendre pour faire face aux dangers et aux enjeux d’aujourd’hui ?

Je ne pense pas que le mouvement national soit définitivement condamné à disparaître de l’échiquier politique, comme certains observateurs patentés de la pensée unique semblent le souhaiter. Au contraire, celui-ci peut rebondir, à condition toutefois qu’il prenne conscience qu’une page s’est tournée dans son histoire.

Après le désastre du printemps dernier (le supposé Karcher de Sarkozy ayant finalement été plus payant que l’arbre et les branches de Le Pen à Argenteuil…), il est temps que le mouvement national, dans son ensemble, fasse son aggiornamento. La mainmise du Front sur l’ensemble de la droite nationale a fait son temps. 90 % du potentiel militant et de l’encadrement du mouvement national sont aujourd’hui en dehors du FN. Cela veut dire qu’il faut faire du nouveau en terme d’organisation tout en revenant sur les fondamentaux qui ont, au nom d’une hypothétique dédiabolisation, été abandonnés lors de la dernière Présidentielle. De plus, il est temps d’en finir une fois pour toutes avec les habitudes claniques et les coteries qui caractérisaient notre famille depuis des décennies.

Il faut introduire un nouveau rapport entre les différentes composantes de la droite nationale. C’est pour cela que nous avons créé, il y a un an, la revue Synthèse nationale. C’est aussi dans cet esprit  que nous organisons, le samedi 27 octobre prochain (de 14 h. 00 à 18 h. 30), à Paris (salle de l’Asiem, 6 rue Albert de Lapparent – Métro Ségur), à l’occasion du premier anniversaire de la revue, une réunion publique à laquelle participeront une trentaine de personnalités de la droite nationale, parmi lesquelles Bernard Antony, Bruno Larebière, Martial Bild, Robert Spieler, Olivier Pichon, Jean-François Touzé, Pierre Vial, Pierre Sidos, Filip Dewinter (du Vlaams belang), Nicolas Bay et bien d’autres qui me pardonneront de ne pas tous les citer ici. Le thème de cette journée sera justement : « Défendons notre identité ! ».

Vous-même, Catherine, vous serez je crois des nôtres ce jour-là. J’invite tous les lecteurs de Présent à venir assister à cette réunion amicale.

Vous pouvez demander le programme de cette réunion à Synthèse nationale 116, rue de Charenton 75012 Paris ou sur www.synthesenationale.com

mercredi, 08 août 2007

Roland Gaucher a été enterré aujourd'hui

c0073ee9556173f32d77d192e4740f99.jpgRoland Gaucher, décédé à l'âge de 88 ans le 26 juillet dernier (voir note du 27 juillet sur ce blog), a été inhumé ce mercredi 8 août. Une émouvante cérémonie religieuse a été célébrée en présence de sa famille et de ses amis, à Maisons-Laffitte. Plusieurs collaborateurs de National hebdo autour de son directeur, Jean-Claude Varanne, étaient présents, ainsi que Jean-François Touzé, conseiller régional d'Ile-de-France.  

vendredi, 27 juillet 2007

Roland Gaucher nous a quitté...

2cfc58d695a9433a7599cb4ffba36918.jpgJe viens d'apprendre avec tristesse la disparition, hier, de Roland Gaucher.

Agé de 88 ans, il avait été, depuis la fin des années 30, de tous les combats pour la cause nationale. Ancien reporter au journal Minute, puis, directeur de National hebdo, et enfin du Crapouillot, Roland Gaucher mit toujours sa plume au service de ses idées. En 1974, il publia une remarquable Histoire secrète du Parti communiste français (chez Albin Michel) qui fit grand bruit à l'époque et contribua à la déstabilisation et à la marginalisation de ce parti alors encore tout puissant.

Combattant infatigable, Roland Gaucher n'hésitait jamais à foncer en première ligne face à nos adversaires. J'ai eu l'occasion personnellement de le constater à plusieurs reprises dans les années 70, alors que j'étais jeune militant du Parti des forces nouvelles dont il était l'un des dirigeants.

Au milieu des années 80, Roland Gaucher devint l'une des figures du Front national. Il fut élu député européen de 1986 à 1989. Il assurait en même temps, comme je l'ai indiqué, la direction de National hebdo avec Lionel Payet. A cette époque, NH avait aussi dans son équipe rédactionnelle François Brigneau, Jean Bourdier, Jean-François Touzé, Serge de Beketch, Pinatel et bien d'autres... Mais, en 1995, il s'éloigna du Front et se consacra à la rédaction de nouveaux livres, dont certains en collaboration avec Philippe Randa.

Nous nous voyions plusieurs fois par an et c'était toujours un plaisir de l'écouter raconter (parfois pour la xième fois, mais qu'importe... c'était Roland) les grandes heures de la presse et du mouvement national. En bon vieux grognard toujours un peu grincheux qu'il était, Roland Gaucher gardait toujours une vision assez réaliste des choses. Surtout, il ne perdait jamais l'espoir de voir un jour notre idéal triompher. Aujourd'hui Roland n'est plus, mais l'idéal survit.

 Roland Hélie

 

Les obsèques auront lieu à Maisons-Laffitte (Yvelines) mercredi 8 août à 11 h. 00 en l'église Notre Dame de la Croix.

 

lundi, 11 juin 2007

Une page s'est tournée, passons à autre chose...

Les résultats sont là. Il ne faut pas se voiler la face, ils sont catastrophiques pour la droite nationale en général et pour le Front en particulier. Bien sûr, certains s’évertueront à minimiser la débâcle en cherchant de multiples explications circonstancielles et d'autres se consoleront en brandissant le résultat certes plus qu'honorable de Marine Le Pen, mais tout cela ne résiste pas sérieusement à l’épreuve des faits. Dimanche soir, une page s’est tournée dans l’histoire du mouvement national.

 

Et pourtant, souvenez-vous, il y a encore six mois, tous les espoirs étaient encore permis. Sur le perron de sa propriété clodoaldienne, Jean-Marie Le Pen appelait à l’unité de la droite nationale et recevait le soutien de Bruno Mégret. D’autres formations étaient prêtes à participer à cette vaste union patriotique autour du candidat du Front national. Les sondages ne cessaient de lui donner des résultats en hausse et partout les bonnes volontés se préparaient au combat… Mais Le Pen avait sans doute sous-estimé le pouvoir de nuisance de certains de ses lieutenants qui s’empressèrent de saboter le beau projet. Bref, trois mois plus tard, patatras ! L’unité sacrifiée et une phrase malheureuse sur les origines hongroises du candidat Sarkozy et ce fut la chute.

 

En réalité, au-delà de ces deux raisons évoquées, cette chute était prévisible depuis des mois. En effet, au moment où les événements donnaient raison aux analyses que le Front national professait depuis des décennies, qu’elle ne fut pas notre surprise de voir celui-ci rompre avec les fondamentaux qui avaient, jusqu’ici, fait sa fortune électorale.

 

Etait-il bien habile de se mettre à racoler (sans aucun succès d’ailleurs) les voix des immigrés alors qu'un nombre grandissant de Français manifestaient leur exaspération face aux effets pervers de l’immigration ? Etait-il tout aussi judicieux, au moment où la France se droitise de plus en plus, de procéder à une gauchisation du vocabulaire et du programme national ? Enfin, était-il raisonnable de manifester, quelques jours avant l’élection présidentielle, un tel mépris à l’encontre de ceux (MNR, régionalistes, identitaires…) qui avaient, sincèrement, apporté leurs soutiens (ou leurs signatures) au chef du FN ?

 

Toutes ces erreurs, certes ajoutées à l’âge du candidat et à l’arrogance déplacée d’une poignée de courtisans qui sont venus se greffer sur la bête au moment où celle-ci faisait encore peur et sans oublier les effets ravageurs de l’excellente prestation de Nicolas Sarkozy lors de la Présidentielle, le Front vient de les payer très cher à ces législatives que certains espéraient voir comme le début de la reconquête de l’électorat perdu. Depuis hier soir, malgré le dévouement exemplaire de ses militants et candidats, le Front a perdu de sa superbe. Il n’est plus vraiment en position de s‘imposer comme le parti du recours. Il retrouve ses résultats du début des années 80. S’il veut rebondir un jour, il doit à un moment où à un autre (et il vaudrait mieux pour lui que ce moment n’arrive pas trop tard…) procéder à son « examen de conscience », sans quoi il continuera à s’enfoncer dans la terrible spirale du déclin.

 

A première vue, le Front est aujourd’hui face à un cruel dilemme. Soit il choisit la voie de l’enfermement qui aboutira à la ringardisation, soit il continue sur celle de la dédiabolisation amorcée ces derniers mois et il fonce droit vers la C N I sation, c’est-à-dire à devenir un parti croupion au service de la droite libérale. Dans un cas comme dans l’autre, l’avenir n’est pas réjouissant… A moins qu’il se découvre subitement une troisième stratégie…

 

Mais, dans un premier temps, ce sont les contingences matérielles qui vont occuper les responsables du FN. Non seulement le déficit dû à la perte d’un nombre conséquent d’électeurs va amener le Front à réduire considérablement son « train de vie » (ce qui aura au moins le mérite d’écarter les profiteurs qui se sont enrichis sur son dos) ; mais il va aussi falloir payer les campagnes des centaines de candidats dont le score est inférieur à 5 %. A ce sujet, il est « plaisant », pour les partisans acharnés de l’union patriotique que nous avons été, de noter que ce nombre serait bien moindre si un accord avait été conclu avec le MNR… Bonjour la finesse politique !

 

Le MNR justement, parlons-en. En répondant positivement à l’appel à l’union patriotique de Le Pen, Bruno Mégret avait réussi, d’une certaine manière, à rebondir politiquement. Mais ce retour risque d'être de courte durée, puisque les résultats de ses candidats ne sont guère, eux non plus, encourageants. Quel sera l’avenir de cette formation ? Il est encore trop tôt pour le dire…

 

Finalement, les seuls qui peuvent être satisfaits à l’issue de ces élections, ce sont les Identitaires. Ceux-ci se présentaient pour la première fois et leurs candidats font en effet une moyenne de 2,5 % des voix dans les quelques circonscriptions où ils étaient en lice. Ce qui, croyez-moi, n'est pas rien pour une jeune formation sans moyen autre que le dynamisme de ses militants. Robert Spieler, président d’Alsace d’abord, vient d’ailleurs d’annoncer une initiative toute prochaine en vue du rassemblement du courant identitaire, avec lequel il faudra désormais compter…

 

Tous les espoirs ne sont donc pas perdus. De l’avenir de la droite nationale, patriotique ou identitaire, il en sera largement question dans la prochaine livraison de notre revue Synthèse nationale. Nous en reparlerons très bientôt…

 

Roland Hélie

vendredi, 11 mai 2007

Les objectifs de Synthèse nationale…

La Droite nationale a perdu une bataille... Le paysage politique français est en pleine mutation... Pour le second tour de la Présidentielle, notre famille politique a été confrontée à des choix quasi cornéliens… Et maintenant, que va-t-il se passer ? Quelle place pour la Droite nationale et identitaire dans la France sarkozienne ? Quel avenir pour l’indépendance nationale et pour l’identité européenne ? Autant de constats que vous faites et autant de questions que vous vous posez…

 

Pourtant, deux réalités s’imposent : nos idées n’ont jamais été aussi en vogue auprès de nos concitoyens et les dangers que nous dénonçons depuis des années n’iront qu’en s’accentuant.

 

Voilà pourquoi nous ne devons pas nous laisser aller au désespoir. C’est dans ces périodes troubles que les môles sont nécessaires, d’où l’existence de Synthèse nationale. Quel que soit l’avenir de notre famille politique, notre but est de continuer à informer nos amis, tel que nous le faisons quotidiennement sur ce site, et de contribuer activement à la diffusion d’une version crédible et acceptable de nos idées grâce à notre revue politique et culturelle. Si j’en juge au nombre de connexions (500 à 600 par jour, environ 17 000 visites le mois dernier) et au nombre d’abonnements que nous avons perçus (déjà plus de 180), nos initiatives ne vous laissent pas indifférents. Notre tâche est donc utile et nous savons que la réussite est au bout du chemin.

 

Pour amplifier notre audience, nous avons besoin de vous tous. A cette fin, nous lançons une campagne d’abonnements à la revue Synthèse nationale. Grâce à une trésorerie saine et à la contribution bénévole de ses collaborateurs, Synthèse nationale a atteint, six mois après son lancement, sa vitesse de croisière (notre prochain numéro sortira le 25 juin prochain). Mais notre ambition est de passer au stade supérieur. Afin de toucher un nombre grandissant de lecteurs, il faut que nous augmentions sensiblement le nombre de nos abonnés. Chaque abonnement nouveau nous permet en effet d’envoyer gracieusement cinq exemplaires de la revue en prospection (*). D’autre part, à chaque parution de Synthèse nationale, nous adressons un nombre de plus en plus important d’exemplaires à différentes bibliothèques (municipales, universitaires ou de grandes écoles...), ce qui nous permet de nous faire connaître auprès d'un public nouveau, mais qui n’est pas sans coûter un certain prix (**).

 

Nous voulions faire de Synthèse nationale une revue de référence, cet objectif est en cours de réalisation, L’édifice se bâti pierre par pierre, aussi, nous savons pouvoir compter sur votre aide à tous.

 

Roland Hélie

Directeur de la publication

 

(*) Vous pouvez vous abonner en ligne (colonne de droite de ce site) ou en imprimant et en nous retournant le bulletin suivant Bulletin_d_abonnement_SN.pdf

(**) N’hésitez pas à nous communiquer des listes d’adresses de personnes, ou d’institutions, susceptibles d’être intéressées par Synthèse nationale.

jeudi, 03 mai 2007

LE PIRE EST DEVANT NOUS !

Le débat d’hier entre les deux finalistes relevait plus de la discussion de boutiquiers que de la confrontation entre deux grands projets pour la France.

 

Ce pseudo face à face sans intérêt devenait même parfois quasiment soporifique et la prise de bec au sujet des handicapés entre une Ségolène Royal plus docte que jamais et un Nicolas Sarkozy qui, dissimulant péniblement son arrogance naturelle, avait du mal à en placer une, n’entrera certainement pas dans les annales des répliques fatales comme ce fut le cas avec « le monopole du cœur » de Giscard… Non, ce face à face aura été, comme le sera probablement le prochain quinquennat, un face à face pour rien.

 

Mais que pouvions-nous attendre en réalité d’une telle émission ? Les deux protagonistes portent autant l’un que l’autre la responsabilité de la situation catastrophique dans laquelle notre pays est plongé. Aucun d’entre eux ne propose une véritable politique de rupture totale, ils se réfèrent tous les deux aux mêmes valeurs et, en définitive, leurs propositions respectives ne reviennent qu’a mettre des cautères sur une jambe de bois. Nous dûmes donc nous contenter d'un échange feutré entre l'émotionnel et le rationnel. La France mérite pourtant mieux que cela…

 

Cependant il y a eu un moment qui, à mon avis, a été suffisamment significatif pour nous éclairer sur la nature réelle des deux prétendants. Ce furent les six dernières minutes.

 

En guise de conclusion, Sarkozy et Royal furent en effet invités par les animateurs à donner leurs jugements l’un sur l’autre. Le premier se livra à un numéro de flatterie digne du parfait démago qu’il est, alors que la seconde se refusa à juger l’homme en tant que tel et préféra s’en tenir à condamner son programme.

 

Cet échange fut révélateur, il nous donna une idée sur ce que demain sera. Si Ségolène Royal l’emporte, nous aurons une vision idéologique de la politique et, avec les socialistes, nous savons jusqu'où cela peut mener… Si c’est Nicolas Sarkozy, nous aurons en revanche une version pragmatique qui, fidèle en cela à celle de son pitoyable prédécesseur, consistera à faire des prouesses pour essayer de séduire, non plus l'électorat national, mais celui de la gauche. Car, en bon libéral qu’il est, Sarkozy pensera toujours que c’est son adversaire qui a raison. Nous voilà donc prévenus.

 

Quoi qu’il en soit, dans un cas comme dans l’autre, le pire est devant nous…

 

Roland Hélie

13:10 Publié dans Editoriaux | Tags : politique, présidentielle, Jean-Marie Le Pen, royal, sarkozy, paris, ump | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 28 avril 2007

KAREL DILLEN NOUS A QUITTE...

medium_images.47.jpgNous venons d'apprendre avec tristesse la disparition, à 82 ans et à la suite d'une longue maladie, de Karel Dillen, fondateur du Vlaams Blok.

 

Pendant près de quarante ans, Karel Dillen avait incarné le combat nationaliste flamand. Sous son impulsion, le VB, qu'il avait créé en 1977, était devenu, dès le milieu des années 80, une force politique de premier plan. En 1996, alors que la progression du VB était constante à chaque élection, il eut la sagesse de laisser la direction de celui-ci à une équipe de jeunes cadres, parmi lesquels Frank Vanecke qui devint alors président du mouvement et notre ami Filip Dewinter.

 

A plusieurs reprises, j'ai eu l'occasion de m'entretenir avec ce Grand Militant de la cause identitaire. C'était un homme d'une immense courtoisie, qui voyait juste sur l'avenir de l'Europe et de nos idées. A sa famille, à nos camarades du Vlaams belang, nous présentons ici nos sincères condoléances.  

R.H.

Site du Vlaams belang

17:10 Publié dans En Europe et ailleurs... | Tags : politique, flandre, europe, belgique, anvers, Jean-Marie Le Pen, droite | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 02 avril 2007

L’EFFET BAYROU EST-IL ENFIN TERMINE ?

Depuis quelques jours, il semble que la mayonnaise concoctée par les médias soit en train de tomber. Le retour en force, après les incidents de la Gare du Nord, au « centre » de la campagne présidentielle des seuls thèmes importants qui concernent l’avenir de notre peuple en tant que tel, à savoir l’immigration incontrôlée et la perte de notre identité, recale de fait le démago du Béarn en dehors du débat.

 

En réalité, la chute amorcée de Bayrou dans les sondages et sa probable éviction du club des présidentiables remettent les choses en place. En effet, il arrivait parfois, dans certains cénacles proches de notre famille d’idées, d’envisager, au nom d’une hasardeuse finesse stratégique visant à éliminer Ségozy et Sarkolène, de voter pour le candidat centriste. Le risque d’une telle démarche inconsidérée était grand.

 

Outre le fait que Bayrou n’a rien d’un candidat anti-système, son élection aurait en rien éliminé Sarkozy du paysage politique. Celui-ci se serait retrouvé, de fait, dans le rôle de Chirac en 1976 face à Giscard. Le rôle du recours providentiel, celui du sauveur de la droite… celui en réalité du parfait piège à gogos. La chute de Bayrou aura au moins l’avantage d’épargner à la droite nationale et identitaire un pénible come back au cœur des années de traversée du désert.

 

Il est temps, maintenant, de revenir à l’essentiel et de laisser les états d'âme de côté. Les trois semaines qui nous séparent du 22 avril doivent être consacrées à la mobilisation de toutes les énergies. Plus le vote Le Pen sera fort, plus la classe politico-médiatique sera sanctionnée, plus vite l’heure du réveil national et identitaire approchera…

 

Roland Hélie

 

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08:25 Publié dans Editoriaux | Tags : politique, présidentielle, france, droite, jean-marie le pen, udf, bayrou | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 20 février 2007

BAYROU : UN DANGER A NE PAS SOUS-ESTIMER...

L’irruption soudaine de François Bayrou dans le club très fermé des présidentiables suscite des analyses diverses et variées de la part des observateurs.

 

Certains, les plus naïfs, pensent que Bayrou incarnerait une véritable rupture, ce qui est un comble lorsque l’on regarde le trajet politique de l’intéressé. Trajet qui, de par sa fadeur et sa soumission à la pensée unique, n’a rien d'original par rapport à ceux des deux principaux postulants désignés par les médias. D’autres, sans doute pour se rassurer, affirment qu’il s’agit d’un mauvais remake de l’opération Chevènement 2002. Dieu fasse qu’ils aient raison. Mais force est d’admettre que les choses ont bien changé par rapport à la dernière présidentielle.

 

Tout d’abord, en 2002, avec Chirac et Jospin, nous avions affaire à deux has been de la politique. Deux candidats qui ne faisaient plus rêver leurs camps respectifs depuis bien longtemps. Entre un fourbe accablé par les scandales les plus scabreux et un rigoriste issu des plus obscures contorsions de l’internationale trotskiste, l’offre restait somme toute assez limitée. Ce cas de figure allouait donc un boulevard à tous les autres candidats. C’est ainsi que Jean-Marie Le Pen put s’imposer pour le second tour de cette présidentielle, ce qui, admettons-le, ne faisait pas vraiment partie, jusqu'alors, de la « culture maison » de la Droite nationale. Nous connaissons la suite…

 

Aujourd’hui, les choses sont bien différentes. Nicolas Sarkozy a réussi le tour de force de faire croire à une partie de la droite qu’il était l’homme providentiel, cela en dépit du bilan désastreux de son passage au ministère de l’Intérieur. Quant à Ségolène Royal, grâce à une campagne médiatique habilement montée, elle est parvenue à donner, malgré ses bourdes successives et sa légèreté notoire, un semblant d’espérance à une gauche qui ne croit plus vraiment en rien. Cette équivoque ne pouvait pas durer éternellement, d’où l’apparition subite du Béarnais comme « troisième homme » providentiel.

 

Si nous ne pouvons que nous réjouir de voir Bayrou draguer ses électeurs potentiels aussi bien chez les sarkozistes que chez les socialistes, il ne faut pas pour autant sous-estimer sa capacité de glaner aussi dans le camp national. N’oublions pas comment Lecanuet, en 1965, ou Giscard, en 1974, réussirent à capter une partie non négligeable des électeurs nationaux qui, au nom d’un pseudo vote utile, préférèrent accorder, dès le premier tour, leurs suffrages à ces tristes sires. La candidature Bayrou est un danger qu'il faut donc prendre en compte sérieusement.

 

Face à ce nouveau leurre du Système, seul le relancement et la concrétisation de l’Union patriotique derrière la candidature de Jean-Marie Le Pen pourra permettre au mouvement national de s’imposer comme l’alternative crédible et salvatrice que les Français attendent. Au moment où la réalité nous donne raison, il convient, plus que jamais, de garder nos repères, tout en respectant nos diversités, et d’affirmer sans complexe les fondamentaux qui font la force et l’originalité de notre famille d'idées. Tout le reste n’est que vue de l’esprit.

 

Refusons les chimères fatales et les dispersions stériles. Soyons ce que nous sommes, il en va de l'avenir de la France, de l'Europe et de notre Civilisation.

 

Roland Hélie

www.synthesenationale.com

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jeudi, 25 janvier 2007

RESTER SOI-MEME POUR GAGNER !

Nous publions ici l'éditorial du numéro de janvier de La Lettre de Synthèse nationale que vous trouverez dans le kiosque en bas à gauche de ce site.

 

Dans la précédente livraison de cette lettre d’information, j’évoquais avec enthousiasme l’entente scellée à Saint-Cloud entre Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret. Cette Union patriotique, tant souhaitée par l’immense majorité des électeurs et des militants de la cause nationale, est le seul moyen de faire de la candidature de Jean-Marie Le Pen une véritable lame de fond capable d’avoir une réelle incidence sur la politique qui sera menée demain dans notre pays.

 

Au-delà d’un simple ralliement conjoncturel du Président du MNR à l’occasion de l’élection présidentielle du printemps prochain, l’Union patriotique doit, comme l’a d’ailleurs lui-même appelé à maintes reprises Jean-Marie Le Pen, être une vaste dynamique rassemblant l’ensemble des forces nationales, nationalistes, patriotiques et identitaires. Elle doit devenir une « machine à gagner ».

 

Je n’ose donc pas imaginer que dans notre camp, au moment où la France sombre de plus en plus dans la fatalité du déclin, au moment où les événements qui se succèdent donnent chaque jour de plus en plus raison à nos analyses, au moment où les Français prennent conscience de la véracité des dangers que nous dénonçons depuis des décennies, certains doutent de la nécessité vitale de réaliser cette Union patriotique. Une telle réaction serait infantile, ce serait, une fois de plus, tout faire pour rater un rendez-vous avec l’Histoire.

 

En effet, si on parle beaucoup de la « dédiabolisation » de Jean-Marie Le Pen, c’est d’abord et avant tout parce que nos concitoyens finissent, enfin, par se rendre compte que les « fondamentaux » du programme du Front national, en particulier sur l’immigration et sur la perte de notre identité, n’ont finalement rien de bien diaboliques. Ils ne sont que des réponses réalistes à des problèmes réels que la classe politique a toujours voulus occulter.

 

Alors que, d’Anvers à Belgrade, les peuples d’Europe manifestent de plus en plus puissamment leur volonté de rompre avec les carcans du politiquement correct, abandonner  ces fondamentaux serait une démarche plus qu’hasardeuse, voire suicidaire, qu’il faut refuser dès à présent.

 

Ne cédons pas aux sirènes du renoncement. Espérons que très vite la sagesse et le réalisme l’emporteront à nouveau et que nos forces se remettront à marcher, unies sur le chemin de la Victoire… 

 

 

Roland Hélie

 

12:45 Publié dans Editoriaux | Tags : politique, sarkozy, jean-marie le pen, ump, udf, mpf, france | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |