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vendredi, 11 mai 2007

Les objectifs de Synthèse nationale…

La Droite nationale a perdu une bataille... Le paysage politique français est en pleine mutation... Pour le second tour de la Présidentielle, notre famille politique a été confrontée à des choix quasi cornéliens… Et maintenant, que va-t-il se passer ? Quelle place pour la Droite nationale et identitaire dans la France sarkozienne ? Quel avenir pour l’indépendance nationale et pour l’identité européenne ? Autant de constats que vous faites et autant de questions que vous vous posez…

 

Pourtant, deux réalités s’imposent : nos idées n’ont jamais été aussi en vogue auprès de nos concitoyens et les dangers que nous dénonçons depuis des années n’iront qu’en s’accentuant.

 

Voilà pourquoi nous ne devons pas nous laisser aller au désespoir. C’est dans ces périodes troubles que les môles sont nécessaires, d’où l’existence de Synthèse nationale. Quel que soit l’avenir de notre famille politique, notre but est de continuer à informer nos amis, tel que nous le faisons quotidiennement sur ce site, et de contribuer activement à la diffusion d’une version crédible et acceptable de nos idées grâce à notre revue politique et culturelle. Si j’en juge au nombre de connexions (500 à 600 par jour, environ 17 000 visites le mois dernier) et au nombre d’abonnements que nous avons perçus (déjà plus de 180), nos initiatives ne vous laissent pas indifférents. Notre tâche est donc utile et nous savons que la réussite est au bout du chemin.

 

Pour amplifier notre audience, nous avons besoin de vous tous. A cette fin, nous lançons une campagne d’abonnements à la revue Synthèse nationale. Grâce à une trésorerie saine et à la contribution bénévole de ses collaborateurs, Synthèse nationale a atteint, six mois après son lancement, sa vitesse de croisière (notre prochain numéro sortira le 25 juin prochain). Mais notre ambition est de passer au stade supérieur. Afin de toucher un nombre grandissant de lecteurs, il faut que nous augmentions sensiblement le nombre de nos abonnés. Chaque abonnement nouveau nous permet en effet d’envoyer gracieusement cinq exemplaires de la revue en prospection (*). D’autre part, à chaque parution de Synthèse nationale, nous adressons un nombre de plus en plus important d’exemplaires à différentes bibliothèques (municipales, universitaires ou de grandes écoles...), ce qui nous permet de nous faire connaître auprès d'un public nouveau, mais qui n’est pas sans coûter un certain prix (**).

 

Nous voulions faire de Synthèse nationale une revue de référence, cet objectif est en cours de réalisation, L’édifice se bâti pierre par pierre, aussi, nous savons pouvoir compter sur votre aide à tous.

 

Roland Hélie

Directeur de la publication

 

(*) Vous pouvez vous abonner en ligne (colonne de droite de ce site) ou en imprimant et en nous retournant le bulletin suivant Bulletin_d_abonnement_SN.pdf

(**) N’hésitez pas à nous communiquer des listes d’adresses de personnes, ou d’institutions, susceptibles d’être intéressées par Synthèse nationale.

jeudi, 03 mai 2007

LE PIRE EST DEVANT NOUS !

Le débat d’hier entre les deux finalistes relevait plus de la discussion de boutiquiers que de la confrontation entre deux grands projets pour la France.

 

Ce pseudo face à face sans intérêt devenait même parfois quasiment soporifique et la prise de bec au sujet des handicapés entre une Ségolène Royal plus docte que jamais et un Nicolas Sarkozy qui, dissimulant péniblement son arrogance naturelle, avait du mal à en placer une, n’entrera certainement pas dans les annales des répliques fatales comme ce fut le cas avec « le monopole du cœur » de Giscard… Non, ce face à face aura été, comme le sera probablement le prochain quinquennat, un face à face pour rien.

 

Mais que pouvions-nous attendre en réalité d’une telle émission ? Les deux protagonistes portent autant l’un que l’autre la responsabilité de la situation catastrophique dans laquelle notre pays est plongé. Aucun d’entre eux ne propose une véritable politique de rupture totale, ils se réfèrent tous les deux aux mêmes valeurs et, en définitive, leurs propositions respectives ne reviennent qu’a mettre des cautères sur une jambe de bois. Nous dûmes donc nous contenter d'un échange feutré entre l'émotionnel et le rationnel. La France mérite pourtant mieux que cela…

 

Cependant il y a eu un moment qui, à mon avis, a été suffisamment significatif pour nous éclairer sur la nature réelle des deux prétendants. Ce furent les six dernières minutes.

 

En guise de conclusion, Sarkozy et Royal furent en effet invités par les animateurs à donner leurs jugements l’un sur l’autre. Le premier se livra à un numéro de flatterie digne du parfait démago qu’il est, alors que la seconde se refusa à juger l’homme en tant que tel et préféra s’en tenir à condamner son programme.

 

Cet échange fut révélateur, il nous donna une idée sur ce que demain sera. Si Ségolène Royal l’emporte, nous aurons une vision idéologique de la politique et, avec les socialistes, nous savons jusqu'où cela peut mener… Si c’est Nicolas Sarkozy, nous aurons en revanche une version pragmatique qui, fidèle en cela à celle de son pitoyable prédécesseur, consistera à faire des prouesses pour essayer de séduire, non plus l'électorat national, mais celui de la gauche. Car, en bon libéral qu’il est, Sarkozy pensera toujours que c’est son adversaire qui a raison. Nous voilà donc prévenus.

 

Quoi qu’il en soit, dans un cas comme dans l’autre, le pire est devant nous…

 

Roland Hélie

13:10 Publié dans Editoriaux | Tags : politique, présidentielle, Jean-Marie Le Pen, royal, sarkozy, paris, ump | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |