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jeudi, 22 décembre 2011

Tribune libre : QUELQUES REFLEXIONS SUR LE PROCES DU FRONT COMTOIS...

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Par François Desvignes (Riposte laïque)

Dans un article paru dans l’Est républicain, le journaliste Sam Bonjean rapporte le délibéré de cette malheureuse affaire de l’association du « Front Comtois », où son président vient d’être condamné, sur réquisition conforme du Ministère public, à 3000 euros d’amende pour incitation à la haine raciale, ainsi qu’au règlement de 250 euros de dommages intérêts à chacune des 13 associations de la mouvance totalitaire de la pensée unique venus se précipiter à l’audience pour donner à la France profonde, et seule sincère, leur sempiternelle leçon de catéchisme sur le mérite du vivre ensemble et, verbatim, « les limites de la liberté d’expression » : quel aveu !

Soit, dans leur dictature républicanisante, concernant la liberté d’expression, l’ersatz d’un bon souvenir dans le néant.

Ces procédés du tout judicaire de préférence contre les plus faibles, surtout lorsqu’ils sont innocents, en même temps qu’ils ont fait les belles heures du stalinisme, portent un nom, du moins chez les férus de chasse à courre : ça s’appelle « l’hallali debout suivi de l’hallali par terre ». Comme dans le tout-judiciaire, il y a des chiens partout.

Et c’est toute la ruse pharisienne et la férocité paranoïaque du pays légal d’avoir su, par une interprétation sans cesse plus extensive du délit d’opinion, transformer ce sport suranné contre des petites bêtes inoffensives, en massacre ordonné, très intéressé et judicaire des innocents de la république, hier déjà nos héros, depuis aujourd’hui, en plus, nos premiers martyrs de la France réelle et résistante.

Donc, à tous ceux qui n’auraient pas encore pris le temps de savourer ce compte rendu de Sam Bonjean sur l'assassinat de la liberté d'opinion, je les incite à en prendre connaissance (cliquez ici) tant il constitue, à l’instar de ceux qui l’ont inspiré ou lui ont servi de modèle idéologique, l’archétype de la veulerie, de la médiocrité et de la mauvaise foi du pays légal tranchant avec le courage, l’intelligence et la sincérité du pays réel.

On reproche au prévenu de ne pas avoir su ou voulu faire « la distinction entre islam et islamisme » et sur cette confusion alléguée on crie à l’incitation à la haine raciale. Mais l’islam et l’islamisme sont-ils des races, sinon dans l’esprit des racistes qui s’en prévalent ? Et pourquoi Gaëtan Perret devrait-il faire la distinction entre Staline et le stalinisme, et sous le bénéfice de cette argutie, insinuer ce sophisme que puisque le stalinisme est une abomination, Staline fût un saint ? Et pourquoi encore et surtout, l’avocat de la défense n’a-t-il pas saisi la balle au bond, en rétorquant à son confrère qui faisait cette distinction inconnue de nos dictionnaires entre islam et islamisme que seuls les vichystes faisaient la distinction entre la doctrine national-socialiste et le fascisme ? Il n’y a aucune distinction à faire entre l’islam et l’islamisme qui ne sont que les deux faces d’un même totalitarisme, celui de la Charia, déclarée définitivement hors la loi par la Cour Européenne des Droits de l’Homme qui a jugé dans son Arrêt de principe du 13 février 2003 que : « la Cour (CEDH) partage l’analyse effectuée par la chambre quant à l’incompatibilité de la charia avec les principes fondamentaux de la démocratie, tels qu’ils résultent de la Convention ». (1)

En d’autres termes, le rejet intégral de l’islam n’est pas seulement un droit mais le commandement impérieux de la plus haute autorité judiciaire de l’Europe. L’amalgame de cette religion de la honte et de la barbarie qui, en définitive, a tout d’une secte et rien d’une religion, avec la race au sens de la loi française, procède du sectarisme le plus éhonté, d’ une atteinte anticonstitutionnelle évidente à nos libertés publiques les plus chères, celles qui nous autorisent et commandent tout à la fois de toujours dénoncer la tyrannie des factions racistes et sectaires de la mouvance islamophile.

Ce n’est pas le prévenu qui a incité à la haine raciale en dénonçant la barbarie d’une doctrine religieuse inqualifiable, dont l’illégalité a été définitivement proclamée par nos plus hautes instances judiciaires, Ce sont les parties civiles, pour justifier leurs prébendes, qui ont assassiné la liberté d’opinion, en cumulant dénonciation calomnieuse, et incitation à la guerre idéologique et qui, pour faire taire la voix de la vérité, font implicitement l’apologie mensongère de la supériorité raciale de leurs protégés. Leur comportement outrancier porte justement un nom en droit pénal français et devant toute justice digne de ce nom : ” L’incitation à la haine raciale”

Et donc, dans une démocratie authentique, ce que sera peut être un jour notre République, au moins sévèrement puni au plus sûrement appliqué : si la haine raciale contre les nationaux, en fait d’être systématiquement combattue puisque c’est un délit, est encouragée par le pays légal au nom de son idéologie pervertie, c’est que la justice s’est encore trompée de prévenu : c’étaient les parties civiles qu’il fallait poursuivre et non le prévenu qu’il fallait assassiner.

Militant, adhérents, sympathisants du Front Comtois, que m’importe votre habileté dans le discours, vos remords déclarés que vos adversaires ont d’ailleurs raillés à l’audience : vous n’avez pas à vous reprocher des fautes que vous n’avez pas commises ; ni ceux qui vous critiquent de regretter, le ton, la couleur, ou le procédé de vos affiches. (Sur l’humiliation du prévenu à l’audience par le pays légal : cliquez là. Lisez-le également vous aurez tous les détails de l’audience que le manque de place m’interdit de reprendre ici))

La France réelle vous salue pour avoir eu le courage de dire tout haut, les premiers, seuls contre tous ; et elle ne vous compte pour rien le reproche de vos maladresses supposées, tant il est vrai que vos détracteurs ne peuvent vous accuser de fautes de procédure, voire d’étiquette, sans ipso facto faire l’aveu implicite de l’absence de toute faute de votre part sur le fond : vous n’étiez pas racistes dans votre démarche, seulement indignés.

A vous tous, étrangers, tous ceux qui sont venus dans l’espoir de mériter sinon pour eux, leurs enfants, le titre de français, apportant à leur terre d’accueil le meilleur de leur travail et la constance de leur courage, jamais vous n’autoriseriez quiconque et surtout pas des associations, professionnels de la subvention et de la délation ou le parquet liberticides à vous représenter implicitement ou parler en votre nom ce qui vous rangerait contre le prévenu et, à travers lui, contre tous ses frères de souche, vos frères d’adoption, à jamais vos amis. Car, le prévenu a dit dans ses affiches ce que vous auriez voulu dire et confirmer à la barre pour sa défense : nous sommes tous fiers d’être devenus français, de naissance ou d’adoption, de sang ou de mérite, et jamais nous n’autoriserons au nom de cette appartenance pour laquelle nous avons tant donné, que le titre illustre de Français soit trainé dans la boue par ceux qui, au prétoire, nous méprisent et par ceux qui , dans la rue, ont juré de nous égorger : les islamophiles et l’islam (et non l’islamisme). Aussi, pas plus que nos pères, eux, ne faisaient de distinction entre le national-socialisme et le fascisme, ni que nous ne pourrions, nous, en faire entre le pays légal et le stalinisme, pas davantage nous n’en ferons entre les parties civiles et l’islamisme.

Perret, vous ne vous êtes pas trompé de combat. Et puisque nous vous donnons tout notre souffle pour que vous restiez vivant, continuez-le. Faites appel.

(1) L’illégalité constitutionnelle de la Charia avec nos textes européens et notre constitution clôt tout débat sur les « mérites supposés ou réels » de l’islam, de l’islamisme, du vivre ensemble, ou du multiculturalisme islamisé : la Cour, dont les Décisions ont valeur de traité, dit que l’islam est illégal sur tout le territoire européen. Elle opte pour le rejet intégral de ce système de pensée politico-religieux. Certains, qui n’ont jamais peur du ridicule quand le ridicule les sert, diront demain qu’il faut distinguer Charia et islam ; ou les Évangiles et le Christianisme. A ceux là, il faut répondre que l’on peut aussi distinguer entre la Constitution de la Ve République qui ne s’appliquerait pas et la Ve République qui s’appliquerait quand même. Mais non, en démocratie : « Dura lex sed lex. » Y compris à l’endroit des totalitaires.

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