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samedi, 24 novembre 2012

Le bal des guignols...

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Le billet de Patrick Parment

La droite ripoux…blicaine, vous savez celle qui ne serre pas la louche des nationaux et qui perd systématiquement les élections depuis l’ère Chirac (aujourd’hui réduit à l’état de légume sans même un regard de Bernie, sa légitime) est en train de montrer son vrai visage, celui du vide. Car, cette pantalonnade pseudo démocratique se réduit en fait au combat de deux ambitieux qui ont les yeux rivés sur 2017, au mépris des militants d’ailleurs, puisque les deux candidats se sont chargés de bien bourrer les urnes. Souvenir, sans doute, du stalinisme qui régnait à la belle époque du gaullisme de pacotille, étiqueté RPR. Le peuple comme prétexte à des intérêts particuliers !

Car, l’un comme l’autre des protagonistes n’a de droite que l’intitulé, manière pour eux d’affirmer qu’ils ne sont pas de gauche alors qu’ils en ont adopté depuis longtemps les idéaux. « Travail, famille, patrie », n’appartiennent pas à leur vocabulaire, pas plus que je n’ai entendu l’autre « droit dans ses bottes » , alias Juppé le Bordelais, agrégé de lettres classiques pourtant, nous parler, un jour, de la culture française. Au RPR, Chirac lui faisait corriger les fautes d’orthographe. Dans cette droite-là, tout le côté charnel du rapport à la mère patrie a été gommé au profit d’un discours formaté, appris par cœur dans les Loges et à l’Ena.

Il n’en reste pas moins que le Fillon du 7e arrondissement et le Copé des banlieues, sont prêts à l’adoption de tous les « éléments de langage » pouvant booster leur notoriété – bien entamé il est vrai -, sauf à enfreindre les ordres qu’ils ont reçus des loges maçonniques laïcardes et juives (B’nai B’rith) : pas d’alliance avec le Front national ou équivalent, respect strict des droits de l’homme, maintien de la sociale démocratie et surtout allégeance totale au libéralisme.

Certains font état d’une fracture au sein de l’UMP. Elle sera de courte durée, du moins de la part des élus, pour la bonne raison que tous ont besoin de l’étiquette d’un parti pour exister et se présenter aux élections. Donc, on peut d’ores et déjà titrer : Bal tragique à l’UMP, un mort !

Et il y a de fortes chances pour que Copé confirme son élection. La grande inconnue, à l’issue de cette mascarade, reste les militants et les électeurs. Comment réagiront-ils lors des futures échéances ? Mystère.

On peut faire confiance à Copé pour remonter un bazar qui sera une pure machine électorale, tout aussi impuissante d’ailleurs à réduire cette crise que les socialistes actuellement au pouvoir. Au PS aussi il y fracture entre le parti d’un côté et l’équipe gouvernementale de l’autre avec Flanby à sa tête.

Un François Hollande qui navigue à vue et dont la boussole idéologique est en train de semer la pagaille dans une société française largement meurtrie par l’immigration, l’islam et la crise économique. Sa gestion du « mariage pour tous » est une catastrophe dans la mesure où il a cédé à un lobby homosexuel largement minoritaire dans ce pays. Les manifestations des « anti » ne sont que la partie émergée d’un iceberg plus important qu’il n’y paraît. Hollande nie là tout à la fois sa culture et la nature humaine. Le mariage n’est pas une affaire de sentiment, mais marque la volonté du couple – et de l’espèce - à se reproduire. Le mariage sentimental est une idée très récente dans la culture européenne et sujette à caution au regard du nombre de divorces.

Bref, Hollande n’est pas du tout dans la fonction de chef d’Etat. Il ne maîtrise pas les sujets de société, est indécis sur le plan économique et aligne sa politique étrangère sur celle des Etats-Unis, comme on a pu le constater avec l’affaire syrienne. On est franchement mal barré !

10:48 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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