jeudi, 28 février 2013
Les eurosceptiques ne sont que des salauds de pauvres !
Nicolas Gauthier
Boulevard Voltaire cliquez ici
Un homme politique peut mentir un temps, mais pas tout le temps. À quelques-uns, mais pas à tout le monde non plus. Et il est un fait que ceux qui ont « fait » l’Europe nous ont menti au-delà du raisonnable. La preuve, c’est que ça finit même par se voir.
Ainsi, ce sondage du 14 février dernier, commandé par l’Iris (Institut de relations internationales et stratégiques) et dont les résultats n’ont été que très chichement répercutés par les médias, à l’exception du Parisien, quelques jours plus tard.
Résultats : quand, en 2003, 61 % des Français considéraient encore l’Europe « comme une source d’espoir », ils ne sont plus que 38 % à le penser aujourd’hui, alors que 37 % la tiennent pour « source de crainte ». Du point de vue de l’efficacité des instances européennes, le verdict est plus cruel encore : 0 % des sondés la jugent « très efficace », 25 % « assez efficace », 56 % « peu efficace » et 19 % « pas efficace du tout ».
Évidemment, comme toujours, les commentateurs y vont… de leurs commentaires. Insistant bien sur le fait que les « eurosceptiques » ne sont jamais rien d’autre que des « salauds de pauvres », « ouvriers, employés aux revenus modestes, ruraux ». Bref, des cons, alors que les thuriféraires de la construction européenne seraient, eux des « cadres, seniors, urbains et hauts revenus »… Un tel racisme de classe, si crânement assumé, est décidément à dégueuler.
Mais, sans sacraliser on ne sait quel « bon sens populaire », le « peuple » ayant tout autant le droit de se tromper que des « élites » auto-proclamées faisant mine de le représenter, il n’est pas incongru de constater qu’il y aurait comme conjonction entre le ressenti de la France « d’en bas » et certaines analyses dissidentes de celle « d’en haut ».
Car c’est une Europe concoctée dans les dos de tous qui se mijote depuis tant d’années. Dirigée par des technocrates dépourvus de la plus élémentaire légitimité démocratique. Et dont le droit par eux pondu prime sur le nôtre. On nous aura donc vendu une Europe protectrice et source de mille futures félicités, alors que le machin se trouve de longue date ouvert aux quatre vents. D’autres encore nous ont refourgué une Europe politique, ce que le général de Gaulle voulait, lui, et c’est justement parce qu’il l’appelait de ses vœux qu’il refusa que l’Angleterre y entre.
Éternelle joute entre la thalassocratie, l’empire des mers, celui des Anglo-Saxons, et la tellurocratie, celui de notre Vieux continent. De Louis XIV à Napoléon, en passant même par Hitler et les califats ottomans, toute velléité « d’Europe puissance », aura été étouffée dans l’œuf.
Naguère, peu nombreux étaient les Français à ne pas s’en rendre compte. Maintenant, il semblerait que l’évidence s’impose à tout un chacun. Trop tard ? Peut-être… Ou peut-être pas, tout en sachant qu’en politique, l’expression « trop tard » peut parfois avoir valeur d’épitaphe.
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Le matraquage des automobilistes va s'accélérer...
De nouveaux radars embarqués... sus aux automobilistes!
Installés à bord d'un véhicule banalisé, ils viseront les grands excès de vitesse.
L’info. C’est la nouvelle arme anti-chauffard des pouvoirs publics. Les radars mobiles de nouvelle génération, destinés à lutter contre les grands excès de vitesse, vont entrer en vigueur à partir du 15 mars dans une vingtaine de départements. Particularité de ces nouveaux modèles : ils sont invisibles et quasiment indétectables.
La nouveauté. Ces nouveaux radars embarqués à bord d'un véhicule banalisé qui se mêle à la circulation seront capables de photographier, sans flash et en roulant, tous les véhicules en grand excès de vitesse. Ils ont vocation à remplacer progressivement les radars ancienne génération déployés entre 2004 et 2005.
Traquer les chauffards. Depuis 2003, les radars automatiques ont contribué à une baisse des vitesses moyennes de plus de 10 km/h. "Cela représente 45 à 50% de morts en moins à cause de la vitesse. Mais certaines personnes n'ont pas évolué autant que la plupart des usagers, donc on est là pour cibler cette population", argumente Aurélien Wattez, chef du département du contrôle automatisé à la Sécurité routière.
"Il reste une minorité de gens qui ne respectent les limitations que là où il y a un radar fixe. Ce système est là pour leur rappeler qu'il faut respecter les vitesses partout et pas uniquement là où c'est signalé", ajoute-t-il. La vitesse excessive est une cause majeure de la mortalité routière, responsable de 26% des accidents mortels en 2012, soit près de 1.000 décès.
Une subtilité. Sur ce nouveau dispositif, l'antenne radar est cachée derrière la plaque d'immatriculation du véhicule, conduit par deux officiers qui seront malgré tout identifiables puisqu'en uniforme. La marge technique de ce nouveau dispositif étant plus importante que sur les anciens radars, seuls les grands excès de vitesse seront détectés.
Ainsi sur autoroute, une voie limitée à 130 km/h, un automobiliste qui roule à 138 km/h ne sera pas verbalisé, car la vitesse retenue (138 moins 10%) est égale à 124 km/h, en dessous de la vitesse autorisée. En revanche, le même automobiliste photographié à 146 km/h sera verbalisé avec une vitesse retenue de 131 km/h (146 moins 10%).
300 véhicules équipés sur trois ans. Les premières verbalisations commenceront le 15 mars mais dans un premier temps, seuls les véhicules qui doublent la voiture banalisée seront contrôlés. A l'été, les voitures contrôleront également la vitesse des véhicules roulant en sens inverse. Au total, 300 véhicules équipés de ces nouveaux radars devraient être déployés d'ici à trois ans, sur un rythme de 100 par an.
Source Europe 1, via Parti de la France cliquez là
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Nice, dimanche 10 mars : débat Soral/Adinolfi
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Lisez la presse nationale...
09:32 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Un imam dans la promotion 2013 de la légion d'honneur : la trahison continue...
Sur le site de le grande chancellerie de la Légion d'honneur, on lit que " La Légion d'honneur est la plus haute décoration française. Elle récompense, en un grand brassage national, les mérites acquis par les citoyens, en dehors de toute considération sociale ou héréditaire et ce, dans tous les secteurs d'activité du pays. ''
Voici un extrait des déclarations qu'il a faites à la suite des tueries de Montauban et Toulouse par Mohammed Merah : " Quand on parle des valeurs morales et éthiques, je ne pense pas que l'Occident soit plus évolué. Il faut éviter la confusion dans la sémantique. D'abord, l'islam n'est pas une civilisation, c'est une religion. Et la religion musulmane fait partie de la civilisation occidentale. Certains politiques semblent en être restés au Moyen Age. '' (interview dans Libération)
Comment, dans ces conditions, justifier sa présence dans la dernière promotion de la Légion d'honneur ?
Avec le MNR, luttons sans relâche contre l'islamisation de notre pays.
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mercredi, 27 février 2013
Franck Abed revient sur le livre d'Anne Kling consacré au CRIF...
Pour se procurer ce livre cliquez ici
17:57 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Stéphane Hessel : république en émoi et lamentations médiatiques !
Yves Darchicourt
Il paraît que le temps vient de s'arrêter : Stéphane Hessel est mort ! Pour les indifférents qui se tiennent scandaleusement à l'écart des grandes vagues de la pensée humaniste, on précisera que l'ancien et éphémère sujet du Kaiser Guillaume II, d'une famille juive germanisée, devenu français et diplomate est surtout connu pour avoir rédigé un opuscule intitulé "Indignez vous" porté à bout de bras par les médias au point de devenir un best-seller éminemment conseillé à la jeunesse plurielle de France et du monde entier.
Ancien résistant-déporté (un temps stigmatisé par sa communauté pour s'être indigné du traitement infligé aux palestiniens par Israël... errare humanum est sed perseverare in errore diabolicum), le coeur politique à gauche, européen sauce mondialiste dans l'âme, apôtre du creuset universel, grand'pa des sans-papier et père-grand des bobos indignés, l'homme va connaître une apothéose programmée. On a sorti la nécrologie du congélateur, déjà grincent les plumes des thuriféraires, cortèges et délégations se préparent, des drapeaux se mettent en berne et les déclarations pleuvent qui donnent dans la louange hagiographique, le dithyrambe byzantin ou le panégyrique panthéonesque. Funérailles nationales ? Pourquoi pas tant qu'on y est, bien que le mot "national" désormais sente autant l'interdit que le mot "race", disons alors des adieux dans le majestueux républicain, des obsèques style grandiose, un cérémonial pluriel associant Te Deum progressiste, récitations de frères trois points et ronflement des shofars.
Pendant ce temps là personne n'osera évoquer la récession, le chômage, la misère, la poigne du fisc ou le coût de la gueguerre au Mali et encore moins l'insécurité, l'invasion migratoire ou l'islamisation des terres d'Europe. Jusqu'au bout Stéphane Hessel aura bien servi le Système ! Cela dit, il est toujours fort dommage de mourir, même à 95 ans.
16:07 Publié dans Les articles de Yves Darchicourt | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
On achève bien les truies...
La chronique de Philippe Randa
À force d’être capable de tout, les médiacrates(1) finiront-ils par rendre sympathique Dominique Strauss-Kahn ? Impossible ? Voire… Lorsqu’ils avaient affaire à l’ex-patron du FMI, ex-prétendant à la Fonction Suprême et ex-mari de la richissime Anne Sinclair, combien d’entre eux ont-ils jamais osé une ligne ou une parole désagréable à son encontre ? C’est un euphémisme de dire « bien peu »…(2)
Aujourd’hui, pas un média auto-proclamé d’informations n’est en reste pour brocarder ses frasques sexuelles, réelles ou fantasmées, quelle que soit l’heure d’écoute…
L’énième péripétie judiciaire de DSK, cette fois en tant que victime d’atteinte à sa vie privée, prouve à nouveau l’abjection de certains médiacrates. Non pas pour les révélations scabreuses – fictives pour la plupart – contenues dans le livre Belle et Bête, mais pour la personnalité de son auteur, Marcela Iacub, soit une « juriste », « principalement connue pour sa défense d’idées à contre-courant du féminisme dans ses expressions socialement majoritaires », tel que présentée par le Who’s who le plus lu à notre époque, soit l’encyclopédie sur internet Wikipédia.
On ne savait pas qu’une liaison avec un obsédé sexuel soit « socialement majoritaire » chez les représentantes d’un sexe qu’on imagine bien peu faible en l’occurence… surtout quand l’obsédé en question, dixit Marcela Iacub, n’a qu’un très lointain rapport avec le Casanova historique de Venise, mais bien davantage avec le personnage d’Edmond le cochon.(3)
Un tel livre promis aux latrines de l’édition n’aurait sans doute pas bénéficié d’un tel battage médiatique s’il n’avait été annoncé en Une du Nouvel Observateur, l’hebdomadaire de prédilection de la gauche dite intellectuelle… ce qui ne peux surprendre que ceux qui ignorent qu’« en 1985, pour renflouer les caisses du Nouvel Observateur en difficulté, Claude Perdriel (lança) le 3615 JANE et ALINE, deux services de “messageries roses”. »(4)
Rien d’étonnant donc à ce que ce fleuron de la presse progressiste assure à Marcela Iacub une telle promotion… et pour ne pas être en reste avec celle du quotidien Libération auquel elle collabore régulièrement…
A ce sujet, toutefois, la Société civile des personnels de Libération (SCPL) a publié un texte de réprobation suite à la publication de plusieurs pages « Événement » consacrées au livre Belle et bête qui « dérogeait à la règle déontologique longtemps en usage à Libération, selon laquelle on réserve un traitement minimal aux ouvrages de (ses) collaborateurs. »
Comme quoi, même chez les gauchistes salariés d’Édouard de Rotschild, certaines pratiques soulèvent le cœur et font déborder le pot de chambre du copinage promotionnel.
On sait ce matin que les avocats de DSK ont obtenu ce qu’ils espéraient… Outre 50 000 euros de l’auteur et de l’éditeur – ce qui n’est pas chère la publicité faite au lancement du livre – il y a l’obligation, bien plus grave, de faire figurer un « encart » sur la moitié de la une du Nouvel Obs, qui en avait publié les bonnes feuilles – humiliation dont l’hebdomadaire n’a guère l’habitude – et surtout dans chaque exemplaire du livre controversé, alors qu’à « l’audience mardi matin, l’avocat des éditions Stock Me Christophe Bigot avait prévenu qu’il était “matériellement impossible” d’insérer un encart dans les 40 000 premiers exemplaires déjà mis en place dans les librairies. »(5)
La note risque donc d’être conséquente pour l’éditeur.
Après l’admiration (pour certains), la fascination (pour quelques-uns), le dégoût (pour la plupart), Dominique Strauss-Kahn est-il en passe de susciter la pitié (pour beaucoup) face à l’acharnement démentiel que certains déploient à son encontre ? Acharnement qui n’a plus rien de politique, encore moins de moral, mais répondant uniquement à des motivations « sonnantes et trébuchantes ».
En exploitant sur la place publique sa coucherie avec DSK, Marcela Iacub aura en tout cas prouvé que si tous les hommes ne sont pas des gentlemen, ce qu’on savait, toutes les femmes ne sont pas non plus des « gentlewomen », ce que beaucoup découvrent sans doute avec stupéfaction. Seul(e)s les inconditionnel(le)s de la parité apprécieront. Peut-être…
Notes
(1) « Le terme médiacratie est une expression récente utilisée pour décrire un régime politique ou une organisation de la société où le pouvoir serait détenu par les médias (télévision, radio, presse écrite, Internet…) » (www.toupie.org).
(2) En dehors des journaux d’opinions hostiles à l’étiquette politique de DSK qui ne pourfendaient l’intéressé, comme il se devait, que par rapport à son action publique, citons, puisqu’il le mérite bien, Jean Quatremer, correspondant de Libération à Bruxelles qui « le premier, en 2007, écrivit sur son blog, le tout premier chapitre du roman vrai de la vie de l’ancien patron du FMI. Au nom d’une transparence revendiquée, Jean Quatremer s’est battu pour que tombe l’omerta, ce tabou qui voit la presse française protéger la vie privée d’une classe politique prompte à l’instrumentaliser quand le besoin s’en ressent. Sexe, mensonges et médias (Éditions Plon), se veut ainsi un regard critique sur les réflexes d’une classe journalistique qui aura protégé DSK comme un seul homme, quand il était au pinacle. Avant de le broyer une fois sur le banc des accusés, de New York à Lille » (http://blogs.lexpress.fr).
(3) « Bande dessinée animalière humoristique, créée en 1978 par Jean-Marc Rochette et scénarisée dès 1979 par Martin Veyron. Roi de la loose, Edmond est avant tout terrifié par l’idée de finir en saucisson. Et ce ne serait que justice pour cet animal pervers, vénal, profondément lâche, jaloux, lubrique et on en passe… Farce d’une puissance humoristique exceptionnelle, cet avatar français du Fritz the cat de Crumb est un monument de contre-culture trash et décadente » (http://fr.wikipedia.org).
(4) www.lanouvellerepublique.fr.
(5) www.franceinfo.fr.
12:44 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Dimanche 24 mars à Paris, SUR LES CHAMPS-ELYSEES...
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CCI Nord de France : changer la couleur des entreprises !
Les Chambres de Commerce et d'Industrie du "Nord de France" se mettent au goût et à la couleur du jour : dans son dernier numéro, le "Mag" de l'édition "Grand Lille" s'intéresse aux transmissions d'entreprises, une nécessité économique majeure en ces temps de récession.
A hauteur de son importance, la chose a été illustrée avec soin pour faire passer un message essentiel : par la poignée de main aussi confiante que chaleureuse entre un senior déplumé, un peu rougeaud et cravatté strict- qu'on imagine sans peine issu d'une vieille et industrieuse famille flamande, hennuyère ou artésienne - et un fringant jeune personnage chemisé façon BHL, à la carnation ambigüe genre "Dora l'Exploratrice" et coiffé brushing ébouriffé style Noah qui se serait lavé les cheveux, on comprend sans peine que l'avenir franc et joyeux de l'économie régionale - et nationale - dépend de la faculté qu'auront les gaulois à céder la place aux représentants de la France d'après la France.
Pas une occasion de perdue pour le bourrage de crâne mondialiste : pour les CCI - comme pour d'autres organismes tenus au politiquement correct cosmopolite dans la France plurielle - le passé est blanc, l'avenir est métis. Ségrégation positive et united color à tous les niveaux ! Lamentable carpetterie !
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mardi, 26 février 2013
Elections italiennes : Gabriele Adinolfi répond à Synthèse nationale...
Notre camarade et ami Gabriele Adinolfi, directeur de l’Institut Polaris, est un témoin privilégié de la vie politique italienne. Il nous livre ici ses premières impressions au lendemain des élections qui viennent de se dérouler dans son pays.
Gabriele Adinolfi, pouvez-vous nous livrer vos premières impressions sur les résultats des élections italiennes ?
Un premier constat plutôt rassurant, les Italiens n'ont pas voté pour la Trilatérale, ni pour la BCE, ni pour la Goldman&Sachs.
Le Parlement qui vient d'être renouvellé a obtenu une majorité de centre-gauche grâce à la “prime à la majorté” prévue par la loi élèctorale italienne qui donne un nombre important de députés supplémentaires à la coalition arrivée en tête, en l’occurence celle de centre gauche. Toutefois, cette coalition gagnante dépasse Berlusconi seulement de 80.000 voix.
Constatons aussi que le Mouvement 5 étoiles de l'acteur populiste Beppe Grillo est devenu le premier parti italien avec 8.689.168 de voix (25,55%) élisant ainsi 108 députés.
Enfin, la coalition de Mario Monti, l’euro-technocrate centriste intronisé par Bruxelles l’an passé, dépasse à peine les 10% et compte en tout 45 élus. L'ancien patron du Mouvement social italien (MSI), Gianfranco Fini, qui soutenait la coalition de Monti, est tout simplement éliminé.
Les électeurs opposés au gouvernement euro-technocrate, toutes listes confondues, dépassent donc les 65%.
Au Sénat aucune majorité n'est mathématiquement possible.
L'Italie se présente comme impossible de gouverner. Alors, que faire ?
Voter à nouveau ? Impensable pour l'establishment car Grillo et Berlusconi renforceraient encore leur audience.
Mais nous avons deux jeux possibles auxquels il est licite de s'attendre.
Soit une nouvelle coalition centredroite/centregauche avec un téchnicien comme premier ministre (Giuliano Amato c'est le plus pobable), soit une coalition nationale autour d'un personnage qui donne l'impression de répresenter le renouveau et la société civile. Il s'agit de Matteo Renzi, le jeune maire de Florence appartenant au Parti democrate mais très aprécié par la droite modérée. C’est un chrétien de gauche bon teint, fils, semble-t-il, d'un grand maître de la franc-maçonnerie. Il serait l'homme parfait pour pousuivre la politique des grands capitaux spéculatifs en la rendant “populaire”. Nous verrons bien.
Une chose est sûre : c'est que la volonté des électeurs italiens, qui rejettent clairement la politique des sacrifices dictée par les usuriers, ne sera pas respectée.
Et les nationalistes, ils semblent être les grands perdants de ces élections ?
Il est intéressant aussi d’analyser le suicide des nationalistes qui, une fois qu'ils ont cru possible de pouvoir s’émanciper de la tutelle de Berlusconi, ont démontré leur incapacité à exister réellement.
Rappelons que le MSI, avant de rentrer dans une majorité gouvernamentale, pendant quarante-huit ans, de 1946 à 1994, avait toujours ressemblé des scores oscillant entre le 5 et 9%. Habitualement son score était en moyenne de 6,5%.
Cette fois-ci les “missinis” (nom donnés aux militants du MSI – NDLR) se sont presentés en sept formations différentes. Fratelli d'Italia et La Destra ont appuyé Berlusconi. Une composante du MSI est restée dans le Peuple des Libertés de Berlusconi. D'autres, avec Fini, ont soutenu Monti avec la liste Futuro e Libertà. Trois autres listes y sont allées de manière autonome : Forza Nuova, Casapound Italia et Fiamma Tricolore.
Et voici le scores :
Fratelli d'Italia, 666.035 voix (1,95%)
La Destra, 219.816 voix (0,64%)
Futuro & Libertà (G. Fini), 159.429 voix (0,46%)
Forza Nuova, 89.826 voix (0,26%)
Casapound Italia, 47.691 voix (0,14%)
Fiamma Tricolore, 44.753 voix (0,13%)
Le total est de 1.317.376 voix éparpillées donnant un pourcentage global de 3,58%. Il faudra ajouter à cela les voix passées directement à Berlusconi et celles qui sont allées à Grillo pour retrouver, mais dispersés, les scores passés du MSI (6% - 6,5%).
Fratelli d'Italia obtient 9 députés, les autres cinq formations n'élisent personne. Des anciens “missinis” seront èlus sur les listes du PdL ; on ne sait pas encore qui et combien, mais il s'agira seulement d'une patrouille.
Rien à faire, il y a une malédiction, les nationalistes n'arrivent jamais, nulle part, même dans des conditions des plus favorables, à avoir une vraie maturité politique et à être enfin efficaces.
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Lyon, samedi 9 mars : concert de soutien aux victimes de la répression antinationaliste
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Bouffemont (Val d'Oise), dimanche prochain : commémoration par France Action Jeunesse du 220e anniversaire du génocide vendéen...
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Mosquée de Nice : Estrosi se couche, la NDP réagit...
Christian Estrosi a confirmé ce mercredi soir qu'une salle de prières musulmane ouvrira bien dans le quartier HLM de Roquebillière, à Nice-Est.
Le maire a choisi pour la gérer l'association cultuelle "Alliance des musulmans de l'est niçois". L'AMEN, membre de l'Union des musulmans des Alpes-Maritimes (UMAM), lui a été suggérée par le Comité de suivi du culte musulman, instance consultative qu'il a créée et qui réunit des élus et des représentants musulmans.
Un bail doit maintenant être signé entre l'association et le bailleur social Côte d'Azur Habitat, propriétaire des locaux. L'AMEN disposera de 500 m², dont 200 pour le culte musulman et 300 pour des activités scolaires et culturelles, dont l'apprentissage de l'arabe.
La ville conservera 300 m² contigus "entièrement dédiés à des activités sociales, comme la petite enfance ou les seniors".
"On ne peut pas se plaindre des prières de rues si, par ailleurs, on n'offre pas des solutions aux musulmans pour qu'ils pratiquent leur culte dans les meilleures conditions" a expliqué Christian Estrosi : "Mais il ne s'agit pas de soutenir une démarche communautariste."
Communiqué de la Nouvelle Droite Populaire :
Encore une fois le maire de Nice a cédé devant les pressions communautaristes !
Cette ouverture de "salle de prières" cache en fait la main-mise des musulmans sur tout un quartier de Nice.
Car, il y aura, en plus du lieu de culte, des "activités culturelles et scolaires" et même des "cours d'arabe" !
On assiste à une libanisation de notre territoire qui se découpe désormais en zones Halal, ou non Halal…
L'UMP local se fait complice de cette politique, et l'encourage. Les Azuréens doivent le savoir !
C'est le message que veut faire passer la NOUVELLE DROITE POPULAIRE DES ALPES MARITIMES. Si vous voulez vraiment lutter contre l'islamisation de votre région, rejoignez-nous !
Pour défendre votre identité, votre sécurité, et vos libertés, IL N'Y A QUE LA NDP.
NDP 06 cliquez ici
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Revue de presse : L'Italie submergée par une vague populiste...
Source le Nouvel Observateur cliquez ici
Submergée par la vague populiste, voilà l’Italie telle qu’elle se présente d’après les résultats du dépouillement au Sénat. Les voix des berlusconiens et des « grillini » - les partisans de l'ancien comique Beppe Grillo - atteignent ensemble plus de 50% des suffrages. Ils prônent l’un et l’autre la sortie de l’euro. Il faudra bien sûr attendre les résultats de la Chambre pour avoir une idée définitive mais on devine d’ores et déjà que la situation italienne ne pourra qu’être jugée inquiétante par le reste de l’Europe.
Le pays a vécu un moment de temps suspendu, lundi vers 16 heures 30, lorsque le dépouillement des bulletins de vote a fait émerger avec une certitude de plus en plus claire que le Movimento5Stelle du comique Beppe Grillo se situait autour de 25%, et qu’il représentait donc un électeur sur quatre au moins au Sénat.
Dans la ville de Rome, tout semblait immobile dans cet après midi pluvieux et froid, comme pour un match de foot. Même si de nombreux Romains s’étaient rendus compte depuis déjà deux semaines que les tendances annoncées par les sondages (la victoire du centre-gauche) commençait à changer de direction.
Les leçons de cette élection ont été vite tirées par la bourse de Milan qui avait grimpé de 3,6% en début d’après midi avec la victoire annoncée du centre gauche et qui plongeait à moins 0,7% vers 17 heures, tandis que le « spread » des bons du Trésor italien avec les bons allemands passait de 261 à 275.
Les trois leçons du scrutin
Mais il y a d’autres leçons. Et d’abord l’échec des sondeurs qui avaient tous prédit une indéniable victoire du centre gauche, en sous-évaluant la récupération opérée par Silvio Berlusconi à travers une campagne sans scrupules et en sous-estimant l’attraction exercée par Grillo, un vote pas facile à avouer, exactement comme le vote pour Le Pen en France.
Deuxième leçon : l’échec des partis traditionnels avec des électeurs qui expriment désormais une haine viscérale pour la partitocratie. Une haine qui a favorisé d’abord l’habile Cavaliere qui a toujours l’art de se présenter comme un éternel outsider et n’a jamais hésité à ce titre à faire des promesses insensées comme le remboursement immédiat des sommes versées en 2012 au titre de l’IMU, l’impôt sur la résidence principale.
Sans penser un instant aux problèmes d’équilibre budgétaire.
La troisième leçon : avec le score faible de Mario Monti – autour de 10% - il se confirme que les démocraties occidentales sont de plus en plus bipolaires et que le centre a du mal à exister, en Italie comme ailleurs.
Un gouvernement compliqué à former
Les conséquences ? Dans l’immédiat une situation pour le moins complexe pour la formation du gouvernement, étant bien entendu qu’il sera impossible de faire un gouvernement de centre gauche; ni un gouvernement des « populistes », car Grillo n’est pas intéressé par une implication directe dans la politique; ni un gouvernement d’union nationale.
Certains observateurs se demandaient en fin d’après midi s’il ne faudrait pas aller voter à nouveau dans les prochains mois . Comme en Grèce lors des dernières législatives. Oui, l’Italie risque de se rapprocher de plus en plus dangereusement de la Grèce, et pas seulement pour des raisons d’instabilité politique.
Marcelle Padovani - correspondante à Rome pour le "Nouvel Observateur"
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Les complicités journalistiques des Femen...
Un communiqué de l'Institut Civitas :
Cartes de presse pour la milice antichrétienne FEMEN ?
Hier, dimanche, la milice antichrétienne Femen avait envoyé trois de ses furies en Italie. Pas à Rome pour perturber l’Angelus prononcé par Benoît XVI, cela avait déjà été fait le 13 janvier dernier. Cette fois, elles intervenaient à Milan, au moment où Silvio Berlusconi se présentait à son bureau de vote.
Ci-dessous, les cartes de presse qui leur ont permis d’attendre Berlusconi au milieu des journalistes. Voilà qui pose une fois de plus la question de la collusion entre les FEMEN et certains journalistes aux accents très militants.
Quand le ministre de l’Intérieur va-t-il enfin sévir contre ce mouvement FEMEN connu pour une longue liste de délits et une pathologie antireligieuse inquiétante ?
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Elections italiennes : la surprise Berlusconi
Résultats des élections italiennes :
Législatives : cliquez ici
Sénatoriales : cliquez là
Notez que malgré l'acharnement des médias à vouloir enterrer Silvio Berlusconi, celui-ci, à la surprise générale, ne s'en tire pas si mal que cela. Les chiens de garde du Système devront donc revoir leur copie...
Source des résultats Lionel Baland cliquez ici
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lundi, 25 février 2013
Chronique de la France asservie et résistante...
RIVAROL
N° 3082 du 22 février 2013
LES activistes de Femen ont à nouveau pratiqué une scandaleuse provocation, cette fois-ci dans la nef de Notre-Dame de Paris. Huit féministes ont manifesté seins nus, faisant tinter trois des nouvelles cloches, criant en anglais « Pope no more » (plus de pape), « In gay we trust » ou « dégage homophobe ». Sur leurs corps dénudés, on lisait ces slogans : « No homophobe », « Crise de la foi », « Bye bye Benoît ». On attend avec impatience qu’elles mènent ce type d’action dans une mosquée ou une synagogue… Dans une récente chronique sur RTL (« À la bonne heure »), Charlotte des Georges collectionne les piques idiotes (« à mon avis, Benoît XVI ne prie pas assez », etc.) avant de s’en prendre très violemment à Josef Ratzinger : « Engagé dans les jeunesses hitlériennes à 14 ans », commence-t-elle avant que Stéphane Bern ne la coupe : « De force. De force. » Elle reprend : « Endosse l’uniforme de la Wehrmacht à 16 ans » et interroge, ironiquement : « De force, aussi ? » « Assiste à l’exécution de juifs hongrois, de force », continue-t-elle, « édulcore les horreurs de la Shoah… de force. Manifestement, tous les chemins mènent à Rome. » Selon elle, Benoît XVI « a des problèmes de capacité de réflexion » (!) parce qu’il ne ferait pas l’apologie du préservatif. Charlotte des Georges achève sa chronique en sous-entendant que Benoît XVI aurait pu violer un ou plusieurs enfants mineurs…
IGNOBLE PROVOCATION DES FEMEN (ET D’AUTRES…)
Cette provocation a suscité l’indignation. Même des responsables de gauche, tels Delanoë et Manuel Valls, ont exprimé (mollement) leur désaccord, le ministre de l’Intérieur parlant seulement de « provocation inutile ». L’AGRIF a, par la voix de Bernard Antony, exigé la dissolution de cette organisation « propagatrice d’une haine incitatrice à la guerre civile rappelant les heures les plus noires des hystéries anti-religieuses ». Mais qui sont les Femen ? Comment fonctionne cette organisation ? Une jeune journaliste de télévision avait infiltré les Femen et filmé en caméra cachée. Édifiant… Le voyage à Paris des filles était offert (la plupart viennent d’Ukraine). Le billet d’avion, la chambre d’hôtel, les voyages en taxi et la nourriture coûtaient un millier d’euros par jour pour chacune des participantes. La journaliste a aussi découvert que les activistes sont payées 1 000 dollars par mois, le triple du salaire moyen en Ukraine. Elles disposent de bureaux à Kiev (loyer : 2 500 dollars par mois) et à Paris (plusieurs milliers d’euros). Mais qui finance ces manipulations ? La journaliste pense qu’il s’agirait notamment du milliardaire allemand Helmut Geier, de la femme d’affaires allemande Beat Scober et de l’homme d’affaires américain Jed Sunden. Dans quel but ? On croit le deviner…
LELLOUCHE : UNE AMUSANTE GIROUETTE
Pierre Lellouche, député UMP, a de solides convictions. N’avait-il pas déclaré au sujet du mariage homosexuel : « Je suis un homme de conviction, et l’abstention n’est pas ma tasse de thé. » Ces puissantes considérations n’auront duré que ce que durent les roses un peu fanées. Car Lellouche a réfléchi, beaucoup réfléchi… Sa réflexion fut, paraît-il, longue et difficile.
Conclusion ? Il s’est abstenu. Avec des arguments qui tirent les larmes, tant c’est beau : « Je respecte la liberté de deux adultes de même sexe, liés par des sentiments amoureux, de construire leur vie ensemble et de voir leur union pleinement reconnue par la société. » Il pratique aussi une émouvante auto-flagellation : « Je confesse que sur ce point (le mariage traditionnel), j’ai personnellement évolué au fil de ces dernières années, comme d’ailleurs beaucoup de nos concitoyens ». « J’avais en effet voté contre le PACS en 1999, au nom de la préservation du mariage. » Et le reste à l’avenant… Rappelons-nous cette citation de Henry de Montherlant, dans La Reine Morte. « En prison, en prison, pour médiocrité. »
BARTELONE EST UN “ABRUTI”
Dans le ridicule cirque parlementaire, nous avons assisté à quelques moments consternants.
Les députés UDI avaient quitté l’hémicycle, faisant semblant d’être furieux car c’est le ministre délégué aux Affaires européennes, et non le Premier ministre, qui répondait à une importante, forcément importante question sur le budget européen. Quel mépris ! Les nains, à vrai dire, se sentent assez aisément humiliés. Les députés UMP sont venus derechef au secours des nains de l’UDI centriste de Borloo, scandant : « Ayrault, Ayrault ». Du coup, le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, a tenté de ramener le calme. Peine perdue. Les clowns du Système étaient excités comme des poux. Bartelone a fini par s’énerver, les traitant d’“abrutis”. Avant que le scandale n’éclate, Bartelone s’est vite rattrapé aux branches, dans une position, certes, des plus hasardeuses, déclarant : « Je parlais de moi, comme le dit Maupassant : il demeurait immobile, abruti d’étonnement et de souffrance ».
LA RIDICULE PANTALONNADE QU’EST CETTE PSEUDO-DÉMOCRATIE
C’est une proposition de loi déposée le 6 février par dix députés UMP, dont Thierry Mariani. Des députés qui n’ont sans doute rien d’autre à faire. Le texte propose de faire du droit de vote « une obligation ». Les sanctions pour les abstentionnistes ? Une amende de quinze euros, 45 euros en cas de récidive « dans les cinq ans ». Leur argument d’une puissance inouïe : « Si le vote est un droit, il doit aussi être un devoir en l’honneur et en mémoire de celles et ceux qui ont versé leur sang pour notre Patrie. » C’est ce qui s’appelle se moquer du peuple, quand on considère les manipulations permanentes des scrutins électoraux et le refus de permettre au Peuple de s’exprimer via le référendum. Au fait, Bartelone s’est déclaré favorable à l’obligation de voter…
LE LÉGIONNAIRE AU FOULARD À TÊTE DE MORT
La photo d’un légionnaire en service au Mali et portant un foulard représentant une tête de mort avait été largement diffusée dans les media, suscitant quelques émois. La hiérarchie militaire, d’un héroïsme époustouflant, a décidé de prendre les choses en main. Pas question de laisser salir l’honneur de l’armée française. Du coup le légionnaire a été rapatrié en France (par un vol dit “bleu”, c’est à dire un retour prématuré pour indiscipline) et puni de 40 jours d’arrêts de rigueur. Il a eu la chance de ne pas être fusillé…
L’HOMME, LE CANICHE ET LE CANARI
Un homme de 38 ans vient de débarquer il y a quelques jours dans l’appartement de son ex-femme dans la cité La Solidarité à Marseille. Il n’était apparemment pas tout à fait frais et exhibait une machette. On ignore évidemment son origine ethnique. Selon plusieurs témoignages, il se serait montré extrêmement menaçant. Il aurait notamment reproché au chien de son ex-femme, un caniche, un pelage trop long. A l’aide d’un cordage, il aurait alors attaché les pattes de l’animal, avant de le menacer de l’exterminer avec son arme blanche. Dieu merci, il lui restait un soupçon d’humanité et il s’est contenté de le jeter dans le vide, depuis le cinquième étage. Mais tout ceci ne l’a pas calmé pour autant. Peu respectueux de la vie animale, il a fini par ouvrir la cage des canaris, s’est saisi d’un oiseau, et l’a écrasé avec son talon sur le sol. Dans la foulée, il a kidnappé les canaris restants et s’est enfui avec leur cage. La police recherche activement les canaris.
VLAAMS BELANG : UNE “TAUPE” DE LA SÛRETÉ DE L’ETAT
Bart Debie est un ancien commissaire de police et “conseiller” de Filip Dewinter au sein du Vlaams Belang. Il pilota la visite des mosquées d’Anvers, il y a quelques années. Plusieurs délégations européennes étaient présentes. J’y étais. Il vient d’avouer avoir fourni durant trois ans des informations sur le fonctionnement interne du Vlaams Belang à la Sureté de l’Etat. Il déclare : « J’ai été recruté comme informateur en 2007. Jusqu’à ma démission du parti en 2010 (en réalité, il en fut viré), j’ai rencontré presque tous les mois une personne des services de renseignement. » Il aurait notamment fourni des informations concernant les soutiens financiers du Vlaams Belang. Filip Dewinter estime que de telles pratiques relèvent du totalitarisme. Au lieu de protéger la sécurité de la Belgique, la Sureté de l’Etat protège l’existence du régime…
L’ÉTRANGE PETITE ANNONCE DE COPÉ
La petite annonce n’est pas encore rédigée, mais elle devrait avoir la tournure suivante : « Parti d’opposition cherche hommes et femmes motivés, jeunes de préférence, pour le représenter aux élections municipales de 2014. » Cela a toutes les apparences d’une plaisanterie, mais cela semble très sérieux. Copé a demandé aux secrétaires départementaux de son mouvement de publier des avis de recrutement dans toutes les villes. Le parti, il est vrai souffre, car des pans entiers du territoire lui échappent, faute de représentants. L’idée d’une petite annonce pour recruter ses candidats semble tout de même assez bizarroïde et paraît difficilement couronnable de succès…
SÉPHARADES D’ESPAGNE : LA LOI DU RETOUR
Un million et demi de “sépharades”, ces descendants de Juifs espagnols bannis à la fin du Moyen Age pourraient acquérir la nationalité espagnole même s’ils résident à l’étranger. La condition ? Un serment : « Je jure fidélité à la Constitution et au Roi ». La mesure était en fait inscrite dans la loi depuis 1988. Mais le gouvernement socialiste de Jose Luis Zapatero avait imposé comme règle que les impétrants aient résidé dans le pays pendant deux ans au moins. Cette restriction vient d’être levée par le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy…
POURQUOI LA VIANDE DE CHEVAL EST-ELLE UN TABOU EN GRANDE-BRETAGNE ?
L’hippophagie (le fait de manger du cheval) est un tabou au Royaume-Uni, contrairement à des pays comme la France, la Belgique, l’Italie ou la Suisse. Pourquoi ? En fait le cheval a été très tôt associé aux loisirs, notamment aux courses, alors qu’il était perçu comme un animal de labeur sur le continent. Pour les Britanniques, le cheval ne saurait être considéré comme de la nourriture. Ces Britanniques sont tout de même bizarres : les lapins font aussi partie des tabous depuis les années 1960. 30 000 tonnes de viande de cheval ont été consommées dans l’Hexagone en 2009, essentiellement en Ile-de-France et dans le Nord-Pas-de-Calais. Mais on observera que la viande n’est jamais vendue avec des os apparents. Toute référence concrète à l’animal est effacée. En fait, l’hippophagie n’a jamais été officiellement interdite, sauf en Scandinavie. Le pape Grégoire III, la jugeait “répugnante”, au VIIIe siècle. Il était, il est vrai, originaire de Syrie où le cheval n’était pas consommé. Le développement de la chevalerie a aussi beaucoup contribué à ce que l’hippophagie apparaisse comme un reste de barbarie. Et pourtant, à partir de la seconde moitié du 19e siècle, ce tabou s’affaiblit. Pour les hygiénistes, le cheval passait pour une viande saine, pauvre en matières grasses et riche en fer et en protéines, qui plus est, moins chère que le bœuf. Sa consommation se développa fortement chez les ouvriers. Curieusement, les défenseurs des droits des animaux ont aussi beaucoup agi pour la réintroduction de l’hippophagie. Ils militaient contre la maltraitance des vieux animaux et estimaient qu’il valait mieux qu’un cheval finisse en boucherie plutôt qu’exploité…
VANDALISME ET ART
La toile de Delacroix, « la Liberté guidant le peuple » a été taguée, il y a quelques jours dans le musée du Louvre-Lens, par une visiteuse qui, paraît-il, alternait périodes de lucidité et bouffées délirantes. Ce n’est pas la première fois que des œuvres d’art sont attaquées. En 2009, « La Joconde » s’était pris une tasse en pleine tête. Dieu merci, une vitre blindée la protégeait. La vitre avait été installée après une agression, au Japon, en 1974. Une femme lui avait jeté de la peinture rouge… Monet, quant à lui, avait eu droit à un tableau troué par un coup de poing en 2007. « La ronde ne nuit », le tableau le plus imposant de Rembrandt, a été attaqué plusieurs fois. En 1975, un prof au chômage le poignarde au couteau de cuisine… En 1990, un autre visiteur lui jette de l’acide. La “Piéta” de Michel-Ange a été, quant à elle, attaquée à coups de marteau au début des années 1970. La sculpture fut démembrée, des morceaux tombèrent par terre. Certains demandèrent la peine de mort pour l’agresseur, qui fut condamné à huit ans de prison. Quand à Duchamp, et son fameux urinoir, présenté comme une supposée œuvre d’art, un artiste contemporain s’était amusé à uriner dans son urinoir, avant de lui mettre un coup de marteau. Au nom de l’Art, bien entendu…
UNE LISTE DE… CROUPIERS À MONACO
Dans cette monarchie héréditaire, les 6 824 électeurs ont le droit de voter tous les cinq ans afin de choisir les 24 représentants du Conseil national. Trois listes étaient en lice, dont une composée de… croupiers.
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Revue de presse. Ouest-France censure : le magazine "Bretons" retiré des kiosques
Yann Goap (depuis la Bretagne)
Le numéro de Février du magazine Bretons, qui comportait une manchette "autonomiste" en une, a été retiré des kiosques. Pour la CFDT d'Ouest-France, il s'agit d'un acte de censure.
Depuis des lustres le jacobinisme triomphe en France, suite à un fâcheux quiproquo datant du 13 juillet 1793 lorsque les courageux girondins s’enfuirent à toutes jambes devant les montagnards de Vernay à la « bataille » de Pacy-sur-Eure, qui ne fit aucun mort. De nos jours ce centralisme est très légèrement écorné par un pseudo-régionalisme qui fait rigoler toute l’Europe très en avance sur ce point.
À l’Ouest, rien de nouveau : la Bretagne s’est depuis longtemps endormie dans la quiétude de l’annexion française de 1532, c’est vous dire. De temps en temps, d’un côté comme de l’autre quelques exaltés frémissent en évoquant l’indépendance, l’autonomie et autre rêverie celtique, puis l’on revient aux choses sérieuses, à savoir les fins de mois à assurer. Les Bretons sont contents, leur « fest-noz » est classé patrimoine de l’Humanité, il n’y a jamais eu autant de sonneurs et de cercles celtiques, tout le monde trouve sympa la celtitude, les Parisiens connaissent le festival des Vieilles Charrues, la langue bretonne se meurt au milieu de mille soupirs de compassion.
MAIS ! Faut pas pousser trop loin, le feu couve, la braise de Breizh rougeoie. Le mensuel Bretons, société, culture, politique, économie, branché et de bon ton affiche à sa une de février 2013 « un résultat surprenant : 18% des Bretons pour l’indépendance ! » Le sondage est commenté, entre autres, par Romain Pasquier, en couverture, talentueux chercheur en gouvernance régionale et décentralisation, habitué des médias et des séminaires internationaux. On commence à en parler sur le Net mais l’Affaire débute avec la disparition des étalages de la revue en question…
Explication officielle de son directeur : des malfaçons l’ont contraint à retirer les exemplaires (tirage 10 000 ex.) précipitamment pour les remplacer par un nouveau tirage de qualité. Ben non, c’est pas vrai, hou, le menteur ! Parce que de suite il y a le buzz sur Internet. Vous pensez : un magazine qui titre sur l’indépendance et qui s’évapore dans la brume ouest-francienne… Mais Merlin intervient, le magazine reparaît en kiosque… avec une légère différence pour l’œil du lecteur averti. Toujours le beau gosse en couverture, mais le titre est devenu « 69% des Bretons ignorent leur histoire »… Ce qui est exact. D’autant qu’on leur cache la chose avec soin dans l’éducation « nationale ».
Alors un petit peu d’histoire locale pour comprendre. L’Ouest de la France est entre les pages du quotidien Ouest-France, premier de France avec un tirage qui tutoie parfois le million d’exemplaires. C’est la face émergée d’un empire de presse qui a fait main basse sur toutes les « petites » parutions régionales : 4 journaux régionaux, 58 parutions diverses, une maison d’édition puissante « Edilarge », etc. (avec, tout de même, un déficit du journal O-F de 5 millions en 2012 !) ET 30% de participation du magazine Bretons. À la tête François-Régis Hutin, sa famille, ses amis regroupés dans l’Association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste, qui est une association française de type loi 1901, fondée en avril 1990, qui chapeaute le groupe Ouest-France (cliquez ici).
Sans rire, Hutin a fait adopter une charte de déontologie intitulée « Dire sans nuire, montrer sans choquer, témoigner sans agresser, dénoncer sans condamner ». Serait-ce lui qui, avalant de travers son hostie en lisant le titre autonomiste, a fait retirer, dans les deux sens du terme, la revue blasphématoire ? Pour la CFDT d’Ouest-France, pas de doute, il s’agit “d’un acte de censure inadmissible de la part du patron d’un journal qui ne cesse de plaider pour la liberté d’informer”. Dans un tract, publié mardi 29 janvier et dont des extraits sont relayés par le site du Mensuel de Rennes, le syndicat dénonce le retrait de la vente du magazine Bretons et pointe un doigt accusateur sur François-Régis Hutin, démocrate-chrétien humaniste sourcilleux propre sur lui.
À Paris, on s’en fout, ce n’est qu’une anecdote de bouseux, mais en Bretagne, il y a une censure. Personne ne peut s’en prendre à la toute-puissance du groupe monopolistique. Il y en a qui ont essayé, personne n’en a jamais rien su, vu que ce n’était pas dans le journal.
Source Contrepoints cliquez ici,
via Alsace d'abord cliquez là
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Jeudi soir, au Local :
11:44 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 24 février 2013
Revue de presse : Beppe Grillo, le comique qui pourrait devenir le troisième homme des élections italiennes...
Juliana Prtoric
FranceTVinfo cliquez ici
Il ne fait plus vraiment rire. Avec 18 à 20% d'intentions de vote aux législatives italiennes des 24 et 25 février, l'humoriste Beppe Grillo et son parti Movimento 5 Stelle (Mouvement 5 étoiles, "M5S") ne manquent pas de légitimité. Ils ont bouclé leur campagne vendredi soir en rassemblant "800 000 personnes", selon les organisateurs, dans le centre de Rome.
Comique, blogueur, acteur, grande gueule, Grillo, 64 ans, est un homme politique hors du commun. Qu’on le traite de démagogue ou qu’on le suive d’un meeting à l’autre, ce Coluche transalpin ne laisse personne indifférent. Comment un politicien amateur réussit-il à conquérir autant d'Italiens ? Francetv info s’est penché sur la question.
Parce que les Italiens se méfient de la classe politique
Un technocrate - Mario Monti - qui imposait des mesures d'austérité impopulaires, un ancien Premier ministre - Silvio Berlusconi - entaché de scandales, une gauche qui n'inspire pas confiance… Facile, pour Beppe Grillo, d'être un bon élève face à une telle concurrence. "Cette percée, selon la presse italienne, prouve que l'homme serait le grand bénéficiaire d'une défiance ambiante des citoyens à l'égard de la politique", analyse Courrier international, qui cite l’éditorialiste Eugenio Scalfari dans L’Espresso : "Il surfe sur la vague de l’antipolitique, lance ses hurlements rauques et ses insultes contre l'Etat, contre les partis, contre le Parlement, contre le président de la République."
Pour Giuliano Santoro, journaliste et auteur de l'ouvrage Un Grillo qualunque ("Un Grillo quelconque"), contacté par francetv info, le succès du Movimento 5 Stelle tient au personnage de Beppe Grillo et non au programme du parti : "J'oserais même avancer que la plupart des gens ne savent pas quel est le programme politique de son parti."
Et si son programme existe bel et bien, il ne propose que des mesures qui trouvent un écho favorable : créer un revenu minimum pour les chômeurs, abolir la taxe immobilière créée par Monti, éliminer les "privilèges" de la classe politique, sortir de l'euro… sans pour autant détailler leur financement. Pas question de ressembler à ses adversaires politiques et de déplaire au peuple.
Parce que son populisme dépasse le clivage droite-gauche
Devinette : quelle phrase Beppe Grillo n'a-t-il pas prononcée ? (Les liens ci-dessous sont en italien.)
- "Donner la nationalité italienne à ceux qui sont nés dans le pays, sans que leurs parents aient une nationalité italienne, n'a aucun sens."
- "L'immigration, c'est une bombe à retardement."
- "[Les Français] vont bombarder les Touaregs et les musulmans pour aider un gouvernement né d’un coup d’Etat au Mali, un pays riche en uranium et en or. Ils sont impérialistes. Et nous sommes contre tout type de guerre."
Réponse : il est l'auteur des trois phrases, alors que son côté contestataire le fait passer le plus souvent pour un candidat de l'extrême gauche, comme ici dans Paris Match. "D'un côté il se positionne à l'extrême gauche, défendant un discours anti-impérialiste, anti-establishment et pacifiste, explique Giuliano Santoro. De l’autre, il s'attaque à l'immigration. On observe aussi que son discours change en fonction de la région où il le prononce."
Certains éléments de langage restent constants : sa critique de la "caste" politique au pouvoir et son positionnement proche des gens. Son discours repose sur une logique populiste, explique Gianluca Giansante, conseiller en communication et auteur de Le parole sono importanti ("Les mots sont importants") joint par francetv info : "C'est toujours nous, le peuple, contre eux, les hommes politiques." A cette accusation, Grillo répond vertement : "Ils disent que je suis populiste ? Je m’en branle !", rapporte Libération.
Parce qu’il excelle en communication sur le web
Au début, il y avait un blog. Créé un 2004, beppegrillo.it (lien en italien) est vite devenu le blog le plus visité en Italie et l'un des plus consultés dans le monde, selon le magazine Time (lien en anglais). Aujourd'hui, Grillo développe aussi ses points de vue sur les réseaux sociaux : il compte plus de 903 000 abonnés sur Twitter et plus d’un million sur Facebook (liens en italien). Il lance régulièrement sur le web des appels à manifester ou à assister à ses meetings.
Derrière cette stratégie 2.0 se cache Gianroberto Casaleggio, propriétaire d’une agence de marketing sur internet. Dans ce pays où le pouvoir politique passe par les médias traditionnels, Casaleggio a su trouver une brèche. "Sans internet, Beppe et moi n'aurions pu rien faire", a-t-il avoué au Guardian (lien en anglais), parlant d'une "nouvelle démocratie où la relation est directe entre élus et électeurs".
Ce n'est pas l'avis de Giuliano Santoro. Pour lui, "Grillo utilise internet comme il utiliserait la télévision, dans la logique d’une communication verticale. Il ne répond pas aux commentaires ou aux critiques. Et s'il n'apparaît pas sur les plateaux télévisés, c’est surtout parce qu’il n’a pas envie de discuter. Il n’a aucun problème avec les caméras quand c'est lui qui mène le jeu."
Parce qu’il utilise un langage simple
Quand il a créé la journée nationale de contestation en Italie, il l’a surnommée "Vaffanculo Day" (la "journée va-te-faire-foutre"). Il a traité le secrétaire national du Parti démocrate de "zombie" et de "cadavre", le président de la République de "dépouille" et Silvio Berlusconi de "nain psychopathe", relate La Repubblica dans un article traduit par Courrier international.
"Il utilise la blague et l'ironie comme une arme politique. Ce n'est pas une nouveauté : en France, on avait Coluche, au Brésil en 2010 il y avait le clown Tiririca, élu à la Chambre des députés, explique le conseiller en communication Gianluca Giansante. Ses blagues ont pour objectif de faire perdre leur crédibilité à ses adversaires politiques."
De même, son langage familier - et parfois grossier - le rend plus proche du grand public. "Les Italiens aiment les termes simples qui les rassurent, ironise Giuliano Santoro. Le langage que les hommes politiques utilisent d’habitude, 'il politichese', est un jargon très soutenu mais difficile à comprendre, qui ne parle pas du tout aux gens. Comme Berlusconi, Grillo utilise un langage simple qui s'adresse à un vaste public : riches, pauvres, jeunes, âgés, diplômés ou non."
Parce qu'il ne se présente pas lui-même
"Nous ouvrirons le Parlement comme on ouvre une boîte de thon", proclame Beppe Grillo (lien en italien). Mais sans compter lui-même y entrer. L'humoriste dit servir une cause plus qu'un destin personnel et promeut d'autres candidats. La cause, c'est de "faire entrer le peuple au Parlement". Le peuple se trouve dans son Movimento, évolution du mouvement des Amis de Beppe Grillo, qui avait présenté des listes "citoyennes" aux élections de 2008.
Les futurs députés ont été élus en ligne par les adhérents du mouvement en décembre. Tous ceux qui s’étaient déjà présentés aux élections municipales ou régionales ont pu se porter candidats, à condition qu’ils n'aient pas été condamnés, ne soient pas inscrits dans un autre parti et qu’ils soient domiciliés dans la circonscription où ils sont candidats. Parmi les têtes de liste recensées sur le blog de Grillo, des cadres, des étudiants et une chômeuse, avec plus de femmes que d'hommes (17 sur 31 candidats).
Encore un point fort de sa communication : ces futurs députés ne semblent pas courir après l'argent. Sur le site du Movimento 5 Stelle, une bannière précise : "Nous ne touchons pas d’argent public." Dans le Guardian (en anglais), le conseiller web Gianroberto Casaleggio va plus loin : "Nos députés toucheront 5 000 euros par mois et rendront le reste", sachant que les parlementaires italiens touchent plus de 11 000 euros brut mensuels. Dans un pays gangrené par la crise et par la corruption, cette promesse fait mouche.
Sur les élections italiennes : lire Lionel Baland cliquez là
11:49 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 23 février 2013
Pédophilie dans une école juive parisienne : le directeur-rabbin mis en examen !
Yves Darchicourt
Un rabbin arrêté par la police parisienne ! Epouvantable remake de l'innommable ? Il y avait là de quoi remuer tripes et boyaux des grandes consciences, pétrifier d'horreur les sourcilleux gardiens de l'inaltérable mémoire des heures les plus sombres et déchaîner scribouillards et animateurs en infos de toute la médiacrassie. Pourtant quasi silence radio, défaut d'image et papiers fort discrets !
Il faut dire que le rabbin en question est aussi le directeur de l'école juive orthodoxe Beth Hanna, un établissement pour garçons du 20e arrondissement de Paris et qu'il a été alpagué par la brigade de protection des mineurs avant d'être mis en examen pour "non dénonciation d'atteintes sexuelles sur mineurs de 15 ans"... autrement dit le religieux a couvert des agissements aussi pédérastiques que pédophiles. Pourtant alerté dès l'été dernier par des parents de jeunes élèves victimes d'attouchements de la part d'un surveillant, l'éminent membre de la communauté Loubavitch n'a non seulement pas répercuté les faits à la police comme il en avait l'obligation, mais a fait pression sur les familles pour que celles-ci gardent le silence pour préserver l'honneur de la communauté.
Il aura fallu qu'un couple de parents passe outre les injonctions d'omerta pour que l'affaire soit révélée et - tardivement - condamnée par le Grand Rabbin de France. Cela dit, un semblable fait divers se déroulant dans un établissement chrétien et mettant en cause un prêtre catholique aurait été largement "couvert" par les médias et monté en épingle, on aurait évoqué une enquête approfondie ou une possible fermeture de l'école et on aurait peut-être même vu se pointer quelques femen, deux ou trois jeunes communistes, un Mélenchon et un raton-laveur pour une gesticulation bachique unitaire. Selon que vous serez...
17:16 Publié dans Les articles de Yves Darchicourt | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Elections demain dimanche en Italie : Casapound sur le terrain...
17:00 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Maurice contre Arnaud : un duel de Titans...
Nicolas Gauthier
Boulevard Voltaire cliquez ici
Bon, ça twiste couillu entre les deux rives de l’Atlantique. D’un côté, Arnaud Montebourg, qui a un nom de mousquetaire. Et de l’autre, Maurice Taylor – riche comme tout tailleur se respectant un tant soi peu, rappelait Dominique Jamet, il y a peu –, mais dont le prénom fleurerait plutôt celui du cégétiste alcoolique et gréviculteur.
« Si les Ricains n’étaient pas là, nous serions tous en Germanie », chantait naguère Michel Sardou, philosophe de droite bien connu et que le monde entier nous envie. Mais le débarquement de Maurice dans l’usine Goodyear d’Amiens ayant avorté – pas comme celui de Rochambeau et La Fayette –, nous serions toujours occupés par la Cégétie, foi de Maurice…
Sans blaguer, tout cela ne serait pas bien sérieux, si n’était en jeu le sort de centaines d’ouvriers, cégétistes ou non. Car entre Maurice et Arnaud, les noms d’oiseaux continuent de voler au ras des taupinières. L’un assure à l’autre qu’il est « extrémiste » et l’autre répond à l’un que « c’est celui qui le dit qui l’est »… Appelés à leur corps défendant, les experts de Davos, sorte de bidule mondialiste se réunissant une fois l’an, juste histoire de dire que les riches ne sont pas encore assez riches, alors que les pauvres, compétitivité oblige, devraient l’être plus encore. Même si la montée du syndicalisme chinois pourrait bientôt leur faire comprendre que les esclaves du premier atelier au monde commencent, eux aussi, à se rebeller. Tout comme ils devraient aussi se rendre compte que les belles théories néolibérales nous annonçant Paradis sur Terre, comme hier les marxistes-léninistes, commencent à connaître aujourd’hui un brin de mou dans la corde à nœuds.
Alors, dans cette histoire qui dit vrai et qui dit faux ?
Les « experts » de Davos auraient plutôt tendance à louer la puissance de travail de nos bras gaulois. C’est bien gentil, en admettant qu’on ne sait quel conclave discret puisse s’arroger de noter la France. À ceux-là, comme à notre pote Maurice, on rétorquera que les USA sont une des nations les plus syndiquées de la planète. Et que, même à Hollywood, vitrine du gendarme du monde, les techniciens du Septième art sont d’une telle souplesse que nombre de cinéastes américains préfèrent encore tourner au Canada ou en France, là où nos artisans cégétistes font, à leurs collègues américains comparés, figure de fées des plateaux.
Alors qu’Arnaud Montebourg est dans son rôle (le serait même un peu plus en ralliant le Front national, s’il allait jusqu’au bout des idées qu’il prétend défendre), Maurice Taylor est finalement dans le sien, et pas seulement dans celui du prédateur, lorsqu’il affirme : « J’aime la France. C’est juste que vos politiciens sont un peu comme les nôtres. Ils ne savent pas dire la vérité… »
Et cette vérité consisterait peut-être à rappeler, tel que l’assénait en privé François Mitterrand, dès 1987 : « Nous sommes en guerre contre les États-Unis, le problème c’est que personne ne s’en rend compte… » Propos confirmés à l’auteur de ces lignes par Roland Dumas : « C’est une idée qu’il avait. Mais en même temps, il était très respectueux de l’Alliance. Cela n’allait pas jusqu’à un climat de guerre… »
En gros, tout est dit. Certains osent dire la vérité. Mais jamais trop fort…
16:52 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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La manipulation idéologique jusque dans Plus Belle La Vie...
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via Le Blog de Thomas Joly cliquez là
L’historien Jean-Yves Le Naour a publié un ouvrage sur le téléfilm de France 3, Plus Belle La Vie, intitulé « Plus belle la vie : la boîte à idées », qui est sorti le 13 février. Fasciné, l’intello bienpensant est à deux doigts de l’érection en découvrant que les fictions populaires françaises contiennent la même idéologie progressiste que l’art élitiste parisien.
Quel est le point commun entre une série télévisée bas de gamme pour ménagère de moins de 50 ans provinciale et le vernissage d’une galerie d’art contemporain parisienne ? On nous explique dans les deux cas comme il est formidable, égalitaire et tolérant de permettre aux homosexuels de se marier et d’avoir des enfants. On nous explique dans les deux cas que les jeunes « racailles de banlieue » sont en fait des victimes du racisme des Français.
Bref, l’art subventionné français partage la même bienpensance, qu’il soit populaire ou élitiste !
C’est ce que vient de découvrir Jean-Yves Le Naour, qui dans son mépris parisianiste pensait sans doute qu’une émission pour le peuple était forcément truffée de références à Johnny et de blagues homophobes. " J’ai découvert que, loin d’être aussi politiquement correcte que le prétendent ses détracteurs, « Plus belle la vie » est une série relativement audacieuse pour la production nationale" , explique ainsi le chercheur (également subventionné). On sent d’ailleurs dans cette phrase toute la condescendance d’un homme qui méprisera toujours la série mais qui lui accorde désormais un bon de bonne moralité. Puis sur le fond, quelle phrase idiote : peut on être plus politiquement correct qu’en défendant le mariage homo ?
« On y voit des jeunes filles avorter, des homosexuels en veux-tu en voilà, une apologie de l’amour libre et du métissage, des plaidoiries pour les sans-papiers, etc. Même la question de l’islam, minée par la propension des fondamentalistes à parler au nom de tous les musulmans et à jeter l’anathème à tout ce qui ne correspond pas à la vulgate rigoriste, est abordée dans le feuilleton. Au centre du récit, on trouve le vivre-ensemble, le rejet du communautarisme, la promotion de ce que l’on appelle la « diversité », et ce n’est pas un hasard si la plupart des couples de « Plus belle la vie » sont mixtes. Les scénaristes ont même poussé la perversion démocratique jusqu’à faire tomber amoureux un flic raciste et une policière beurette. »
Tout est dit dans cette analyse béate quant à la nature de Plus Belle La Vie, qui n’est rien d’autre qu’un outil de propagande destiné aux classes « inférieures » qui n’ont pas l’intelligence pour accéder à la subtilité des artistes indépendants, afin que ces dernières comprennent quand même que la droite (la patrie, les frontières, l’ordre, la religion…) c’est le mal. Les poncifs idiots de la doxa de gôche, l’idéologie répugnante des enfants de 68ards sont bien distillés via la société du spectacle à absolument toutes les couches de la société. Voilà Le Naour rassuré !
Il n’y a bien que lui pour croire que c’est une surprise : s’il regardait un peu plus les médias de masse, il se rendrait compte que de Christophe Dechavanne à Jean-Marc Morandini, en passant par Miss France et toutes les émissions de téléréalité, l’idéologie distillée aux « beaufs provinciaux » qu’il exècre, est pourtant exactement la même que celle qu’il reçoit sur Arte ou dans Technikart. Les Michael Youn, les Shy’m, les Elie Semoun et autres vedettes de la TNT qui plaisent tant à la populace, défendent avec autant de conviction (et de résonance) le mariage pour tous les homosexuels et l’homoparentalité pour tous, que les Torreton, Thomas Fersen, Anaïs et autres La Grande Sophie, qui fascinent nos bobos.
Au final, Plus belle la vie est le versant populaire et provincial du grand journal (d’ailleurs les deux émissions sont diffusées à la même heure) : l’idée est, sous couvert de divertissement, de servir l’idéologie ambiante et de dénoncer le politiquement incorrect de ces ordures de réacs et de cathos !
De PBLV à Tracks, la propagande libérale-libertaire ne fait pas de discrimination sociale !
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Présentation à Vienne de la version allemande du livre d'Anke Van dermeersch
Lionel Baland cliquez ici
Filip Dewinter et Anke Van dermeersch du Vlaams Belang ont séjourné à Vienne du 18 au 20 février 2013. Ils y ont rencontré le président du FPÖ Heinz-Christian Strache ainsi que le Troisième président du Parlement Martin Graf. (FPÖ). L’objet de la visite de la délégation flamande au sein de la capitale autrichienne est la présentation de la traduction en allemand du livre d’Anke Van dermeersch Hoer noch slavin: vrouwen en Islam (Ni pute, ni esclave. Femme et islam.)
La présentation de l'ouvrage a été organisée par 1848 Medienvielfalt Verlag, les éditions du mensuel et site Internet unzensuriert.at, en présence du Député national FPÖ Madame Susanne Winter. La traduction du livre s’est faite à l’initiative de cette dernière qui entretient de bons contacts avec le Vlaams Belang et qui a assisté à Anvers en Belgique à la sortie de l’ouvrage original en néerlandais. Selon Susanne Winter, ce livre n’a pas pour objet d’exclure les femmes musulmanes, mais au contraire de les aider face aux manquements en matière de liberté, de respect des droits humains, de statut juridique de la femme et de libertés de base qui existent au sein de l'islam.
Précisons que le livre de Filip Dewinter Inch Allah: de islamisering van het Westen! (Inch Allah : l’islamisation de l’Occident!) existe également en version allemande (une version française est actuellement en préparation NDLR SN).
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Des nouvelles de l'armée malienne :
11:41 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 22 février 2013
Ségolène à la BPI : déjà un train de retard !
Pour un début, c'est un bon début ! Par distractude, Ségolène Royale a manqué le train qui devait l'emmener de Paris à Dijon pour sa première réunion au conseil d'administration de la Banque Publique d'Investissement... tristes augures pour l'évaporée et un peu de ridiculation aussi, d'autant que la dame est probablement seule à croire que le décret gouvernemental la nommant à ce poste n'a pas été "conseillé" par son ex installé à l'Elysée et à être persuadée que sa fulgurante ascension au rang de vice-présidente et logothète de la BPI ne doit rien au fait que président de l'organisme soit un pote de promotion énarchique du beau couple qu'elle formait avec son Roudoudou. (cliquez ici).
Il est vrai que la malheureuse s'est faite étendre aux dernières législatives et qu'elle n'est plus que présidente de la région Poitou-Charente où elle n'a sans doute rien d'utile et de palpitant à faire au milieu des bouseux et des crémiers, tandis que vice-présidente de la BPI - institution financière de l'Etat - çà vous fait planer dans les hautes sphères, parler avec des gens qui causent bien, fréquenter des ministres, et surtout travailler à redorer le blason de François...juste pour faire s'étrangler de rage la mégère élyséenne ! On n'a peut-être pas fini de rigoler !
00:52 Publié dans Les articles de Yves Darchicourt | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
LA FIN DU PCF...
N'en demandez pas plus. « La fin du PCF » est annoncée dix ans plus tôt (2002-2003) par la revue "Communisme" n° 72/73. Et par quels experts ! Stéphane Courtois, directeur du "Livre noir du communisme" (100 millions de morts), note « l'effondrement communiste » sous l'étiage électoral de 1932. Puis Anicet Le Pors, ancien ministre PCF de la Fonction publique (1981-84), remarque que « le PC ne produit plus aucune idée ». Et se fait hegelien – « Tout ce qui naît est digne de périr » – pour philosopher : « C'est dramatique. Tout ça n'existe plus. Non seulement ça n'existe plus mais il faut que des choses meurent pour que d'autres vivent. »
C'est l'époque où j'ai croisé Le Pors : il arrivait à une réunion souverainiste dans une crypte (!) de Paris XIIIe (où il est né en 1931), et me voyant crier "Le Libre Journal" de Serge de Beketch à la porte, il a tenu à me serrer la main ; à ma vive surprise. C'est aussi l'époque (25 février 2003) où "Le Parisien" affirme que la revue du PCF "Économie et politique" aurait « bénéficié de rentrées douteuses en1990 et 1991 » (240 000 € versés par de grandes entreprises publiques) en règlement de « factures fictives ».
Ben quoi ? L'or de Moscou s'est tari. Le PCF n'est plus communiste, mais demeure un parti de larbins. Les pourboires de grandes entreprises, publiques et privées, lui sont indispensables. Les petits cadeaux de Lagardère, marchand de canons, ne sont pas dédaignés. Dès 2001, 20 % du capital de "l'Humanité" sont aux mains du Capital. C'est l'année où je me vois expulsé violemment de la fête de "l'Huma", dans la compagnie honorifique de Louis Dalmas et "Balkans-infos", pour faire place au patronat (Medef) et à… Coca-Cola !
Le 23 mai 2001, j'explique dans "Minute" « Pourquoi et comment, sans le savoir, vous renflouez "l'Huma" ». Oui, vous : vous la financez en tant que contribuable, quand l'État lui remet une dette de 13 millions de francs (MF). Si vous avez un livret de Caisse d'épargne (5 MF), si vous êtes actionnaire de TF1 (8 MF) ou Hachette (8 MF), vous serez heureux de savoir que ces entreprises, sans vous consulter, confient vos picaillons aux… pourfendeurs du capitalisme ?
Aux nouveaux laquais du capitalisme, bien sûr ! Leur employeur soviétique les a licenciés de fait en décédant, et ils ont couru à la botte du Capital. À sa table de bridge, ils sont le mort.
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00:52 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |