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samedi, 23 février 2013

La manipulation idéologique jusque dans Plus Belle La Vie...

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via Le Blog de Thomas Joly cliquez là

L’historien Jean-Yves Le Naour a publié un ouvrage sur le téléfilm de France 3, Plus Belle La Vie, intitulé « Plus belle la vie : la boîte à idées », qui est sorti le 13 février. Fasciné, l’intello bienpensant est à deux doigts de l’érection en découvrant que les fictions populaires françaises contiennent la même idéologie progressiste que l’art élitiste parisien.

Quel est le point commun entre une série télévisée bas de gamme pour ménagère de moins de 50 ans provinciale et le vernissage d’une galerie d’art contemporain parisienne ? On nous explique dans les deux cas comme il est formidable, égalitaire et tolérant de permettre aux homosexuels de se marier et d’avoir des enfants. On nous explique dans les deux cas que les jeunes « racailles de banlieue » sont en fait des victimes du racisme des Français.

Bref, l’art subventionné français partage la même bienpensance, qu’il soit populaire ou élitiste !

C’est ce que vient de découvrir Jean-Yves Le Naour, qui dans son mépris parisianiste pensait sans doute qu’une émission pour le peuple était forcément truffée de références à Johnny et de blagues homophobes. " J’ai découvert que, loin d’être aussi politiquement correcte que le prétendent ses détracteurs, « Plus belle la vie » est une série relativement audacieuse pour la production nationale" , explique ainsi le chercheur (également subventionné). On sent d’ailleurs dans cette phrase toute la condescendance d’un homme qui méprisera toujours la série mais qui lui accorde désormais un bon de bonne moralité. Puis sur le fond, quelle phrase idiote : peut on être plus politiquement correct qu’en défendant le mariage homo ?

« On y voit des jeunes filles avorter, des homosexuels en veux-tu en voilà, une apologie de l’amour libre et du métissage, des plaidoiries pour les sans-papiers, etc. Même la question de l’islam, minée par la propension des fondamentalistes à parler au nom de tous les musulmans et à jeter l’anathème à tout ce qui ne correspond pas à la vulgate rigoriste, est abordée dans le feuilleton. Au centre du récit, on trouve le vivre-ensemble, le rejet du communautarisme, la promotion de ce que l’on appelle la « diversité », et ce n’est pas un hasard si la plupart des couples de « Plus belle la vie » sont mixtes. Les scénaristes ont même poussé la perversion démocratique jusqu’à faire tomber amoureux un flic raciste et une policière beurette. »

Tout est dit dans cette analyse béate quant à la nature de Plus Belle La Vie, qui n’est rien d’autre qu’un outil de propagande destiné aux classes « inférieures » qui n’ont pas l’intelligence pour accéder à la subtilité des artistes indépendants, afin que ces dernières comprennent quand même que la droite (la patrie, les frontières, l’ordre, la religion…) c’est le mal. Les poncifs idiots de la doxa de gôche, l’idéologie répugnante des enfants de 68ards sont bien distillés via la société du spectacle à absolument toutes les couches de la société. Voilà Le Naour rassuré !

Il n’y a bien que lui pour croire que c’est une surprise : s’il regardait un peu plus les médias de masse, il se rendrait compte que de Christophe Dechavanne à Jean-Marc Morandini, en passant par Miss France et toutes les émissions de téléréalité, l’idéologie distillée aux « beaufs provinciaux » qu’il exècre, est pourtant exactement la même que celle qu’il reçoit sur Arte ou dans Technikart. Les Michael Youn, les Shy’m, les Elie Semoun et autres vedettes de la TNT qui plaisent tant à la populace, défendent avec autant de conviction (et de résonance) le mariage pour tous les homosexuels et l’homoparentalité pour tous, que les Torreton, Thomas Fersen, Anaïs et autres La Grande Sophie, qui fascinent nos bobos.

Au final, Plus belle la vie est le versant populaire et provincial du grand journal (d’ailleurs les deux émissions sont diffusées à la même heure) : l’idée est, sous couvert de divertissement, de servir l’idéologie ambiante et de dénoncer le politiquement incorrect de ces ordures de réacs et de cathos !

De PBLV à Tracks, la propagande libérale-libertaire ne fait pas de discrimination sociale !

12:25 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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