lundi, 31 mars 2014
Municipales : Bérézina pour la gauche, qui a perdu au minimum 155 villes de plus de 9 000 habitants, dont plusieurs bastions historiques, le FN ravit 11 mairies.
Au moins 155 villes basculent à droite. «Le premier parti de France, c'est l'UMP», se félicite Jean-François Copé. Au moins 155 communes de plus de 9000 habitants, dont des dizaines de villes de plus de 30.000 habitants, ont basculé de gauche à droite lors des élections municipales de dimanche. Certaines d'entre elles sont particulièrement symboliques, comme Toulouse, 4e ville de France, ou Limoges, capitale de la région Limousin et détenue par les socialistes depuis 1912. Autres villes importantes ravies par l'UMP, principal parti de droite, Saint-Étienne et Reims ont elles aussi basculé à droite. A Quimper (Bretagne) , la défaite du socialiste Bernard Poignant, un des principaux conseillers du président François Hollande, est aussi très symbolique .
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Jean-Marc Ayrault admet l'échec du gouvernement. Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a déclaré dimanche, au soir du deuxième tour des municipales, que la responsabilité des mauvais résultats de la gauche était «collective» et qu'il y prenait «toute sa part». Maigre motif de satisfaction: Anne Hidalgo deviendra dans quelques jours première femme élue maire de Paris. Surtout, il garde Strasbourg, où le combat était beaucoup plus serré, Villeneuve-sur-Lot, la ville de l'ex-ministre Jérôme Cahuzac et Cherbourg, ville du ministre Bernard Cazeneuve. Le PS remporte aussi Douai (Nord), à droite depuis plus de 30 ans.
Onze villes tombent aux mains du FN. Le parti d'extrême droite l'emporte notamment à Béziers avec Robert Ménard, à Fréjus, Villers-Cotterêts, Le Pontet, Beaucaire, le Luc, Hayange, Cogolin et dans le 7e secteur de Marseille. Avec la victoire de Steeve Briois à Hénin-Beaumont, au premier tour, la semaine dernière, cela porte à une quinzaine le nombre de mairies FN. Le FN échoue toutefois à l'emporter à Forbach (Moselle) et à Perpignan, où deux de ses dirigeants, Florian Philippot et Louis Aliot se présentaient.
Par ailleurs, les mairies d'Orange, de Camaret-sur-Aigues et de Bollène (Vaucluse) sont dirigées par des maires d'extrême-droite.
L'analyse du Figaro cliquez là
Source Parti de la France cliquez là
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