Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 28 décembre 2015

Le nécessaire recyclage des bouffons

56768e32c36188c3258b462e.jpg

Dr Bernard Plouvier

Depuis que les hommes ont appris à se regrouper en cités pour mieux vivre, les gouvernants ont expérimenté la technique du mensonge de propagande. On connaît la méthode : on ne donne qu’une version ou une partie des renseignements sur un événement et on diabolise son adversaire politique. Socrate mourut pour un différend d’ordre sociologique, déjà de nature religieuse. Néron passa pour un incendiaire de Rome et un tueur de chrétiens… il fallut deux millénaires pour s’apercevoir de la fausseté de ces deux accusations.

Rien n’est changé dans la technique de propagande de nos merveilleux hommes de gouvernement… et c’est là que le bât blesse, car la technologie actuelle permet de démonter les mensonges officiels en moins de 24 heures. Ni le gros marchand de sable ni son excité de premier ministre ne peuvent maîtriser les « réseaux sociaux ».

L’affaire d’Ajaccio en est un excellent exemple. Stupeur et indignation du vendredi matin : d’ignobles Corses ont, par pur racisme (variante : par xénophobie), saccagé une salle de prières musulmane. Immédiatement, notre sémillant toréador, très impliqué dans les échanges avec les États islamo-pétroliers, clame sa vertueuse indignation. De fait, nul ne trouve d’excuse à un tel acte « de haine spontanée ».

Quelques heures plus tard, l’on apprend enfin, grâce au Net, la réalité des faits et leur enchaînement. Ce que n’ont pas dit initialement le fringant politicien et nos merveilleux journalistes, c’est que d’honorables rejetons de l’immigration arabo-musulmane ont fait un feu de joie dans le quartier musulman d’Ajaccio, pour fêter la nuit de Noël à leur façon si spirituelle, puis – c’était le but de cette fiesta – ils ont attaqué avec des barres de fer et de grosses pierres les pompiers venus éteindre l’incendie.

C’est en réaction à un acte de guérilla civile que des Corses ont manifesté dans les rues de la ville leur écœurement, leur dégoût d’immigrés vandales, bons à rien faire d’autre qu’à détruire, à narguer en toute impunité les forces de l’ordre et attaquer brutalement des pompiers désarmés, qui tentaient de limiter les dégâts induits par la racaille. Le saccage (ridicule et inexcusable) de la salle de prière s’explique par l’irritation hautement compréhensible et parfaitement justifiée de la population corse.  

Il y a deux enseignements à tirer de cette affaire de trucage politico-médiatique. D’abord, l’information à deux niveaux de sincérité a vécu. Messieurs Hollande, Valls et consorts de tous partis doivent savoir désormais que leurs demi-vérités et leurs gros mensonges seront dévoilés presque instantanément : il va devenir très difficile de mentir au peuple sur des sujets d’actualité, même s’il reste toujours la possibilité de se moquer du bon peuple grâce à de mirifiques et démagogiques promesses (thèmes classiques : plein emploi, fabuleuse croissance économique nationale et augmentation du pouvoir d’achat de chacun).

Ensuite, il n’est que temps d’organiser un referendum sur l’immigration extra-européenne. La patience des victimes autochtones n’est pas infinie. La réponse au banditisme de bandes de criminels immigrés risque de passer des mains quasi-menottées des « forces de l’ordre » à celles de milices citoyennes, avec toutes les dérives imaginables.

00:06 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les commentaires sont fermés.