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mercredi, 02 mars 2016

L’islam et le terrorisme : un adultère de longue durée

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Dr Bernard Plouvier

Nul ne peut le nier : Mahomet a ordonné la « guerre sainte et juste », le Djihâd, pour imposer l’islam à tous les peuples de la Terre. Mais dans son esprit, comme pour tout muslim de stricte obédience, ce Djihâd était et aurait dû demeurer une affaire de combat direct entre hommes. Seuls des lâches osent s’en prendre armés à des hommes désarmés, à des femmes et à des enfants. Dès son origine, l’islam fut une religion de rudes combattants, mais non de lâches, bien au contraire. Le Djihâd originel fut une affaire de combat, voire de corps à corps, engageant physiquement et moralement le guerrier d’Allah, pas une affaire d’assassinat (qui, par définition, est un meurtre prémédité).

C’est ainsi que fut conçue et réalisée la première vague d’expansion de l’islam aux VIIIe –Xe siècles, qui s’accompagna d’énormes destructions de biens, d’exécutions massives des prisonniers de guerre qui refusaient de se convertir et de réduction en esclavage des femmes et enfants des peuples conquis, en application des sourates coraniques 8, 47 et 60.

À la fin du XIe siècle, dans le massif iranien du Khârezm, le chiite Hassan ibn Sabbah fonda une secte de fanatiques, prêts à tuer au nom d’Allah tous ceux que le maître leur désignerait. Dans leur repaire d’Alamout, les apprentis-terroristes étaient gavés de Haschisch, mais également dopés par une doctrine qui éliminait un principe coranique fondamental, selon lequel un muslim (musulman en langue arabe, celle que le fidèle devrait seule employer) ne doit pas tuer ni même blesser volontairement un autre muslim. Car le Vieux de la Montagne dictait sa loi tant aux sultans sunnites qu’aux roitelets chiites, en les menaçant, voire en faisant exécuter par des tueurs silencieux les personnages rétifs. L’islam, vicié, accouchait du terrorisme politique, exclusivement ciblé sur la personne de chefs de tribus, de chefs d’État et de leurs ministres. Au XIIIe siècle, les conquérants mongols débarrassèrent le Moyen-Orient de la capacité de nuisance des successeurs d’Hassan.

Mais un Mongol fit bien pire, au siècle suivant. Timur Leng (Tamerlan, pour les Occidentaux) inventa le génocide de propagande. Ce fou d’Allah, né en 1336, usa sa vie à propager l’islam sunnite par des guerres de conquête, soumettant 27 royaumes et même l’Ouest de l’Empire chinois, ne connaissant jamais la défaite, en raison de l’enthousiasme religieux de ses soldats et d’une supériorité en armement (ses troupes avaient le monopole de l’arc composite). Au début de chaque campagne, il prenait d’assaut une grande ville, que ses soldats pillaient et incendiaient, puis la population était entièrement exterminée, les crânes étant empilés pour former des pyramides. Quelques témoins laissés délibérément en vie apportaient le message aux autres cités du royaume à conquérir au nom d’Allah le tout-puissant : reddition & conversion ou extermination.

À sa mort, survenue en 1405, Tamerlan, l’émir de Transoxiane, régnait sur toutes les terres, de l’Anatolie et du Caucase jusqu’en Chine. Partout, on y adorait Allah… ou on faisait semblant, dans l’attente d’un mouvement de libération. Un descendant de ce fou d’Allah, Babur le Grand, fonda l’Empire moghol des Indes en reprenant les méthodes du grand ancêtre.

La colonisation par l’Européen et la décrépitude de l’Empire ottoman assoupirent le fanatisme destructeur des islamistes, sauf en péninsule arabique, tellement pauvre et aride que les Turcs s’en désintéressaient. Mohamed ibn Abd el Wahhab (mort en 1792) ressuscita l’islam primitif (ou salafisme), s’alliant avec un Saoud, obscur chef de tribus, régnant sur quelques oasis du Riyad. Ce retour à la pureté des origines de l’islam s’accompagna de la stricte observance de la Charî’a et de l’extermination systématique des infidèles qui s’aventuraient sur les terres du roitelet saoudien. Nul ne pouvait prévoir qu’un Saoud unifierait l’Arabie durant les années 1925-35, ni qu’il deviendrait l’un des hommes les plus riches de la planète grâce à la découverte puis à l’exploitation par des ingénieurs US d’immenses réserves de pétrole. Le salafisme saoudien ou Wahhabisme est, en principe, opposé au terrorisme aveugle (qui tue au hasard), s’il ne répugne pas à exterminer des cibles précises, choisies de préférence chez les sionistes.

En 1928, un lettré égyptien, Hassan el-Banna fonda ses confréries salafistes, xénophobes, haineusement anti-occidentales : les Frères musulmans et les Mères musulmanes (devenues ensuite Femmes musulmanes). Dès 1936, sous la direction de son gendre Saïd Ramadan, le mouvement devint terroriste, étant combattu – une fois l’indépendance obtenue après la Seconde Guerre mondiale - par les gouvernements égyptiens et syriens (dont ceux des Assad, père et fils) et soutenu par les Saoudiens, les cheikhs du Qatar et les USA (un an avant l’arrivée à l’apparence du Pouvoir d’Hussein Obama… dont l’action est typiquement celle d’un crypto-islamiste, du moins si l’on en juge d’après les résultats).

Le Turc Alparslan Türkes (mort en 1997) a de son côté amalgamé l’islam sunnite au racisme pantouranien (Turcs, Azéris, Turkmènes, Tadjiks et Uzbeks), pour déclarer une guerre impitoyable aux Kurdes (descendants des antiques Mèdes) et aux chiites. Son mouvement terroriste, dont le but est de faire dominer la Terre par les Touraniens, « peuple élu d’Allah », est soutenu discrètement par les Israéliens et les USA, dans le cadre de leur guerre contre les chiites d’Iran, d’Irak, de Syrie et du Liban. On comprend aisément que la position de la Turquie soit ambiguë dans la guerre contre l’État Islamique (sunnite et antikurde)… et l’on sait le rôle qu’ont joué les proches de l’actuel Président turc Erdogan dans la commercialisation discrète du pétrole extrait dans la région de Mossoul, capitale de l’État Islamique, du moins jusqu’à ce que l’offensive russo-syrienne bloque la frontière..

Le dernier-né des fous d’Allah, Abou Bakr II, est à la fois l’un des chefs temporels de cet État Islamique et le calife auto-proclamé de Mossoul. Il a autorisé les femmes à jouer aux djihadistes et intensifié le Djihâd en autorisant les attentats même dans le Dâr al-Islam. Aucune sourate du Coran, aucun hadith n’envisage la participation des femmes au combat, encore moins celle d’enfants impubères. Il serait donc absurde, pour un véritable fidèle, d’armer femmes et enfants ou de les envoyer en kamikazes, porteurs de charges d’explosifs, pour tuer à l’aveugle des fidèles (ce qui est l’horreur suprême pour un musulman) ni même des infidèles innocents. Ce terrorisme, responsable de morts instantanées, contrevient en effet à l’enseignement de la sourate 39 qui proclame que tout être humain peut se convertir jusqu’à son dernier instant de vie : le tuer de façon inopinée lui ôte cette ultime chance. À l’évidence, le terrorisme aveugle est opposé à la pure doctrine coranique.

L’Europe s’était crue débarrassée des guerres religieuses, sauf dans les îles britanniques… mais sont-elles réellement européennes ? Avec l’immigration musulmane massive, qui est allée crescendo des années 1970 jusqu’à nos jours, les Européens ont laissé s’installer sur leur sol une religion médiévale par son fanatisme conquérant et sa brutalité, important en outre la haine irréductible entre musulmans et Juifs sionistes.

Il est évident que de nombreux chefs d’États extra-européens avaient et ont toujours intérêt à casser la puissance inventive, technique et culturelle de la race européenne. Ce n’est nullement une raison pour faire le jeu de ces Machiavels de bas étage. Le retour vers le Dâr al-Islam est, pour les musulmans, non pas un Droit, mais un Devoir… ou une mesure de bon sens. Car la patience et la mansuétude des Européens ne seront pas éternelles.

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10:29 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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