Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 03 août 2016

Imprécations contre poignard : efficacité douteuse !

1127973499.jpg

Bernard Plouvier

Sur les blogs d’informations, circule depuis peu l’ultime phrase du prêtre octogénaire égorgé dans son église de Haute-Normandie, adressée à son assassin : « Vas t’en, Satan ! »… reste à savoir s’il ne s’agit pas d’une de ces pseudo-phrases historiques façonnée par un (pieux) faussaire.

S’il a été réellement prononcé, le très classique « Vade retro Satanas » n’avait de chance d’être efficace qu’en présence d’un chrétien ayant souscrit une assurance-vie éternelle. Face à un tueur musulman, l’imprécation – en dépit de son ancienneté – paraît aussi dérisoire qu’anachronique, à moins que le bon père, à défaut de secours surnaturel, n’ait voulu laisser un message à ses frères et sœurs en Jésus-Christ.

Il y a quelques mois, à l’issue d’une conférence sur la guerre de races qui envahit l’Europe, un orateur s’était vu reprocher par ses auditeurs d’avoir oublié, parmi les armes puissantes dont disposent les Nations européennes, la « transcendance de Notre Seigneur », présentée par les contradicteurs comme l’arme absolue (l’auteur de ces lignes garantit l’exactitude du fait).

En mai 1935, lorsqu’il reçut Pierre Laval au Kremlin, ‘’Staline’’-Dougashvili en vint à parler du pape Pie XI, que venait d’évoquer le ministre français, et sortit la phrase devenue très classique (mais généralement mal présentée par les historiens académiques) : « Le Vatican, combien de divisions ? »… et le tsar rouge n’avait nullement évoqué des divisions blindées, pour la bonne raison qu’en URSS, l’on raisonnait alors en brigades blindées, avant de le faire en corps d’armée blindés.

‘’Staline’’ était un grand rusé. En juin 1941, à l’heure du péril, il promit beaucoup au patriarche de Moscou et la « sainte Russie » fut mobilisée pour la défense de l’URSS. Il est évident que la canaille bolchevique ne tint nullement ses promesses, passée la victoire.      

Croire en une « essence supérieure » ou refuser de le faire est un choix purement individuel. Tant mieux si un croyant se sent conforté dans sa puissance combative par la certitude de « mener le bon combat ». L’on sait, depuis la plus haute Antiquité, que l’espoir d’une vie surnaturelle est nécessaire au courage de certains hommes. Même un chef d’État communiste en fut conscient.

Nul n’a donc le droit de disputer à quiconque une telle assurance ou un tel espoir. En revanche, cette foi ne suffit en aucun cas. Il ne s’agit pas ici de discuter de grâce nécessaire ou suffisante. Il s’agit d’argumenter sur les moyens efficaces, permettant de repousser hors d’Europe une multitude d’envahisseurs malfaisants, criminels, barbares et fanatiques.

Les discours n’ont d’intérêt que s’ils poussent les Européens de souche à sortir de leur molle quiétude, de leur lâche torpeur, pour former des milices citoyennes d’autoprotection, puis – lorsque l’ennemi sera passé de la guérilla (qui existe en France depuis les années 1980) à la guerre civile – à se lancer dans l’action guerrière de légitime défense couplée au devoir naturel de protéger femmes et enfants.

Il ne s’agit nullement d’assurer le triomphe d’une religion sur une autre, mais de rendre l’Europe à ses légitimes propriétaires. Tout ce qui peut fortifier les Européens, les rendre plus virils et courageux est bon. Tout ce qui contribue à les laisser croupir dans leur état larvaire actuel est mauvais.

Les chrétiens d’Europe sont confrontés, comme tous les Européens de souche, à un choix fondamental : la veule soumission au conquérant criminel ou le combat pour recouvrer l’indépendance et procéder à l’épuration impitoyable des collaborateurs de l’envahisseur.

Au prêchi-prêcha globalo-mondialiste d’un pape fort bizarre, on doit opposer Platon, valeur sûre de l’Europe : « Chacun doit avoir mêmes amis et mêmes ennemis que ceux de la Cité. Quiconque fait la paix de sa propre initiative et sans le consentement commun sera puni de mort » (in Les Lois).

Nul n’est obligé de croire en une Cité de dieu. Mais il est nécessaire pour l’avenir de nos descendants que nous repoussions hors de notre continent la horde des barbares fanatiques.  

23:31 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les commentaires sont fermés.