Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 04 septembre 2019

De quelle justice parle-t-on ? *

34458135.jpg

Par  Hannibal

Autre vérité à cours forcé, les “migrants” sont de pauvres réfugiés qu’il est un devoir d’accueillir et dont la sécurité, François l’a dit au Vatican, « l’emporte sur celle des nations ». Juges et procureurs français, pourtant souvent inscrits au syndicat de la magistrature, gauchiste ou maçons, appliquent les maximes de l’internationale cléricale. Deux jugements l’ont montré la semaine dernière. Le premier, daté du 29 août a été rendu par le tribunal correctionnel de Gap. En avril 2018, des militants de Génération identitaire avaient matérialisé la frontière franco-italienne au col de l’Echelle, pour protester contre le trafic de migrants que les forces de l’ordre laissaient faire. Deux de ses dirigeants sont condamnés à six mois de prison ferme et privés de leurs droits civiques et familiaux pour cinq ans, Génération identitaire étant frappée d’une amende de 75 000 euros. Les juges ont suivi les réquisitions du procureur qui leur reprochait d’avoir « créé une confusion avec la fonction publique ». Dire ce que n’osent plus dire les gendarmes est un délit grave, en quelque sorte. On gardera en mémoire que le fait de tendre une banderole, seul fait retenu par l’accusation, suffit à encourir la prison ferme.

Le second jugement montre qu’il existe, dans les institutions françaises, une cohérence anti-nationale fondée sur la vérité à cours forcé exprimée par François. Jusqu’au plus haut niveau. La Cour de cassation a cassé en effet la condamnation de Cédric Herrou à 4 mois de prison avec sursis prononcée par la cour d’appel d’Aix-en-Provence. Cédric Herrou est ce militant immigrationniste qui aide des immigrés hors-la-loi venant d’Italie à pénétrer en France, il va les chercher et leur fait passer la frontière. Même théâtre d’opération, même question, mais Herrou est d’un côté, Génération identitaire de l’autre. L’un aide à l’invasion, les autres défendent le territoire national. Eh bien, les plus hautes juridictions françaises ont choisi leur camp. La condamnation des uns, le blanchiment de l’autre le disent clairement.

Le déroulé de l’affaire Hérou encore plus. Après leur condamnation, Herrou et ses camarades invasionnistes avaient déposé un recours devant le Conseil constitutionnel, qui a satisfait à leur demande. Il a reconnu, en se fondant sur les préambules de 1946 et 1958, un « principe de fraternité » d’où découlerait « la liberté d’aider autrui, dans un but humanitaire, sans considération de la régularité de son séjour sur le territoire national ». Cette décision pro-invasion a modifié la loi dite « asile-immigration » du 10 septembre 2018, et la Cour de cassation s’est appuyée sur le texte ainsi modifié.

Cependant, elle qui doit juger en droit a violé la nouvelle loi. Celle-ci en effet exclut « l’ aide à l’ entrée des migrants » du bénéfice du « principe de fraternité ». Or Herrou a bien aidé les migrants à entrer. L’avocat général de la Cour de cassation avait donc requis une cassation partielle excluant le cas Herrou, et les juges ont imposé une cassation générale : la décision est ouvertement politique. Le Conseil constitutionnel et la cour suivent la même idéologie, sinon les mêmes consignes.

(*) le titre est de la rédaction

Source Rivarol 4/9/2019

09:02 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les commentaires sont fermés.