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jeudi, 12 septembre 2019

Une époque de dérèglement des esprits, avant la crise économique qui vient…

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Marc Rousset

La justice rendue d’une façon officieuse en France au nom d’Allah ou de l’humanité en lieu et place du peuple français, comme le remarque Éric Zemmour, des hélicoptères monétaires de la BCE demandés publiquement par les médias, des taux d’intérêts négatifs, du jamais vu dans l’histoire économique qui commence à préoccuper de nombreux responsables éclairés de grandes banques internationales…

Sans être un sachant infaillible politiquement correct, un citoyen normalement constitué, avec le plus élémentaire bon sens, peut se demander si nous ne vivons pas une époque d’esprits déréglés avec des idées saugrenues, ce qui caractérise toujours les périodes en ébullition pré-révolutionnaires ou de changement de régime politique, les krachs économiques les plus marquants dans l’histoire du monde.

Comme l’ont remarqué de nombreux chroniqueurs, les militants de Génération Identitaire qui avaient manifesté pacifiquement avec des pancartes « Défendre l’Europe », ont été condamnés injustement en première instance à 6 mois de prison ferme et 75 000 euros d’amende pour avoir soi-disant « créé une confusion avec la fonction publique » du contrôle de la frontière franco-italienne, au col de l’Échelle, ce qui est inexact.

Par contre la Cour de cassation a cassé la condamnation de Cédric Herrou, passeur d’immigrés clandestins, à 4 mois de prison avec sursis, prononcée par la cour d’appel d’Aix-en-Provence, suite à un recours devant le Conseil constitutionnel qui a reconnu, en se fondant sur les préambules de 1946 et 1958, « un principe de fraternité » d’où découlerait « la liberté d’aider autrui dans un but humanitaire ».

En matière économique, l’ubuesque règne aussi de nos jours en maître ! Alors que l’économiste Milton Friedman dans son ouvrage « The optimum quantity of money » avait pris comme symbole imagé un hélicoptère qui pourrait lâcher de l’argent au-dessus d’une ville pour relancer l’économie, cette idée est reprise le plus sérieusement du monde sur BFM TV, par l’économiste Daniel Cohen dans Les Échos, par l’économiste Moritz Kraemer dans le Financial Times, par le vice-président Philipp Hildebrand du géant de gestion d’actifs Black Rock… L’idée, pour tirer d’affaire les décadents incapables en faillite, est de reconstituer le miracle de Jésus-Christ avec la multiplication des pains !

La BCE se transformerait en Père Noël qui distribuerait 1 000 euros pour chaque Européen, en créant en plus du « quantitative easing » non conventionnel par achat de titres obligataires pour les banques, davantage de fausse monnaie, sans aucune contrepartie à l’actif du bilan, qui serait distribuée directement aux Européens. Ceci, afin de relancer l’économie et si possible l’inflation, voire même l’hyper-inflation, afin de diminuer le poids de la dette des emprunteurs. Cet argent distribué représenterait la bagatelle de 340 milliards d’euros ! IL y aurait immédiatement une perte totale de confiance dans la monnaie, plus personne ne voulant garder ses euros qui deviendraient progressivement des bouts de papier sans valeur, semblables aux « Deutsche Mark » de 1923 dont les Allemands tapissaient leurs murs !

Tout aussi grave est le cri d’alarme des banquiers qui commencent à mettre en avant la folie des taux d’intérêts négatifs en Europe, les États-Unis s’y refusant jusqu’à ce jour. Ces taux négatifs et bas correspondent à un vol annuel pur et simple de 160 milliards d’euros pour les épargnants. Lors d’un séminaire organisé le 4 septembre par Handelsblatt à Hamburg, Christian Sewing, DG de Deutsche Bank a contesté l’idée émise par Christine Lagarde de continuer à baisser les taux d’intérêt négatifs, car cela devient trop dangereux pour les banques et car cela n’aurait pas de conséquences positives pour l’économie. Le plus grave, c’est que Sergio Ermotti, DG d’UBS, la première banque suisse, partage cette opinion. Sewing a même pu dire : « À long terme, les taux d’intérêt négatifs vont ruiner et mettre à bas le Système » !

Sont également du même avis : le Norvégien Yngve Slyngstad, DG de Norges Bank Investment Management, le Hollandais Kees van Djikhuizen, DG de la célèbre banque ABN Amro Bank NV aux Pays-Bas et Martin Zielke, DG de la très grande banque allemande Commerzbank. Pendant ce temps Macron ne fait rien contre l’invasion migratoire ni pour diminuer les dépenses publiques d’une France en faillite et se préoccupe du réchauffement climatique non provoqué par le C02 humain ainsi que des feux en Amazonie moins nombreux que les années précédentes, afin d’amuser la galerie !

00:40 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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