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lundi, 28 octobre 2019

Ombrie, Thuringe... Les droites nationales européennes vers la reconquête.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Magnifique succès de Matteo Salvini en Ombrie. La coalition de droite formée autour de la Lega, avec Forza Italia et nos amis de Fratelli d'Italia écrase la gauche et emporte la région.
 
Ceux qui espéraient que le départ de Salvini du gouvernement scellerait la fin de l'ambition qu'il nourrit pour l'Italie en seront pour leurs frais. Pour le Système auquel s'est rallié le Mouvement 5 étoiles, le compte à rebours a commencé.
 
On notera que le hasard — ou le destin — a voulu que ce résultat soit connu ce 28 octobre, jour anniversaire du début de la Marche sur Rome de 1922.
 
Ombrie aujourd'hui, l'Italie toute entière demain.
 
Cette victoire, acquise au lendemain du grand succès en Thuringe de l'AFD qui, avec presque 24% des suffrages double ses voix par rapport à l'élection précédente, témoigne de ce que le vent porte désormais les forces de la droite nationale européenne vers de nouveaux horizons.
 
Tout est maintenant possible. La France ne devra pas être en reste.

23:38 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La vérité sur l'attentat de la gare de Bologne ?

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Dimanche dernier le 27 octobre, une journée militante a été organisée à Rome par Gabriele Adinolfi en collaboration avec le Centre d'étude Polaris, des historiens, avocats, journalistes et des députés, au sujet des massacres des années de plomb faussement attribués à la droite radicale.

La rencontre baptisée "Orchestre Rouge" a annoncé une contre-offensive historique-juridique qui sera articulée dans un jugement international au jugement de Bologne (ils sont en train de mettre en place la Cour qui en prendra la charge) et dans une série d'actions de contre-information locales et, espérons-le, dans des cadres institutionnels (Chambre des députés, Assemblées régionales).

21:54 Publié dans Rubrique d'Italie Gabriele Adinolfi, Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les Brigandes: Concert entier au weekend Bleu Blanc Rouge de Synthèse Nationale

Pour terminer notre série de reportages du weekend Bleu Blanc Rouge nous vous proposons de finir en beauté avec ce concert de nos amies Les Brigandes !

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Les Brigandes - Monsieur Le Pen - Concert aux Bleu Blanc Rouge

Extrait du concert des Brigandes avec la chanson Monsieur Le Pen lors des 13ème journées Bleu Blanc Rouge organisée par Synthèse Nationale, le dimanche 13 Octobre 2019 à Rungis.

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Jean-Marie Le Pen : « Il n’est jamais trop tard pour bien faire »

Jean-Marie Le Pen dans Parade-Riposte sur Sputnik France, une émission dirigée par Édouard Chanot.

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17:40 Publié dans Sacha de Roye, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

De bonnes nouvelles d'Europe

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Björn Höcke a conduit l'AfD de Thuringe 

En Thuringe (Allemagne) et en Ombrie (Italie), se déroulaient ce dimanche des élections partielles. Partout, les droites nationales et identitaires locales triomphent. Nous vous invitons à consulter le site de notre ami Lionel Baland cliquez ici pour avoir les résultats détaillés de ces scrutins.

En Allemagne, l'AfD double son score par rapport à la précédente consultation et écrase la CDU, le parti de Merkel. En Italie, la Ligue et ses alliés sont en tête et vont désormais gouverner cette région libérée. 

On ne peut que se féliciter de voir les choses ainsi bouger. Comme nous l'avons expliqué lors de nos journées BBR il y a 15 jours, nous n'avons plus le temps ni les moyens de faire les "fines bouches". Ces mouvements ne sont peut être pas parfaits, mais les résultats qu'ils obtiennent signifient le début d'une prise de conscience.

Plus que jamais les nationalistes à travers l'Europe doivent se positionner comme étant les pôles vers lesquels le curseur doit continuer à se déplacer...

Synthèse nationale

11:32 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Frémissements populistes au Portugal

Chega-.jpgGeorges Feltin-Tracol

Le 6 octobre 2019 se tenaient des élections législatives au Portugal. Au cours des jours précédant ce scrutin, la grosse presse cosmopolite ne cessa pas de vanter la clique politicienne locale.

Bien qu’arrivée en tête aux élections de 2015, la droite modérée qui se désigne « sociale-démocrate », bel aveu de modération avancée, est incapable de s’entendre au point de laisser le pouvoir aux forces de gauche. Le Parti socialiste d’Antonio Costa négocie âprement avec son ennemi historique, le Parti communiste, et avec le Bloc de gauche, une sorte de condensé lusophone de Mélenchon et de Besancenot. Costa constitue un gouvernement socialiste homogène qui bénéficie du soutien parlementaire des communistes et des gauchistes. Cette alliance inédite n’empêche pas le Portugal d’appliquer une politique économique décidée par la troïka FMI – BCE – Commission de Bruxelles. La violence économique de l’austérité néo-libérale s’édulcore seulement de mesures progressistes d’ordre sociétal.

La médiacratie hexagonale s’extasie surtout de l’absence de tout signe de populisme. Le discours national-identitaire n’est guère audible dans l’opinion portugaise malgré une immigration croissante due à la conjonction de deux phénomènes : l’installation de plus en plus fréquente de ressortissants d’anciennes colonies ultra-marines et l’arrivée des retraités francophones et anglophones. Leur présence favorise la hausse rapide des prix de l’immobilier aux dépens des Portugais eux-mêmes.

Les résultats électoraux voient le vote socialiste croître de 4,3 points et remporter vingt sièges supplémentaires. Antonio Costa est sûr de retrouver son poste de Premier ministre. Le Bloc de gauche garde ses dix-neuf sièges tandis que la Coalition démocratique unitaire, un regroupement de diverses formations dont les communistes et les Verts, n’en a plus que douze, soit cinq de moins. L’alliance gouvernementale est reconduite avec une préférence – implicite – accordée au Bloc de gauche.

La politique sociétaliste de Costa suscite cependant une forte défiance populaire. Outre une abstention élevée (46,5 %), le mouvement environnementaliste et proto-animaliste de centre-gauche Personnes – Animaux – Nature s’emparent de trois autres sièges, soit un total de quatre élus. Mouvement de droite nationale, le Parti national rénovateur ne recueille que 15 272 suffrages (0,3 %), une perte de 0,2 point. Cet échec cuisant s’explique par le (modeste) succès de CHEGA !.

Fondé le 9 avril 2019, CHEGA !, c’est-à-dire « ASSEZ ! », est dirigé par un professeur de droit de 36 ans, André Ventura. Il entre au Parlement avec 66 442 voix (1,30 %). Cet ancien adhérent du Parti social-démocrate entend importer au Portugal les méthodes du voisin espagnol Vox et, lusophonie oblige, l’activisme du président brésilien Jair Bolsonaro. CHEGA ! ne verse pas dans l’euroscepticisme et pencherait plutôt vers l’Alliance des conservateurs et réformateurs européensdorénavant dominée par le PiS polonais. Hostile à l’islam et au mariage gay, ce jeune parti politique promeut une ligne nationale-libérale conservatrice. Il s’affiche libéral en économie, nationaliste sur le plan culturel et conservateur dans le domaine sociétal. À l’instar de Vox, il se déclare irréprochable sur certains sujets supposés controversés et prend par conséquent bien soin de ne pas être confondu avec le RN français, la Lega italienne et l’AfD allemande.

Par cette élection surprise, l’illusion d’une Lusitanie préservée de tout affreux populisme, se dissipe enfin. Faut-il y voir une conséquence indirecte de la polémique de l’été ? En août dernier, le maire socialiste de Santa Comba Dao, Leonel Gouveia, proposa l’édification d’un musée, ou plutôt d’un centre d’étude et d’interprétation du régime de l’enfant de la commune, Antonio Salazar, le président du Conseil de l’« État nouveau » (1933 – 1974). Le 11 septembre suivant, à l’initiative du groupe communiste, le Parlement vota grâce à l’abstention d’une « droite » toujours aussi pleutre, une condamnation de ce projet qui offenserait la mémoire des « victimes » du salazarisme.

André Ventura est bien seul. Et alors ? Pendant près de vingt-huit ans, Jair Bolsonaro fut un député fédéral isolé et méprisé. En dépit d’un changement fréquent d’étiquette partisane, cet isolement politique le préserva des compromissions politicardes. Le président de CHEGA ! a-t-il commencé une longue marche qui en fera un jour le Bolsonaro du Portugal et de la Vieille Europe ?

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°144, mise en ligne sur TVLibertés, le 21 octobre 2019.

11:08 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |