mardi, 31 décembre 2019
Bienheureux Nippons et Russes : ils sont gouvernés !
Bernard Plouvier
Le gouvernement japonais avait une épine (très médiatisée) dans le pied. Il a éliminé la chose en organisant « l’évasion » du Libanais Carlos Ghosn, qui va ainsi émouvoir les Aïcha et Margot du Proche-Orient et de notre crédule et très sot Occident, avec le récit des souffrances endurées dans les geôles nippones, où l’on ne lui servait pas de foie gras ni de grand cru classé tous les jours.
Les gouvernants nippons sont gens intelligents et pragmatiques. Ils viennent de le démontrer. Les menus inconvénients infligés au tyranneau industriel et au grand manieur d’argent vont-ils faire réfléchir ses honorables confrères : spéculateurs et entrepreneurs au comportement bizarre ? Rien n’est moins sûr.
Chacun sait que la Grande crise économique qui a débuté en 1929, plongeant dans le chômage de longue durée des dizaines de millions d’honnêtes travailleurs et réduisant à la misère leurs familles, fut la conséquence d’une spéculation effrénée de psychopathes avides de gains faciles, durant les années 1925-29. Une fois obtenu un certain retour à l’activité économique, les mêmes ont recommencé leurs singeries asociales, de 1935 à 1937. Il en est résulté une rechute de la crise aux USA, à partir du 2e semestre de 1937.
Depuis le début de l’ère globalo-mondialiste, on ne compte plus les scandales financiers aux USA ou en Extrême-Orient. Le dernier cataclysme en date, celui de la spéculation immobilière aux USA accouplé au scandale d’une arnaque aux contrats en cascade (les « subprimes »), a ralenti l’économie occidentale durant cinq années.
Et la presse occidentale est tellement bien domestiquée qu’aucune remarque désobligeante n’a été faite sur l’origine tribale des principaux acteurs de cette déroute financière. Seules quelques publications chinoises, russes et mahométanes ont osé l’évoquer, sans obtenir d’écho en Occident.
Pas plus que pour ces affaires nauséabondes de course au fric facilement gagné, les crapuleries sexuelles de divers politiciens ou de stars du show-business n’émeuvent les foules, blasées à force de contempler la pornographie télévisée ou importée par le net.
De même, les Français encaissent de façon pluriquotidienne des annonces publicitaires télévisées où 70% des acteurs et actrices ne sont manifestement pas de souche européenne. C’est une façon simple de faire passer la pilule de « l’irréversibilité » de l’immigration-invasion, de la nécessaire « mixité raciale » et de préparer en douceur la substitution de population dominante en Europe occidentale et scandinave.
En Russie, il en va autrement. Sous le règne du satrape imbécile et corrompu Eltsine, la Russie avait atteint le fond du gouffre. En moins d’un quart de siècle, Vladimir Poutine en a refait une grande puissance, a liquidé les crapuleries djihadistes et a chassé les maffiosi qui encombraient les allées du pouvoir et l’économie. Il y a gagné – allez savoir pourquoi – une réputation « d’antisémite », dont il se moque résolument.
Quel rapport peut-il y avoir entre Ghosn et Poutine ? C’est celui de la triste comparaison entre notre Occident dégénéré et une Europe de l’Est où l’on prépare l’avenir de la race européenne.
Qu’un Ghosn ait pu devenir un symbole de « l’économie française » est pour nous, Français de souche européenne, une flétrissure. Certes, un Strauss-Kahn avait bien paru, vers 2010, indiquer un certain avenir politique à notre malheureux pays. Les sympathiques Nord-Américains nous ont fait comprendre qu’il serait logique d’y renoncer, comme les Nippons nous ont débarrassés de la calamité libanaise.
Les Français vont-ils enfin réagir ? Difficile à dire. En tous cas, les joyeux lurons ZZ (Z’honorables - Z’immigrés) vont leur fournir matière à réflexions en illuminant nos quartiers d’incendies volontaires de voitures (d’autrui), pour égayer le changement d’année.
La jolie Merkel et notre angélique Président ont raison : les ZZ sont l’avenir d’une certaine conception de l’Europe occidentale.
Notre espoir d’Européens gît à l’Est.
19:14 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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