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lundi, 04 mai 2020

Après l'agression dont il a été victime, Eric Zemmour réagit ce lundi soir sur CNews

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Le JOURNAL DE TV LIBERTÉS (LUNDI 4 MAI)

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SAMEDI 10 ET DIMANCHE 11 OCTOBRE PROCHAINS : TOUS AU "RENDEZ-VOUS BLEU BLANC ROUGE" DE SYNTHÈSE NATIONALE

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UCHRONIE A LA FRANÇAISE

71371.jpgFranck Buleux 

L’heure est à la préparation du déconfinement, pas au déconfinement lui-même mais à sa préparation. Le pouvoir avance masqué, sans réelle ligne politique.

Si les masques sont en nombre insuffisant, ils sont facultatifs, s’ils sont en nombre suffisant, ils deviennent obligatoires. Tant que les tests seront en nombre insuffisant par rapport au nombre de nos concitoyens, ceux-ci seront facultatifs. C’est la politique de Gribouille mise en place par le président de la République et le premier ministre, assisté du ministre Olivier Véran et du scientifique Jérôme Salomon, l’homme du décompte morbide. La gouvernance n’est donc plus l’art de prévoir, comme l’indiquait Émile de Girardin en 1852, mais de l’empirisme pur et simple. Pour cela, il n’est nul besoin d’élus, il suffit de gestionnaires de stocks, une bonne formation de manager commercial et vous voilà promu ministre de la Santé. Rien de péjoratif ici, bien au contraire, un bon gestionnaire de stocks saura commander (et à qui surtout… et dans quels délais !) lorsque les stocks vont baisser. Un rapport d’équilibre entre les acquis et les besoins, se fondant sur un éventuel déficit sera mis en place.

Avions-nous besoin d’élections pour cela ? Non, d’ailleurs le gouvernement a supprimé (ou reporté) le second tour des élections municipales et les anciennes équipes, même battues dès le premier tour, sont toujours en place. Cela ne gêne personne, même les électeurs. Ce doit être la post-démocratie. Le virus ne serait donc que l’expression post-démocratique de la société. L’élu c’est celui qui passe au « 20 heures » avec Gilles Bouleau.

Je suis dubitatif quant à cette période que nous vivons comme des souris de laboratoire et je me livrerai volontiers à une uchronie très rapide.

Imaginez, politique-fiction, l’espace d’un court instant, la victoire de Marine Le Pen en 2017, pensez-vous sérieusement, ne serait-ce que quelques secondes, que son gouvernement aurait pu mettre en place cette politique privative de libertés (liberté de circulation, liberté de se réunir, liberté d’entreprendre, liberté de travailler, droit de vote…). Si vous répondez par l’affirmative, je pense que vous avez le sens aigu, et inné, de la plaisanterie. Vous m’objecterez, la crise sanitaire est internationale et non circonscrite au territoire national. Certes, mais il aurait suffi à nos penseurs progressistes (qui auraient été dans l’opposition médiatique, soutenus par les journalistes et les organes essentiels de presse, écrite ou numérique), de marteler que la France, du fait de l’élection de Marine Le Pen, a totalement négligé la santé des Français et n’a absolument pas préparé la nation à ce type de crise. De toute façon, c’est un postulat, Marine Le Pen ne prépare jamais rien. Donc, les Français progressistes ne se sentiraient pas dans l’obligation de respecter ce type de restriction de libertés, digne d’un pays totalitaire. Bien entendu, cette dénonciation du pouvoir mariniste aurait contribué au soutien, affiché, aux desperados de banlieues, qui sortent pour contrarier (ou plus…) le régime. Nous aurions eu des défilés dans toutes les grandes villes, Paris aurait pris le leadership de la résistance. Paris en colère, libéré. Nous aurions même eu des embrassades en public sur le thème bien connu : « Le virus ce n’est pas le Covid-19, c’est le pouvoir ! ». Ah, cette liberté à la Clémentine Célarié qui embrassait un homme atteint par le SIDA, en 1994, devant les écrans. Embrassons-nous, Folleville ! Le « vivre ensemble » est supérieur au Covid-19, instrument du pouvoir. Quel message de liberté régnait sur un Paris universel en cette journée printanière.

Enfermer les Français, vous n’y pensez pas ! Oui, j’oubliais, les médias utilisaient, chaque jour, l’expression « enfermement » laissant le porte-parole du gouvernement, Jean Messiha, utiliser celui de confinement. Nous aurions vécu une époque formidable, aurait relevé Reiser, si nous avions vécu ce temps.

Sans doute le nombre de décès liés au Covid-19 aurait-il été plus élevé mais cela aurait été l’unique faute de la majorité, incapable de prévoir. Bref, la continuité du pouvoir aurait été mis à mal par cette crise sanitaire et d’abord, politique.

Cette double crise, au moins car les aspects économiques et sociaux n’auraient pas été absents, aurait forcément déboucher sur la dissolution de l’Assemblée nationale et la victoire des partisans d’Emmanuel Macron. En effet, compte-tenu de son parcours, il apparaît évident que ce potentiel président, battu sur le fil en 2017 (nous sommes en uchronie, rappelez-vous !) aurait bien gérer la crise. Un homme d’affaires, un « banquier » et tellement bien entouré, de Jacques Attali à [l’ancien voyou de casino] Christophe Castaner. Ah, il y eut une belle campagne législative de libération populaire avec ce jeune Alexandre B. qui dirigeait le service d’ordre, jeune Normand (il était « videur » au France, boîte de nuit située à Bernay, au cœur de la Normandie, lorsqu’il était lycéen), promis au ministère de la Jeunesse et des Sports. Une belle équipe de « chamailleurs » !

Le peuple français, lors de ses élections, au milieu du printemps 2020, n’avait qu’une motivation : recouvrer sa liberté d’aller, de venir, de partager entre amis, de voir sa propre famille. Vous vous rendez compte, le gouvernement avait interdit aux enfants de voir leurs vieux parents, enfermés dans les EHPAD. Quelle honte ! Shame on you, criaient, unanimement, les militants opposés au gouvernement. De surcroît, le ministre de l’Intérieur de Marine Le Pen, un certain Nicolas Bay, avait osé mettre en cause les vacances estivales, limitant le périmètre de circulation à une périphérie de 100 kilomètres… Inutile de vous dire qu’une semaine avant l’élection législative anticipée, nous avions un défilé qui hurlant, tous bras ouverts, « Non aux Ausweis ! ». Ah cette liberté perdue… Cela étant, les Français avaient été prévenus, la droite extrême, cela commence toujours par des élections et cela se termine inexorablement vers un enfermement, en attendant l’internement (oui, oui, le ministre de la Santé en parlait, juste avant les élections de libération nationale, pour les malades que l’on aurait pu repérer grâce à leurs téléphones mobiles …). Vous vous rendez compte ? Non, bien évidemment.

Les élections eurent lieu, le chef de l’opposition Emmanuel Macron préférant se réserver à l’élection présidentielle déclina le poste de Premier ministre. Son parti suggéra à la présidente Le Pen de choisir un homme venu de la société civile, professionnel de la médecine, un homme qui aurait à cœur de concilier liberté et sécurité sanitaire. Le professeur Jérôme Salomon fut nommé Premier ministre. Les Français étaient, on les comprend, soulagés.

Source Metainfos cliquez ici

16:18 Publié dans Franck Buleux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

De crise en crises, quelle issue ?

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Voici aujourd'hui le point de vue de notre ami Patrick Parment, directeur du Journal du Chaos et contributeur régulier depuis leur création, en 2006, de notre site et de notre revue. 

Dans sa revue de presse hebdomadaire, Le Journal du Chaos, envoyée gratuitement tous les samedi depuis plus de dix ans à ceux qui en font la demande* et reprise sur notre site, Patrick Parment recense et commente l'actualité de manière pour le moins... non-conformiste.

S.N.

Patrick Parment

Il est extrêmement problématique d’avancer les leçons que tireront nos responsables politiques tant en France qu’en Europe de cette crise provoquée par le coronavirus. Une chose est toutefois certaine, chaque pays européen a réagi en solitaire et en fonction de sa culture face à la pandémie. D’où cette disparité des réactions. Une fois de plus, l’Union européenne a marché en ordre dispersé et a apporté en urgence, la seule et unique réponse qui s’imposait à elle, à savoir monétaire via la Banque centrale européenne.

Là où les choses se compliquent, c’est que ce virus n’a pas seulement mis à mal nos économies, il a aussi impacté la société elle-même. En mettant tout d’un coup plusieurs millions de personnes au chômage et en fragilisant tout le tissu de PMI/PME, c’est le cœur même de notre environnement socio-culturel qui est atteint.

En revanche, c’est bien au sein de nos institutions que l’on peut tirer un certain nombre de conclusions. Politiquement ce gouvernement n’a pas su gérer la crise en ne prenant pas d’emblée la première mesure qui s’imposait au regard de l’exemple chinois, de faire porter un masque à la population afin d’endiguer toute propagation du virus, tout en proposant un ralentissement de la vie économique et sociale aux stricts besoins du pays. Or, il n’en a rien été pour la bonne raison que l’Etat français avait arrêté l’achat massif de masque depuis François Hollande. 

Alors que médecins et soignants font preuve d’un dévouement exemplaire, les défaillances de notre système de santé que ne cessent de dénoncer l’ensemble du corps médical, nous a pété à la figure.  Voici des décennies que l’on traite la santé des Français sur un mode budgétaire et non à partir des réalités humaines. Les hôpitaux qui crient famine sont gérés par des comptables chargés de faire des économies sur tout. Que dire également de notre industrie pharmaceutique qu’on a relégué, pour des raisons de coûts, en Inde et en Chine et dont nous sommes aujourd’hui totalement dépendant.

Dans le même ordre d’idée, on a réduit l’accès aux études de médecine en imposant des quotas, ce qui nous conduit aujourd’hui à une pénurie de médecins. Et le pire est à venir avec le départ à la retraite de toute la génération issue du « baby boom ». Un comble alors que nous avions un excellent système de santé.

Le problème est qu’il en va ainsi depuis que nos gouvernants obéissent tous à la sacro-sainte loi néolibérale qui consiste à tout budgétiser et à satisfaire non plus les populations par une juste répartition des richesses mais enrichir les actionnaires du CAC 40 qui, par ailleurs, arrosent toute la classe politique. C’est tout ce système du capitalisme financier mis en place après 1989 avec la chute du communisme qui est devenu la norme des économies occidentales. Et c’est ainsi que l’Occident – l’Amérique en tête – a fait la fortune de l’Asie et surtout de la Chine, devenue le lumpenprolétariat d’un Occident qui a tout sacrifié au Veau d’Or.

Autre aspect, et non des moindres,  mis en valeur par la pandémie, le sort réservé à nos paysans broyés par la grande distribution. Alors que cette dernière a vu les frontières se fermer, tout le secteur agroalimentaire français a pris le relais pour continuer de nourrir la population. Il est donc temps de mettre fin à un système où c’est le producteur qui paie la facture du distributeur quand ce devrait être l’inverse.

Enfin, parmi les autres domaines relevant également du régalien, on trouve la justice, à l’arrêt et dont le manque de moyens impacte sérieusement un retour à la normale. Mais, ici aussi, ce n’est pas une nouveauté, voici des lustres que magistrats et personnels judiciaire tire la sonnette d’alarme.

Point positif dans cet océan de détresse, le maintien de nos besoins énergétiques grâce à nos centrales nucléaires. Voici qui relativise une fois de plus le discours des écolos de basse-cour.

Dans tous ces domaines - la liste n’est pas exhaustive -, on aimerait espérer que l’Etat français évolue. Sous réserve aussi de réviser le modèle économique dominant qu’est le capitalisme financier en le remettant dans le droit chemin. C’est-à-dire au service des hommes et non des actionnaires. Mais il y a fort à parier que le système va tenter par tous les moyens de remettre la main sur les prérogatives dont il jouissait hier encore. Auquel cas, il faut s’attendre à aller de crise en crise, la révolte des Gilets jaunes sonnant comme les prémisses d’un monde à venir.

* Envoyez votre adresse électronique à l'adresse suivante : lesanars@orange.fr

10:00 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |