mardi, 02 juin 2020
De Georges Floyd à Adama Traoré, même manipulation, même instrumentalisation, mêmes émeutes.
L'avis de Jean-François Touzé
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Émeutes USA : Zemmour pulvérise les mensonges de la propagande
Jacques Guillemain Riposte laïque cliquez ici
Dans l’émission « Face à l’info », lors du débat sur les violences raciales et policières aux États-Unis, Éric Zemmour remet les pendules à l’heure avec sa logique imparable et son bon sens habituel.
Soulignons d’abord la maîtrise avec laquelle la sublime Christine Kelly anime cette émission. Intelligence de ses interventions, douceur de la voix, délicatesse pour manifester son désaccord, il est clair que cette animatrice devrait être la référence absolue du journalisme audio-visuel en France.
Elle enterre bien des journalistes qui se comportent davantage en chiens de garde de la Macronie, plus ou moins agressifs, qu’en professionnels d’une information impartiale et objective. Elle redore le blason d’une profession ravagée par la dictature du politiquement correct.
Cette parenthèse étant faite, revenons à Éric Zemmour, éternel gladiateur ferraillant chaque jour dans l’arène, pour la défense de l’identité française
Face à l’émotion qui envahit la planète et fausse le débat, Zemmour se veut le plus rationnel possible.
Il nous rappelle avant tout que George Floyd n’est pas un perdreau de l’année et que c’est un toxicomane qui a fait cinq années de prison. Ce à quoi Christine Kelly lui rappelle gentiment que le policier auteur de la bavure n’est pas non plus un saint, puisqu’il a fait l’objet de 18 plaintes en 19 ans de service !
George Floyd est mort des suites de son interpellation musclée, certes, mais il souffrait de problèmes cardiaques et se droguait, fragilisant ainsi son état de santé.
Zemmour en vient aux statistiques ethniques, tout à fait légales aux États-Unis. En France, la pensée dominante est que les policiers blancs tuent les Noirs, ce qui est totalement faux.
97 % des victimes noires sont tuées par des Noirs et 1 % sont tuées par des policiers.
Les Noirs disent avoir peur des policiers blancs alors qu’ils sont de très loin victimes des attaques de leurs congénères.
Les Noirs représentent 14 % de la population totale mais 40 % des détenus. Assez de ce comportement émotionnel accusant systématiquement les Blancs !
Zemmour développe ensuite le contexte historique et racialiste qui domine aux États-Unis.
Depuis la période de l’esclavage, toutes les lois d’émancipation en faveur des Noirs, jusqu’à l’élection d’Obama, n’ont guère changé les mentalités et n’ont pas réduit la fracture raciale toujours béante.
99 % des Noirs ont voté Obama, ce qui est bien un vote racial et non un choix politique.
En 2050, les Blancs seront en minorité, une hantise pour les classes populaires blanches, qui refusent le déclassement économique et la domination par les minorités qu’ils ont accueillies.
En ce sens, Trump est l’incarnation de cette Amérique profonde blanche, qui réclame protection. Un abîme sépare cet électorat populaire des élites de la côte Est.
Ce qui se passe en Amérique est dramatique, tant le jeu politique s’est racialisé. La « guerre » politique est devenue une guerre des races.
80 % des Noirs et des Latinos votent démocrate.
80 % des Blancs votent républicain.
Si les Noirs se sentent exclus, ce n’est pas à cause du regard méchant du Blanc, mais parce qu’ils se sont exclus eux-mêmes. La preuve ? Les Asiatiques caracolent en tête des classements scolaires et ne se sentent pas rejetés.
D’ailleurs, Obama avait parfaitement intégré les codes de la classe bourgeoise blanche.
La véritable assimilation, c’est l’acceptation du « vivre-ensemble », ce qui n’est pas le cas dans la société américaine. Et en France, on observe le même refus de s’assimiler, de plus en plus flagrant.
Sur les violences policières, Zemmour parle franc.
Si le policier américain a le coup de feu facile, en France le policier est avant tout victime de guets-apens. Il n’y a pas de violences policières en France comme aux États-Unis.
En Amérique, les policiers tuent 1 000 personnes par an et comptent 50 morts dans leurs rangs.
En France, policiers et gendarmes tuent 20 personnes par an et comptent 15 tués en mission.
Il y a donc chez nous presque autant de policiers morts en mission que de délinquants tués. Mais pour les médias, passer en boucle une bavure policière est plus porteur que commenter la mort d’un policier en mission.
Proportionnellement, les policiers français font dix fois moins de victimes que les policiers américains. Il faut donc cesser de délirer et de monter en épingle une violence policière qui n’existe pas.
Quand Camélia Jordana dit que les jeunes de banlieue se font massacrer pour leur couleur de peau, elle ment. Elle a surtout besoin de faire parler d’elle et sait très bien que le sujet de la victimisation des minorités est porteur.
En Afrique ou au Maghreb, aucun jeune ne se permettrait le centième des agressions contre les forces de l’ordre qu’on voit quotidiennement en France.
La violence policière est marginale, mais tout incident est savamment instrumentalisé par l’extrême-gauche française, pour dresser les communautés les unes contre les autres.
L’affaire Adama Traoré, mort à la suite de son interpellation, en est la parfaite illustration. Pourtant, trois expertises médicales innocentent les gendarmes.
Mais si les violences policières sont l’exception en France, les tensions raciales sont de plus en plus présentes, au point que nos policiers limitent au maximum les incursions dans les cités pour éviter les émeutes.
La situation aux États-Unis et en France n’est pas comparable, car ces deux pays n’ont pas la même Histoire. La France n’a jamais eu d’esclaves sur son sol. Elle en a eu dans ses colonies, mais pas en métropole.
Il y a un modèle français d’assimilation où la race ne compte pas, mais ce modèle qui a fait merveille au fil des siècles ne fonctionne plus avec les minorités extra-européennes.
Dans les années soixante, il n’y avait aucun problème. Mais aujourd’hui, ce sont les militants antiracistes et décoloniaux qui racialisent le débat, en important l’imaginaire noir américain dans nos banlieues.
Le combat de la mouvance d’extrême gauche, c’est celui du séparatisme, à 180° de l’assimilation.
Séparatisme des décoloniaux entre Blancs et Noirs.
Séparatisme des islamistes entre musulmans et infidèles.
Séparatisme des féministes entre hommes et femmes.
Il s’agit de victimiser les minorités pour mieux opposer les communautés. L’assimilation est devenue synonyme de néocolonialisme.
Le modèle culturel français, ouvert à tous, est violemment rejeté par les mêmes qui se disent ensuite discriminés. Chez de plus en plus d’immigrés, manipulés par des militants qui propagent la haine antifrançaise, il n’y a aucune volonté de s’intégrer.
Et bien entendu, la gauche fait porter le chapeau au Blanc, éternel coupable.
Noirs et Arabes qui se disent discriminés s’enferment eux-mêmes dans leurs cités. Mais ce n’est pas avec des ateliers interdits aux Blancs qu’ils vont réussir leur intégration !
Et les immigrés qui veulent s’en sortir sont malheureusement les victimes de cette extrême-gauche antirépublicaine.
Le risque de contagion existe-t-il ? Le chaos racial des États-Unis peut-il gagner la France ?
Zemmour n’est pas devin.
Mais il conclut en soulignant que l’extrême-gauche fait tout pour importer la guerre raciale, afin de montrer que la France est raciste.
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Chers lecteurs,
Durant toute la période de confinement, et celle du déconfinement, que nous venons de subir, nous vous avons proposé chaque soir sur le site Synthèse nationale le journal télévisé de TV Libertés. Les choses revenant, petit à petit, dans l'ordre, nous interrompons cette publication à partir d'aujourd'hui.
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Remercions Elise, Martial, Olivier et toute l'équipe de TVL qui ont, malgré toutes les difficultés que cela a dû représenter, maintenu les émissions techniquement et humainement réalisables pendant ces moments pénibles.
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S.N.
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La fac, pour quoi faire ?
Georges Feltin-Tracol
Dans la décennie 1980, la chaîne de télévision publique Antenne 2 battait des records d’audience chaque dimanche en fin d’après-midi avec « L’École des Fans ». Jacques Martin y accueillait une vedette du moment qui assistait à l’interprétation de ses chansons par des enfants. Une fois la prestation terminée, les autres petits participants décernaient une note dont la moyenne indiquait un superbe 10 sur 10. Tout le monde l’emportait finalement et repartait avec des cadeaux et de beaux souvenirs télévisuels.
Jacques Martin était un visionnaire. Trente ans plus tard, son système de notation bon enfant et fantaisiste s’applique dans certaines universités de l’Hexagone. Le 20 mai dernier, le tribunal administratif de Paris rejette la requête de treize enseignants de Paris I – Panthéon – La Sorbonne contre la « neutralisation des notes ». Ils n’admettent pas l’annulation pour cause de covid-19 des notes inférieures à 10 sur 20 obtenus par les étudiants au cours du second semestre bien confiné.
Le tribunal se justifie en avançant que « seuls 73 % des étudiants disposent d’un équipement informatique personnel et que 40 % ne s’estiment pas en mesure de subir des épreuves à distance en un temps réduit ». Les partiels proposés de manière numérique et virtuelle ne paraissent plus être la panacée pédagogique si espérée…
Les enseignants mécontents se pourvoient devant le Conseil d’État. En attendant, la CGT, le Snesup-FSU et l’AGE – UNEF se félicitent de la décision. Ils exigeaient déjà pendant la protestation contre l’infâme réforme des retraites de l’hiver 2019 – 2020 que les correcteurs mettent d’office 10 sur 20 à l’ensemble des étudiants, en particulier ceux qui privilégiaient les manifestations aux amphithéâtres.
Les syndicats d’extrême gauche qui ne recueillent qu’une poignée de voix en raison d’une abstention massive et habituelle, continuent à terroriser des universités. Quelques-uns de leurs adhérents, pas ceux qui à 30 ou à 35 ans animent à plein temps ces coquilles presque vides, militent aux frais de la princesse. Mais ils ne peuvent pas toujours avoir le beurre et l’argent du beurre. Le 8 novembre 2019, un certain Anas K., étudiant de 22 ans en 2e année de licence en sciences politiques à Lyon II, s’immole devant un bâtiment du CROUS de la Capitale des Gaules. Dans la lettre ouverte accompagnant son geste qui le plonge dans un coma profond, il entend dénoncer la précarité étudiante. Or, après quatre années d’études, le dénommé Anas triplait sa 2e année ! Ce proche du cloaque antifa était par ailleurs secrétaire fédéral de Solidaires Étudiant-e-s. Il n’arrivait pas à mener de front (international ?) des heures de cours harassantes et un militantisme bien-pensant. Comme il aurait aimé concilier les deux grâce à de généreuses bourses universitaires…
La neutralisation des notes et l’impunité flagrante qui bénéficie aux gauchistes confirment le naufrage de l’université et du système scolaire français. Contrôle continu, notation par compétences et bienveillance forcée s’étendent maintenant de la 6e à la Terminale. Cette déchéance amplifie la faillite du savoir intellectuel. Emmanuel Todd l’évoque dans Les luttes de classes en France au XXIe siècle(Le Seuil, 2020, 376 p.). Prenant acte de l’accès démocratisé à l’université, il observe toutefois « le déplacement social de l’intelligence » : les nouveaux bacheliers lisent, écrivent et comptent bien moins que leurs aînés. Todd aurait pu mentionner que de nombreux bacheliers des séries générales (littéraire, économique et scientifique) choisissent des filières courtes en IUT. En revanche, les titulaires de bac en série technologique, voire professionnelle, s’inscrivent en droit, en économie, en médecine, en psychologie, en sociologie, en « sciences de l’éducation » ou en sciences politiques sans en avoir acquis au préalable les méthodes de travail.
À ce déclin universitaire qui fait des facultés des antres d’enseignement « inférieur » s’ajoutent enfin des initiatives loufoques telles que l’emploi obligatoire de l’écriture inclusive, l’écoute attentive de déclarations de guerre contre l’« hétéropatriarcat blanc colonisateur » et l’approbation publique de professions de foi non-genrées, décoloniales et racisées. Les diplômes universitaires ne sanctionnent plus l’acquisition ordonnée de connaissances; ce ne sont plus que des hochets capables d’attirer vers le Système ses prochains larbins ou d’autres corrupteurs. Une pratique se généralise en effet dans diverses universités : des étudiants étrangers, souvent venus de Chine, apportent aux professeurs des matières les plus importantes des mallettes remplies de billets afin qu’ils exercent une très grande indulgence quand ils corrigeront les copies.
Les milieux populaires se détournent d’instinct de ces « abattoirs du savoir ». Ils maintiennent en revanche au contact du quotidien une expérience non négligeable. Les facultés sont devenues des foyers de sida mental où prédomine un inacceptable politiquement correct. Il revient aux jeunes générations de ne plus envisager la voie universitaire, mais d’accepter auprès des artisans, des ouvriers et des paysans un apprentissage professionnel immédiat bien plus formateur.
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°174.
11:18 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Émeutes américaines : bientôt l'extension du domaine de la lutte raciale vers la France.
01:06 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
MANIFESTATION DU 30 MAI : LES REGLES SANITAIRES NE S'APPLIQUENT PAS AUX CLANDESTINS ?
Un communiqué du MNR
Le samedi 30 mai 2020, une manifestation de clandestins a rassemblé plusieurs milliers de personnes réclamant des papiers pour tous, au mépris des règles sanitaires interdisant les rassemblements de plus de dix personnes.
La manifestation avait été interdite par la préfecture de police de Paris, mais elle s'est tout de même tenue, de la Madeleine à la place de la République et aussi dans d'autres villes. 195 organisations – associations, syndicats, collectifs de sans-papiers avaient maintenu leur appel ; il y avait même un député (ex-LREM), ce qui est un comble !
92 interpellations seulement ont été effectuées, ce qui illustre la faiblesse de nos autorités à l'égard des étrangers hors-la-loi Les milliers de citoyens qui se sont efforcés d'appliquer les règles sanitaires, ou qui ont été verbalisés, apprécieront...
Une fois de plus, nos autorités montrent qu'elles ne savent être fermes qu'envers les gens honnêtes. Quand se décideront-elles à maintenir l'ordre face aux actions de déstabilisation de l'État ?
00:58 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |