vendredi, 28 août 2020
France Orange mecanique. La faute a qui ?
18:45 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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ALEXANDRE LUKACHENKO PASSERA-T-IL L’HIVER ?
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Soyons francs, si des manifestations d’ampleur à Minsk n’avaient pas alimenté en images les chaines d’info continu, personne ne parlerait de la Biélorussie. Pas un Français sur dix ne saurait la situer sur une carte. Que s’est-il passé pour que l’hystérie s’empare soudainement, une fois de plus, de la médiasphère ? Des élections présidentielles, une banale consultation comme il y en a des dizaines chaque dimanche que Dieu fait autour de la planète. Mais voilà, le vieil apparatchik Loukachenko s’est fait prendre la main dans le sac, si je puis dire.
Alors, Loukachenko, un tricheur ?
Difficile à dire, mais nous avons une petite idée des pratiques électorales qui perdurent dans des « régimes musclés ». On peut à juste titre émettre des doutes sur la validité de cette élection, aucun observateur n’étant admis le jour de la consultation, et les candidats hostiles au régime ayant été préventivement « encabanés ». Mais, avec cet homme-là, « le bébé n’est pas forcément à jeter avec toute l’eau du bain ». Ancien directeur de kolkhoze pendant la période soviétique, il a conservé de ces années, bien sûr, la rigidité des réactions soviétoïdes du monde communiste. De plus, sa vie privée, est, disons, assez dissolue : n’aurait-il pas fait élire député sa maîtresse en titre, Miss Biélorussie, sa cadette d’au moins quarante printemps ? Mais quand on a la santé, n’est-ce pas, on ne compte pas !
Un partenaire difficile de la Russie
Revenons à des choses plus sérieuses. Un homme qui résiste au nouvel ordre mondial, qui n’attire pas la sympathie de BHL, qui se montre un allié exigeant de Vladimir Poutine, qui facilite les conversations internationales pour régler le problème ukrainien à ses frontières, est-il totalement si mauvais ?
Un pays qui se classe à la 53e place sur 189 pour ce qui est de l’indice de développement humain, qui a plus de médecins pour 10 000 habitants que la Roumanie ou la Finlande, par exemple, est-il un État aussi attardé que l’on veut bien le dire ? Mais hélas oui, malgré des aspects positifs, la féroce répression des manifestations hostiles au régime est condamnable tout autant, au passage, que celle de la « Manif pour tous » ou des « Gilets jaunes » en France. Sur ce plan là, nos donneurs de leçons et autres professeurs en démocratie feraient mieux de se taire. Maintenant, dire que le camarade Loukachenko a remporté l’élection présidentielle avec 79 % des voix, serait emprunter un sentier scabreux, une piste « à l’Africaine ». Tout autant qu’affirmer que dame Svetlana Tikhanovskaïa, la femme du dissident arrêté, - un homme d’affaire assez louche semble-t-il -, l’aurait emporté.
Poutine, en embuscade
Mais quand un régime emprisonne ses opposants, qu’une candidate est obligée de fuir en Lituanie voisine, - chantage sur le sort de son mari, pression sur sa vie même ? -, c’est inacceptable. Maintenant, soyons francs et posons la bonne question : la Biélorussie a-t-elle le droit à l’existence en tant qu’État souverain ? Il est vrai que le drapeau aux trois bandes horizontales blanche, rouge et blanche, a déjà flotté en 1918 lors de la chute de l’empire tsariste. Mais les habitants de cette région parlent tous le russe. Il est vrai aussi qu’il y a déjà eu une tentative malheureuse d’union entre la Russie et le Belarus. C’était et c’est toujours, le rêve de Poutine de présider cette Union. Loukachenko a sans doute trop irrité le maitre du Kremlin pour pouvoir terminer des jours tranquilles dans son palais à Minsk. Le président russe cette fois-ci, ne se laissera pas avoir comme en Ukraine. Qui pourrait affirmer que la révolte populaire, au lieu d’être fomentée en douce par l’Occident comme à Kiev, n’est pas, en réalité, managée par Moscou, pour effacer un apparatchik trop récalcitrant ? Loukachenko a pris trop d’indépendance effective et verbale par rapport à Moscou, alors qu’il dépend totalement de Poutine pour son gaz et son pétrole, notamment. Si Moscou coupe le gaz, le socialisme de Batka (papa) Loukachenko, ne pèsera plus lourd. Globalement, le président a placé son pays dans le camp des pays autoritaires, sinon totalitaires : l’un des tous premiers à le féliciter après son élection controversée en août n’a-t-il pas été le sieur Xi Jinping ? Vladimir Poutine aussi, il est vrai, avait aussi adressé un message de félicitation. (En faisant, toutefois, le service minimum).
Que peut faire l’Europe ?
La Pologne voisine pour sa part, contrairement à un Victor Orban, actif partenaire de Varsovie au sein du groupe de Visegrad, mais qui entretient aussi de bonnes relations avec Minsk où il a été reçu, a appelé à un sommet extraordinaire des membres de l’Union européenne sur la situation en Biélorussie après la répression des manifestations du dimanche 9 août et des jours suivants. L’U-E, évidemment, a condamné la répression et arrêté un certain nombre de dispositions pour sanctionner, - comment ? -, les responsables de ce maintien de l’ordre « musclé ». L’armée et la police resteront-elles fidèles au président ? Certains des membres des forces de sécurité sont restés passifs, ni anti, ni pro manifestants. Ils demeuraient impassibles lorsque ces derniers leur remettaient des petits bouquets de fleurs. Moscou a peut-être un autre cheval dans son écurie : un certain Viktor Babaryko, lui aussi sous les verrous, représentant de Gazprom, le conglomérat russe en énergie. D’ailleurs sa directrice de campagne, Maria Kolesnikova, un temps soutien de dame Thikanovskaïa, s’est désolidarisée totalement de l’égérie de la révolution des rues de Minsk. Loukachenko passera-t-il l’hiver ? Aura-t-il un meilleur sort que Ceausescu ? Je ne parierai pas ma retraite là-dessus ! Le joueur d’échecs du Kremlin a plus d’un tour dans sa besace pour laisser filer un tel pion sur son damier !
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Décès du Dr Jean-Pierre Dickès
Nous venons d'apprendre avec une grande tristesse le décès du Dr Jean-Pierre Dickès, président de l'ACIM (Association catholique des infirmiers et médecins) et fondateur des Cahiers Saint Raphaël. Infatigable combattant de la cause nationale et catholique depuis toujours, il nous avait à plusieurs reprise manifesté son amitié. Nous garderons le souvenir d'un homme affable et courageux, fidèle à ses engagements. A toute sa famille, Synthèse nationale adresse ses sincères condoléances.
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Le virus de la honte et de la veulerie.
La chronique de Charles-Henri d'Elloy
publiée dans le n°54 (été 2020) de Synthèse nationale
Seize mars 2020, le président de la république Emmanuel Macron prend son air solennel et annonce au journal de vingt heures que nous sommes en guerre ! Dès cet instant, tout est fait pour théâtraliser la déclaration. Nous avons droit, chaque soir, à un décompte macabre. À écouter les médias, nous approchons de l’Apocalypse. Finalement, ce n’est pas plus mal, nous aurons enfin la Révélation. Après nous avoir exhortés à nous mettre en marche lorsqu’il était candidat à la présidence, le même homme, une fois élu président, nous intime l’ordre de rester chez nous ! Cette manie du « en même temps » est déroutante, mais à sa décharge, cette injonction est formulée, soi-disant, pour notre bien, puisqu’il s’agit de ne pas attraper ou de ne pas transmettre le virus désigné sous le nom de « coronavirus » ou encore de « COVID-19 » pour faire savant. Dans la nuit qui a succédé l’annonce de l’assignation à résidence, j’ai reçu un texto comminatoire du gouvernement pour m’intimer l’ordre de rester chez moi, et ce, à durée indéterminée ! Je me suis senti puni sans motif. Dans l’armée la consigne est une punition pour un temps donné. D’abord flatté que le gouvernement connaisse mon numéro de portable, je l’ai trouvé un peu cavalier de m’adresser un ordre à deux heures du matin ! Avais-je rêvé ? Mais non, c’était bien vrai ! Évidemment, cela m’a donné l’envie d’aller gambader. On est Français ou on ne l’est pas…
À vrai dire, cela n’a pas bouleversé mon existence, ayant déjà une nature sédentaire. J’ai d’ailleurs écrit un « Éloge de l’immobilité ». Voyons le bon côté des choses : cette assignation à résidence qui est tombée en plein carême nous a offert l’occasion de vivre une retraite, un temps où la vie ordinaire est suspendue pour nous retrouver nous-mêmes, mais je n’apprécie pas qu’on me l’impose, surtout quand ça vient d’une engeance. Certes, tout tourne au ralenti ou est empêché, mais cela nous oblige à discerner l’essentiel du superflu. Il paraît que ce méchant virus est très contagieux et peut être mortel pour les vieillards ou les personnes déjà atteintes de certaines pathologies. Curieusement, moi qui suis du genre hypocondriaque, je me surprends à être très détaché et n’éprouve aucune crainte quant à cette menace. Au moment où j’écris ces lignes, il est déjà possible de faire plusieurs constats :
En premier lieu, la France n’est pas équipée pour hospitaliser de façon massive et soudaine des milliers de patients. En outre, par manque de respirateurs, on délaisse les personnes âgées au profit des plus jeunes. C’est peut-être inévitable dans les circonstances actuelles, mais tellement triste dans la cinquième ou sixième puissance du monde… C’est sans-doute une façon de nous habituer à la pratique de l’euthanasie… Je vois dans cette situation navrante le résultat d’une politique désastreuse, entreprise depuis plusieurs décennies, de casse du service hospitalier, comme de tous les services publics d’ailleurs. Les divers gouvernements depuis 2003 ont supprimé 70.000 lits d’hôpitaux de courts et de longs séjours. Nous avons là une fois de plus l’aboutissement d’une domination de la logique économique et financière, au détriment de la qualité du service et de la conscience humaine. Quand on ne fait plus ses humanités au lycée et que l’on confie les rênes d’un pays à des financiers ainsi qu’à d’anciens étudiants en écoles de commerce, il fallait s’y attendre. À force de « fermer des lits pour (soi-disant) sauver l’hôpital », on finit par laisser mourir les malades. J’ai honte pour mon pays. Les hôpitaux étant déjà surchargés en temps ordinaire, il était prévisible qu’ils le soient d’autant plus en cas d’épidémie. Ils seront, hélas, toujours débordés. « Gouverner, c’est prévoir » comme dit l’adage, mais nos gouvernants ne prévoient rien parce qu’ils ne gouvernent pas. Ils « gèrent » la France à la petite semaine comme un épicier gère ses stocks de denrées. Le confinement n’a été décidé que pour tenter d’enrayer le flux trop important d’hospitalisations par rapport à notre capacité d’accueil. Qu’en serait-il en cas de guerre, au sens militaire du terme, ou si nous subissions une véritable catastrophe ?
Il y aura toujours des naïfs pour croire que les gouvernants sauront tirer les leçons de cette tragédie d’opérette. Étant d’un naturel lucide donc pessimiste, j’ai la conviction que « le monde d’après » sera le même que le monde d’avant mais en pire, car le confinement imposé fera bien plus de dommages que le virus lui-même. Outre la catastrophe économique pour les artisans, les commerçants, et les PME, il démontre que nos gouvernants sont capables de priver les Français des plus élémentaires libertés et qu’il y sera enclin de plus en plus facilement étant donné la résignation stupéfiante avec laquelle les Français ont accepté l’inacceptable. Quant aux hommes politiques de droite comme de gauche, opposés au gouvernement, censés être plus circonspects que le quidam, ils n’ont pas brillé par leur attitude. Certains ont fait de la surenchère dans le catastrophisme, tel Nicolas Dupont-Aignan, croyant gêner les dirigeants alors qu’ils n’ont fait qu’abonder dans le même sens que ceux-ci, légitiment ainsi des contraintes liberticides de plus en plus sévères, au lieu de dénoncer la mascarade.
En second lieu, je suis choqué par l’attitude de nombreux évêques et prêtres qui ont manifesté un zèle exemplaire pour appliquer scrupuleusement, voire au-delà, les directives gouvernementales, jusqu’à vider les baptistères des églises et interdire la communion par la bouche ! Pensez donc, si le diable se trouvait dans le bénitier ou le virus dans le corps de Christ… Mais croient-ils encore à la présence réelle ? Au moment où il conviendrait de prier et de chanter en procession, quitte à garder une distance d’un mètre entre les paroissiens, et d’invoquer saint Roch – protecteur et guérisseur des maladies contagieuses –, voilà que les clercs ont peur de remplir leurs salvateurs offices. Un comble ! Que feront-ils ces prêtres, à l’approche de l’Apocalypse ? Ils prendront des RTT ? C’est de la désertion en temps de guerre, puisque nous sommes en guerre… Heureusement, pour sauver l’honneur, d’autres prêtres fidèles à la tradition, non pétochards, eux, ont continué de célébrer la messe et de donner la communion. Bien sûr, il s’est trouvé quelques délateurs bien intentionnés pour avertir la police… Interdire la communion par la bouche ! C’est surréaliste de penser que la question ait pris l’ampleur d’une affaire d’État. Le pire, c’est que ces interdictions sont venues des évêques, comme s’ils avaient voulu réprimer la pratique du culte version ante Vatican II.
En troisième lieu, je dois confesser ma stupéfaction de constater la couardise de mes contemporains. Il faut dire que, comme je l’écrivais plus haut, le gouvernement a mis le paquet pour propager la pétoche. Il est bien connu que gouverner par la peur permet de faire accepter n’importe quoi. Cette période où tout déplacement au-delà d’une certaine limite doit être dûment justifié par une attestation, me fait penser à la France sous l’Occupation, pendant laquelle il fallait être en possession d’un Ausweis pour aller en zone libre. J’ai l’impression que s’il me prenait l’envie de recevoir du monde, mes voisins n’hésiteraient pas à appeler la préfecture, comme l’on dénonçait à la Kommandantur. Dans la rue, des gens me regardent comme si j’étais un pestiféré et, les mêmes qui, il y a quelques mois, m’auraient bousculé, font un détour de dix mètres lorsqu’ils me croisent. Je ne puis être juge de la gravité de ce virus, mais ce dont je suis certain, c’est qu’il accentue énormément la bêtise et la couardise de ceux qui en portent déjà les germes.
Attestation de sortie, application numérique de flicage, rassemblements interdits... Les Français sont-ils donc mûrs pour abandonner leur liberté ? Sommes-nous prêts à nous soumettre et à renoncer de vivre pour un risque sanitaire aussi faible ? Voici maintenant que l’on nous oblige à porter un masque chirurgical pour prendre les transports en commun. Aujourd’hui le masque, et demain la burqa ? Gare à ce que ce masque ne se transforme pas en muselière à toutou. D’ailleurs, pendant que tous les Français sont focalisés sur la reprise d’une vie « normale » après deux mois de privations, la majorité parlementaire en a profité pour faire adopter une loi pour fliquer davantage et restreindre le peu de liberté qu’il subsistait sur les réseaux sociaux. Proposition de loi présentée par la députée Laetitia Avia, votée par une majorité de godillots. L’enfer étant pavé de bonnes intentions, cette loi a pour prétention officielle de lutter contre la haine sur Internet. Le seul véritable avantage du masque est qu’il souligne les yeux et accentue le regard des femmes. Quant aux automobilistes, seuls dans leur véhicule, qui portent un masque, je me demande s’ils enfilent aussi une capote anglaise lorsqu’ils dorment en célibataire dans leur lit. Il paraît que l’on pouvait se faire verbaliser en se promenant dans des bois déserts, et qu’il y avait des hélicoptères pour survoler les immenses plages de la côte atlantique, au cas où un individu esseulé n’aurait pas respecté les gestes barrières… ça a dû coûter un fric dingue ! Ah, les fameux gestes barrières… l’avantage, c’est que nous ne sommes pas obligés de serrer la main à des personnes que nous aurions évitées en temps normal. Un après-midi durant l’assignation à résidence, alors que le traiteur avait envoyé sa fille pour me livrer la commande faite le matin même, celle-ci portait un masque bleu comme celui des infirmières. Je lui demandai malicieusement pourquoi elle était masquée. Elle me répondit que ça rassurait les clients. Voyant mon sourire narquois, elle me dit : « Voulez-vous que je l'enlève ? ». J'acquiesçai en hochant la tête. Elle baissa son masque comme si elle ôtait son soutien-gorge. Nous engageâmes une conversation sur l'absurdité de cette assignation à résidence. Nous étions d'accord sur l'imbécillité de toutes les restrictions lorsqu'en repartant elle me lança : « Il y a au moins un bon côté, je viens chez vous pour vous livrer… » Il est vrai que c’est agréable d’être livré à domicile, surtout lorsque la tâche est effectuée, avec le sourire, par une charmante jeune femme.
Pour calmer mon agacement d’être contraint à la réclusion, j’ai regardé des bons vieux films rediffusés des centaines de fois à la télévision mais dont je ne me lasse pas. C’est ma conception du « télétravail », encouragé par les autorités !
Une grande partie des gens sont matérialistes et ne croient pas en l’au-delà, ils se protègent de tout, sauf de la bêtise. Ils ont une telle trouille de mourir qu’ils acceptent une vie médiocre mais dans le confort. Ils ne supportent plus les mourants, les infirmes, les vieillards. Puisqu’il n’y a rien après la vie terrestre, il leur est impossible d’accepter le cours naturel de l’existence. Cet athéisme provoque la peur de mourir qui devient vite une peur de vivre. Lorsqu’ils sont aux commandes, ces mêmes peureux, tièdes de cœur et indolents, transmettent leur veulerie par des contraintes humiliantes en les faisant passer pour de la responsabilité, alors qu’ils ne maîtrisent rien d’autre que l’alimentation de leur grotesque orgueil. Eh bien, puisque nous vivons le temps des pétochards, des puritains, des procureurs du dimanche, du flicage, de l'athéisme, de l'hygiénisme et des sycophantes, je vais goûter intensément à la jouissance des bienfaits de la Création divine en buvant un breuvage céleste, allongé sur le gazon de mon jardin, en compagnie d'une bien aimée sylphide, aristocrate du plaisir, tous deux entourés de roses au doux parfum d'un bonheur fugace mais rapicolant et nous ferons de la littérature...
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