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vendredi, 28 août 2020

France Orange mecanique. La faute a qui ?

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Loin de nous l'intention d'exonérer Emmanuel Macron et ses gouvernements de la responsabilité de l'explosion sans précédent des violences, des agressions, des actes de barbarie, des saccages et des pillages, des viols, des règlements de comptes liés au trafic de drogue, et plus largement des actes d'hostilité à tout ce qui faisait jadis le mode de vie des Français dans la paix publique et la tranquillité.
 
La part de responsabilité détenue par l'actuel Président dans cette situation est immense.
 
Mais la France "Orange mécanique" qu'évoque Xavier Bertrand dans un entretien accordé au Figaro, reprenant ainsi un terme initié par Laurent Oberstone, n'a pas vu le jour par hasard, subitement, à la faveur d'un déconfinement que certains adeptes de la culture de l'excuse auraient voulu faire rimer avec défoulement.
 
Le Président de la région des Hauts de France, et avec lui mais avec d'autres mots la plupart des dirigeants de la droite républicaine ont beau fustiger "l'immense échec du quinquennat Macron en matière d'insécurité", personne n'a oublié la responsabilité de ses prédécesseurs.
 
Tous les gouvernements successifs du régime, de droite comme de gauche, ont participé de cet effondrement.
 
Tous responsables et tous coupables ! Tous ceux qui ont laissé faire. Tous ceux qui, au fil des ans, ont refusé de donner aux forces de police et de gendarmerie les ordres qui auraient permis de juguler l'ensauvagement progressif de la société. Tous ceux qui ont fait de la Justice un dépotoir et une tribune gauchiste oubliant qu'elle devait être rendue au nom du peuple. Tous ceux qui ont laissé se défaire sous leurs yeux les valeurs et les principes de notre vrai "vivre ensemble" entre nous et chez nous. Tous ceux qui ont ouvert toutes grandes les portes au globalisme ravageur, destructeur des édifices nationaux. Tous ceux qui ont permis l'arrachement de territoires entiers à la France et toléré, voire encouragé ou même organisé l'installation sur notre sol de populations rétives aux fondamentaux de notre civilisation.
 
Ceux là l'Histoire - en espérant qu'il y ait encore demain des historiens pour l'écrire - les jugera.
 
Mais avant elle, si nous parvenons avant qu'il ne soit trop tard aux responsabilités, nous les jugerons sans faiblesse.

18:45 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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