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jeudi, 04 mars 2021

Génération Identitaire : entre « le fait du prince » et « la lettre de cachet », L’Etat a tordu l’esprit de la loi pour aboutir à une forfaiture

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Richard Roudier, président de la Ligue du Midi

Lors de son audition, en avril 2019, par la commission d’enquête parlementaire sur les groupuscules d’extrême droite, l’ancien directeur de Tracfin, organisme du ministère de l’Economie chargé de la lutte contre (…) le financement du terrorisme, avait affirmé que Brenton Tarrant, l’auteur de la tuerie de Christ Church, était « membre bienfaiteur » de GI démontrant par cela que Génération Identitaire était dans le viseur de l’Etat.

On rappellera que cette opération de dissolution avait été lancée par la députée Muriel Ressiguier (LFI France Insoumise) qui voulait, à l’époque, se payer la Ligue du Midi. On se souvient de sa déconfiture et de son fiasco, elle qui était poursuivie pour dénonciation calomnieuse à mon égard.  Par la suite, elle se rétracta piteusement, mais continua à donner des gages au pouvoir macroniste en déroulant le tapis pour la loi Avia -bien que ne la votant pas- qui voulait introduire la notiond’incitation à la haine, idéale par son flou, pour museler toute opposition. Mais un train peut en cacher un autre…

La dissolution de Génération Identitaire repose pitoyablement sur deux arguments que le Conseil des ministres a bien du mal à faire cadrer avec la réalité :

- « [G.I] tenant un discours de haine incitant à la discrimination ou à la violence envers des individus en raison de leur origine, de leur race et de leur religion » (en quoi est-ce discriminatoire de dénoncer des illégaux ? et où est la violence ?)

- et, « par sa forme et son organisation militaires », GI « peut être regardée comme présentant le caractère d’une milice privée » … (Les concepteurs de la loi de 1936 doivent bien rigoler, eux qui s’employaient à dissoudre des mouvements lourdement armés, composés de centaines de milliers de membres).

A propos des Black Blocs cliquez ici

Mais, « Qui veut se débarrasser d’un chien l’accuse de la rage »… La dissolution de Génération Identitaire intervient alors que le ministère de l’intérieur, il y a quelques semaines, avait obtenu celle de trois associations proches de la mouvance islamiste (CCIF, Baraka City et le collectif Cheikh Yassine), suite à l’assassinat hideux de Samuel Paty.

La technique est éculée comme la République qui la pratiquait déjà dans les années 60-80 : un coup à gauche, un coup à droite… un coup contre les islamistes, un coup contre les identitaires…

Dans ces conditions la dissolution était déjà pliée, puisque cette mesure relève de la justice administrative non du pénal. Cette dissolution prise en Conseil des Ministres ressortit du « fait du Prince » et l’on aura remarqué l’implication personnelle de Macron qui, dans son habituelle posture du « en même temps », n’a eu pour seul souci que de rétablir l’équilibre avec la mouvance islamiste.

Mais la bataille n'est pas encore perdue et le Conseil d’Etat risque d’hésiter à avaliser cette décision lors de l’examen d’undossier juridique pratiquement vide dans lequel on a tordu le cou à l’esprit de la loi. Difficile de faire passer des jeunes gens propres sur eux, style boy-scouts, en nostalgiques de la nuit de cristalOn notera également que les divers groupes Black blocs, antifas, indigénistes, et autres décoloniaux, casseurs organisés devant l’éternel depuis des années ou séparatistes, n’ont jamais eu à subir les mêmes oukases du Conseil des ministres. Pour finir, on observera que les identitaires agissent toujours à visage découvert, contrairement aux gauchistes, ces derniers bénéficiant de traitements de faveur lors des manifestations avec, entre autres, un taux d’interpellation quasi-nul au moment des Gilets jaunes.

Défenseur acharné des libertés publiques et ayant subi les foudres de l’Etat à de nombreuses reprises je ne puis que m’élever contre la dissolution de Génération Identitaire. Je m’étais déplacé le 20 février à Paris et je le referai s’il le faut.

Remercions au passage Gérald Darmanin pour la formidable publicité qu'il a fait à notre cause : désormais tous les français connaissent les identitaires et savent que nous serons toujours à leur côté pour la défense de l’identité et de nos libertés

Mais que la caste des « procurateurs » garde bien en tête que l'on ne dissout pas une idée, une nation ou un peuple… encore moins une génération !

Site de la Ligue du Midi cliquez ici

19:04 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

DISSOLUTION DE GÉNÉRATION IDENTITAIRE : HONTE À NOTRE GOUVERNEMENT

MNR.jpgUn communiqué du MNR :

Ce mercredi 3 mars 2021, le Conseil des ministres a prononcé la dissolution du groupe « Génération Identitaire », car « elle incite à la discrimination, à la haine et à la violence ».

On reste stupéfait devant la mauvaise foi que reflète cette décision : défendre son pays de l'invasion serait condamnable ? Que penser alors de tous les combattants et résistants durant la deuxième guerre mondiale ?

En vérité, G.I. n'a conduit aucune action violente. À la différence de M. Darmanin et de tout le gouvernement, ses militants aiment leur pays et cherchent à le défendre.

Avec tous les patriotes, exprimons notre dégoût devant cet acte de trahison.

Le site du MNR cliquez ici

18:32 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Au moment où le gouvernement procédait à sa dissolution, Génération identitaire avait prévu une action symbolique

Au moment où le gouvernement procédait à sa dissolution, Génération identitaire avait prévu une action symbolique à Paris. Mais la police, toujours plus prompte lorsqu'il s'agit de réprimander les patriotes que lorsqu'il faut mater les racailles, s'y est opposée.

Les jeunes militants de GI voulait tout simplement déployer une banderole géante sur un pont sur laquelle était inscrit : "on ne dissout pas une Génération..."

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Lire aussi Nous sommes partout cliquez là

14:39 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le grand leurre

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Gaëtan de Capèle

La reconquête de la souveraineté de la France figurera, nous dit-on, au cœur de la prochaine élection présidentielle. Quoi de plus urgent, en effet, dans un monde toujours plus instable, que de retrouver la pleine maîtrise de son destin ? Chacun, de gauche à droite, en fait profession de foi. Pour juger de la capacité des uns et des autres à y parvenir, il existe peu de meilleur révélateur que le débat sur la « dette Covid ».

Certains se font fort de l’annuler d’un trait de plume, au motif qu’elle serait liée à des circonstances exceptionnelles et financée en partie par la Banque centrale européenne. Ils se disqualifient d’entrée de jeu. Passons sur l’impossibilité juridique - les traités l’interdisent - et disons les choses simplement : non seulement il est paradoxal de prétendre restaurer la grandeur de la France en commençant par renier sa signature, mais le déciderait-on que nous n’en aurions pas les moyens. Car, à force de laxisme budgétaire, nous avons perdu depuis longtemps la maîtrise de notre dette. Chaque année depuis un demi-siècle, nous creusons nos déficits et devons emprunter pour payer nos fonctionnaires et nos services publics. Sans nos créanciers, les caisses de l’État seraient vides à partir du mois d’octobre. Eux ne font pas la différence entre la « dette Covid » et celle que nous avons accumulée auparavant. Allons-nous trahir leur confiance ?

Le surplus de dette lié à la pandémie (215 milliards sur un total de 2 700 milliards) nous emmène certes sur des terrains inconnus (l’endettement national atteint 120 % du PIB, soit le double de ce qu’autorisent les traités) mais ne change rien au tableau général. La France vit bien au-dessus de ses moyens et aux crochets non pas de la finance internationale, comme on nous le répète, mais des épargnants du monde entier. Elle retrouvera sa souveraineté le jour où elle reprendra enfin le contrôle de ses dépenses publiques. Certainement pas en leurrant les Français avec des promesses intenables.

Source : Le Figaro 4/03/2021

12:01 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |